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Critiques de Cédric Bannel (375)
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Baad

Je remercie Babelio, les éditions Robert Laffont et surtout Cédric Bannel de m'avoir ouvert les yeux sur un pays que je ne connaissais guère : l'Afghanistan.



Objectivement... on tient ici un très bon recit, doublé de deux intrigues policières (celle des fillettes violentées et assassinées à Kaboul et celle franco-italienne -si j'ose dire- sur la mafia et le trafic ô combien "profitable" des stupéfiants)... qui, inévitablement, convergent... en Afghanistan, pays aussi légendaire que funèbre, principal et véritable sujet du livre.



Dans sa préface, l'auteur dit être un voyageur et résident régulier des régions afghanes. Il remercie également, en fin du livre, ses contacts là-bas, non-nommés... et après lecture de ce livre, on comprend aisément pourquoi. Ceci pour souligner que le texte de C. Bannel est indéniablement bien documenté. On le suit sans hésiter, mais avec effarement, dans ces exposés sur la géopolitique, les prises de pouvoirs corruptibles consécutives et les convictions religieuses coraniques (fanatiques comme modérées) des multiples clans, ethnies et factions qui parfois se rejoignent, souvent s'éloignent les uns des autres et qui sont les causes principales et directes d'une société économiquement affaiblie, n'ayant connu une x-ième guerre que pour en entrer dans une autre...



Subjectivement... j'étais indignée et révoltée par les faits ! Je n'ai pas pu lire ce livre d'un trait et je me suis souvent arrêtée pour "digérer". C'est peut-être parce que je suis une femme ...? Dans ce pays où les hommes sont rois et maîtres, la femme n'est rien, au mieux un objet auquel on s'attache.

Les hommes (les djihadistes en particulier) sont presque tous manipulateurs, fourbes, malhonnêtes, corrompus, méchants... en un mot : ils sont Baad !

Les hommes moralement droits et fiables, au moins autant qu'ils puissent l'être dans un pays où l'argent (et son pouvoir) est devenu un deuxième dieu, sont à compter sur les doigt d'une main.

Il est possible que je n'aurai pas terminé ma lecture sans la très riche présence d'Oussama Kandar, chef de la criminelle à Kaboul, ancien combattant et sniper au côté de Massoud, qui veut attraper avec tous les pauvres moyens dont il dispose (et même avec les moyens dont il ne dispose pas) le tueur pervers des petites filles...

L'enquête parallèle sur le réseau d'une nouvelle drogue est menée par la "flic" française Nicole Laguna qui, par un argument de pression effroyable, est obligée par la mafia italienne d'aller jusqu'au bout... coûte que coûte...

Et bien, oui, c'est une femme (et mère !), or je n'ai ressenti que peu de sympathie pour elle. Soit, parce que l'auteur a développé son caractère trop sommairement dans le strict cadre de son histoire, soit, plus probable, parce qu'Oussama Kandar éclipse les autres par sa forte personnalité.

C'est un homme croyant, physiquement imposant, d'une cinquantaine d'années, qui essaie de rester tel qu'il a toujours été : juste et intègre. Et j'ai particulièrement aimé les rares instants d'intimité complice entre lui et sa femme Malalai qu'il aime par-dessus sa vie... dans ce pays où on joue avec la mort comme d'autres s'amusent avec des pions sur un échiquier.
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Baad

Avec Baad, Cédric Bannel nous envoie en Afghanistan, à Kaboul, où les corps de fillettes ont été retrouvés abandonnés. Oussama Kandar, chef de la police, va enquêter sur ces meurtres. On va vite se rendre compte qu'une enquête en Afghanistan n'est pas chose aisée. Mais le temps presse puisqu'une autre fillette va bientôt subir le même sort. Parallèlement à cette enquête, on découvre Nicole Laguna en France, dont la famille va être enlevée et séquestrée, en échange d'informations que Nicole va devoir mettre à jour.



Je ne connaissais pas Cédric Bannel auparavant. Je l'ai vraiment découvert avec ce livre. J'ai beaucoup aimé sa plume. On ne sent pas de retenue dans l'écriture, il n'y va pas par quatre chemins. Certains passages sont violents, sans pour autant être insupportables. On découvre l'Afghanistan avec ses différentes facettes qui rendent l'enquête compliquée : la corruption, la drogue, la prostitution... Ce livre m'a donné envie de découvrir les livres précédents de l'auteur, puisqu'il s'agit en fait d'une série.



Les personnages, en particulier Oussama Kandar, détonnent un peu dans ce décor qui nous est dépeint. On a affaire à un homme intègre, qui fait tout son possible pour être juste. J'ai vraiment envie d'en découvrir plus sur ce personnage.

Mais aussi sur les autres personnages, en particulier Gulbudin Barmak (adjoint de Kandar), qui, pour ma part, m'a semblé entouré de mystères. Mais j'ai peut-être cette impression parce que je n'ai pas lu les livres précédents.

