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Critiques de Christine Angot (628)
La petite foule

Angot c'est ou on aime ,ou on déteste. Et là on aime bien. Pour peu que l'on rentre dans son univers , l'on à la suprise d'un livre bien plus abouti qu'on ne le pense. Ici le sujet est bien plus léger que d'habitude. On est moins heurtés par la noirceur qui ici est relativement absente. Certes le style Angot ne plaira pas a tout le monde , mais ici elle livre un opus fort agréable qui se lis avec plaisir . Et on en redemande c'est dire combien c'est bien !
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La petite foule



Christine Angot est sortie de chez elle, s'est perdue dans la foule et a rencontré quelques uns de ses contemporains. Ne ruminant plus son inceste, laissant de côté ses amants célèbres ou procéduriers, elle a levé le nez pour observer ce qui se passe autour d'elle. Le résultat est cette "Petite foule", recueil de petites nouvelles, petites pastilles parfois, moments volés dans le quotidien de personnes croisées.

Le savoir-faire de Christine Angot saute aux yeux dès les premières pages. Elle sait écrire, et en très bonne écrivaine, plante un décor ou une atmosphère en deux ou trois lignes. Jouant subtilement avec l'universalité des situations proposées, son regard ne manque pas d'acuité, saisit les doutes et les failles des personnages décrits. J'ai tout d'abord été séduit par cette approche à la fois minimaliste mais aussi hyperréaliste, qui est, pour l'auteure, sa marque de fabrique. Les cent premières pages ont été dévorées avec gourmandise, comme on avale sans réfléchir tous les chocolats d'une boîte, les uns après les autres. Mais au bout d'un moment , j'ai été rassasié. Le livre a été un peu abandonné pour n'y revenir que pour grappiller, au gré de mon temps ou de mes envies, quelques uns de ces instantanés.

Malgré la virtuosité stylistique et de la précision du trait, l'intérêt a faibli sensiblement. Le propos a commencé à me sembler un peu vain, la faute essentiellement à l'absence de chute à ces petites scénettes qui, du coup glissent (bien) mais sans laisser de traces.

Quel est, au final, le projet de Christine Angot ? Donner une autre image d'elle même, plus sensible, moins froide, moins coupante ? Ou bien présenter le monde tel qu'il est, par petites touches pointillistes, esquissant ainsi un portrait de notre société un peu subjectif et donc incomplet ? Je pencherai personnellement pour une poursuite de son travail d'écrivaine entamé avec l'autofiction qui a fait sa notoriété, mais qu'elle élargit ici à l'humanité qu'elle croise. Et comme on a toujours du mal à fuir son milieu, même s'il y a des incursions dans le quotidien des gens simples, elle propose bon nombre de situations issues de groupes favorisés intellectuellement et culturellement. Le vécu de Christine Angot resurgit au détour d'un cocktail ou d'un dîner en ville (les vrais, ceux qui regroupent psys en vogue, acteurs, metteurs en scènes, écrivains, ...)

La fin sur le blog
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Une semaine de vacances

J'ai lu ce livre car on me l'a offert et cela malgré les nombreuses critiques que j'avais pu entendre. Rien de tel que de fonder sa propre opinion.

Ce livre est tout simplement choquant, immonde. L'écriture en est insupportable. Tout d'abord, il n'y a pas de chapitres. Il faut donc lire le livre d'une traite et sans compter les phrases hyper longues, parfois même interminables.

De plus, les détails décrits sont tout simplement inimaginables. Je pense qu'il y a déjà suffisament d'histoires réelles de ce genre pour encore devoir en faire une histoire fictive.



http://amis-lecteurs.blog4ever.com/angot-christine-une-semaine-de-vacances
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La petite foule

«La Petite Foule» n'aura sans doute pas autant de succès qu'«Une semaine de vacances». C'est bien dommage. Cette micro-galaxie humaine rappelle que son auteur possède un savoir-faire très particulier: celui de faire vivre des pages.
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La petite foule

Avec La Petite Foule, la romancière tente une reconversion dans la galerie de portraits. Sans convaincre.
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La petite foule

