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Critiques de Chrystel Duchamp (924)
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L'île des souvenirs

Je remercie NetGalley France et les Éditions de l'Archipel de m'avoir confié ce roman, à paraître le 9 mars. J'avais beaucoup apprécié "Le Sang des Belasko" et j'avais donc hâte de découvrir ce nouvel ouvrage. Si l'intrigue est vraiment très originale et l'épilogue totalement inattendu, j'avoue que les longues digressions informatives, bien que nécessaires à la compréhension de la fin, m'ont un peu déconcentrée du récit lui-même et ont fait par moments "retomber le soufflé" de la tension que j'attends d'un thriller.

Je suis donc un peu mitigée en terminant ce récit incontestablement créatif, qui a visiblement émergé de multiples recherches documentaires, même s'il ne correspondait pas à mes attentes.

#Lîledessouvenirs #NetGalleyFrance
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Respirer le noir

J'avais adoré les trois précédents recueils de nouvelles, Écouter, Regarder, Toucher, normal il y a des plumes incontournables, et j'ai plongé avec délices dans celui-ci aussi, Respirer le noir.



Cela m'a permis de découvrir Vincent Hauuy, Dominique Maisons et François-Xavier Dillard !



J'ai tout aimé, mais plus particulièrement la tendresse présente dans "Les doux parfums du cimetière de Jérôme Loubry".



Excellent moment de lecture !
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Respirer le noir

Après avoir lu Toucher le noir l'année dernière, je me suis donc lancé avec confiance dans la lecture de Respirer le noir, cette fois consacré à l'odorat. L'idée de ces recueils de nouvelles autour d'un des cinq sens est à la fois originale et vraiment intéressante, d'autant plus quand Yvan Fauth s'entoure de grand auteurs de polars pour mener le projet à bien.

Chacun des auteurs a traité le thème à sa façon, racontant des histoires très différentes les unes des autres, s'inspirant parfois de l'actualité, ou partant dans un futur imaginaire, voir avec une touche de fantastique.

J'ai vraiment apprécié ma lecture, toutes les nouvelles m'ont plu, offrant aux lecteurs un éventail de sensations fortes, en attendant le prochain (et dernier recueil), consacré au goût.
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L'art du meurtre

Une intrigue originale , du rythme , quelques scènes et descriptions gore qui ne me réconcilient pas avec l'art contemporain et une fin inattendue qui m'a laissé songeur .

Ce livre court , lu en un jour , m'a captivé du début à la fin .

Chrystel Duchamp... une auteure à suivre !

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L'art du meurtre

Quel récit ! Captivant, rythmé, bien ficelé, en bref : grandiose !



Tardy, un célèbre avocat retraité, est sauvagement assassiné chez lui, dans une mise en scène macabre. S’ensuit le meurtre de Mourond, un richissime dentiste, lui aussi retrouvé mort chez lui, dans une posture pour le moins étrange. Leur point commun ? Les deux hommes étaient collectionneurs d’art. Le lieutenant Audrey Durand, aux côtés de sa capitaine Patricia, sont en charge de cette affaire. Elles vont se rapprocher de Joël, un revendeur d’art, pour appuyer leur expertises. Mais les deux femmes ne sont pas au bout de leurs surprises : une troisième scène de crime est mis à jour, avec non pas une, mais deux victimes, là encore, placées de façon totalement calculées. Qui est ce mystérieux tueur ? Quel message souhaite-il faire passer aux enquêteurs ? Audrey en est persuadée : tout a rapport à l’art !



Chrystel Duchamp porte le nom d’un célèbre peintre et plasticien français, Marcel Duchamp, qui s’est notamment illustré dans l’art conceptuel, le body art et le ready-made au siècle passé. Et c’est justement d’art dont il est longuement question dans L’art du meurtre. L’ensemble des victimes étaient des passionnées d’art, contemporains ou classiques, elles collectionnées toutes de nombreuses toiles, qu’elles achetaient à prix d’or.



