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Critiques de Catherine Cuenca (424)
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Frères de guerre

Encore un roman jeunesse sur la première guerre mondiale, encore un roman de qualité ! Eugène et Matthias sont deux ados qui rêvent de gloire et d'honneur. Comme leurs familles et leurs voisins seraient fiers s'ils revenaient de la guerre couverts de médailles ! Mais pour cela, il faudrait déjà avoir l'âge de s'engager ! Eugène et Matthias sont trop jeunes mais ne se laissent pas abattre pour autant, ils décident de se faire de faux papiers et comme on manque d'hommes, on n'est pas trop regargant sur les engagés volontaires ! Les voilà partis au front, séparés mais tout de même heureux. Jusqu'aux premiers combats. Jusqu'aux premières horreurs. Jamais Eugène, le personnage principal, ne regrette son choix. Pourtant il pourrait être bien tranquille chez lui, comme tous les "planqués". Mais Eugène est courageux et a un sens de l'honneur exacerbé. Même blessé, il n'attend que de retourner au front, pour livrer la bataille finale, celle qui verra triompher la France.



Eugène est un ado comme les autres, il s'intéresse aux filles et à son avenir. Mais cette guerre viendra tout gâcher. Cette guerre qu'on pensait rapide et qu'il lui a pris quatre ans de sa vie, a pris beaucoup plus.



Un joli roman, bien écrit, touchant et qui m'a paru assez réaliste. A mettre dans les CDI de collège !
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Frères de guerre

http://sabariscon.wordpress.com/2014/02/08/freres-de-guerre-de-catherine-cuenca/
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Il faut gagner la bataille de Verdun

En 1916 Benoît, 13 ans, perd sa grand-mère chez qui il vivait, lors de la bataille de Verdun.

Dans le même temps Max, même âge, allemand, s'enfuit pour rejoindre le front et montrer à sa mère que lui aussi, est courageux. Tous les deux vont être pris en charge par des soldats qui vont les protéger en attendant de pouvoir les renvoyer à l'arrière. Nous allons les suivre pendant 10 jours, alors que l'issue de la bataille de Verdun est encore indécise.

Et sur le principe de la collection, l'autrice nous propose aussi une fin alternative. Et si la France avait capitulé ?

C'est intéressant de suivre ces deux jeunes garçons. Ils n'épargnent rien au lecteur, ni le froid, la faim, la peur, les blessures,....

Je ne connaissais pas cette collection, c'est intéressant de voir une fin alternative, en l’occurrence si l'Allemagne avait emporté la bataille de Verdun et obligé la France à capituler, voire à payer en réparation des dégâts humains. Quelle que soit la fin, ce qui et intéressant, c'est de voir ces deux garçons se retrouver une fois adultes, et de lire l'espoir de ne jamais recommencer. Sachant que l'histoire se termine en 1926.....
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Il faut gagner la bataille de Verdun

La collection Dix jours pour changer le monde nous propose de nous centrer sur un moment historique marquant et de suivre les 10 jours qui l'ont précédés. L'auteur présente ensuite, dans un épilogue bis, une fin alternative : que se serait-il passé si... ?



Ici, c'est la bataille de Verdun qui nous est racontée à travers les récits de deux adolescents pris dans l'horreur de la guerre malgré leur jeune âge, l'un engagé comme brancardier, l'autre comme cuisinier, chacun dans le camp ennemi de l'autre. Leur rencontre au sein des tranchées changera à jamais leur regard sur celui qui est l'ennemi à combattre et ils n'auront de cesse de s'inquiéter pour celui en qui ils se sont reconnus.



En plus d'expliquer aux jeunes lecteurs comment se sont déroulés les 10 derniers jours de la bataille de Verdun et de les sensibiliser aux horreurs des batailles dans les deux camps, ce roman porte donc un beau message d'espoir.



Dans sa fin alternative, l'auteur imaginera que ce soit les Allemands qui aient remporté la bataille et les conséquences qui en auraient découlé, pour la France et l'Allemagne, mais aussi pour nos deux personnages.
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Il faut gagner la bataille de Verdun

En 1916 Benoît, 13 ans, perd sa grand-mère chez qui il vivait, lors de la bataille de Verdun.

Dans le même temps Max, même âge, allemand, s'enfuit pour rejoindre le front et montrer à sa mère que lui aussi, est courageux. Tous les deux vont être pris en charge par des soldats qui vont les protéger en attendant de pouvoir les renvoyer à l'arrière. Nous allons les suivre pendant 10 jours, alors que l'issue de la bataille de Verdun est encore indécise.