Une place est faite pour les femmes dans ce livre, que ce soit en France avec Nicole qui lutte pour sauver sa famille, quitte à commettre des actes irréparables, ou que ce soit à Kaboul, avec Nahid, la mère de Badria, future victime désignée du tueur en série. Nahid, qui n'est pas irréprochable, va faire ce qu'elle peut pour sortir sa fille de ce guêpier.



Au niveau de l'intrigue, j'ai eu un peu de mal avec ce principe de deux enquêtes en parallèle. Bien évidemment on se doute qu'elles vont finir par se rejoindre. Néanmoins le lien est long à se faire, si bien que, bien qu'elle soit intéressante, l'enquête qui se déroule en Europe est vraiment secondaire. Et j'avais vraiment hâte de retrouver les protagonistes qui nous ont été présentés à Kaboul et voir avancer cette enquête.



Quoiqu'il en soit j'ai vraiment aimé cette lecture, et je compte bien découvrir ses prédécesseurs. N'hésitez pas à me faire savoir si vous avez lu ce livre voire les précédents, et ce que vous en avez pensez. Je vous souhaite à tous une excellente semaine.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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Baad

Baad est un roman policier se déroulant en France et en Afghanistan. Des cadavres de fillettes sont retrouvés en Afghanistan, le Qomaandaan Kandar mène l'enquête. En France, la commissaire Nicole Laguna, est sur la trace de l’inventeur d’une nouvelle drogue de synthèse. Au fil de l'enquête, on se rend compte d'un lien entre les deux affaires. Le livre est bien écrit et l'enquête est prenante. J'ai apprécié ce roman policier bien que j'ai détesté la partie sur les meurtres de fillettes, car elle est très réaliste. Le meurtrier est vraiment détestable. Je recommande ce policier aux amateurs de ce genre de romans, aux individus curieux de découvrir un autre pays et d'autres mœurs.



J'avais pris quelques notes lors de la rencontre avec l'auteur. Voici une mini-synthèse :



L'auteur a écrit sur l'Afghanistan car cela permet au lecteur de voyager, il est tombé amoureux de ce pays lors d'un voyage d'agrément. Il a écrit les deux histoires en parallèle en une seule fois.

Il y a un enlèvement dans l'histoire qui a été inspiré des enlèvements par des groupes mafieux de policiers et de leur famille dans les années 1970. En Afghanistan, la société est très dure, il n'y pas de politesse car la courtoisie est considéré comme une faiblesse. Pour le commandant, il s'est inspiré de personnes qu'il a rencontré certains policiers sont très inventifs pour enquêter. Les religieux jouent un vrai rôle de tampon dans la société.
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Baad

L'intrigue est un brin tirée par les cheveux, mais l'auteur l'utilise parfaitement pour nous proposer une description savoureuse, tantôt effrayante, tantôt optimiste, du fonctionnement de la société afghane et de ses multiples clans.
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Baad

Ravie de retrouver le qomaandaan Kandar et TOUTE son équipe pour une nouvelle aventure.

Comme le précédent opus, on voyage et découvre l'Afghanistan sous un nouvel œil : politique, corruption et talibans sont au rendez-vous, mais aussi culture et Histoire, condition de la femme, c'est très intéressant. Parfois assez dur, violent, c'est un portrait brut, sans filtre, on n'en sort pas indemne.

Entre polar et espionnage, avec un style direct et fluide, du suspense, de l'action, pas une ligne de répit...

J'adore l'écriture de l'auteur, c'est une plume fine et intelligente comme on trouve peu.

N'hésitez pas, lisez !
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Baad

Je crois que ce thriller n’était tout simplement pas fait pour moi, et je regrette d’avoir demandé ce partenariat car je pense que beaucoup de lecteurs vont apprécier voire adorer cette nouvelle parution là où moi je suis restée complètement à côté de la plaque. Du coup, je préfère assumer mon abandon tout en conseillant de ne pas forcément s’attarder sur mon avis car les adeptes des enquêtes sous suspens devraient s’y retrouver.



Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Baad

Un roman noir qui vous happe dès les premières pages tant l'auteur dépeint des personnages profonds, un contexte qu'il maitrise parfaitement et déroule une intrigue complexe sans aucun temps mort.

Le cadre de l'histoire, l'Afghanistan et sa complexité géo-politique, permet au roman d'être plus qu'un énième livre policier autour de sordides meurtres d'enfants. L'enquête est à la fois un moyen de nous proposer une réflexion sur un pays dont le grand public (dont je fais partie) ne connait que ce que veulent bien en dire les médias, sur le trafic de drogue à l'échelle mondiale mais aussi sur la place de la tradition, le poids des valeurs ancestrales dans un monde dit "moderne" qui est pourtant si régressif sous beaucoup d'aspects.