J’ai beaucoup aimé les quelques digressions de la protagoniste Audrey sur de célèbres artistes français et étrangers, qui ont mis en place des oeuvres qui ont attisés la polémique. Je pense notamment à Paul McCarthy, plasticien américain et sa sculpture gonflable géante Tree, installée sur la place Vendôme à Paris, censée représenter un arbre de Noël, elle faisait plutôt penser à un plug anal. Cet homme, considéré comme artiste, réalisera de nombreuses performances surréalistes, comme se filmer en train de s’enfoncer une poupée Barbie dans le derrière… plutôt inattendu et intriguant ! Chrystel Duchamp cite également Orlan, une artiste féministe française, connue pour ses installations choquantes et ses transformations physiques qu’elle filmait comme de véritables performances artistiques. Par manque de temps et certainement par manque de connaissances aussi, je ne m’intéresse que de très loin à l’art. Mais je remercie grandement l’auteure, qui a enrichie ma pauvre culture artistique avec ces quelques artistes et leurs réalisations originales, qui m’ont beaucoup intrigués. J’en garderai une trace dans ma mémoire, c’en est certain.



C’est justement ce mélange entre artistes contemporains et fiction meurtrière qui m’a conquise. J’ai été happée du début à la fin. L’enquête en elle-même est trépidante, rythmée comme il se doit, bien ficelée, avec des rebondissements qui arrivent à nous tenir en haleine tout au long du récit. J’ai également bien accroché avec le lieutenant Audrey, notre protagoniste, bien que sa relation soudaine avec l’un des autres personnages du récit (dont je tairais le nom, pour vous laisser le plaisir de le découvrir par vous-même), m’a semblé assez précipitée, inconsidérée, presque dangereuse. Hormis ceci, le dénouement est quant à lui totalement inattendu et bluffant : j’avais imaginé toutes les théories les plus farfelues, mais sûrement pas celle-là ! L’art du meurtre est le premier roman de Chrystel Duchamp et j’espère sincèrement que ce ne sera pas le dernier.



Un premier polar réussi, haletant et rythmé, combinant fiction et artistes contemporains, qui m'a totalement conquise. C'est du grand art !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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L'île des souvenirs

Chronique de Flingueuse : Le petit Chat Pitre de Sophie 😸 échange avec Ge et son post-it 📌pour Collectif Polar



Ce roman c’est une claque, je vous le recommande vivement.

Mais alors que nous raconte « L’île des souvenirs »

Après avoir suivi une mystérieuse brune au cours d’une soirée, Delphine, 22 ans, se réveille menottée à un radiateur. Une autre victime la rejoint mais une seule des deux jeunes femmes va s’en sortir.

Sous le choc, la rescapée ne parvient pas à donner des éléments précis sur ce qui s’est passé au policier Aussi l’enquête piétine. Le capitaine Romain Mandier en charge de cette affaire accepte alors l’aide d’un profiler et d’une psychotraumatologue.

Il espère ainsi arrêter le tordu qui enlève et tue sans aucune pitié des jeune femmes.

J’ai adoré les références à la psychologie, mais aussi celles relatives à la médecine légale. Il faut dire que le légiste est un incroyable personnage original que l’on ne peut pas oublier.

Et puis il y a l’écriture concise et addictive de Chrystel Duchamp, et son style direct qui nous tiennent en haleine de bout en bout. Sans compter que l’intrigue est bien amenée et elle est diabolique, en plus de l’enquête qui est menée en brio .

Et je ne vous parle même pas de du final que je n’ai pas vu venir? Oui tout cela est bluffant

Bref tout ici est fait pour que nous passions une lecture sous tension comme on les aime.

Alors…Merci NetGalley pour m’avoir permis de découvrir cette autrice et ce livre.

