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Citations de Colin Thibert (95)


« Vous vous prétendez maçon, libre-penseur, mais vous encore imprégné des valeurs d’un autre âge… Le progrès, Monsieur, n’a que faire de la morale ordinaire. » (p. 38)
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Ne sois le chien de personne, la vie ce n'est pas obéir continuellement et remuer la queue pour faire plaisir à un maître quelconque. On te provoque, on te méprise : mords jusqu'à l'os. Pour survivre dans ce monde, sort les crocs et deviens un loup.
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Il était fier de lui : à cinquante ans révolus, il était passé sans difficulté du statut d'apiculteur pacifique à celui de criminel endurci.
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Ciel rouge le soir, laisse bon espoir ;
Ciel rouge le matin, pluie en chemin.
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Quand les compères se brouillent, la vérité se débrouille.
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Jocelyne allume une Gitane au mégot de la précédente, fixe son interlocuteur droit dans les yeux et lance :
- Allez-y ! Expliquez-moi comment vous comptez assassiner le charcutier ?
- Avec ses propres couteaux, répond Pascal sans se démonter.
- C'est abominable !
- Non, c'est commode ! Il y a tout ce qu'il faut sur place…
- Quand même…

- Vous ne m'avez jamais parlé d'esprit terroir !
- Aujourd'hui je vous en parle.
- Ça change tout !
- Vous exagérez !

Pascal explose :
- Pourquoi ne pas l'assassiner à coups de sabots ! Ou à coup de fourche ! L'écraser avec un tracteur ! Le faire passer dans la moissonneuse-batteuse et retrouver les morceaux liés en gerbe ! Ce serait assez terroir pour vous ça ?
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- Viens au bal avec nous ! a proposé celui qui s'appelait Ludwig. On va s'éclater !
- Chez le comte Bracula, le buffet, c'est toujours une tuerie ! a lancé Iris.
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Lorsqu'il fut amené dans une petite salle d'interrogatoire où l'attendaient un capitaine de gendarmerie à l'air plutôt avenant et un homme en civil au visage émacié qui ne devait pas rire plus d'une fois par an, Jean-Jacques fut convaincu qu'il s'était fourré dans de très sales draps.
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Torrentius n'a jamais rencontré Velsaert et Velsaert ne le connaît que de réputation. L'antipathie entre les deux hommes est immédiate et rédhibitoire. C'est la rencontre du sanguin et du bilieux, de l'expansif et du constipé, du lion et du rat d'égout...
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- La peinture et le vin s'apprécient de la même façon, pérore Torrentius. Il importe de les aborder sereinement, de s'en laisser pénétrer, de ne point se hâter de professer une opinion... Il convient, dit-il en mirant son verre à la lumière, d'observer les reflets et les ombres. Il faut laisser l'œil et l'esprit s'imprégner du tableau comme la langue s'imprègne des sucs de la vigne...
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Julia avait déclaré qu'il était temps pour elle de passer à autre chose.

- A quoi tu veux passer ?
- Je viens de te le dire. A autre chose.
- Oui mais à quoi exactement ?...
- A quelqu'un d'autre si tu préfères.
- Je préfère pas, non. Pourquoi tu l'as pas dis tout de suite ?
- Pour épargner ta sensibilité.
- Tu me crois sensible ?
- Oui.
- Tu as tort. Je suis un bloc d'acier. Je le connais ?
Julia avait marqué une brève hésitation avant d'annoncer :
- C'est Ludo.

Cette fois, il y avait un blanc démesuré dans la conversation. Damien avait murmuré : "Putain Ludo !..." Et le bloc d'acier avait fondu en larmes.
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- Je ne peux pas vous payer.
- Mais si, tu peux.
- Je n'ai pas d'argent.
- Ce n'est pas l'argent qui m'intéresse, petite Chloé, c'est ton âme.
- Mon âme ?
- Ne cherche pas à comprendre. C'est un truc diabolique.
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J'arrive à un âge où on s'accommode de beaucoup de choses sur le plan moral, y compris des fiascos. (p. 218)
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Il pleuvait des cordes, des câbles, des boulines, des écoutes, des haubans, des élingues, des ralingues, des drisses, des drosses ou des garcettes, appelez ça comme vous voulez, c'était un putain de déluge.
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Huit petites souris s'en vont à Paris.
Clémentine rencontre un ami : "Viens chez moi, j'ai fait des spaghettis !"
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Si extravagant soit-il, le costume est l'expression du pouvoir. Il l'assoit, il le pérennise. Voyez le pape et ses cardinaux : la tiare pontificale, les mitres, les dalmatiques chamarrées, les chasubles brodées ! Quel accoutrement ! Personne, pourtant, ne songerait à en rire.
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J’écris , monsieur sur l’art et la manière dont ces mêmes hommes s’acharnent à détruire, à étouffer ou à museler ce qui dépasse les étroites limites de leur compréhension. Ceux qui m’ont condamné, messieurs, ne craignent rien tant que la vie, ses débordements, ses jaillissements et ses couleurs. Aussi vont-ils la tête basse et le teint bilieux, tristement habillé de noir, rongé par l’envie et la frustration. Savez-vous pourquoi ils me détestent ? Parce que j’ai tout ce qu’ils n’auront jamais, du panache, du talent et toutes les femmes que je puis désirer !
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La femme a un visage enfantin et doux, ses lèvres sont gonflées par le plaisir. L'homme paraît avoir le double de son âge : cheveux longs, frisés, bouc hérissé, face congestionnée. Sous la broussaille des sourcils, ses yeux brillent autant que le gros diamant qu'il porte à l'oreille.
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« Donc la fille court sur la plage, reprend un des créatifs. Avec la musique, on s’attend à la voir tomber dans les bras d’un homme…
- C’est là le trait de génie ! intervient François. Au lien d’un homme, c’est un téléviseur !
- Elle tombe dans les bras d’un téléviseur ?
- Elle ne tombe pas dans ses bras à proprement parler, évidemment !
- Attendez ! Je ne comprends pas : il y a un téléviseur sur la plage ?
- Voilà.
- Qu’est-ce qu’il fait là ce téléviseur ?
Les publicitaires échangent des regards accablés : quel blaireau ! Aucune imagination, aucune poésie ! François remonte au créneau :
- C’est purement emblématique, Jérôme. Ce téléviseur symbolise ‘la’ télévision. En l’occurrence TéléMax puisqu’il affiche votre logo plein écran. Ce sera un appareil seize-neuvième coins carrés. Mais pas de marque identifiable !
- Donc la fille le prend dans ses bras…
- Qui ça ?
- Le téléviseur ! Elle se serre contre lui sensuellement, amoureusement…
- Et elle dit : « TéléMax, la chaîne de ma vie !... »
- TéléMax, la chaîne de ma vie ?...
- Au niveau subconscient, c’est hyper-interpellant : les liens du mariage, les chaînes…
- La part d’affect dans le rapport du téléspectateur à la chaîne arrive en seconde position dans les sondages !
- Une étude américaine prouve que 64,5 % des femmes entre trente-cinq et soixante ans préféreraient être privées de mari que privées de télé. »
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- Mais... Je suis où, exactement ?
- De l'autre côté du miroir, comme on dit souvent. Dans un univers parallèle.
J'ai fondu en larmes.
- Pleure pas Chloé, c'est pas si grave !
- Si ! Les parallèles ne se rejoignent jamais ! C'était dans ma leçon de maths.
Zorgo a toussoté :
- Faut pas croire tout ce que disent les maths, petite...
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