En bref, j'ai autant apprécié la forme que le fond et, au-delà du pur plaisir d'un roman policier rondement mené, j'ai aimé découvrir tout un monde, une culture, qui m'ont donné envie d'approfondir mes connaissances sur l'Afghanistan.
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Baad

Baad



On parle en introduction des multiples vies de l’auteur… C’est justement la qualité des Enarques de pouvoir se glisser dans toutes les poches. Un jour à la construction publique, le lendemain à la circulation et entre deux à la rédaction d’un polar. Et dans les trois cas tout est impeccable, étudié, renseigné; les résultats sont répertoriés, traduits, vérifiés. Tout est bien carré.



Cédric Bannel parmi ses multiples vies en a passé une en Afghanistan. Ses expériences donnent une vérité indéniable aux personnages, aux situations, aux paysages et aux climats. Le plan du livre est fonctionnel et compréhensible pour le lecteur. Réparties avec un hasard calculé en dix chapitres en forme de compte à rebours, des scènes courtes et synthétiques le font suivre le cours de la vie de chacun des personnages. Il n’est jamais perdu (le lecteur…) et il avance dans le suspens sans trop de surprises mais avec un intérêt soutenu.



Dans ce pays dévasté moralement et physiquement par des occupations successives, la religion est le liant. Autant dire qu’Allah est mis à toutes les sauces et que chaque groupe ou chaque individu sait détourner à son avantage les sourates du Coran.

Tout cela est décrit précisément avec une dose raisonnable de violence, et peu de sexe. (Pour rétablir l’équilibre il faudrait lire « l’homme de Kaboul » de Gérard de Villiers publié en 1972 que Cédric B. n’a sans doute pas lu puisqu’il a donné le même titre à un de ses livres publié en 2011 !)



Raconter l’histoire même très partiellement serait dommageable au roman puisque ce roman n’est justement qu’un récit. Aussi, mieux vaut éviter la quatrième de couverture particulièrement racoleuse qui ne traduit en rien la retenue distinguée du vocabulaire, la sobriété des phrases, la syntaxe chic. Tout juste faut-il savoir qu’il y a des bons serial killers et des mauvais serial killers. Il y a ceux qui tuent des gens en masse pour tout un tas de raison qui sont des bons serial killers et ceux qui tuent des petites filles par vice qui sont des mauvais serial killers.

On apprend que les politiciens sont corrompus, que la police est corrompue, que les trafiquants sont encouragés à trafiquer et les paysans à travailler la terre dans le seul but de récolter du pavot. Que la prostitution prospère. Qu’Allah est grand.





Très ENA, la courte introduction de l’auteur nous informe que malgré les conditions de vie épouvantable en Afghanistan, 71% de la population est « confiante en l’avenir », ce qui lui permet d’atteindre les premières places du classement Win-gallup de l’optimisme. Ce qui lui fait une belle jambe pour celles qui lui restent.



Je ne comprends pas le sous-titre de Baad (Une enquête de…) puisqu’à ma connaissance Nicole Lugano (quel nom bête) et Oussama le qomaandaan Kadar se rencontrent ici pour la première fois. Je ne comprends pas non plus la liste des personnages avec leurs rôles respectifs dans l’histoire en fin de volume. Sauf à prendre le lecteur pour une bécasse qui n’arrive pas à retenir tous ces noms étrangers (auquel cas il aurait fallu mettre cette liste au début et, disons-le, flinguer tout suspens).



En résumé, voilà un bon produit littéraire exportable et agréable à lire en toute circonstance, à mettre entre presque toutes les mains et dans toutes les têtes que la misère du monde n’effarouche pas, sans prise particulière de risque éditoriale et, à mon sens, au-dessus du lot.

Merci donc à Masse critique de m’avoir fait connaître Cédric Bannel dont j’attends le prochain avatar.









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Baad

Ce thriller signé Cédric Bannel propose deux intrigues policières développées en parallèle, qui convergent au fil des chapitres et se rejoignent pour un final explosif dans les montagnes afghanes. La première enquête, qui aurait probablement pu se suffire à elle-même, invite à suivre les pas du chef de la police criminelle de Kaboul, bien décidé à mettre la main sur le sérial killer qui assassine des fillettes de dix ans issues des bidonvilles de la région. La deuxième s’intéresse aux déboires de Nicole Laguna, ancien cadre du bureau action de la DGSE, spécialisée dans la traque des grands criminels, qui se retrouve victime d’un ignoble chantage de la part d’Alfredo Vipere, le chef suprême de la Cupola, l’organisation qui contrôle toutes les mafias italiennes. En échange de la vie de son mari et de ses enfants, le « Capo di tutti capi » lui ordonne en effet de retrouver l’homme qui menace de faire écrouler son empire de la drogue…