#thriller #polar #lecture #livre
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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L'île des souvenirs

Delphine, 22 ans, est étudiante à Lyon. Issue d'un milieu bourgeois, elle s'émancipe et se cherche. Hésitante sur sa sexualité, une rupture l'amène à fuir le monde puis à le réenvahir un soir de 30 avril ... mais Delphine ignore que c'est son dernier soir de Liberté ! Alors qu'une autre victime parvient à s'enfuir, Delphine ne survit pas. L'enquête criminelle piétine... la presse s'en mêle suite au désespoir des parents de Delphine et le capitaine de police décide de recourir à des expertises hors spectre habituel : le profilage et la psychotraumatologie.



Ça c'est pour le pitch ! Avouons-le c'est déjà une raison suffisante de le lire ... mais je suis là pour donner un ressenti à chaud de ma lecture.



De Chrystel Duchamp, j'ai donc tout lu (à part si elle a dissimulé des nouvelles ou autres œuvres...) et j'ai eu des avis différents sur chaque roman qu'elle a proposé et pour cause ; si Chrystel évolue dans le milieu du polar, elle ne s'enferme pas dans un seul schéma. De l'enquête classique au huis clos, de la vengeance au syndrome de stress post traumatique... aie aie... il y en aura pour tout le monde !



J'ai déjà eu un coup de cœur pour un roman de Chrystel Duchamp (le sang de Belasko... oui j'adore les huis clos et ce twist !) mais aussi des "on s'est raté" (avec Délivre nous du mal) juste parce que le sujet était trop sensible ? Je le croyais mais c'était avant de lire L'île des souvenirs.



Pour moi, c'est un roman mené de mains de maîtres. Du prélude qui déjà vous happe et vous donne envie de tourner les pages sans vous arrêtez à cet épilogue raconté par ... (oubliez... lisez vous et vous aurez des noisettes !).



Si vous aimez Jérôme Loubry vous aimerez ce roman de Chrystel Duchamp et ne vous privez pas. Oui elle va vous manipuler et oui vous allez aimer .

La plume est incisive et chaque mot pesé. Le sujet est habilement mené et si le récit est relativement court, croyez moi il est fouillé.

Car vulgariser (c'est à dire mettre à la portée de tout à chacun) des notions psycholiques telle que la sidération et la dissociation dans le syndrome de stress post traumatique sans donner l'exemple du lapin dans les feux d'une voiture ou expliquer la naissance du vertige (réaction provoquée pour lutter contre l'attraction du vide) c'est fort et elle le fait très bien.

J'en sais quelque-chose je vis avec ...

Et en plus, on a des références !

On a aussi un clin d'œil au monde de la peinture que j'ai adoré retrouver.

Art + psychologie + personnages intriguant + polar = combo gagnant (sans verser dans le gore et l'excessif alors merci Chrystel).



Bref 100% réussite, 100% pépite, 100% coup de cœur !

NB : qui pourrait croire en échangeant avec cette femme adorable, qu'elle nous propose des œuvres aussi sadiques ! J'adore
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L'île des souvenirs

Une intrigue qui avait tout pour me plaire, enlèvement, claustration et enquêtes policières, pourtant mon avis reste mitigé. Dans la région Lyonnaise, deux jeunes étudiantes sont enlevées et séquestrées dans une maison isolée. L'une sera torturée et y laissera la vie, l’autre en réchappe miraculeusement mais ne se souvient plus de rien. Les thèmes abordés sont alléchants, explorer les labyrinthes de la mémoire, les mécanismes de protection mis en place en cas de traumatisme.Un intrigue qui aurait pu être passionnante en soi, portée par une narration chorale faisant intervenir tous les protagonistes. Dans un premier temps, on en apprend plus sur les deux jeunes femmes Delphine et Maëlys. L'enquête est confiée au capitaine Romain Mandier, qui va être secondé par un profiler pour mieux cerner le tueur. Une psycho-traumatologue viendra grossir les rangs de l'équipe pour aider Maëlys à lever les barrières du traumatisme qu'elle a subit. Enfin un témoin inattendu nous apportera un autre éclairage. Toutes ces voix s’entremêlent et dès qu'il est question de psychologie, il y a beaucoup d'informations qui de mon point de vue viennent alourdir le texte et le rythme, même si je reconnais qu'elles sont utiles à la compréhension du dénouement final. Si vous aimez Freud, vous serez servi car l'auteure s'y réfère à de nombreuses reprises. J'attendais a fortiori un peu plus de la psychologie des personnages qui n'est pas assez dense à mon goût. J'ai aussi été gênée par le style de l'auteure qui questionne beaucoup, alors que le lecteur se serait posé ces questions sans son aide, qui interpelle directement le lecteur ou encore certaines répétitions qui à la longue ont rendu ma lecture éprouvante. Je lui reconnais cependant un gros travail de recherche scientifique et médicale sur l’amnésie dissociative entre autre, malheureusement cela n'aura pas suffit à m'embarquer totalement. Je vous laisse vous faire votre propre opinion. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le sang des Belasko

