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Critiques de Christian Léourier (234)
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La lyre et le glaive, tome 2 : Danseuse de ..

*Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique - Merci à l'éditeur et à Babelio pour cet envoi*



J'ai eu d'abord du mal à me plonger dans ce roman. Annoncé comme un tome 2 pouvant se lire indépendamment du tome 1, je me suis retrouvée perdue face à un univers dense et complexe, parfaitement maîtrisé par son auteur mais hors de portée de la lectrice non préparée que j'étais.



J'ai pu me procurer le tome 1 et tout est allé tout de suite beaucoup mieux ! J'ai pu me plonger avec délices dans une histoire fascinante et bien menée. Il faut certes s'accrocher, mais cela en valait la peine, non seulement pour le style incroyable de Christian Léourier, mais également pour les réflexions suscitées par la lecture, qui permettent de s'interroger sur des thématiques bien actuelles !



Ce tome 2 était à la hauteur du premier, quelques longueurs mises à part. Je suis en tout cas ravi d'avoir eu l'occasion de découvrir un auteur francophone si talentueux, il me tarde de lire ses autres romans.
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Le cycle de Lanmeur, tome 3 : Mille fois mi..

Une écriture simple mais poétique.

Une écriture classique mais douce.

Avec Christian, on se sent bien. Je me sens bien. Comme avec quelqu'un qu'on connait bien et avec qui on a envie de partager des histoires.

Christian, c'est un conteur. Quelqu'un qui s'assoit au coin du feu pour vous raconter des histoires merveilleuses qui font voyager au quatre coins des univers. Pas de sur-technologie, pas de super-héros. Tout est dosé et doux. Je me sens bien. Finalement, je n'ai jamais rencontré de déception en le lisant. Son style me convient et ses histoires me parlent...

Pour ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, on se rend compte que ses livres sont à l'image de son caractère. Quelqu'un de discret, qui nous ressemble. Quelqu'un qui est encore parfois surpris que les lecteurs puissent s'intéresser à ses livres. Quelqu'un de humble et d'attachant.

Lisez Christian Léourier pour ce qu'il est...

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Helstrid

Vic est arrivé sur Helstrid suite à une déception amoureuse sur la Terre. Les conditions sur cette planète sont plutôt sympathiques : - 150°C et une atmosphère toxique, privée d’oxygène. Il doit extraire du minerai et l’envoyer sur Terre…enfin plutôt de gros engins qui font le travail à sa place. La compagnie spécialisée tient à ce qu’il y ai encore quelques humains qui restent à vérifier que ces IA fassent bien leur boulot. Le voilà donc embarqué pour superviser un convoi de ravitaillement à bord d'un camion nommée Anne-Marie. . Et comme Vic n’a rien à faire, il commence à ruminer dans sa tête repensant à sa vie d’avant et se met à parler à Anne-Marie. C’est un peut bête, hein ? Pas forcément car la IA a été très bien programmé et est tout à fait capable d’avoir une conversation même très poussée…on croirait presque qu'elle est hum…



Evidemment une grosse tempête inhabituelle se lève et les ennuis commencent. Vic se retrouve vite au piège car dans l’incapacité de prendre la moindre initiative, Anne-Marie ayant tout prévu. Elle ne cesse de le rassurer et lui conseille même de continuer à lui parler pour que son moral reste bon et à bien respirer pour éviter de consommer de l’oxygène plus qu’il n’en faut. Lui qui avait fuit la Terre pour faire table rase du passé et reprendre sa vie en main...



Si l’intrigue commence gentiment, la tension monte et ce huit-clos devient de plus en plus prenants. Les paysages de cette planète hostile sont magnifiquement décrits par la plume précise et visuelle de l'auteur. J’ai pu lire des avis mitigés au vu des autres écrits de Christian Léourier. Pour moi qui découvre l’écrivain et un "petit" lecteur de SF, j’ai été saisi. La réflexion sur les IA est des plus intéressante, laissant un certain frisson quant au rapport que l'humain entretient avec la machine déjà aujourd'hui.
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Sous le vent de la liberté, tome 1 : Lumières d..

Génial, ce roman jeunesse qui n'est pas dépourvu en aventures, loin de là. Suivre Jean, c'est s'embarquer dans les grands bouleversements historiques de son temps (les années 1780) aux quatre coins du monde.



Ici, ce sera l'Amérique pas encore indépendante et la Nouvelle-France. Il y croisera pêle-mêle Lafayette, des Iroquois, l'amour mais aussi la dureté de la vie dans la nature.



Bref, une sacrée découverte, que j'encourage tout le monde à faire !
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La Lyre et le Glaive, tome 1 : Diseur de mots

Je n'ai pas été convaincue par La Lyre et le Glaive.