Ce roman, rythmé par des titres de chapitres qui décomptent le nombre de jours avant le meurtre de la prochaine fillette, est un véritable page-turner, certes très linéaire dans sa construction et parfois un peu prévisible, mais qui entretient le suspense de la première à la dernière page. Mais cette fiction permet surtout à Cédric Bannel de livrer un portrait extrêmement réaliste de l’Afghanistan. Ce pays gangrené par la corruption, les conflits ethniques, l’intégrisme religieux et les trafics en tous genres semble finalement être le principal sujet du roman. L’auteur ne se contente cependant pas de montrer le Baad, la face obscure des hommes et de l’Afghanistan, mais également toute la beauté de cette région qui multiplie les paysages sublimes et tout le courage des hommes (et surtout des femmes) qui y (sur)vivent sans perdre espoir…



Dans ce pays où la plupart des dirigeants sont « Baad », comment ne pas s’attacher au « quomaandaan » d’Oussama Kandar, ancien tireur d’élite dans les troupes du commandant Massoud ? Ce policier intègre, incorruptible et juste, mettant tout en œuvre pour résoudre cette affaire de meurtres malgré les moyens dérisoires dont il dispose et les nombreux bâtons qu’on lui met dans les roues, ne laissera en effet personne indifférent. Là où les femmes ne sont rien et où tout est « haram », la complicité que l’auteur dévoile entre lui et sa femme fait d’ailleurs chaud au cœur. Face à un personnage aussi charismatique, l’héroïne de la seconde intrigue ne pouvait que faire pâle figure. Pourtant, l’auteur dresse non seulement le portrait d’une femme occidentale émancipée, capable/obligée de prendre les choses en mains afin de sauver sa famille d’une mort certaine (et probablement particulièrement horrible), mais également celui d’une mère qui, tout comme celle de la prochaine victime du tueur en série, ne recule devant aucun sacrifice pour protéger sa progéniture. Alors certes, le personnage d’Oussama Kandar fait inévitablement de l’ombre à tous les autres, mais personne ne restera indifférent au courage de ces mamans et de ces « petites gens » qui parsèment le roman et qui tentent seulement de gagner quelques afghanis pour s’offrir un quotidien un brin meilleur…



Arrivé à la fin de ce thriller, une seule conclusion s’impose : ce « BAAD » est really GOOD et je vais d’ailleurs m’empresser de lire « L’Homme de Kaboul », l’autre roman de Cédric Bannel mettant en scène Oussama Kandar !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Baad

Cher Qommaandaan ,

Mon bien cher Oussama,



Je te salue, toi et les tiens.

Que ta famille soit prospère, qu'Allah le tout puissant veille sur toi ...

Tu permettras que je revienne à un prose plus «européenne», je ne manie pas assez bien les coutumes de politesse de ton pays !



Tu dois savoir que lorsque je m'adresse directement au héros d'un livre (parce que oui tu es un héros, un vrai !), c'est que ce livre a ce petit quelque chose en plus que les autres. Ce petit quelque chose qui fait que je dévore le livre, l'histoire, ... Ce petit quelque chose qui fait que le livre refermé, les personnages me manquent déjà. Surtout toi Oussama.



Je reviens d'un long voyage. Je ne vais pas employer le mot «beau», ce serait mentir. Quoique ... !

J'ai découvert un pays qui, si il était plus sûr, pourrait être ma prochaine destination de voyage. J'ai envie de le voir, de le sentir, de le goûter ... Tu en parles si bien. Il devait être si beau, avant ...



Bon, ça c'est le bon côté des choses. Mais il y a l'autre face ... Et on peut dire que l'ami Cédric, il en connaît un rayon sur ton pays et ses occupants ...

Ton pays ravagé, sale, pauvre, drogué, corrompu, puant, violé, gangrené jusqu'à la moelle, affamé, infesté de religieux fanatiques, de violeurs, d'hommes (!!) sans foi (même si ils prétendent le contraire!) ni lois, ... Et pourtant, on sent que tu l'aimes ton pays et que sous la croûte, on se doute qu'il y a autre chose que cette odeur pestilentielle et ce goût amer. Heureusement qu'il y a encore des hommes comme toi pour espérer et faire qu'un jour l'Afghanistan reprenne vie, la vraie vie.



Je ne vais pas (trop !) aborder le sujet des femmes, on sait tous les deux ce qu'il en est de leur «place» dans ton pays ... Sujet délicat et difficile à débattre entre toi et moi. Question de cultures. Je pense que nous pourrions en parler pendant des heures ! Ton opinion, bien que « moderne » et libérale, butte sur quelques «petits détails» non négligeables pour moi (mais je ne t'en veux pas!).



Et puis il y a toute cette histoire, où il est question de meurtres d'enfants, de drogue ... Cette enquête que tu mènes tant bien que mal (plutôt bien je trouve ;)!), tambour battant, tel un chevalier blanc au pays des pourris ! Ces enquêtes que l'on suit sans respirer presque, au fur et à mesure que les pages défilent.