Une des meilleures fins que j’ai lues depuis quelque temps. Souvent, je décroche à vingt pages de la fin et il m’arrive de ne pas finir un livre à quelques pages ! Ou lire en diagonale. Avec Le Sang des Belasko, je trouvais les mésaventures de cette famille too much… jusqu’à ce que Chrystel Duchamp nous explique où elle voulait nous emmener. Et je n’avais rien vu venir.

J’avais vraiment envie de lire une querelle de famille et la personnification de la maison du premier chapitre m’a encouragé à acheter ce livre.



L’histoire : 5 frères et sœurs, après le décès de leur père, se retrouvent dans leur maison d’enfance. Une maison aussi séduisante et inquiétante qu’eux. Mon imagination était trop faible pour envisager ce qu’ils allaient vivre.



Le style de l’autrice est simple, sans être simpliste. J’aime vraiment cette agression entre Philippe et son frère Mathieu :



En moins de cinq secondes, Philippe fut saisi par le col de sa chemise et éjecté de sa chaise qui bascula et heurta le parquet dans un fracas sourd. Sur la table les verres tintèrent et la bouteille de vin se renversa, auréolant la nappe blanche d'une tache purpurine. Garance et Solène, terrorisées par cette brutalité sou- daine, se levèrent en criant. David marchait sur les traces de la bête, mais elle était plus rapide que lui. Elle empoigna Philippe et le plaqua contre une cloison. La violence du choc le fit tousser. Une douleur vive irradia l'arrière de son crâne. Quelque chose coula dans son cou. Au-dessus de sa tête, mille étoiles se lancèrent dans une valse endiablée. Il ouvrit lentement les yeux et la bête apparut devant lui, le visage déformé par la haine. Si personne ne l'arrêtait à temps, elle ne ferait qu'une bouchée de lui. Transpirante, haletante, elle le maintenait contre le mur avec une force colossale. Elle éructait en libérant une salve de postillons. L'écume de la rage moussait autour de ses lèvres.

Les descriptions sont efficaces, j’ai visualisé la maison. J’aurais aimé quelques descriptions physiques ou plus percutantes des personnages, et une psychologie plus subtile.



Malgré cela, les pages s’enchaînent avec clarté et cette fin extraordinaire marque ce livre et me donne de connaître davantage son univers. Une réussite.

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L'art du meurtre

Pour son premier roman Chrystel Duchamp a choisi le troisième art comme toile de fond

Un savant mélange de culture et d’enquête policière mené par notre jeune héroïne, une flic cultivée qui devra élucider une série de meurtres a la mise en scène artistique.

L’intrigue mêlant la vie sentimentale débridée de notre lieutenant au tumulte de l’enquête nous fera voyager a travers plusieurs courants artistiques jusqu’à son inattendu dénouement

Un bon moment de lecture et une auteure prometteuse
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Délivre-nous du mal

Bien le bonjour lectrices et lecteurs.



On se retrouve avec la chronique de Délivre-nous du mal de Chrystel Duchamp.



Nous avons donc plusieurs enquêtes en même temps : Esther disparaît sans aucune nouvelle, alors que des corps sont retrouvés, le crâne rasé la langue coupé. Des symboles ? Des signes de barbarie?  Une région est frappé par une crise d'hystérie...