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Il faut gagner la bataille de Verdun

Il n'y a pas de surprise dans cette évocation rude et réaliste (pour de jeunes lecteurs).
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Il faut gagner la bataille de Verdun

La collection 10 jours pour changer le monde, je vous ai déjà parlé dans un article ici. Dans ce nouveau roman, Catherine Cuenca a choisi de montrer l'opposition des deux nations française et allemande en alternant les chapitres en fonction des pays.

Le récit se situe dix jours avant la bataille et retrace l'horreur des derniers combats. L'auteur imagine deux épilogues, dix après... Et si les Allemands avaient gagné, l'histoire aurait été différente... J'ai beaucoup aimé cette fin de roman, qui délivre un message pacifiste, plein de fraternité.

Il est conseillé dès 10 ans.
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Jeanne d'Arc, une jeune fille libre au Moye..

Cheffe de guerre pour répondre à Dieu.



Qui était Jeanne d'Arc ? L'autrice nous conte son destin en mettant en lumière les principaux événements connus de son existence.



De son départ de sa famille à son exécution, nous suivons son combat contre les bourguignons alliés des Anglais, au nom de Dieu.



Il s'agit aussi d'une lutte contre son propre camp, celui du roi Charles, peut enclin, tout comme la société à laisser une place à une femme. Et encore moins à une situation de décision au sein de l'armée.



Dès lors, sa fin est inexorable. Capturée, interrogée, jugée, elle finira seule et brûlée.



À aucun moment le roi ne semble prêt à racheter sa vie. Morte, elle fera cependant l'objet d'une réhabilitation afin de préserver sa propre image.



Un ouvrage qui retrace un destin très particulier de femme au Moyen Âge.
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Jeanne d'Arc, une jeune fille libre au Moye..

: Jeanne D'Arc est un sacré personnage de l'histoire de France.

À la fois considérée comme " illuminée" et valeureuse, la Jeannette aura su marquer néanmoins les esprits, les écrits, bien plus encore que les manuscrits administratifs des tribunaux. Il y aura à raconter.



Elle aurait délivré la France de ses invasions, elle, celle qui s'était vouée, promise à Dieu comme une religieuse.

L'auteure Catherine Cuenca reviendra sur l'exploit de ce petit bout de femme qui s'armera le bras au nom de son seigneur divin afin de livrer et gagner batailles pour son roi.

Oui, en France et ailleurs, on dit que Dieu se mêle des histoires de terres, de cadastre des hommes. Les hommes fixaient des limites et des frontières, là où on le priait, c'était le cas en France.

Il ne sera pas bon pour la "pucelle d'Orléans" de se mêler de politique car il sera aussi question de cela, il y avait à l'époque un canal privilégié, une parole officielle transitant par les hommes d'Eglise et il ne sera pas bien vu de prétendre que le bon dieu lui aura parler, quand bien même réussira t-elle à porter les couleurs et les armoiries de son Charles bien haut.

Les destins messianiques sont tragiques.

Quid de Jésus lui-même, condamné à mort par son peuple au profit  de la libération du voleur Barabas.

Sans doute que Jeanne, pour son époque, soulevait trop de questions, bravaient trop d'interdits pour une femme.

Et pourquoi ne finirait-elle pas par faire les messes, cette petite visitée, tant qu'on y est?

Et si le peuple ne venait plus à accorder sa parole aux églises et à boire celle des messes du dimanche, à vider les lieux saints, puisque Dieu est partout?

Avec Catherine Cuenca, nous reviendront sur la "chronique" défrayée de Jeannette d'Arc, fille de paysans, de sa visite au futur roi Charles VII aux Inquisitions de l'Église.

La parole et les chapitres seront donnés à plusieurs personnages qui auront eu l'occasion de la croiser chronologiquement sur son drôle de parcours, nous restituant ainsi la légende des 13 ans à ses 18 ans.

La voix de Jeanne se glissera parmi les regards externes et nous aurons aussi des chapitres à la première personne.



Le roman soumettra plusieurs questionnements intéressants.

Pourquoi les hommes décideront-ils de la croire après l'avoir raillé?

Sans doute que par des temps chahutés et désespérés, sommes-nous plus prompts à recevoir toute l'aide et le soutien possibles, même celle des saints et des archanges, penserons-nous?

Ça sera chose finie la victoire venue...

On pourra hélas lui accorder cela, Jeanne aura redonné de la raison d'être à ses batailles pour la France, de la conviction pour gagner et repousser les anglais tandis que ces derniers pillaient les fermes et gagnaient du terrain.

Nous serons au 15ème siècle et nous assisterons en lecture à l'invasion de la France par les Anglais.