Bon évidemment, on peut parfois se dire qu'il y a comme quelques grosses ficelles qui sont tirées par ci par là ... Mais franchement, on s'en fout ! On te suit sans un regard en arrière, et on trace la route pour sauver Badria. Mais aussi pour sauver Martin, Garance et Christopher, ne les oublions pas !



Tu es omniprésent dans cette histoire, tu en éclipserais presque tous les autres (d'ailleurs je me rends compte que je n'ai parlé que de toi jusqu'à présent, alors que ma chronique se termine. Cqfd !)

Les autres donc ... (merci à l'auteur pour son petit annuaire fort fort utile ;)!)

Ton équipe (j'avoue, cela aurait été plus simple pour moi si ils s'étaient appelés Charles, Ernest ou Gustave ... Mais cela aurait évidemment moins fait « local »!) si soudée autour de toi, de ton aura.

Nahid et Nicole, avec lesquelles je me pose la question de savoir jusqu'où une mère est prête à aller pour sauver ses enfants.

Et puis tous les autres, galerie de portraits haute en couleurs ...



C'est donc toi la «Star» de cette histoire ? Presque ! Parce que pour moi, ton pays te vole la vedette, en bien comme en mal !



Merci Oussama pour ce très bon moment de lecture, j'espère pouvoir te rencontrer un jour pour que tu puisses encore me raconter ton pays.



Ma note : 4.5/5
Lien : http://lesbl.blogspot.com
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Baad

J'ai lu ce roman d'une traite et avec avidité. Le suspens est très prenant, de la première page à la dernière. A un cheveu de la crise d'apoplexie... Pourquoi ? Tout simplement parce que l'histoire se situe à Kaboul et que, par instinct de lectrice, ça sentait la violence, la trahison, la vengeance, la religion et surtout la politique. Et si à cela, on mélange une pincée de mafia italienne... ça devient très sanguin ! Un roman où je n'avais envie de faire confiance à personne, où chaque indice découvert, devenait un véritable casse-tête et où l'avidité et la corruption s'animent à chaque rencontre. Malgré tout, comme dans les romans de Khaled Hosseini, on découvre un Afghanistan décrit avec une beauté sauvage, un peuple qui a souffert de son Histoire mais où ressort une certaine loyauté et solidarité.



La plume de Cédric Bannel est précise et reflète une réalité évidente que je considère comme étant visuelle, cinématographique. Un grand avantage quand le passé et la politique d'un pays peut sembler complexe à assimiler. Fort bien construites, l'enquête de Kandar et celle de Laguna se déploient et croissent avec angoisse, déception et violence. De quoi rendre le lecteur bien accro !



En espérant lire son dernier roman assez vite, je vous souhaite de découvrir celui-ci et vous souhaite un bon voyage livresque !
Lien : http://avoslivres.canalblog...
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Baad

Magnifique récit

On sent l écrivain inspiré par ce pays.

La narration est très dynamique, précise : pas de répit.

On a l impression tout au long de cette «  double » poursuite dans le temps de se retrouver parmi les acteurs : d être en réalité avec eux.

Quelle connaissance des us et coutumes et quel amour pour ce pays tout au long de l’intrigue

J ai beaucoup aimé l amitié et le respect que partagent plusieurs acteurs de ce livre dense , réaliste et par moment incandescent.

Du grand art narratif
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Baad

Un thriller époustouflant !



Quelle claque ce polar! Spectaculaire, terrifiant, intéressant, et surtout époustouflant! Il fallait un sacré souffle pour écrire Baad, mélange explosif de roman noir, thriller politique, et suspense sanglant. Un roman puissant dont l'action se déroule principalement en Afghanistan.



C'est à une excursion aux allures de voyage au bout de l'enfer que nous convie cette ténébreuse enquête dans un pays à la fois grandiose et effrayant. Le menu est chargé! Un serial killer kidnappe et assassine sauvagement des fillettes dans les rues de Kaboul, la capitale du pays. Le qomaandaan Kandar, un flic tenace et incorruptible, va traquer l'assassin tout en évitant de se faire tuer par ses nombreux ennemis. Nicole Laguna, ex-agent des services secrets français, doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d'une nouvelle drogue de synthèse. Nicole n'a pas le choix: son mari et ses enfants ont été enlevés par la mafia italienne, qui veut mettre la main sur cette drogue très lucrative. Sauf que le chimiste en question est protégé par le parrain afghan de la drogue, qui vit reclus dans une véritable forteresse, perdue dans les montagnes impénétrables du Badakhchan.



Misère, drogue, violences, meurtres, terroristes, gouvernement corrompu: un cocktail explosif pour un roman épicé! Un thriller à multiples visages, une oeuvre effrayante de beauté où les destins s'enchevêtrent. D'un côté, Cédric Bannel dresse un constat alarmant d'un pays dévasté par la misère, la corruption, le terrorisme et la drogue. De l'autre, l'auteur parvient à nous transmettre son amour pour un pays grandiose, aux paysages majestueux parmi les plus beaux du monde. Baad est une plongée fascinante dans la culture et les coutumes d'un pays complexe.