Qui donc peut se permettre de tels actes? Entrez donc dans cette noirceur..



Un homme, un père et enquêteur fait tout en parallèle pour protéger sa fille qui est vulnérable face à ce monde de brut. Il doit donc lié famille et enquêtes.

Rien n'est simple et nous lecteurs sommes sur tous les fronts. Nous essayons de comprendre de trouver... Les pages se tournent à une vitesse folle !



Lu en 3 jours, un véritable page-turner. Je ne vous en dis pas plus au risque de trop dévoiler l'histoire qui, mérite d'être découverte. Car en effet, la fin est un coup de théâtre!

J'aurais apprécié savoir et comprendre plus certains personnages pour l'aspect psychologique (vous le savez je crois depuis le temps..C'est pour moi la BASE.) Mais ça ne freine pas la lecture pour autant, ce n'est que mon point de vue, curieuse que je suis.

Alors, seriez-vous prêt à nous délivrez du mal ?



Le 20 janvier il est disponible. Foncez !
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Le sang des Belasko

La Casa Belasko, imposante bâtisse provençale, au milieu du vignoble qui fit la fortune d'André Belasko, accueille une fratrie de cinq membres: Philippe, Matthieu, Solène, Garance et David.

Cette ultime réunion familiale fait suite au décès du patriarche, André. Il doit être inhumé le lendemain.



L'auteur donne très vite le ton, celui de la jalousie et des rancoeurs, jusqu'à la violence. Chrystel Duchamp commence par la fin, imposant un suspens sans faille, laissant le lecteur s'interroger sur les évènements qui se sont déroulés dans cette Casa.



Des dissensions existaient déjà au sein de cette fratrie, mais elles atteignent leur paroxysme lorsque frères et soeurs se retrouvent enfermés dans la Casa. Coincés pour la nuit, grâce aux performances de la domotique et de prestations de sécurité high tech, mises en place par le défunt quelques années auparavant, un huis clos oppressant se profile, d'autant plus à la lecture du testament de leur père contenant une révélation fracassante, agissant comme un facteur d'implosion.



Le piège s'est refermé sur les protagonistes. Chrystel Duchamp sait manier la plume pour instiller ce sentiment de claustrophobie et d'inquiétude croissante.



Les chapitres se succèdent, laissant chacun dérouler sa vérité, raconter sa propre histoire et permettant au lecteur de reconstituer le puzzle de cette histoire familiale hantée par la rivalité et la haine.



J'ai totalement accroché au choix de l'auteur de poser une intrigue dans un contexte presque gothique, puisque laissant la part belle à cette maison, qui en vient à composer un personnage, témoignant d'une histoire sombre auprès du lecteur. J'y ai retrouvé le côté opaque et menaçant que j'avais tant aimé dans des romans tels que "L'Indesirable" de S.Waters et "La Chambre des âmes" de F.Tallis.



J'ai ressenti quelques frustrations tout de même à voir l'auteur se concentrer sur une histoire familiale récente, celle d'enfants adultes tous antipathiques au final, se jalousant, se comparant, se disputant les préférences de leurs parents. Il y a un travers un peu manichéen à les résumer à leurs instincts les plus égocentriques, qui les rend presque caricaturaux. Alors certes, cela nourrit le genre voulu par l'auteur, mais je ne peux m'empêcher de regretter que l'auteur ne nous ait pas invités à une tablée d'enfance heureuse, car tout de même, cette famille a bien dû s'aimer un jour ? Je regrette aussi un peu le personnage maternel passé en second plan, comme si une fois morte, son rôle dans la fratrie semblait avoir été gommé.



Pour autant, le Sang des Belasko se lit sans temps mort, le rythme des évènements dans la maison, alternant avec les témoignages respectifs des protagonistes, fournit un suspens continu et un épilogue machiavélique!
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L'art du meurtre

*** Vanité dans une nature morte***



Merci à Mylène des Editions L'Archipel pour l'envoi de cette petite pépite dans le genre thriller/ suspense.