La magie utilisé dans ce monde m'a intéressée, et dans l'ensemble l'univers est cohérent. La structure du récit n'est pas mal, en cela que les événements s'imbriquent et se déroulent, nous emportant, lecteurs, sur les traces de Kelt, diseur de mots (dont le don passe assez facilement pour une malédiction, vu ce que ça lui apporte)

Les personnages ne sont pas mauvais - mais pas attachants pour autant.

Est-ce que c'est ce qui m'a bloqué ? Je n'ai jamais réussi à totalement entrer dans le récit. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs terribles dans ce roman, et je me suis souvent ennuyé. Il n'est pourtant pas dénué de qualités - mais pour ma part, j'y suis resté insensible.

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Helstrid

Voilà bien un texte qui semble clivant pour les lecteurs Babelio..... et ce n'est pas plus mal. En cette période de baccalauréat, je me garderai bien de faire un commentaire composé de ce texte (sans doute parce que j'en serais incapable !! :D).



Ce qui m'intéresse dans cette critique, et plus globalement dans les critiques que j'écris sur ce site, c'est de parler du plaisir pris pendant la lecture. Et ce plaisir, il dépend de chacun et ne peut être jugé ou comparé.

Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer cet auteur aux Imaginales, à discuter avec lui sur ce texte et ses autres oeuvres, à le lire chez moi et à le critiquer maintenant. Ma note résume donc le plaisir pris tout au long de cette expérience.



Je peux comprendre les réserves de certains lecteurs sur l'aspect "planet opera" ou "hard science", tout simplement parce que le lieu choisi (une planète hostile) n'est qu'un prétexte pour faire une petite analyse de la psychologie humaine face à l'isolement et dans son rapport vis-à-vis de l'intelligence artificielle. J'ai donc trouvé le texte fin et original; le format de la nouvelle lui convenant parfaitement.



Certains s'y retrouveront et d'autres non. C'est tout le charme de la chose. Alors faites votre choix et bonne lecture !!



P.S. Merci à l'éditeur pour cette merveilleuse collection
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La Lyre et le Glaive, tome 1 : Diseur de mots

Diseur de mots a pour moi été une très bonne découverte. Le roman de Christian Léourier est doté d’un univers vaste et fouillé, inspiré des cultures scandinaves et bouddhistes, au sein duquel un ordre ancien, symbolisé par une culture polythéiste, se trouve aux prises avec un ordre nouveau, incarné par une culture monothéiste, celle de l’Unique.



Ces deux ordres opposés possèdent également des niveaux d’avancée technologique différents, puisque les partisans de l’Unique disposent d’armes à feu, contrairement à leurs opposants.



Les personnages du roman sont également très bien campés, à l’image de Kelt, le diseur de mots, qui se trouve être un personnage complexe, contraint à dire la Vérité à cause de son pouvoir, capable d’altérer la réalité, et projeté dans une quête aux côtés de compagnons bien campés afin de servir des buts qui s’inscrivent dans des conflits à grande échelle, mais aussi pour accomplir leurs quêtes personnelles respectives !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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La Lyre et le Glaive, tome 1 : Diseur de mots

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Critic pour l’envoi de ce service presse ! «Le Diseur de mots » est un roman que j’ai globalement apprécié. Vous verrez que ma chronique peut parfois sembler « mitigée » ; gardez donc en tête que ce fut une bonne lecture (vraiment !) même s’il y a des « mais » ! L’un n’empêche pas l’autre ! 😉

En ce qui concerne le résumé, je vous laisse celui de l’éditeur ci-dessus. Je ne tenterai pas d’en réécrire un à ma sauce…Je ne saurais tout simplement pas par quel bout prendre le récit pour lui rendre justice ! Sachez simplement qu’il est question, dans les premiers chapitres, d’un diseur de mot, d’un pont qui s’effondre et d’une ordalie. Ensuite…hé bien pour en savoir plus, il faut voudra lire cette histoire ! :-D

Une intrigue aux multiples facettes

La trame est assez complexe : jeux politiques, guerre, trahison, religion, destiné,…en sont les leitmotivs. Si vous cherchez une « petite » lecture légère et addictive, ne choisissez pas La lyre et le Glaive, vous risqueriez d’être déçus ! Par contre, si vous êtes friands de fantasy riche et subtile, où chaque rencontre a son importance et où chaque phrase peut receler des vérités cachées, vous tenez le bon roman ! (Soyons clair, je ne dénigre pas du tout les titres légers et addictifs (d’où mes guillemets) => au contraire, je les adore aussi ! Et je ne dis pas non plus qu’ils ne peuvent pas avoir une intrigue « riche » ou « subtile » ; simplement, ce roman-ci est d’une autre trempe, indéniablement).