À question " Jeanne d'Arc a t-elle existé", jeunes lecteurs, nous répondrons avec une source Wiki.

Allo Wiki?

"... Jeanne d'Arc, dite « la Pucelle », née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Bar (actuellement dans le département des Vosges en Lorraine), et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession anglaise, est une héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, surnommée posthumément « la Pucelle d'Orléans »..."

Merci Wiki.



Nous aimerons l'écriture de Catherine Cuenca sur cette biographie en direction des ados.

Cela se lira bien, avec intérêt et le personnage de Jeanne est sans contests intrigant.

Quoi penser d'une jeune fille mineure qui pensera pouvoir sortir le pays de sa crise du haut de ses 17 ans? ( non, on ne parlera pas de la jeune Greta Thunberg, jeunes lecteurs. Quoi que nous pourrions se demander qu'elle serait son sort à cette époque, opposant ses convictions à celle des adultes spécialistes et éclairés).

Il y aura plus qu'une question d'images, c'est une remise en question du pouvoir de la foi chrétienne par une donnée plus aléatoire, irrationnelle. Non, il ne sera pas dit que tout ceci n'est que mythe, il sera dit que le miracle transitera par d'autres voies que l'Eglise.

Par qui Dieu et ses Saints se sentiraient plus dignes de s'exprimer?

Pourquoi ne pas s'en tenir à ses faits d'armes, "rendre à César ce qui est à César" comme l'on dit et juste ne pas mentionner l'intervention du haut divin?

Cela restera, on le comprendra, politique.

Quand bien même délivrerait-elle le monde d'une invasion extraterrestre, il faudrait pour le monde adhérer à sa fantaisie, se ranger à ses avis fantasques, à une autre logique qui échappe même si la tâche promise et titanesque sera exécutée.

Et il n'est pas bon de semer le doute...sauf aujourd'hui peut-être.

Greta Thunberg aura plus de chance.

Un titre intéressant et un bon moyen d'entrer dans cette légende historique avec passion.
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L'Armistice n'aura pas lieu

Un roman sur la guerre d'un réalisme grave, nous vivons succéssivement avec Anna et avec Niko dans l'horreur des hôpitaux de campagne et des combats au coeur du front. Rien ne nous est épargné des corps meurtris, de la souffrance physique et mentale, des doutes et des interrogations de chacun.



Nous nous attachons aux 2 personnages et sommes ballades entre espoir et désillusions.



Lu avec mon fils de 9 ans, certains passages m'ont semblé assez difficiles mais ne l'ont pas touché plus que ça à mon grand étonnement. A chaque fin de chapitre, nous faisions un "pronostique" des chances pour ces frère et soeur de se retrouver, argument à la clé.



J'ai aimé le dernière chapitre où l'auteure imagine ce qui se serait passer si effectivement l'armistice n'avait pas eu lieu.



Un roman très bien fait qui invite à la réflexion.
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L'Armistice n'aura pas lieu

Dans ce dernier titre paru de la collection 10 jours pour sauver le monde, consacré à la fin de la Première Guerre mondiale en cette année du centenaire de l'Armistice, Catherine Cuenca revient sur les événements qui l'ont précédé à travers le destin de deux personnages, un frère et une soeur que la guerre a séparés.



On suit alternativement le récit des deux héros, Anna en tant qu'infirmière française et Niko, soldat allemand. J'ai une fois de plus trouvé ce choix de les placer dans les deux camps ennemis judicieux car cela nous permet de voir les évenements sous deux axes, ce qui amène le lecteur à porter un regard neutre : pas de parti pris pour l'un ou pour l'autre, on espère autant qu'Anna que Niko va s'en sortir sain et sauf, l'horreur et l'attente de la fin de la guerre sont les mêmes dans les deux camps.



Les explications historiques sont claires et fournies mais je pense que, pour pouvoir bien comprendre le contexte et les décisions qui vont être prises, ce roman s'adresse à des lecteurs de plus de 10-12 ans, contrairement à ce qu'annonce l'éditeur.



