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Critiques de Christine Angot (626)
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L'Inceste

Christine Angot n'aime plus son amante. Christine aime sa fille, mais ne s'aime pas. Pas trop, pas depuis cette terrible épreuve vécue après la rencontre d'avec son père, cet inconnu. Elle avait 14 ans et il aimait la baiser et qu'elle le baise.



Mon avis

DESMURMURES (du blog LIRE VOIR ENTENDRE) m'a prêté ce livre car depuis longtemps, il est pour Angot. Moi je ne connaissait pas. Je l'avais vue à la télévision. Répondant aux questions perçantes et pressantes.

Cela me faisait mal ; j'ai donc lu ce livre un peu sans savoir à quoi m'attendre, coté style. J'ai eu du mal : il faut aimer la déstructuration, le passage du coq et l'âne. C'est spécial. Le contenu aussi est spécial ("space" comme je dis toujours). Spécifique et extrêmement discursif. Heureusement, le livre est court. Je ne sais pas si j'ai aimé. Mais je l'ai lu rapidement, pas pour m'en débarrasser, mais bon, on ne lit pas ce genre de livre pour le plaisir, ça non. Christine Angot (se ?) raconte : comment elle est devenue homosexuelle, pendant 3 mois, avec Marie-Christine. Le prénom a été modifié pour le récit, peu importe. Marie-Christine ne l'aime pas, pas comme elle voudrait, alors Christine veut rompre.

Christine sait qu'elle ne peut être aimée normalement, depuis l'inceste (ce sujet est traité, mais pas tout au long du livre, quelques pages et heureusement).

Christine peut-elle être heureuse ? Grâce à l'écriture j'espère. Au moins, il reste cela.

Christine peut-elle écrire sur un autre sujet qu'elle même ? Je ne sais pas.

Merci Th. pour m'avoir fait connaître Angot. Et l'autofiction. Je découvre, et même si je ne comprends pas tout, cela fait partie du mystère.
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Rendez-vous

4ème de couverture : Elle rencontre un acteur. Depuis cinq ans, il veut la connaître et disparaît quand il la voit. Puis la rencontre se fait, elle écrit sur eux, l'amour est possible. Mais l'écriture va-t-elle l'absorber ? Commence une course-poursuite où nul ne lâche prise et où chacun, pris de vertige, ne sait plus où il en est entre sa passion pour l'art et sa passion pour la vie.



C’est assez délicat je trouve de donner son impression sur un livre de Christine ANGOT. Elle livre tout, elle écrit ce qu’elle vit et vit ce qu’elle écrit. C’est très intime, elle dit dans son livre qu’elle place « l’écriture au dessus de tout ». Pas la lecture ou la littérature, non l’écriture. Le besoin viscéral de coucher ses actes et ses sentiments sur le papier pour leur donner corps.

Seulement dans ce livre, elle écrit en temps réel sur l’histoire de sa romance et tache d’accorder sa vie réelle avec ce qu’elle écrit. L’acteur qui l’adore, l’admire en tant qu’écrivain, elle voudrait qu’il la voie en tant que femme mais elle s’englue dans son rôle d’auteure.

De séances d’analyse en conversations entre amis, Christine ANGOT décortique les phrases de celui qu’elle aimerait être son amant, cherche à tout prix à donner un sens à ses paroles…

Au final, c’est une histoire qui aurait pu (du ?) se faire entre « deux personnes faites pour s’aimer […] mais ça ne s’était pas fait. ».
Lien : http://legrandnullepart.over..
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Le marché des amants

Cela ne valait pas le déchainement de la critique dans un sens comme dans l'autre, Christine Angot reste elle-même : une femme malheureuse qui doute de tout surtout de l'amour des hommes et qui n'a aucune pudeur à le raconter, on peut douter de sa crédulité mais arrivée à ce point elle ne peut qu'être réelle...
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Pourquoi le Brésil ?

Moi je n'ai pas du tout apprécié ce livre, enfin je pense que la principale raison est que j' étais ado quand je l'ai lu, et j'ai eu beaucoup de difficultés à comprendre ce qu' elle racontait et même pourquoi le Brésil, c'est un titre qui m' évoquait autre chose... Decevant mais à relire quand même, peut-être aurais-je une autre vision...
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Pourquoi le Brésil ?