Au final, un thriller épique et violent, très bien écrit, dans un style simple, percutant, et spectaculaire. Le récit est fluide, sans temps mort, plein de suspense et de rebondissements. Attention âmes sensibles s'abstenir, certaines scènes sont à la limite du supportable. Baad est une histoire stupéfiante, éprouvante, mettant en scène des personnages hors normes. Un thriller littéralement hallucinant!
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Baad

Pourtant habitué à la lecture de polars, je viens de prendre une claque. Bon, une de plus me direz-vous, dans un milieu qui en distribue beaucoup. Mais là, j'avoue que celle-ci m'a marqué, genre, comme si il y avait un poing américain... Bref, j’ai adoré ce bouquin.

Parce que Baad, c'est pas tout à fait un polar comme les autres.

L'histoire ?

Classique, des fillettes sont retrouvées violées et mutilées. La police enquête. Oui, mais voilà, le Qomaandaan Kandar n'est pas un flic comme les autres.

Parce que tout ça se passe en Afghanistan.

Parce que Oussama Kandar est un ancien sniper du Commandant Massoud.

Parce que Baad, c'est la violence faite homme.

Parce que dans ce pays aux coutumes ancestrales, la femme, reléguée au rang de faire-valoir, doit se cacher sous la burka.

Parce qu'on vit pauvrement dans un pays entre islamistes radicaux et modérés.

Parce que les talibans.

Parce que la Charia.

Parce que la paix n'est que factice.

Parce que la drogue, qui fait des ravages, fait l'économie d'un pays résigné et corrompu. Kandar doit retrouver un terrible sérial killer, mais il doit aussi protéger ses proches et se protéger soi-même. Les traîtres sont partout, même aux plus hauts sommets de l'Etat.

Bannel maitrise totalement son sujet, plus qu'un roman, une photo d'une partie de notre monde contemporain.

Il nous fait pénétrer dans le quotidien de la population afghane, nous montre la misère, la souffrance et la résignation parfois, nous qui avons le bonheur (mais en sommes-nous conscients ) de ne pas avoir à choisir un camp, nous qui ne vivons pas avec la peur permanente, nous qui connaissons (pour la plupart) le confort.

Merci Cédric Bannel, de nous ouvrir les yeux.

LE polar dépaysant et efficace que vous devez lire.

Quant à moi, je vais me précipiter sur la suite des aventures de ce policier incorruptible.

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Baad

Je tiens à remercier Pierre Krausse de Babelio, et les Editions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre.

BAAD : B-barbarie, A-abomination, A- affrontement,D- déflagration

D’un côté, le « quomaandaan » Oussama Kandar et son équipe mènent une enquête dans son pays, l’Afghanistan. Des petites filles sont enlevées, torturées, violées, elles sont toujours retrouvées en robes d’apparat .Ils sont sur la trace d’un homme. Ils ont dix jours pour éviter le même sort à la fille de Nahid, Badria. Oussama traque l’assassin dans un des pays le plus dangereux du monde.

De l’autre, une femme, Nicole et sa famille sont enlevées par la mafia italienne. La Copula veut anéantir un homme, chimiste, travaillant pour les russes, qui est en train de devenir le leader de la drogue. Nicole est une ancienne de la DSEG, va devoir trouver cet homme afin de sauver sa famille. Nicole enquête seule, la peur au ventre.

Deux enquêtes et un lieu commun, l’ Afghanistan, ce pays où la violence est présente partout. les attentats existent.

Cédric Bannel nous transporte dans un pays dur, entre trafiquants de drogue, djidaïstes. Il explique très bien les causes et les conséquences de la toxicomanie, qui touche toute la population. Il nous livre également sa vision du pays qu’il connait bien.




Lien : https://livresdunjourblog.wo..
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Baad

A Kaboul, le qomaandaan Oussama Kanar, chef de la brigade criminelle, est inquiet : c'est le troisième cadavre de petite fille qui est découvert en ville. A part que le dernier corps découvert est nu alors que les précédents étaient vêtus de jolies robes de fête. Il s'agit pourtant du même mode opératoire et Oussama craint qu'il ne s'agisse d'un tueur en série. Parallèlement, en Paris, Nicole Laguna, anciennement à la Brigade de Recherche des Fugitifs, est kidnappé avec sa famille par la Mafia. L'organisation lui demande, pour libérer sa famille, de retrouver un chimiste mystérieux travaillant pour un cartel de la drogue très puissant …