Cette intrigue m’a beaucoup plu dans l’ensemble, même s’il y a des « mais » ! Le résumé, tout d’abord, m’a induite en erreur et est à l’origine d’un premier « mais ». [Je vais rester volontairement très floue pour ne pas vous spoiler.] À un moment du récit, l’auteur effectue un saut temporel et, au chapitre suivant, nous retrouvons nos héros quelques mois plus tard. Ce qui m’a quelque peu déstabilisé, c’est qu’au vu du résumé, je pensais que l’essentiel du roman allait, au contraire, se concentrer précisément sur ce passage volontairement occulté, ou, du moins, que celui-ci aurait une bonne place dans l’histoire…D’où mon étonnement de découvrir qu’en fait il n’en serait rien et que toute cette partie se réduirait, en réalité, à quelques flash-backs…Bref, rien de dramatique en soi, plutôt une petite déconvenue qui est finalement vite passée.

L’auteur maitrise parfaitement le rythme de son récit : un peu lent au début, le temps de mettre tous ses pions en place, puis de plus en plus prenant et dynamique. De plus, malgré la lenteur initiale, dès le départ, une certaine tension est perceptible qui tient le lecteur en éveille et le rend attentif aux moindres détails. Rien à dire de ce côté-là donc… Malheureusement, pour totalement me harponner et me plonger dans l’histoire, il m’a manqué un but auquel me raccrocher, que je n’ai pour ma part pas très bien perçu, dans un premier temps du moins. D’un côté, j’aimais beaucoup ce que je lisais ; de l’autre, je ne comprenais pas trop l’intérêt de tout cela ! J’avoue avoir un peu de mal à mettre des mots sur mon ressenti. D’autant que, comme je vous l’ai dit, je trouve l’ensemble bien construit. Je n’ai, en soi, aucun reproche à faire, si ce n’est que cette mise en bouche n’a pas totalement fonctionné avec moi.

Des personnages agréables, même si peu attachants

Un élément qui a contribué à me perdre et à me laisser dans le flou est que je n’ai pas tout de suite saisi le rôle du personnage principal (le fameux Diseur de mots). Kel, de son petit nom, me semblait, de prime abord, un peu fade. Son pouvoir paraissait très limité, tout comme sa potentielle influence sur le sort de son pays… Je ne voyais pas l’intérêt de le suivre, si ce n’est qu’il m’était sympathique !^^ Sans rien vous spoiler, sachez simplement que mon opinion globale a bien changé par la suite ! En ce qui concerne les autres personnages, si je les ai pour la plupart appréciés, ils ne m’ont pas réellement touchée (sauf peut-être, Hóggni). Je suis restée très extérieure à leurs parcours même si je les ai tous suivis avec beaucoup de plaisir ! Oui, ce que je viens de dire peut paraitre contradictoire, pourtant c’est la stricte vérité !^^

Un univers vaste et bien développé

Si une petite carte aurait été bienvenue, j’ai adoré découvrir, grâce aux nombreux voyages de nos héros, les nombreuses facettes du monde créé par l’auteur : plaines recouvertes de plantes hallucinogènes, bord de mer et villes côtières, fleuve impétueux, montagnes imprévisibles,…La balade fut plus que divertissante ! Et, petit plus, il m’a été facile de visualiser ces différents décors. Toutefois, le contexte m’a un peu échappé au départ. La couverture suggère, en effet, une touche asiatique que je n’ai pas forcément perçue dans les descriptions. Toutefois, c’est peut-être simplement moi qui suis passée à côté de certains détails !...

Narration et touche féminine

La narration est à la troisième personne et propose donc un point de vue extérieur. Le titre est divisé en trois parties, toutes portant le nom d’une femme. Ces trois femmes jouent un rôle non négligeable dans le récit, tout en restant, pour l’une d’entre elles, un personnage secondaire. Je gage que, toutes, auront leur importance par la suite !

Conclusion

En bref, un roman que j’ai pris énormément de plaisir à lire. Oui certains éléments m’ont déstabilisée, ébranlée voire un peu dérangée au début et j’ai eu du mal à rentrer dans ce récit mais, au final (et c’est le principal), j’en garderai un excellent souvenir ! J’espère juste que l’auteur prendra la peine de revenir sur les événements de ce premier tome, au début du prochain (et dernier) opus, sinon je risque d’être légèrement larguée quand je le lirai (étant donné qu’il ne sort que d’ici un an) ! J’ai déjà hâte et je vous conseille cette lecture si vous aimez ce type de fantasy riche et complexe !


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Helstrid

Après la fantasy, la science-fiction !

Tout juste sorti de son roman La Lyre et Le Glaive (à paraître chez Critic en mars prochain), Christian Léourier change de planète avec Helstrid, nouveau volume de la brillante collection Une Heure-Lumière du Bélial’.

Si l’on commence à connaître l’amour du français pour les destinations inconnues et les personnages délicats, Helstrid apporte une nouvelle pierre à l’édifice romanesque de l’auteur en s’engageant dans un genre très particulier, celui du survival en terrain hostile.