Il y a des romans comme ça, qu'on ne peut plus lâcher. Des chapitres courts, qui se terminent sur une interrogation, sur un suspense insoutenable et il faut absolument continuer vers le chapitre suivant ...



Il y a des romans comme ça qui se terminent sur un final en apothéose, nous laissant dubitatif et, pour être sûr d'avoir bien compris, on relit les dix dernières lignes !



Coup de maître de l'auteur Chrystel Duchamp, dont c'est son premier roman !



Audrey Durand est une flic du 36, addictive à l'alcool et aux "cigarettes qui font rire". Elle ne vit que pour son boulot et s'interdit toute vie familiale. Elle a cependant une passion : l'Art Contemporain.

Ainsi, lorsque un meurtre sanglant est mis en scène tel un tableau connu, Audrey est dans son élément.

Alors qu'une enquête compliquée commence dans l'univers d'un club sado-masochiste et qu'un autre meurtre suit, ça ne peut-être qu'un tueur en série fanatique des oeuvres d'arts.

Les photos des victimes étant mises en ligne pour des ventes aux enchères qui s'envolent, Audrey et son équipe seront confrontés à un casse tête afin d'y mettre un terme. ...



Une enquête rebondissante de chapitres en chapitres et .... que dire du final !! ...

A lire et une auteure à suivre ....

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L'art du meurtre

Un bon roman policier avec de beaux crimes, de belles mises en scènes dans toute l'horreur que cela peut apporter. C'est avec l'art que l'auteure s'est amusée à nous démontrer que le crime peut être machiavélique, une folie à part entière de l’âme d'un assassin. Certaines œuvres artistiques peuvent donner naissance à des idées atypiques de meurtres, et c'est peu dire dans ce récit…



C'est avec le lieutenant Audrey Durand que l'on va suivre les pas du tueur. Des pistes bien trop variées se profilent, et c'est sans compter les divergences d'opinions de sa supérieure, Patricia, qu'elle devra persister dans son intuition.



"Je sors de la maison, me rends dans la partie arrière du jardin et regarde par la fenêtre. Je prends une photo et la montre à Patricia qui est venue me rejoindre. Elle l'observe sans dire un mot. - Notre assassin met en scène ses meurtres, Pat, j'en suis sûre. Comme s'il s'agissait d'œuvre d'art! - Un vrai musée des horreurs."



St Etienne étant une ville qui baigne dans l'art je comprends vite l'engouement de l'auteure pour ce mélange de crimes et d'œuvres diverses. Il est intéressant, aussi, de se remémorer certains tableaux de maîtres.



Je remercie vivement Sonia pour la découverte de cette auteure, j'ai reçu avec le roman la dédicace de l'auteure, un petit livret "Art et nouvelles" qui contient trois textes et une interview, ainsi que trois cartes représentant les scènes appropriées… Exquis! Auteure à suivre.


Lien : https://passionlectureannick..
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Le sang des Belasko

Qui mieux qu’une maison peut raconter une famille ? C’est le postulat de Chrystel Duchamp dans son nouveau thriller « Le sang des Belasko ».

Lorsque les enfants devenus adultes perdent leurs parents presque coup sur coup, le drame délie les langues, fait resurgir les conflits et alimente les ressentiments. Et, avec cinq enfants, il y a de quoi se déchirer, s’humilier et se fâcher à jamais.

Casa Belasko a une architecture de type Prairie, style américain qui semble hantée. Même le raisin qui pousse produit du vin empoisonné ! Pourtant, elle est bâtie avec ses baies vitrées ouvertes sur la vallée, avec des matériaux de qualité et meublée par des designers. Tout était réuni pour du bonheur, lorsque le père, André Belasko, la fit construire.

Trois garçons et deux filles. David souffre du « syndrome de la mère poule » non soigné depuis l’enfance. Surnommé « Jésus » par ses frères, il est rancunier et sarcastique. Mathieu souffre d’avoir été trahi dans sa propre famille. Du coup, il trimballe son mal être en essayant de s’apaiser sans se soigner réellement. Philippe, l’aîné, est un coureur de jupons invétéré. Du côté des filles, Solène la dernière auquel on passe tout. Et, il y a Garance, divorcée, dont les deux restaurants viennent de fermer.