Comme le veut la collection, l'auteur nous propose deux fins : l'épilogue de notre histoire et ce que sont devenus nos personnages 20 ans plus tard, et une fin alternative qui imagine que l'Armistice n'ait pas eu lieu. Quelles en auraient été les conséquences ?
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L'Assassin du marais

Paris, 1849. Une femme se présente aux élections législatives, suscitant une vague de colère et de désapprobation… Dans ce contexte mouvementé, l’inspecteur Delage est chargé d’enquêter sur des meurtres de femmes dans le quartier du marais. Pour lui, c’est clair : elles ont été tuées pour leurs idées novatrices. Ce qui n’est pas sans inquiéter Julie, dont la meilleure amie vient de disparaître. Aidée du jeune inspecteur et de Léa, mère divorcée mise au ban de la société, Julie décide de mener l’enquête, au péril de sa vie…



Un agréable livre jeunesse au contexte historique très riche ! Au-delà de l’enquête policière bien écrite, aux multiples fausses pistes, on ne peut que s’attacher à nos héroïnes aux parcours particuliers, si fortes et si déterminées ! C’est une façon intéressante d’évoquer l’époque où les femmes commencent à se battre pour leurs droits. On retrouve aussi des personnages qui nuancent ce clivage homme/femme : des hommes féministes, des femmes qui cautionnent leur condition… Catherine Cuenca dépeint parfaitement la complexité de cette lutte pour les droits des femmes !



Roman jeunesse engagé, véritable ode aux femmes et aux figures féminines qui ont fait avancer la lutte pour les droits des femmes, ce livre est idéal pour provoquer des discussions avec les jeunes qui le liront. En somme, un bon polar pédagogique, très plaisant !



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L'Assassin du marais

Catherine Cuenca nous plonge dans un Paris en pleine effervescence : pendant que le choléra décime la ville, les féministes se battent pour l'égalité des sexes et soutienne la candidature de Jeanne Deroin aux législatives. Mais ces militantes qui contribuent à libérer la parole des femmes et à dénoncer les injustices sont loin de plaire à tout le monde. Une première femme, membre du club des Femmes de Désiré Gay, est retrouvée morte étranglée, puis une deuxième. Les meurtres se suivent et se ressemblent. Une chose est sûre le meurtrier est bien décidé à les faire taire. Londres a son Jack l'éventreur qui sème la terreur la nuit venue, Paris a son assassin du marais.

Tous les ingrédients d'un bon polar historique sont réunis! Et quoi de mieux qu'une ambiance crinoline et chapeau haut de forme et des séances de spiritisme au menu d'une enquête palpitante. Le roman est très bien documenté et regorge d'informations intéressantes sur les débuts du féminisme. On y croise des personnages historiques, des femmes qui ont marqués la lutte des droits et dont les noms ont malheureusement été oubliés des cours d'Histoire. Des femmes comme Jeanne Deroin, Désirée Gay, Eugénie Niboyet ou Jenny D'Héricourt, dont on retrouve une petite biographie très enrichissante à la fin du livre. On y croise également des personnages fictifs attachants, des femmes fortes et déterminées, comme Julie et Léa.

Au coeur de l'intrigue bien sûr, la lutte des femmes, mais aussi une enquête policière qui ne laisse aucun temps mort au lecteur. L'auteure réussie à merveille à dresser un tableau saisissant de l'époque et à créer une ambiance sombre et inquiétante. Si j'ai suivi l'intrigue avec intérêt, le dénouement m'a moins emballée. Je m'attendais à un retournement de situation plus grandiose, dans la lignée des romans à énigmes de Sherlock Holmes et compagnie. J'ai trouvé cette fin un peu trop classique à mon goût et mais la note finale qui donne la perspective d'une deuxième tome a piqué ma curiosité!
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L'Assassin du marais

On est face à une petite déception avec ce roman... J’avais envie de changer de style et je me suis dit « tiens, pourquoi pas un policier young adult pour changer? » aussitôt pensé, aussitôt commencé !

Le résumé n’avait pas l’air fou mais par moment on peut avoir d’excellentes surprises alors j’y ai cru. Malheureusement des les premières pages j’ai senti que COUAC arriver avec le personnage de Julie. Elle est infâme ! Toujours désagréable, gamine, féministe mais dans le mauvais sens du terme. D’accord nous sommes en 1849 et les choses n’étaient pas comme maintenant mais quand même ! Pour notre mademoiselle Juuuulie un homme n’est autre qu’un demon pourvu d’un dard qui ne pense qu’à s’en servir. ET PAN ! Elle ne fait aucune distinction, elle ne fait même pas aller son cerveau je pense. Ensuite il étant donné que nous sommes dans un policier, nous allons avoir des suspects, certains seront innocentés. Mais non, elle reste sur ses positions et nous fait des caprices ! Puis d’un coup elle change de cible et devient super affreuse avec ce personnage et un autre. Bref, le personnage qui te donne envie de rentrer dans le roman pour lui secouer le chignon !

Enfin, passons à l’histoire.

Baaaah c’était pas fou non plus. Ça rame, ça rame et ça rame ! C’est plat, l’enquête n’a pas spécialement de sens, la résolution encore moins.