Déjà bien avant sa sortie en librairie, deux semaines en arrière, le dernier roman de Christine Angot faisait parler de lui : articles dans Le Monde des livres, Télérama etc. J'avoue avoir été rendue curieuse par le projet de l'auteur qui me touche d'autant plus qu'il est universel : qui ne s'est pas demandé un jour à quoi pouvait ressembler la vie de ces anonymes que l'on croise quotidiennement dans le métro ? Il est d'ailleurs si tentant de les regrouper sous des titres génériques comme le fait l'auteur, dans un effort rassurant pour catégoriser ces caractères inconnus qui nous entourent : "les nouveaux parisiens", "l'intellectuel laid", "la retraitée du textile"...



Durant les quelques semaines qui ont séparé sa promotion dans la presse de sa sortie, j'ai été impatiente de pouvoir me le procurer. De critiques négatives je n'en ai trouvé qu'une seule. Y est abordé un passage à la fin du roman : "Les oiseaux". Passage qui a également servi d'exemple à Natacha Polony hier soir dans l'émission On n'est pas couché pour démonter le dernier-né de l'auteur, déjà pas mal controversée.



Pourtant, on ne peut pas dire que j'aie été influencée par tout ce tapage. Je n'ai pas vu l'émission en question et je n'étais pas au salon du livre où Angot dédicaçait son travail ce samedi. Alors ?



En ce qui me concerne cette lecture s'est révélée pénible et finalement usante.



Dans un premier temps je rencontre de grandes difficultés pour définir les contours de cette oeuvre qui prétend toucher à l'essence de l'humanité : s'agit-il d'un roman ? S'agit-il d'un essai qui vise à mettre en scène les acteurs du quotidien ? S'agit-il d'une réflexion philosophique ? Le champ d'action de l'oeuvre est problématique en soi mais c'est en cela que la démarche m'avait semblée intéressante. Puisque l'écrivain met toujours dans ses oeuvres des fragments de réalité, afin de substituer à la vérité la vraisemblance, pourquoi ne pas carrément faire une oeuvre sur toutes les sources d'inspiration que l'auteur rencontre sur son chemin ? Autrement dit : les personnages en puissance qui inspireront peut-être l'auteur.



Jusque là tout allait bien. Les premiers chapitres, courts, se succédaient, j'étais assidue. Et puis rapidement ont surgi des difficultés. Le fait que les personnages ne soient jamais nommés, pour commencer, rendait difficile la compréhension d'une action qui était elle-même complexe à appréhender.



Il faut s'imaginer que toutes les deux ou trois pages le lecteur rencontre de nouveaux individus, dans de nouvelles circonstances. Les scènes sont en elles-mêmes des plus triviales : une conversation, deux personnes qui marchent ensemble dans la rue, un couple qui converse etc. Les personnages ne font que passer comme des étoiles filantes, sans nom ("la femme" ou "l'homme" permettent de les différencier mais il est parfois difficile de suivre), sans histoire, ni passé ni futur.



On sent parfois que ce choix de l'anonymat est dicté par le fait que ces situations sont réelles et qu'elles impliquent des individus qui gravitent autour de l'auteur et son petit univers de l'édition ou les intellectuels français font bien plus d'apparition ici que les individus comme vous et moi. Il s'agit de ne pas trop en dire et éviter un autre procès pour exposition de la vie privée d'autrui.



Le passage incessant d'une situation à une autre se révèle extrêmement éprouvant pour qui essaie d'adhérer à une oeuvre. Constamment il faut déchiffrer la situation et en comprendre les contours pour enfin se couler dedans, au moment où l'auteur nous mène vers autre chose. Par ailleurs j'ai fréquemment eu la sensation que l'auteur cherchait à gonfler artificiellement la taille d'un passage. Peut-être est-ce simplement le style d'Angot qui m'insupporte mais de nombreuses déclinaisons d'une même actions en quatre ou cinq phrases très proches sémantiquement et stylistiquement ont achevé de me fatiguer.