Avis de tempête

Vic est l’un des colons partis vivre très loin de la Terre sur une planète qui n’est pourtant pas faîtes pour l’homme : Helstrid. Des vents à plus de 200 km/h et des températures frôlant les -150°C, sans compter sur les séismes et les caprices de la surface, voilà qui rend les voyages sur Helstrid extrêmement dangereux. Pour ravitailler l’un des avant-postes miniers, Vic prend la tête d’un convoi de trois véhicules dirigés par des IAs aux noms délicieusement surannés tels qu’Anne-Marie ou Claudine. Une façon comme une autre d’humaniser des entités robotiques capables d’affronter les conditions terribles d’Helstrid. Des conditions qui vont rapidement rendre le voyage de Vic des plus délicats et le mettre dans une situation quasi-désespérée.

Cette novella de Christian Léourier adopte donc le point de vue d’un humain des plus ordinaires, Vic, qui doit affronter des circonstances extraordinaires. Son aventure se déroule en huit-clos presque parfait au sein du transport mécanique sensé le mener à bon port. Helstrid s’affirme dès les premières pages comme un voyage fascinant débordant de sense of wonder. Le lecteur rencontre un univers tourmenté où le vent et la neige se tirent la bourre et où l’homme seul n’a aucune chance. L’émerveillement procuré par le périple de Vic se trouve encore magnifié par la plume précise et concise de Léourier qui ne se contente pas que de dépeindre un monde extrême mais également de rendre compte du ressenti d’un homme devant l’immense et le terrible. Face aux conditions de vie à la surface, comment Vic peut-il même avoir la moindre chance ?



Je suis une légende

En réalité, on s’aperçoit rapidement que Vic n’a pas le moindre espoir de lutter contre les éléments. Ce tour de force, c’est son IA, Anne-Marie, qui le rend possible. Christian Léourier révèle l’obsolescence du biologique (et donc de l’homme) face à l’artificiel (et donc de la machine). Doucement, Helstrid nage en terre post-humaniste et constate que pour conquérir les étoiles, il faudra avant tout les capacités surhumaines d’IAs. Le problème laissé ici en suspense reste justement celui de l’émotion. Une IA pourra-t-elle représenter l’homme dans le cosmos et sur une planète étrangère si elle même n’est capable que de froids calculs et de fausse réassurance ? Le contact prolongé entre Vic et Anne-Marie s’intéresse donc aux possibilités offertes par cette interaction du biologique et du mécanique, du froid et de l’humain. L’homme peut-il apporter quelque chose à la machine ? L’amour de Vic pour Maï, qu’il a laissé derrière lui, se calque petit à petit sur Anne-Marie et, imperceptiblement, celle-ci change et devient unique à son tour. La peine peut-elle conduire la machine à s’humaniser ? L’amour deviendra-t-il un paramètre essentiel pour les IAs afin de comprendre l’humanité qu’elles seront amenés à relever ? La beauté du texte de Christian Léourier va au-delà de cette escapade dans un paysage surréel et mortel, elle se niche quelque part entre l’homme et la machine, entre le passé et le futur.



Loin d’une Terre dévastée, Helstrid offre au lecteur une excursion glacée en conditions extrêmes. Non content de ce voyage au bout de la nuit, Christian Léourier s’interroge sur le rôle de l’homme face à l’univers et sur son apport aux civilisations futurs. Un texte aussi beau que passionnant qui prouve une nouvelle fois que les auteurs français ont du talent à revendre.
Lien : https://justaword.fr/helstri..
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La Lyre et le Glaive, tome 1 : Diseur de mots

Dans ce roman, le lecteur peut découvrir à la fois de beaux portraits de personnages, mais également une forme de sagesse, un message à la portée universelle. Christian Léourier nous offre ainsi une fantasy tour à tour poétique et subtile.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Sitrinjêta

Je m’attendais à un roman d’aventure pur et dur, et puis en fait… Pas du tout. Ou presque pas du tout. J’ai été un peu surprise de trouver des retours de lecture mettant surtout en relief le côté fun et entertainment de ce roman, parce que, perso, j’ai trouvé que l’aventure dans Sitrinjêta était un véritable écran de fumée, qui quand il se dévoile, laisse place au coeur du roman, à savoir une sublime ode à l’imaginaire.



Surtout, ne vous laissez pas avoir par la modeste épaisseur du bouquin. En quelques pages, et c’est là que j’ai découvert la force de frappe de Christian Léourier, l’auteur nous brosse l’idée d’un univers infini et ultra cohérent, où une multitude d’êtres pensants co-existent souvent dans la douleur. Des genres de poulpes, des métamorphes, des Kongloïm, des Heerin (peur)… Et presque tout en bas de la chaîne alimentaire, et c’est la beauté de l’affaire, l’Homme, cet être inférieur et méprisable incapable de se maitriser. Rien que ça, ça vous pose un cadre pas banal. Tout ce petit monde évolue au coeur des étoiles, sur des planètes hostiles ou confiné dans des vaisseaux aux trajectoires de montagne russe. J’ai adoré le décor de cette histoire, cet espace fascinant où toutes les aberrations physiques et métaphysiques deviennent possibles.