C'est le deuxième roman de cet auteur mettant en scène Oussama Kandar et comme j'avais beaucoup aimé le premier, j'étais curieuse et impatiente de retrouver ce policier bien sympathique. Cette fois encore, l'histoire alterne avec l'enquête sur les crimes des petites filles à Kaboul et la recherche du chimiste menée par Nicole en France. Bien sûr, on se doute que ces deux intrigues vont se rejoindre à un moment donné ! Forcément, j'ai trouvé les parties se déroulant en Afghanistan plus intéressantes et surtout plus dépaysantes que celles se passant à Paris. Et puis, j'aime beaucoup Kandar, un flic droit dans ses bottes, incorruptible dans une société où tout s'achète et tout se vend. Son équipe aussi est bien attachante car chacun a son histoire et comme le pays a une Histoire difficile, tous les personnages ont un passif pas toujours facile à porter. On retrouve aussi quelques « méchants » du premier opus, des gens haut placés dans un système fluctuant et corrompu. En plus d'une enquête assez classique, il y a beaucoup d'action et on voyage beaucoup dans le pays, dont les descriptions sont grandioses (cela donnerait presque envie d'y aller si ce n'était pas aussi dangereux). L'auteur nous décrit aussi la société afghane et ses traditions dont je ne connais pas grand chose et cela donne un intérêt supplémentaire à l'ensemble. C'est facile à lire, la tension va crescendo et il est donc difficile de poser ce livre au moment de dormir car je voulais toujours savoir ce qui allait arriver, en tremblant pour Oussama Kandar, qui a la fâcheuse tendance à se faire beaucoup d'ennemis dans son entêtement à voir la vérité et la justice triompher ! Un très bon thriller à plusieurs dimensions, qui se lit d'une traite !
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Baad

J’ai reçu BAAD dans le cadre d’une rencontre avec Cédric Bannel et je suis très heureuse d’avoir découvert cet auteur et son univers.

Cet agréable moment a permis d’éclaircir certains points et surtout de confirmer que l’auteur connaît très bien l’Afghanistan, sa population, ses traditions, ses déchirures, ses fanatiques, les mécanismes des trafics de drogues, d’armes…

Ce polar permet de découvrir ce pays contrasté, à la fois très attirant et très violent.

Le Qomaandaan Kandar, ancien snipper de Massoud officie à Kaboul avec son équipe très soudée.

Ils vont devoir retrouver un violeur de petites filles et démanteler un trafic de drogue.

Les personnages sont très attachants et les frissons garantis.

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Baad

je ne suis pas rentrée dans l'histoire

http://pausepolars.canalblog.com/archives/2016/05/03/33757915.html
Lien : http://pausepolars.canalblog..
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Baad

Superbe découverte d'un auteur de romans policiers qui situe ses intrigues dans l'Afghanistan contemporain, un pays ravagé par des années de guerre où la violence quotidienne côtoie la corruption généralisée, où les milices islamistes de Daesh et les Seigneurs de la guerre font régner la terreur au sein des populations.

Et malgré tout, au fil de la lecture, on découvre la face cachée du pays, ses paysages rudes d'une beauté à couper le souffle, la loyauté des hommes et leur sens du devoir, le courage des femmes et c'est une lueur d'espoir pour l'avenir car le pire n'est jamais certain quand il reste des hommes comme le "quomaandaan" Kandar, héros récurrent, ancien sniper mojahid de l'armée de Massoud et actuel chef de la brigade criminelle de Kaboul.

Quand il découvre le corps dénudé d'une fillette assassinée à l'orée d'un bidonville, il comprend que l'auteur du meurtre n'en est pas à son coup d'essai et le mode opératoire particulier permet bientôt de découvrir toute une liste de jeunes victimes.

C'est bien un tueur en série qui sévit dans la capitale afghane et qui, à intervalles réguliers, s'empare de fillettes pauvres achetées à leurs parents , pour se distraire dans un simulacre de mariage qui se termine toujours de manière sanglante.

C'est une course contre la montre qui mobilisera toute l'équipe d'Oussama Kandar pour arrêter le tueur avant qu'il ne sévisse à nouveau.

Parallèlement, de l'autre côté de la planète, Nicole Laguna, policière hors pair qui a travaillé pour la DGSE puis a dirigé la Brigade de recherche des fugitifs, se fait enlever en plein Paris, par les hommes de mains du chef de la mafia italienne qui , sous la menace de faire périr sa famille, la contraint à utiliser ses talents pour retrouver un chimiste capable de fabriquer une drogue de synthèse parfaitement pure et d'en inonder le marché, mettant ainsi en cause le monopole de la mafia.

Les deux enquêtes se déroulent côte à côte, en chapitres alternés, jusqu'à ce qu'elles finissent par trouver une issue commune ....

La lecture est passionnante tant l'intrigue est fouillée et crédible, et les personnages particulièrement attachants. Mention spéciale pour Oussama Kandar, géant aux yeux verts à la précision de tir infaillible, qui respecte son épouse bien-aimée et puise dans sa foi religieuse inébranlable, le courage de continuer à se battre pour rendre le monde meilleur.

Coup de coeur également pour Nahid la mère courage qui luttera pour sauver sa fille malgré tous les obstacles inhérents à sa condition .