Je ne vais pas aller jusqu’à dire que j’ai détesté ce roman, non c’était léger à lire pour le coup mais c’était loin d’être une révélation. Il y a des moments très ennuyeux où j’ai sauté des pages, des moments tes dynamiques mais ils ne durent que le temps de quelques pages et puis le flan retombe...
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L'Assassin du marais

La maison d'édition Scrineo est une maison d'édition que j'aime beaucoup, j'ai eu la chance d'être partenaire avec eux pendant deux ans et j'ai fait de belles découvertes grâce à eux.

Quand j'ai lu le résumé de L'assassin du marais j'ai tout de suite été tentée. Je tiens à remercier le site NetGalley et les éditions Scrineo pour m'avoir permis de le lire.





Nous sommes face à une enquête policière au milieu du 19ème siècle durant les élections législatives. Et ces élections ne sont pas comme les autres, puisqu'une femme brave les interdictions et décide de se présenter. Scandale ! Car les femmes n'ont pas le droit de voter et ont peu de droits par ailleurs....

Pendant ce temps là un tueur frappe dans la ville et il semble choisir ses victimes parmi les femmes qui osent prendre leur indépendance.



Qui s’intéressera à cette affaire ? Un jeune détective refuse les conclusions de crimes isolés de ses collègues. Pour lui c'est clair c'est un tueur en série....







En plus d'une enquête policière que j'ai trouvé passionnante, le contexte de lutte pour le droit des femmes et l'égalité des sexes ajoutait une ambiance prenante à l'histoire. L'autrice réutilise des personnages emblématiques de l'histoire, des femmes et des hommes qui ont réellement existé mais elle a quelque peu romancé certains faits.

On y découvre la vie des femmes qui est souvent rude, obligées de se prostituer pour survivre, considérées comme des objets ou des trophées....

C'est révoltant et on se sent impliqués dans le combat qu'elles mènent.



Pour une fois l'identité du tueur m'était inconnue, ça fait plaisir d'être surprise, l'autrice m'a mené en bateau et c'est rare. L'enquête en elle même est très bien ficelée. On suit l'inspecteur Delage et d'autres protagonistes dans l'affaire, on a différents points de vue et j'adore ça.

Petit plus l'un des personnage est un spirit ce qui m'a rappelé un autre roman de Scrineo : Le secret de la Dame en rouge que j'avais adoré aussi. J'avais bien aimé ce mélange entre spiritisme et enquête classique. C'est une combinaison qui marche à fond... en tout cas pour moi.







Tout les personnages présents dans cette histoire sont différents dans leur statut social ou dans leur caractère et ils sont tous très attachants et c'était un plaisir de découvrir leur histoire personnelle.



L'inspecteur Delage est déterminé et ne lâche rien. C'est une belle âme prêt à tout pour découvrir le tueur, très chevaleresque. Son association avec Léa, la spirite, rend le rythme dynamique et on ajoute la fougue de la jeune Julie et c'est très addictif.







En bref, encore un très bon choix de la part de Scrineo, l'histoire est prenante et le contexte politique est très bien retranscrit. Une enquête que je conseille fortement. Saurez-vous découvrir qui est le tueur ?
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L'Assassin du marais

Avril 1849. Alors que les élections législatives se préparent, Jeanne Deroin, fondatrice aux côtés de Désirée Gay du journal L’Opinion des Femmes, s’y présente comme candidate. La revendication féministe se fait de plus en plus forte : les femmes ne veulent plus appartenir à leur mari, mais jouir des mêmes droits qu’eux et obtenir une réelle indépendance, ce qui déplaît à de nombreuses personnes, en particulier des hommes. Certains les dénigrent dans les journaux, d’autres les humilient en public, ou encore les assassinent violemment… Alexandre Delage, inspecteur à la sureté générale, va être en charge d’une série de meurtres dont les victimes sont des femmes engagées. Un des rares hommes à ne pas avoir une mauvaise opinion de la gent féminine, il va être aidé de Léa, une jeune femme mère et divorcée, qui possède un don de médiumnité et qui s’est retrouvée parmi les suspects bien malgré elle, et de Julie, travailleuse émancipée qui s’est libérée de la tutelle paternelle, et dont la meilleure amie fait partie des victimes. Ensemble, ils vont enquêter afin de retrouver le coupable et de sauver ces femmes.