Pourtant, ça n’a pas été une mince affaire d’entrer dans ce roman. Parce que l’auteur, et je lui en sais gré finalement, nous épargne tout didactisme et se lance cash dans le jargon du pilotage, des espèces extra-terrestres chelous et des phénomènes de l’espace. Tout se met en place assez rapidement, mais ce n’est pas le genre de livre que je lirais dans le bus quoi. (« C’est qui/quoi lui, déjà ? »)



A bord du Snekkja, un chouette tas de ferraille vintage, il est vrai qu’on embarque pour la méga aventure. Hénar est un personnage intéressant, une tête brûlée prêt à tout pour mener sa mystérieuse quête à bien et le trio qu’il forme avec son acolyte Svaun qui a érigé le pilotage au rang d’art et la fière Ullinn fonctionne bien. Le mystère qui entoure la quête d’Hénar et qui est savamment dévoilé au bout de moult et moult pages, les courses-poursuite, les intrus qui tentent malgré eux ou pas de faire obstacle à l’expédition sont autant d’éléments qui rendent cette histoire palpitante.



Mais il n’est pas nécessaire d’attendre la fin, cette belle apothéose, pour se rendre compte que Sitrinjêta, c’est autre chose. De jolies réflexions sur la place de l’homme, sur sa nature belliqueuse jalonnent le roman, jetées ici et là avec une naïveté feinte. Et puis surtout le pouvoir infini de l’imaginaire est au centre de l’écriture et du récit de Christian Léourier, et c’est ce qui fait toute la différence. Le brouillard qui se dissipe.
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Sitrinjêta

Je viens de terminer de lire "Sitrinjêta" de Christian Léourier et je suis assez partagé.

Le roman débute comme un space-opera classique avec extraterrestres, vaisseaux spatiaux, technologies futuristes, voyages intergalactiques, combats, aventure. En gros, le héros a une mission, une quête à accomplir et on le suit dans son cheminement.

Mon problème provient du style de l'auteur qui a décidé de créer de nombreux termes sans les expliciter, notamment ceux relatifs aux unités (de temps, de distance, de masse) me rendant la lecture plus difficile.

De même, Christian Léourier fait intervenir de multiples races extraterrestres en ne fournissant qu'un minimum de détails dans ses descriptions. J'ai donc eu du mal à me les représenter et pire, je ne sais toujours pas à quoi ressemble Svaun le second et ami du personnage principal. Mais, n'ayant pas lu les précédents ouvrages de l'auteur, peut-être y fait-il déjà intervenir ces races extraterrestres.

Enfin, on arrive au gros point noir : la seconde partie du roman qui transforme un récit de SF en un délire onirico-ésotérique mêlé à des souvenirs d'enfance glauques. Mais est-ce mes vrais souvenirs ou des souvenirs implantés ? Et puis, mes faux souvenirs ne sont-ils pas plutôt les vrais ? Et d'abord, c'est quoi la réalité ? Tiens, je me suis dédoublé et je vois mon corps en bas qui agit tout seul ! Oooh, je suis sur une plage paradisiaque, mais je sais que tout n'est qu'illusion ! Tiens, si on recréé tout l'univers !

Beurk, beurk, beurk ! Qu'est-ce que c'est que cette diarrhée incompréhensible qui m'a gâché la fin du roman ?



Je tenais à remercier Babelio et sa Masse Critique de m'avoir sélectionné ainsi que les Éditions Critic de m'avoir envoyé ce roman mais surtout pas son auteur qui en a massacré la fin. Ce n'est que mon avis et j'espère pour lui que de nombreux lecteurs ont su l'apprécier.



Petites remarques : 1) : Le snekkja (nom du vaisseau spatial du héros) est le bateau viking que l'on nomme improprement drakkar en français.

2) : Sur la magnifique illustration de la couverture, le dessinateur s'est trompé et a malheureusement nommé le vaisseau spatial Sekkja.
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Sitrinjêta

Rien qu’à lire le résumé de la quatrième de couverture, ça donne envie. Impossible d’attendre plus longtemps. Finalement, j’ai acheté un exemplaire avec la couverture à l’envers, en espérant que le livre soit renversant.



C’est une histoire à mystères (et à mots islandais) : allez récupérer un vaisseau légendaire à l’aide d’une grosse boite énigmatique aux pouvoirs surnaturels. Pour cela, son commanditaire, lui offre un vaisseau, le Snekkja, et un équipage en plus d’une princesse endormie que les circonstances vont amener à réveiller. S’en suivra trahisons, retournements de situation, batailles, négociations, explorations.