La pauvreté des dialogues, la non construction d'une intrigue de quelque sorte que ce soit, le style mécanique me font finalement dire que ce qui aurait du être une entreprise innovante dans le champ de la littérature s'avère être en réalité le degré zéro de cette dernière. Il y a la matière première du roman, amassée dans 254 pages qui n'évoquent rien au lecteur si ce n'est le roman que l'auteur aurait éventuellement pu en faire.



Seul point intéressant : l'auteur que l'on rencontre au détour de "l'écrivain en herbe" qui relate les circonstances dans lesquelles Christine Angot s'est mise à écrire. Et les quelques faits de la vie intellectuelle française qui évoquent des événements réels. Au détour de "la documentariste" je crois reconnaitre un documentaire diffusé l'année dernière pour la journée de la femme.
Lien : http://erutarettil.com/?p=1735
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La petite foule





Intrusive et sensible, Christine Angot revient avec une somme de portraits.



« L'avocat qui dicte son courrier », « l'enfant », « l'antiquaire », tous y passent et même plus. La Bruyère apparaît en exergue, ses Caractères ne sont pas étrangers à l'entreprise de Christine Angot, qui a pourtant laissé l'ironie au vestiaire pour produire des portraits plus sensibles que moqueurs.



Chaque pastille étant soigneusement orchestrée, l'auteure entreprend un parcours au plus près de tous nos archétypes sociaux. Si les descriptions sont scientifiques et parfois très brèves, chaque portait est aussi très attachant, vrai et touchant.



Après plusieurs mises en scène, c'est toute la partition de Christine Angot qui prend vie. Ses portraits créent une composition sociale, un tableau collectif fait de forces mouvantes. Un joli tour de force où l'on se prend à chercher ce "Je" si souvent reproché. Cette fois-ci, il est plus discret.

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La petite foule

Dans ce portrait de groupe avec individus, on devine parfois l'auteure. Attentive et sensible.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Une semaine de vacances

Qu’est-ce que la littérature ? C’est avec des livres comme celui-ci qu’on s’en crée sa propre définition. Pur divertissement, petit cheminement personnel pour s’en enrichir, confrontation brutale avec la réalité ? Et bien la littérature, c’est tout ça à la fois. Evidemment, tous les livres ne sont pas ça à la fois. Le livre de Christine Angot remplit complètement son rôle en la matière.

Oui, il est insoutenable. Oui, on a le droit de fermer le livre et ne pas le lire jusqu’au bout.

Mais en outre :

Oui, Christine Angot est un écrivain.

Oui, son livre est un grand livre, parce qu’elle a le courage immense de se confronter à une réalité qui fait détourner le regard de la majorité des gens, parce que son sujet est insupportable.

Je ne résumerai pas le sujet du livre, hein ? On le connaît.

Je reviens juste sur quelques petits points. Christine Angot écrit-elle avec platitude ? C’est étonnant qu’on se soit acharné à lui reprocher précisément son style. J’aimerais bien savoir comment on devrait écrire sur un sujet pareil. Avec un style ampoulé ? Rococo trash ? Elle a adopté le seul style possible pour décrire l’insoutenable. Un style volontairement neutre et clinique (je n’aime pas ce mot) qui seul peut permettre de mettre en lumière l’horreur du viol et de l’inceste. Son texte déconstruit les gestes de l’attentat, du meurtre moral commis. La fragmentation qui en résulte rend l’effroi de chaque moment encore plus perceptible. Face à l’horreur, une seule attitude est possible pour la démanteler : la regarder bien en face.

Le viol et l’inceste provoquent une sorte de terreur collective : personne ne veut voir ces sujets en face. Ce n’est donc pas étonnant que la plupart des gens qui n’ont pas eu la force de se confronter à ce sujet aient dénié au texte ses qualités littéraires. Plutôt que reconnaître sa propre aversion (somme toute tout à fait normale !) pour ce sujet, il faut plutôt frapper sur le style de l’auteur ? Tout ceci n’est que de la mauvaise foi.