Une enquête policière en plein éveil féministe ! A la frontière entre le polar et l’historique, avec une touche de fantastique, ce roman nous plonge au 19ème siècle, alors que les femmes tentent de revendiquer peu à peu leurs droits. Nous suivons alors divers personnages ayant des opinions politiques différentes et, surtout, nous avons un aperçu de la condition des femmes à cette époque et des répercussions désastreuses que peuvent provoquer leur désir d’indépendance. On y découvre des femmes courageuses qui tentent de vivre sans l’aide d’un mari ou d’un parent, qui tentent de faire entendre leur voix et d’être les égales des hommes, à une époque où les femmes étaient rejetées de leur famille si elles n’obéissaient pas, exclues par la société en cas d’adultère, séparées de leurs enfants selon la volonté de l’époux… Un récit qui ne laisse pas le lecteur de marbre, tant les propos tenus à l’égard des femmes sont révoltants, avec un suspens soutenu qui nous pousse sur de fausses pistes. Qui est le coupable de ces crimes odieux ? Et, surtout, le trouvera-t-on un jour sans véritable intérêt de la part de la police ?



Un roman policier, historique et féministe, à lire à partir de 13 ans !
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L'Assassin du marais

Pour un roman destiné aux grands ados, j’ai trouvé l’ambiance, le scénario et le contexte très matures ! En effet, l’histoire se déroule en 1849, lorsque des féministes ont commencé à revendiquer leurs droits, espérant enfin changer les choses… On va donc croiser plusieurs personnages ayant leur façon de voir la politique, le futur ou l’égalité des sexes. Certains propos sont assez irritants, puisque divers individus masculins ne vont cesser d’affirmer que la place des Femmes est au foyer, la bouche muselée… On a beau se dire que c’était malheureusement ainsi à l’époque, il faut également se rappeler que ces phrases sont toujours prononcées dans le monde d’aujourd’hui, même en Europe ! (Il suffit de prendre une actualité récente comme celle avec Stéphanie Frappart qui va devenir la première femme à arbitrer un match de Ligue 1… Sur les réseaux sociaux, beaucoup de machos ont craché des propos sexistes et dégradants…) Le contexte est donc intéressant, plein de débats et bien choisi. couv44379586J’ai beaucoup aimé suivre ce combat quotidien que subissent les protagonistes de l’histoire. D’ailleurs, l’auteure n’a pas hésité à donner quelques noms de Grandes Femmes de l’époque ou à proposer des fiches de portraits féminins de la révolution de 1848 en fin d’ouvrage (Jeanne Deroin, Désirée Gay, Eugénie Niboyet, Jenny d’Héricourt) !



Outre une période historique qui m’a plu, Catherine Cuenca a proposé des personnages assez attachants, qu’ils soient secondaires ou principaux. Il y a Julie -une travailleuse qui va enquêter sur la disparition de son amie Sidonie-, Léa -une voyante au lourd passé- et Alexandre -un jeune policier aussi droit qu’entêté qui est l’un des rares Hommes à ne pas avoir une mauvaise opinion de la gent féminine-. Les deux demoiselles sont courageuses, déterminées, militantes, débrouillardes et tentent de vivre sans mari et sans parents. Elles font ainsi face à un quotidien difficile, déjà financièrement, mais aussi culturellement… D’ailleurs, j’ai appris des choses avec Julie et Léa ! Par exemple, j’ignorais qu’en cas de divorce, l’enfant était directement placé sous l’autorité du père… J’ai également découvert qu’il était plus difficile pour une Femme de se faire entendre, même dans le cadre d’une déposition. Ainsi, lorsque la pauvre Julie vient annoncer que Sidonie a disparue, elle n’est pas prise au sérieux, voire pire, est accusée injustement. Il en va de même pour Léa dont le funeste passé est apparemment justifié par la beauté et la frivolité de la voyante… C’est vraiment révoltant ! Heureusement, l’auteure ne cède pas à la facilité en proposant deux camps : certains Hommes comme Alexandre apportent de l’espoir, tandis que quelques femmes font autant de généralités sur le sexe fort que les Hommes à propos des Femmes… Il n’a a donc pas de pas de manichéisme, ce qui est très appréciable. Bien qu’il se révèle petit à petit, j’ai également bien accroché à Gustave, un journaliste, qui va se révéler plus approfondi qu’il n’y paraît. Catherine Cuenca prouve grâce à son personnage que l’on a tendance à tirer des conclusions hâtives et qu’un individu peut changer si on lui en laisse la possibilité.