La suite sur mon blog.
Lien : https://jmbsf.wordpress.com/..
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Sitrinjêta

Une épopée spatiale aux accents homériques, où le personnage central doit accomplir son destin. Mais en a-t-il les rênes en main ou bien cette destinée s'inscrit-elle dans un dessein plus important ? Hénar, s'il atteint le but qu'il s'est fixé, deviendra alors un héros à l'antique. Mais que va-t-il découvrir ? Un mythe ou une utopie ? Au coeur de ce livre, se trouvent les notions d'art et de beau.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Le Réveil des hommes blancs

Bien que la lecture ne m'ait pas particulièrement enthousiasmée du fait de la faiblesse du scénario (peu de suspens, le titre de la nouvelle donnant la teneur de cette dernière), elle n'a pas non plus été rebutante, et le style d'écriture, somme toute clair et simple, m'a fait terminé cette lecture sans problème.



Chronique complète : http://plume-etoiles.blogspot.fr/2014/05/reveilhommesblancs.html
Lien : http://plume-etoiles.blogspo..
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Le cycle de Lanmeur - Intégrale tome 2 : Les ..

J’ai plongé sans difficulté dans ces récits planète-opéra. Chaque roman à sa personnalité, son monde et traite en fait d’un sujet qui lui est propre, tel que la liberté (et l’importance de la mémoire) pour Les racines de l’oubli ou la loi et la morale (l’honneur ?) pour La loi du monde. Ainsi que l’importance des traditions (des us et coutumes) pour Le secret. Tous abordent quand même un point commun, la survi (face à un colonisateur ou non) et jusqu’où est-on près à aller pour soi-même ou pour les autres.



Pour terminer, je ne dirais plus qu’une chose : Lanmeur c’est bon, mangez-en !
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Le cycle de Lanmeur - Intégrale tome 2 : Les ..

Encore une fois, à travers ses trois récits, Christian Léourier nous emmène en voyage autour de Lanmeur. Ici, nous avons dépassé l’étape des premiers Contacteurs, et Lanmeur s’est implantée durablement sur ces trois planètes.



La première étape de ce voyage est Les Racines de l’Oubli, qui se déroule sur la planète bagne Borgoet. S’il me semble avoir déjà aperçu de telles planètes au détour d’une lecture, c’est la première fois que je vois ce thème évoqué avec tant de force. Durant ma lecture, j’ai pu ressentir le désespoir de ses hommes condamnés pour un crime dont ils ne se souviennent plus, dépendants du léthé, et tentants un combat inutile contre la jungle redoutable de cette planète. J’avais déjà évoqué dans mon précédent billet la force d’imagination de Christian Léourier, et notamment celle de faire des personnages profonds et complexes. Ici, je constate qu’en plus, il est capable de jouer sur des registres de personnages complètements différents avec dans ce récit un homme complètement à bout. Cette première partie a été d’ailleurs un peu dure à lire pour moi, car je me sentais mal pour eux (oui je suis une pauvre chose sensible), heureusement vient après le temps de la révolte, et là encore l’auteur s’est surpassé pour nous dépeindre une société en construction avec toutes ses subtilités, ses succès mais aussi ses erreurs.



En comparaison, la deuxième étape, La Loi du Monde, m’a semblée plus légère. Pourtant il n’en est rien, car sur Ti-Grid, la loi que l’on doit suivre dépend de notre identité. Or, notre personnage ne se rappelle plus de son nom, et élevé par un homme de Lanmeur, il ne sait plus qui il est. S’en suit alors une quête pour retrouver ses origines, et ainsi trouver sa place dans ce monde. A travers un récit situé dans un monde aux coutumes forts éloignées des nôtres, l’auteur pose des questionnements qui nous parlent à tous. Car quelle est notre loi ? Quelles règles devons nous suivre ? Il fut une époque où l’on posait cette question à l’accusé, car selon son peuple, la loi était différente, et donc le verdict aussi. Un récit qui nous fait donc réfléchir.



La troisième étape, Le Secret, est une nouvelle inédite, ce qui intéressera les fans de l’auteur possédant déjà les anciennes éditions. Cette nouvelle, au travers de la conversation entre un grand-père et sa petite fille, nous pose les questions du métissages des cultures, de la transmission, de la colonisation d’un nouveau monde, et de la nécessité de s’intéresser au savoir de ceux qui étaient là bien avant nous. Une nouvelle qui m’a fait sourire quand on connaît le fameux secret…



En conclusion, voilà une très belle réédition à ne pas manquer et cela pour plusieurs raisons :



- les récits sont de la très bonne SF, mêlant imagination et réflexion



- la nouvelle inédite



- la couverture est très belle, ça nous change de celles de la la première édition J’ai Lu, kitchs à souhait



- il faut encourager les rééditions de SF, car je me retrouve souvent frustrée de ne pas pouvoir me procurer des livres édités il y a assez longtemps et absolument introuvables à moins d’un coup de chance chez le bouquiniste



J’attends donc le tome 3 avec impatience !