L’intrigue de Chrystel Duchamp se pose tranquillement baladant le lecteur d’un personnage à l’autre, de leur vérité au mensonge, pour mieux lui faire perdre le fil. Jusqu’à la dernière ligne, la vérité ne se dévoile. Loin du surnaturel annoncé, ce huit-clos est la construction logique d’un esprit perturbé. La Casa devient le bras armé tout en étant un témoin parfaitement impuissant de la cupidité, de la jalousie et de la haine familiale.

Glaçant, perturbant et addictif, ce thriller est d’une parfaite construction. Une belle réussite !

Merci à @NetGalleyFrance et @Ed_Archipel et aussi sur @Babelio avec Mylène des editions_archipel pour #LesangdesBelasko.

https://vagabondageautourdesoi.com/2020/12/27/chrystel-duchamp/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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L'art du meurtre

#LARTDUMEURTRE

#NetGalleyFrance



Coup de coeur pour ce thriller que j'ai dévoré en quelques heures, je ne connaissais pas du tout cette auteure, qui a mon avis, va très vite se faire un nom dans le monde de la littérature policière.

Nous suivons Audrey, jeune policière au 36, qui doit enquêter sur le meurtre de Franck Tardy, richissime homme, ancien avocat, passionné d'art et de relations SM. Son meurtre, puisque l'on retrouve son corps mutilé, dans une mise en scène des plus étranges, est de tout évidence l'oeuvre d'un fou furieux, la scène du crime présentant son corps assis à une table où sont dressés 10 couverts, le crâne de sa défunte femme trônant au milieu de la table, un cigare tout juste éteint dans un cendrier. Audrey, qui doit aussi se battre avec ses propres démons, va tout faire pour retrouver l'assassin de cet homme, sauf qu'un deuxième cadavre est vite retrouvé qui s'ensuivra de deux autres cadavres, tous mis en scène avec la recherche d'une forme d'art.

Pas de temps morts dans cette enquête, des personnages plaisants et crédibles, des pages qui se tournent avec l'envie de connaître le nom de l'assassin et une fin pour le moins originale et formidablement orchestrée.

Je recommande vivement ce roman, qui m'a fait passé un excellent moment de lecture.
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L'art du meurtre

Avec "L'art du meurtre, nous sommes sur un thriller ultra addictif qui se lit quasiment d'une traite et ce grâce à une plume assez envoûtante, le rapport à l'art est évidemment très présent mais il y a aussi le personnage principal que j'ai littéralement adoré. En effet "Audrey" lieutenant dans la police parisienne est une personnalité complexe et sympathique de par son humanité, sa force et ses déductions.



L'histoire nous réserve bien des surprises, et le lecteur se voit complètement plongé dans l'intrigue. En ce qui concerne le cadre de lecture, tout se déroule sur la capitale. Les meurtres sont mis en scène de manière follement malsaine et artistique (pour celui qui les commet).



La fin nous réserve une surprise de taille qui ne manquera pas de vous bluffer, en tout cas ce le fût pour moi, et cela à définitivement encré ma lecture parmi mes coups de coeur, et il a tout pour vous en donner un également.
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L'île des souvenirs

Chrystel Duchamp est incroyable. Elle a une imagination fertile ainsi qu'une écriture prenante et glaçante. Ce thriller se lit d'un trait, sans coupure même si les lignes sont choquantes et terrifient le lecteur. Alors oui, j'avais deviné le dénouement assez rapidement et pourtant, je ne me suis pas du tout ennuyée. J'ai profité de chaque description, de chaque rebondissement de l'enquête du capitaine Mandier. Les personnages sont attachants, notamment celui de Delphine, auquel je me suis identifiée pendant ma période étudiante avec mes doutes et mes peurs. L'autrice manipule avec art son lecteur.
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Délivre-nous du mal

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma derniere lecture de 268 pages sur la liseuse.