Malgré ces qualités, j’ai eu du mal à m’imprégner du récit, car l’histoire met du temps à démarrer… Heureusement, une fois les cent pages passées, le rythme commence enfin à se stabiliser et à avancer progressivement ! Certes, on ne peut pas parler de gros rebondissements cependant, l’intrigue progresse constamment, ce qui apporte un rythme satisfaisant. L’auteure n’hésite également pas à pousser le lecteur sur des fausses pistes. On ne devine que très tardivement qui est le coupable de ces crimes odieux… J’ai globalement apprécié l’enquête, même lorsqu’elle a eu une petite touche fantastique lorsque Léa s’est mise à avoir plusieurs visions ou a décidé de communiquer avec les esprits. L’ambiance m’a fortement rappelé la série télévision « Médium » !



Avec sa touche fantastique, son côté historique et son aspect féministe, ce roman policier fut donc une agréable découverte ! Bien qu’il s’agisse d’un one-shot, je serais curieuse de découvrir la suite si un jour elle paraît. Merci aux éditions Scrineo et à Babelio pour cette masse critique.
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L'Assassin du marais

tre une femme n’est pas facile. Lieu commun ? Non, évidence eu égard aux nombres d’injonctions que les femmes reçoivent. Le combat pour nos droits est toujours d’actualité, mais qu’en était-il avant ?

1849. On ne s’en rend pas compte, mais l’espoir en de grands changements étaient là. La république avait été proclamée pour la deuxième fois de l’histoire de France. On ne refait pas l’histoire, nous savons ce qu’il est advenu. Les personnages ne le savaient pas, et les femmes essaient de faire évoluer leur condition. A chaque fois que les femmes ont essayé d’obtenir plus de droits, de violentes réactions ont eu lieu – aujourd’hui, hier. Hier plus qu’aujourd’hui, même si le discours peut encore être ressorti aujourd’hui : la place des femmes est chez elle, elle ne peut apporter que le trouble dans la vie publique/politique, tout est bon pour restreindre ses libertés et ses droits, y compris ses droits sur ses enfants : à l’époque, en cas (rarissime !) de divorce, la garde n’était pas confiée à la mère, il est bon de le rappeler.

Ce livre nous fait découvrir des femmes courageuses, des femmes qui essayaient de vivre libre, de se loger, de se nourrir, sans l’aide d’un mari ou de leurs parents. Une existence rude, difficile, où le moindre écart peut vous faire perdre votre travail, et rendre extrêmement difficile d’en trouver un nouveau.Une existence dans laquelle les femmes pensent, et ont bien l’intention de vivre selon leurs idées. Cela dérange ? Oui. Cela dérange quelqu’un (le féminin est ici inutile) qui s’en prend à des femmes fortes, des militantes, des femmes qui ne faisaient pas mystère de leurs idées, quelle que soit leur appartenance sociale. Les femmes écrivent, les femmes partagent leurs idées, l’une veut même se présenter à la députation.

Si l’enquête avance ? Bien sûr que non. Une femme ne peut avoir été tuée que par un de ses « galants », pourquoi enquêter ? A l’heure où soixante femmes en France sont mortes sous les coups de leurs conjoints ou de leurs ex-conjoints, il ne faut surtout pas oublier qu’un auteur de « crimes passionnels » ne risquaient pas grand’chose en France jusqu’en… 1994. Je m’écarte de l’objet littéraire qu’est l’assassin du Marais, et j’ai l’air de vous le montrer comme un texte aride, uniquement historique. Il n’en est rien. ce sont d’abord des personnages passionnés que nous croisons, dont Léa Caron et Julie. Elles se sont bien trouvées. Elles n’attendent pas un sauveur, pas même pour clore l’enquête, elles savent que le salut, la survie, viendra d’elles-mêmes. Bien sûr, il y a l’inspecteur Alexandre Delage, le seul policier qui a un tant soit peu d’intérêt pour trouver le coupable et le mettre hors d’état de nuire. Il n’est pas un personnage simple, son passé a fait pleinement de lui l’homme à multiples facettes qu’il est.Mention spéciale aussi pour Gustave, journaliste persévérant, bien plus intéressant qu’il n’aurait pu sembler de prime abord. Les gens peuvent changer, et c’est bien aussi de le dire et de l’écrire.

L’assassin du marais, un roman policier historique, féministe et fantastique aussi, un roman qui n’en finit pas de nous délivrer ses secrets, sans jamais céder à la facilité.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'Assassin du marais

En débutant ce livre jeunesse, je m’attendais vraiment à une enquête assez légère, plutôt basique surtout pas trop noire, résultat, je me suis bien trompée…

Ce roman est en effet hyper bien rythmé, assez sombre par moment et honnêtement, je n’ai strictement rien vu venir et j'ai adoré ça.