En bref : une intégrale à ne pas manquer pour les afficionados de SF mais aussi pour les autres, qui y trouveront leur bonheur.
Lien : http://arieste.wordpress.com..
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Le cycle de Lanmeur - Intégrale tome 1 : Les ..

Commençons par quelques remarques générales.



Lanmeur est comme vous avez pu le lire dans la quatrième de couverture, une planète qui envoie des contacteurs vers différents mondes afin de connaître davantage leurs peuples et de déterminer s’ils peuvent y envoyer des colons. Le contacteur a ainsi une mission extrêmement délicate, puisqu’il doit transmettre des informations à son monde natal qu’il ne reverra jamais car trop lointain, mais aussi s’intégrer à un monde nouveau dont il ignore complètement les usages. Ainsi, dans ces romans vous verrez les vies de ces émissaires envoyés dans des mondes très différents les uns des autres. Les différents récits proposés dans ce volume sont donc complètement indépendants les uns des autres, même s’ils tournent autour de Lanmeur. Vous pouvez donc choisir choisir de lire tout ce tome 1 en une fois ou bien lire un roman puis en lire un autre quelques temps plus tard sans avoir besoin de vous rappeler de l’intrigue et vous pouvez aussi commencer par l’histoire que vous voulez.



Passons maintenant à Ti-Harnog, le premier de ces romans.



Ti-Harnog est le nom de cette planète sur laquelle s’écrase le vaisseau de Twern, Contacteur envoyé par Lanmeur. Twern doit donc découvrir cette planète et en apprendre les usages. Cette société de castes en apparence rigide, où chacun doit se conformer à sa vérité n’est pas facile à intégrer pour ce jeune homme dont les autres voient qu’il lui est impossible d’être natif de la planète. Pourquoi donc vous demandez-vous ? A cause de la murkéto, une transformation dont vous comprendrez tous les tenants et les aboutissants dans le livre. J’ai beaucoup aimé ce livre, cette planète à l’univers médiévalisant et aux moeurs étranges. Le voyage d’exploration de Twern se transforme en une quête d’identité et d’intégration qui ne sera pas sans difficultés. Oserez-vous faire le voyage avec lui ?



Voyons maintenant le deuxième roman de ce premier tome : L’homme qui tua l’hiver.



Et là bonne surprise, je l’avais déjà lu, ce qui est bien la preuve que vous pouvez lire les romans indépendamment les uns des autres ! Je m’en rappelais plutôt bien et comme j’avais beaucoup apprécié ma première lecture, je l’ai relu. D’une traite. Cela m’a fait plaisir à la manière de ce qu’on ressent quand on revoit un vieil ami alors qu’on ne s’y attendait pas. Il faut dire aussi que ce livre avait tout pour me plaire puisque son héroïne est archéologue ! Et une vraie archéologue, s’il-vous-plaît ! Akrèn fait bien son travail et est complètement crédible dans ce rôle (c’est assez rare en littérature pour être signalé). Crédible y compris dans les obsessions propres aux chercheurs, dans le fait de vouloir explorer une cité emprisonnée sous les glaces dans un climat extrêmement pénible. Mais cela ne l’arrête pas, ni le fait de quitter sa planète sans véritable espoir de retour, ni le climat glacial, ni l’hostilité de la population locale droguée au léthé toute la journée. Il faut dire qu’ils ont de « bonnes raisons » avec un hiver qui dure depuis quinze ans. Ici, nous ne sommes plus à proprement parler au stade des Contacteurs, mais à celui de la première vague de colons d’une planète, qui comme toutes les premières vagues de colons doit défricher le terrain et constater si l’adaptation à une nouvelle terre est possible. Lorsqu’Akrèn arrive, elle comprend que l’implantation de Lanmeur n’en a plus pour très longtemps et elle se tourne vers les indigènes pour l’aider. Il s’ensuit une expédition vers cette cité des glaces que je situerai pour l’ambiance quelque part entre Jack London pour l’ambiance chiens de traîneaux et froid mordant et H.P. Lovecraft pour le côté ancienne cité étrange et flippante. Que vont-ils y découvrir ? Vous le saurez en le lisant…



Terminons avec la troisième roman de ce tome : Mille fois mille fleuves.