L'écriture est fluide, soignée. Les péripéties se succèdent sans temps morts, mais pour autant l'analyse socio-politique du contexte n'est jamais négligée.

Un roman à recommander chaleureusement et un auteur à suivre.
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Baad

Baad de Cédric Bannel.

L'avantage de fréquenter assidûment une petite bibliothèque comme celle de mon village, c'est que l'on peut y trouver d'anciennes pépites. C'est le cas lorsque dans l'étagère des Thrillers j'ai découvert ce livre Baad de Cédric Bannel. «  Violence et corruption, talibans vicieux, femmes asservies, trafic de drogue , mais également loyauté, solidarité : la fiction colle à la réalité . »

Ce cocktail explosif ne pouvait qu'attirer mon attention. Je ne l'ai absolument pas regretté, bien qu'il faut vous l'avouer, des chapitres sont quelques fois difficiles à digérer et vous donneront peut-être quelques cauchemars.

A Kaboul, le Qomaandan Oussama Kandar, ancien sniper de Massoud, patron de la brigade criminelle est informé de la découverte sur un tas d'ordures dans un bidonville, d'un troisième cadavre d'une petite fille. Les premiers indices laissent à penser qu'elle a été violée puis tuée avec une lame effilée. Pour ce chef de brigade ces crimes commis en moins de jours, sont ceux d'un tueur en série. Pour mettre fin à cette situation il doit rapidement identifier le tueur qui sans nul doute va récidiver. Dans une ville métropolitaine, cette situation criminelle, bien que complexe est relativement simple à traiter. Ici comme nous dit Cédric Bannel, en Afghanistan rien n'est simple. Le moins que l'on puisse dire en ayant terminé ce livre, c'est pour ce Qomaadan et son équipe fidèle, rien ne va être simple et les obstacles nombreux vont devoir être surmontés.

A l'autre bout de la planète à Paris, Nicole Laguna commissaire, spécialisée dans la lutte contre les grands criminels, ancienne officière de la DGSE, se retrouve confrontée à Alfredo Vipere, chef suprême de la Cupola , organe de contrôle de toutes les mafias Italiennes recherché par toutes les polices du monde entier. Celui-ci a fait enlever et détenir son mari et ses deux enfants en otage qu'il menace de tuer si elle ne réussit pas à identifier et mettre hors d'état de nuire son concurrent direct, un chimiste qui s'apprête à inonder le monde avec une nouvelle drogue neige, mélange d'héroïne et de cocaïne. La chasse à l'homme ne se révèle pas des plus facile, compte-tenu que ce chimiste a délibérément choisi la clandestinité en faisant un nettoyage de son passé, du moins c'est ce qu'il pensé. Tout au long de ce récit ou nous allons voyager de France en Italie puis en Afghanistan, Cédric Bannel nous présente de nombreux personnages dont il prendra le soin, merci à lui, de communiquer la liste et leur identification à la fin de son roman.

Cédric Bannel nous immerge dans un pays qu'il connaît bien l'Afghanistan et nous rend témoin des violences les plus crues, des conditions de vie notamment pour les femmes qui sont mariées, très jeunes contre leur gré, battues, violées, humiliées sous leur burqa imposée par des religieux intégristes dévoyés. Il nous invitent à prendre connaissance de la corruption institutionnalisée et nous fait rêver à la beauté de ces territoires ou les grands bouddhas de Bamyan ont été dynamités, et comprendre la solidarité de ces guerriers de toujours ayant battu tout ceux qui sont venus combattre sur son territoire , Russes , Talibans et extrémistes.

Nous suivons, les pires individus, les meilleurs aussi, et tout un petit peuple soumis à la loi du plus fort subsistant en gagnant quelques Afghanis pour se nourrir et subvenir à leur famille. L'on constate que l'homme n'a pas grande valeur dans ce pays ou les crimes d'honneur sont considérés comme légaux en justice ou les rivalités tribales sont toujours présentes.

Dans ce livre vous suivrez chapitre après chapitre les dix jours de Badria, une petite fille, la dernière enlevée pour être consommée par ce sérial killer Français. Vous prendrez conscience de la corruption à tous les étages de la police, de la compromission des élites et vous serez bousculé par les scènes de violences, espérant que tout celles-ci ne soient que fiction. Toutefois, la réalité dépasse souvent la fiction. C'est avec un réel soulagement que j'ai fini ce livre en suivant cette enquête passionnante de bout en bout et en ayant apprécié cette rencontre avec ce Qomaandaan Oussama Kandar, policier intègre, respectueux et amoureux de sa femme et excellent tireur qui redore le blason de la police à Kaboul en œuvrant pour la Paix et qui d'une certaine manière met tout en œuvre pour l'obtenir. Si n'avez pas lu Baad de Cédric Bannel, courez vite à votre bibliothèque préférée ou chez votre libraire. Bien à vous.
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