Les pistes se forment, se croisent, se défont et laissent finalement le lecteur / la lectrice dans un flou total jusqu’à la toute fin que j'ai d'ailleurs trouvé jubilatoire.

Bref, dans ce roman, on doute de tout le monde, chacun est suspect, on a l’impression que rien n’avance et que l’enquête tourne littéralement en rond et résultat, on ne fait que stresser et on ne peut plus lâcher ce livre jusqu’à l’avoir fini.

Une excellente lecture et je remercie sincèrement les éditions Scrineo pour cette découverte.

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L'Assassin du marais

Comme je vous le disais plus haut, quand j’ai reçu le programme des parutions Scrineo, j’ai tout de suite été attirée par ce polar historique et féministe. Je n’étais pas très assidue en histoire pendant ma scolarité, et du coup, j’apprends beaucoup des livres. Ici, il s’agit bien d’un roman, mais son contexte historique est tout à fait réaliste, tout comme son contexte féministe. On est en 1849, les ateliers nationaux créés en 1848 ont fermé car trop chers, les femmes n’ont pas plus de droits que les chevaux… J’entends par là qu’elles ont le droit de travailler, de faire les corvées, d’obéir aux ordres de leurs pères et maris, mais pas le droit de choisir leur vie. Et les rares qui osent le faire sont vilipendées, mises au ban de la société. Quelques femmes ont pourtant décidé de faire bouger les lignes, on en rencontre certaines dans le roman, et un dossier de quelques pages nous les présente en fin d’ouvrage, « Portraits de féministes de la révolution de 1848 » rédigé par Romane Fraysse. Quelques articles très abordables, qui nous raconte ces héroïnes qui se sont battues pour que les femmes aient enfin droit de cité… On retrouvera d’ailleurs certaines d’entre elles dans le roman !

J’ai beaucoup apprécié la structure du roman. Les chapitres qui nous déroulent l’intrigue sont parfois entrecoupés de passages aux côtés du tueur, et on croise parfois au détour d’une page une « reproduction » de lettre, d’affiche ou d’article. La présence des intermèdes de l’Assassin du Marais est comme un défi au lecteur. L’autrice nous donne des indices, parfois importants, mais cela ne m’a pas empêché de passer à côté de certains.

Du côté des personnages, j’ai apprécié le fait que, même si on est dans un roman féministe et que les femmes présentes sont fortes et osent leurs opinions, on croise aussi de nombreux hommes, comme l’inspecteur Delage ou le journaliste du Charivari, Gustave Petitjean. En effet, il n’aurait pas été crédible historiquement parlant d’avoir des femmes dans ce genre de rôles, tout spécialement la police.

Comme je le disais plus haut, je me suis laissée promener par le bout du nez par Catherine Cuenca pendant un bon moment. Je suis passée à côté d’indices pour certains extrêmement subtils, dignes de l’esprit d’un Vidocq, auquel d’ailleurs l’autrice fait référence. Mais je n’ai pas détesté me laisser balader, comme c’est parfois le cas dans certains polars. J’ai aimé mener cette enquête avec Léa et Julie, qui se débattent dans une société qui voudrait les voir rester dans leur cuisine, alors qu’elles ne veulent que retrouver l’assassin du Marais, qui tue des femmes qui ont le courage de leurs opinions.

L’autrice dresse un portrait sans concession de cette époque, pas si lointaine, où les femmes ne valaient pas plus que des esclaves, statut qui a vu son abolition à peine un an avant notre histoire. Le personnel de maison est, lui au moins, payé, même si les femmes ne perçoivent pas leur salaire, puisque la gestion de l’argent est le rôle de leur mari ou père. Rares sont celles qui, comme Léa, osent divorcer, car vilipendées et privées de leurs enfants. Elles ne sont pas très nombreuses non plus, celles qui, comme Julie, n’ont jamais été mariées, mais travaillent et vivent seules, hors la tutelle d’un homme.

L’assassin du Marais est non seulement une enquête plaisante et bien menée, mais aussi un plaidoyer pour les femmes. Ce roman nous rappelle qu’il y a moins de deux cents ans, les femmes n’avaient pas un statut d’être humain libre, qui a finalement été obtenu (ou plutôt arraché) au prix d’âpres luttes. Que des femmes courageuses se sont levées et ont osé dire non, malgré les risques et les conséquences. Nous devons notre liberté actuelle à ces femmes et à celles qui leur ont succédé au fil des générations, et nous ne devons pas oublier nos filles et celles des générations à venir quand il s’agit de défendre des droits qui devraient être la norme.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre de ma participation au Club des lecteurs Scrineo pour l’année 2019. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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