Dans ce roman Christine Angot dissèque son histoire d’amour passionnelle avec un journaliste rencontré dans une émission de télé. Elle y évoque aussi une liaison homosexuelle passée, une psychanalyse en cours, parle de sa fille, de son ex-mari, de son père…Elle décrit aussi ses affres d’écrivain, les interférences qu’il peut y avoir entre la vie personnelle et la création.



J’ai été agacée souvent par son côté fantasque, capricieux, indécis, hystérique. Je l’ai trouvée, dans ce roman du moins, un peu trop centrée sur elle-même avec une tendance à « gratter ses plaies » et à ressasser...



la suite sur http://leslecturesdeclarinette.over-blog.com/article-1119043.html
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Rendez-vous

Commentaires de l'auteure :

"Je rencontre d’abord un homme certifié homme : il a un sexe plus gros que les autres, de l’argent, tous les signes de la virilité. Il en use, ce qui me permet de jouer un rôle féminin convenu, un rôle. Il se met en rivalité avec mon père, comme aucun homme ne l’avait fait avant lui, ce qui permet le rêve de la défloration que la narratrice fait en début de livre et qui lui fait accéder à la féminité. Mais cet homme est un pervers, quelqu’un dont la psychanalyse dirait qu’il est convaincu que la castration n’existe pas. Il se ressent tout-puissant. Il s’intéressera à des femmes pour se mesurer à elles, et organiser leurs souffrances pour en jouir. Dans le livre, tous les hommes avant lui m’apparaissent comme des mères, qui essaient d’«aider» mais ne peuvent faire de moi une femme. Puis je rencontre un homme dont je n’arrive pas à faire le tour : il n’a pas d’argent, pas de pouvoir, il a un problème d’alcool et c’est un acteur, donc quelqu’un qui interprète les textes des autres, ici le mien. Et en fait, c’est lui que je continue à reconnaître comme le seul homme et qui me permet de devenir une femme sans cesser d’être un écrivain. Donc c’est ça, le livre : une femme rencontre un homme."

"Les gens se complaisent à entendre parler de l’amour sous l’angle des généralités. Dans « Rendez-vous », une femme s’aperçoit qu’elle a, en la personne de l’acteur, «un» homme en face d’elle. D’où l’agressivité, féminine en particulier... Car bien des femmes se réjouissent d’avoir des hommes qui ne sont pas des hommes. Des hommes qui les comprennent au point d’être comme elles. Du coup, il n’y a pas de femmes non plus! L’amour serait une petite entreprise où il s’agirait de gérer la relation avec l’autre ! Alors qu’il s’agit d’un volcan... Ai-je écrit un livre people ? « La Princesse de Clèves » est-il un roman historique? Non. Il devait y avoir pas mal de bruits de couloir à la cour du temps de Mme de La Fayette... Les textes sont ancrés là où ça se passe. Or, qu’attend-on de la littérature? Qu’elle nous dise comment ça se passe là où ça se passe, et ce qui se passe au juste. Sinon, que l’on ne s’étonne pas d’avoir des livres faux de bout en bout!

Voilà, c’est ça, l’agressivité féminine. Quand je relève la phrase « Ce n’est pas un rapport amoureux, mais je sais que tu ne me crois pas quand je dis ça » dans la bouche d’Éric, j’essaie de l’écouter. Soit j’ai très peur, et je dis « Je me suis trompée » et je retourne vers des « Je t’aime » qui ornent les histoires de séduction – autrement dit, je crois tout ce qu’on me dit –, ou alors j’entends cette phrase dans son contexte, avec sa respiration, son sens caché, la phrase d’avant, celle d’il y a trois mois... et je vois que ça signifie : « Ce n’est pas un rapport amoureux, mais je me permets de te le dire puisque je sais que tu n’y crois pas et que tu auras l’énergie de t’en charger, et que je peux donc continuer à animer le conflit. » Que ce soit plus difficile à vivre que les « Je t’aime, partons en week-end », c’est évident. Qui a envie d’entendre « Je t’aime, mais je ne veux pas en entendre parler »? L’amour fait peur si l’on accepte d’en tirer toutes les conséquences... Je prends le risque d’être agressée par quelqu’un qui n’a rien compris au livre. J’en prends aussi un autre qui est de dire : il y a des gens qui allèguent leur amour, tant mieux si ça vous va. Mais il peut arriver aussi que la personne qui aime coupe le téléphone."

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