Mais ce n’est pas seulement le lecteur lambda qui prend cette posture. J’ai été très étonné de voir quelques vidéos de critiques (intronisés, ha, ha, ha !) qui ont préféré eux aussi partir dans des circonvolutions hors sujet en minaudant sur le style d’Angot. Angot n’est plus ceci, Angot n’est plus cela…

Et qui parle du sujet ? Pas grand monde ! Angot dit toute l’horreur et la violence psychologique (car elle n’est pas que physique) du viol, de l’inceste : elle démasque l’homme qui tue psychologiquement sa victime : en la dégradant, en la diminuant et la rabaissant constamment, en lui suggérant de devenir aussi perverse que lui. La brutalité avec laquelle cet homme tente d’asservir la jeune fille dont il prétend dans toute son horreur se faire l’émancipateur est insoutenable. Oui. Mais je n’ai pas lâché le livre. Vous savez pourquoi ? Ce que je vais dire va faire marrer beaucoup d’entre vous, mais j’assume totalement : ce à quoi l’auteur a osé se confronter, ce à quoi une victime de viol ou d’inceste est confrontée, nous, lecteurs, moi, vous, on ne l’est que derrière la vitre de la littérature. On reste assis sur sa chaise, son fauteuil, dans son lit, mais nous ne sommes pas les victimes. On ne fait que lire ce qui nous est dit. On n’a pas à le vivre. Alors on ne trouverait pas le courage de le lire ? Et on le jetterait comme ça, tout simplement parce qu‘on a pas le courage de dire qu’un tel sujet nous effraie ?

J’aurais au moins aimé que ceux qui rejettent ce texte aient reconnu honnêtement que ce sujet leur fait peur, les terrorise. Ce serait tout à leur honneur, et cela n’a rien de dégradant. Mais c’aurait en tout cas été plus honnête intellectuellement que de saisir de faux arguments pour dénigrer ce livre.

A bons entendeurs. S’il y en a !

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Une semaine de vacances

Peut-être le plus beau et le plus poignant des récits de la grande prêtresse de l'autofiction. L'inceste vu au quotidien lors des vacances avec son père, par l'auteur-narratrice-protagoniste, sans omettre le moindre détail, avec cette description de l'atmosphère qui rend ignoble le père sans jamais qualifier ses actes de dégueulasse. Un livre tout en finesse, qui eut mérité un Goncourt.
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Une semaine de vacances

Je n'avais jamais lu de livre de cette auteure mais j'avais lu des critiques.

J'avais compris qu'elle dérangeait, qu'elle suscitait des réactions parfois violentes et je voulais me faire ma propre opinion.

Hé bien c'est fait! Je n'ai pas pu finir le livre.... J'en suis arrivée à l'écoeurement, même si je comprends que ce livre fut pour elle une catharsis.

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Le marché des amants

Lecture pénible pour finalement n'attendre qu'une chose... refermer définitivement ce livre. Très déçu
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Vu du ciel

très émouvant
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L'Inceste

Le début est décousu comme des pensées qui arrivent de tous sens et s’entremêlent dans un rejet mélancolique de soi ...cette névrose de phrases mélancoliques crie le mal de cette femme hétérosexuelle amoureuse d'une femme qui la quitte - Cette écriture chaotique cache le désordre de cette femme ....Ce désordre sadomasochiste schizophrénique paranoïaque joue de nos sens avec diablerie pour aiguiser nos sentiments dans ce monde sombre des souvenirs d' Angot ....

Devenir Homosexuel pour échapper à l'inceste d'un père sodomite pervers autoritaire érudit Maitre d'une fille en mal d'une autorité paternel ....Revivre au fond de soi ce mal incestueux....Un livre assez violent au rythme vraiment affolant proche de l'aliénation mentale ....Christine Angot maitrise cet art des mots qui déroute les âmes sensibles et angéliques ....Excellent

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Une semaine de vacances

Avec Christine angot on n n'est pas loin de la atmosphère sulfureuse des romans du marquis de Sade ou de Georges Bataille. Description très érotiques voire pornographiques des rapports sexuels!!