Avant tout chose je tenais à m'excuser auprès de belette2911 car j'ai repris sa critique étant entièrement de son avis et désolé auprès de vous aussi d'avoir fait aussi simple. Après la lecture de ce livre je suis très mitigé. Je suis partagé entre deux sentiments : j’ai apprécié certaines choses dans le récit, et pourtant, j’ai une sensation de vide en moi, comme si je n’avais pas accroché à cette lecture ou que j'y avais accroché à moitié.



Le début était prometteur : le roman commence par des prologues qui se terminent abruptement, laissant le lecteur dans un suspense énorme, sans que l’on en sache plus pour le moment.



Ma sensation de vide durant ma lecture vient du fait que j’ai eu l’impression que cette histoire manquait de liant. L’épisode avec le petit village de Oingt est sans doute de trop dans ce récit.



J’avais commencé à décrocher un peu du récit et là, avec ce qui va suivre, j’ai eu l’impression de me retrouver face au fameux concept du "jumping the shark" (autrement dit, la scène qui va trop loin), même si elle faisait référence à un épisode historique réel. Dans le récit, par contre, c’est plus poussé que dans le fait divers réel.



Quand bien même cet épisode se rattache ensuite au récit central, ce qui me heurte, c’est que cela va trop loin dans la folie vengeresse et ça a fichu en l’air les messages importants que possédait ce récit, notamment sur la banalisation des viols, des féminicides, de toutes ces femmes battues que l’on n’écoute pas, dont on ne prend pas assez au sérieux les dépôts de plainte.



Comme si les personnages n’avaient pas été réalistes, ce qui est bizarre comme sensation, puisque notre policier peste sur l’administration qu’il doit faire, qu’il passe plus de temps au bureau que sur le terrain et qu’il lui semble s’être transformé en secrétaire.



C’est tout à fait le résumé de la fonction de policier ou d’enquêteur. Sans doute est-ce la manière dont c’est amené dans le récit qui l’a fait sonner faux. Idem avec les aveux de sa fille, qui semblent n’être là que pour rajouter du glauque au glauque, alors que cela n’apporte rien au récit, si ce n’est de l’eau au moulin de certain(e)s.



C’est un sentiment d’irréalité, de fausseté dans les monologues (ou dialogues) qui m’a attrapé à plusieurs moments et qui ont gâché cette lecture qui était prometteuse, car nous étions dans un polar qui n’avait rien de commun avec les habituels.



L’autrice sortait des sentiers battus en mettant de l’originalité dans la construction du récit et dans son contenu (mais pas dans les personnages, hélas). Elle avait réussi à piquer ma curiosité et je me demandais ce qui se cachaient derrière ces disparitions suspectes. Mon sentiment de départ était que cette lecture était prometteuse… Zut, loupé.



Le final, un peu bâclé, un peu trop rapide, laisse comme un goût d’inachevé. Même si les derniers chapitres, sous forme de lettres, expliquent bien des choses, cela n’enlève rien au sentiment de gâchis qui m’a étreint durant une bonne partie du récit.



Pourtant, ce roman n’est pas à jeter aux orties, c’est ce qui fait que je suis, une fois de plus, le cul entre deux chaises, même s’il penchera plus du côté des "lectures qui ont foiré" .



Encore toutes mes excuses pour ce plagiat et j'espère ne pas être poursuivi !!!

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L'île des souvenirs

Avec Chrystel Duchamp, inutile de chercher à vous habituer à un style particulier ou à une marque de fabrique.

Ou plutôt, si : attendez-vous à de l’inattendu.

Cette louve du polar se renouvelle à chaque roman.

Déjà quatre thrillers, et autant d’ambiances et de constructions.

Dans son tout dernier, L’île des souvenirs, Chrystel Duchamp explore avec brio l’art de la manipulation. Et se pose aussi en brillante manipulatrice, en donnant à ses lecteurs une sacrée leçon !

Juste un conseil : laissez-vous porter, et laissez-vous avoir. Vous adorerez ça !

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