Changement de décor avec un monde centré sur de longs fleuves et où une jeune femme doit devenir durant une année l’épouse d’un fleuve. Mais son voyage vers la Cité Secrète et sa rencontre avec les hommes-oiseaux va changer à tout jamais sa vie. Ici les hommes de Lanmeur sont considérés comme des hommes-oiseaux tombés du ciel, et comme dans les histoires précédentes les visiteurs et les autochtones doivent apprendre à s’apprivoiser mutuellement. J’ai également adoré cette histoire (pour changer), car Ynis est un très beau personnage féminin dans toute sa complexité, tiraillée entre ses désirs et ses devoirs. La manière dont est perçu le fleuve, tel un être vivant à par entière est très intéressante, on sent comment d’anciens peuples pouvaient aimer un fleuve qui était pour eux source de vie.



Vous pensiez en avoir fini ? Désolé je vous garde encore un peu pour vous parler un petit peu des personnages féminins en général. Car ici Christian Léourier réussit le tour de force de nous dépeindre des personnages féminins très convaincants et complexes. Au point que j’ai parfois oublié que c’était un homme qui écrivait. Donc Lanmeur n’est pas juste un bon cycle de planet-opera avec des mondes fabuleux à découvrir, c’est aussi un cycle de romans psychologiques qui vaut le détour (comme la plupart des livres de SFF on est d’accord, mais je tenais à le rappeler pour ceux qui ne sont pas habitués au genre).



Un mini-paragraphe sur les nombreuses références mythologiques qui personnellement me ravissent au plus haut point. Certains auront d’ailleurs déjà saisi une référence dans ce billet avec le léthé. L’auteur explique d’ailleurs avant chaque récit quelle a été son idée de départ et celle-ci prend souvent sa source dans d’anciennes légendes.



D’ailleurs, en attendant la semaine prochaine et le billet sur le tome 2, vous allez méditer sur cette phrase tirée du Kalevala et citée dans Ti-Harnog : « Semblable à toi, très différent… »



Juste le temps de vous parler des appendices et je vous libère. On y trouve d’abord des poèmes et des chansons qui complètent Ti-Harnog et que je recommande aux amateurs du genre car elles sont très belles, on aurait envie de les chanter si seulement on en connaissait l’air… L’interview sera particulièrement intéressante pour les amateurs du genre qui y trouveront beaucoup de réponses à leurs questions. Il y a ainsi une phrase qui n’a probablement intéressé que moi sur le fait que J’ai Lu recyclait des diapos achetés aux USA pour illustrer ses couvertures, c’est peut-être un détail pour vous, mais quand comme moi on a grandi aux côtés d’une bibliothèque rempli de J’ai Lu Science-Fiction (dont les livres de Léourier), ça veut dire beaucoup.
Lien : http://arieste.wordpress.com..
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Mauvais rêve

Ma critique : L'idée des sculpteurs de rêve est tellement originale et fascinante qu'elle suffit presque à elle même pour que ce livre me reste en mémoire et qu'il se détache des autres. J'aime beaucoup comment l'auteur a traité l'antagonisme universel auquel tout artiste a été confronté entre son propre désir de créer sans limite et l'utilisation qui en est faite par le monde mercantile à des fins d'avilissement des masses. L'artiste et la créativité ne devienne alors que de vulgaires outils au service du pouvoir et de l'argent ce qui génère en l'artiste un grand dilemme et un cas de conscience. Dans une collection dite "junior" je m'attendais à trouver l'inévitable histoire d'amour et bien, à ma grande surprise, il n'y en a pas ! Et ça fait du bien ! Je trouve d'ailleurs le ton du livre et les personnages plutôt justes et assez complexes. Sans être un chef d'oeuvre, et contrairement à beaucoup d'autres que l'on oublie bien vite, ce roman me restera en mémoire.
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Helstrid

Vic a fui la Terre et une déception amoureuse en s’engageant dans un voyage de 25 ans pour travailler dans un complexe minier sur Helstrid, une planète lointaine et hostile. Il part seul à la tête d’un convoi de ravitaillement de la base principale à un site en cours d’installation alors qu’une tempête se développe. Le voyage est long pour un homme encore hanté par son passé dont le sentiment de solitude est décuplé par sa relation avec l’intelligence artificielle, Anne-Marie, rationnelle et angoissante, intégrée à son véhicule qui ne peut plus communiquer avec l’extérieur suite à une panne. Helstrid a été peu étudiée, parcourue par le vent et la neige.

L’ambiance de malaise psychologique, de paranoïa et de doutes, entre un passé douloureux omniprésent et un futur incertain, se cristallise en désespoir dans une confrontation ironique avec l’idée de la mort et la perte de contrôle sur sa destinée, une chaine de causalité cruelle dans un solipsisme de naufragé. Cette histoire sur l’isolement et l’exploration s’accompagne d’une réflexion sur les responsabilité et la confiance à donner à l’intelligence artificielle et la robotique pour pallier l’irrationalité humaine, questionne la viabilité d’une expansion de l’homme dans l’univers.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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