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Une semaine de vacances

Qu'est-ce que c'est dur, qu'il est malsain ce personnage de père, il me fait mal au ventre ce livre et maintenant je lis et je vois un quotidien d'une autre façon et pour conclure quelle belle écriture !!

J 'ai entendu cet auteur à la radio, il y a un mois ou deux, c'est étonnant, elle parle exactement comme elle écrit, je l'écoutais et j'avais l'impression de la lire.
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Une semaine de vacances

Ce livre a suscité tellement de polémiques que j'ai voulu me rendre compte par moi-même et à cette occasion découvrir cette écrivain. Alors dès sa parution en poche, je l'ai acheté.

Polémiques ? Mais pourquoi ? J'ai rarement lu quelque chose (je n'ose pas appeler ça de littérature) d'aussi mauvais ! C'est une histoire d'inceste certes mais dont le ridicule est tellement évident qu'il ne peut susciter que le rire chez le lecteur. Des personnages inexistants (deux seulement d'ailleurs), une pornographie qui n'est même pas excitante, des scènes ridicules, du remplissage avec des digressions sans aucun rapport avec le récit, un ennui permanent et au final un livre qui n'est même pas choquant. J'ai rarement lu un livre aussi nul depuis "Acide sulfurique" d'Amélie Nothomb !

Heureusement que c'est très court !

Dire que je venais de terminer un livre de Joyce Carol Oates juste avant de lire ce machin là ! Il y a des années lumières entre la prose magnifique de Oates et l'écriture pénible d'Angot. Il est évident que ce petit bouquin n'a été écrit et édité que pour des raisons commerciales. Mauvais calcul, je ne lirai plus jamais un livre de Christine Angot.

Si vous chercher un bon livre pornographique, tournez-vous plutôt vers Esparbec ( "La Pharmacienne" par exemple est très bon). Si vous cherchez simplement une bonne lecture, prenez au hasard n'importe quel autre livre chez votre libraire.

Pas de lien pour ce « livre » qui ne
Lien : http://lefantasio.fr
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Une semaine de vacances

Dans ce texte très court, on lit une semaine de fellation, de sodomie, de doigts dans l'anus et le vagin : c'est ce qu'un père fait avec sa fille durant ses vacances avec elle.

On ne saura pas grand chose d'elle, si ce n'est qu'elle doit avoir peut-être 13-15 ans, c'est ainsi que je l'imagine, qu'elle se soumet aux désirs de ce père incestueux parce qu'il est imposant, séducteur, intelligent (c'est un universitaire) et qu'il a le pouvoir sur elle, celui du chantage affectif. On sent qu'elle cherche une complicité avec lui, son attention même si elle aimerait bien qu'il n'y ait rien de physique entre eux.

Il en a fait sa maîtresse, au même titre que les autres, soupèse, titille ses seins comme ceux de sa femme ou de ses amantes.

Ce qui est gênant, c'est qu'à part ces scènes de sexe, il ne se passe pas grand chose d'autre : on déboutonne la braguette et c'est parti. Le but de l'auteur est peut-être justement de nous faire éprouver cette saturation, trop, c'est trop, car il ne laisse pas une minute de paix à sa fille, ne pense qu'à jouir d'elle.

Je ne sais pas quoi en penser : c'est un texte, pas trop mal écrit, mais ce n'est pas de la littérature. Christine Angot nous met dans la position des voyeurs : je l'ai été parce que j'ai lu jusqu'au bout, que ce père ne m'a pas plu mais n'a pas non plus soulevé de haine en moi ou la répulsion qu'il aurait fallu éprouver. Tout est dénué de sentiments et d'émotions : pas de révolte de la fille, elle ne le peut pas, pas de manipulation grandiloquente du père non plus. C'est très bizarre... En tout cas, je l'ai lu alors que L'Inceste m'était tombé tout de suite des mains.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Une semaine de vacances

livre vraiment tres derangeant .



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Les Désaxés

Je ne me souviens plus pourquoi j'ai mis deux étoiles. Ah si, il y a deux "personnages principaux". J'avais envie d'aimer Angot, mais l'envie parfois ne suffit pas.
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