Cornelia Funke

J'ai beaucoup aimé ce livre:Mo et Meggie se font soudain entraîner dans une histoire encore plus folle que celles que racontent les livres!!!

Ce que j'ai aussi apprécié c'est que lorsque Mo lit , j' ai l'impréssion qu'il est juste devant moi en train de me lire une histoire et ce que je ressens à ce moment là est magique .

Alors:BONNE LECTURE!!!!!!!

Ce livre est très gros, et il n'y a aucun moment d'ennui. Cornelia Funke n'a pas besoin de se moquer de son lecteur en 'usant de remplissage. Dans ce roman, elle mêle habilement aventure, énigme, conte... Le lecteur va de rebondissement en péripétie en compagnie de personnages attachants. L'auteur ne manquera pas de glisser quelques notes d'humour, même quand la situation est critique.

À la fin, quelques mystères restent. Peut-être seront-ils éclaircis dans le tome 2. De toute façon, le lecteur peut se les expliquer.



Mo, Elinor, et Meggie révérant les livres, il y a des références à des romans, mais aussi de très beaux passages dépeignant l'amour et le respect porté aux livres.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..

Cornelia Funke nous propose une histoire autour du livre en tant que véritable symbole. L’histoire qui se déroule, nous l’avons tous rêvé un jour… Meggie, Mo et Elinor l’excentrique ne sont pas au bout de leurs surprises. Accompagnés par Doigt de Poussière, ils vont rencontrer Capricorne qui est bien décidé à obtenir ce qu’il souhaite avec l’aide de son acolyte Basta. Entre réalisme et imaginaire, laissez-vous porter dans un monde magique où les méchants suscitent la pitié, où les plus grands malheurs inimaginables peuvent arriver. Sans aucune mièvrerie, l’auteur offre un livre très imagé et qui nous prend au cœur et aux tripes.

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..

J'avais repéré ce livre il y a un moment...mais mon sentiment a la fin de ma lecture est partagé.



J'ai aimé l'histoire, la magie a opéré sur moi aussi.

En tant que lectrice, amoureuse et respectueuse des livres, je me suis surprise à m'identifier, à penser, à agir comme les héros.

Vous savez, la petite phrase qui vous fait réfléchir et vous dire : "ah, oui, c'est vrai, c'est tout à fait ça !"



Mais j'ai failli plusieurs fois décroché... Pourquoi ? je ne saurais le dire.



Je ne vais pas dire que j'ai adoré, il m'a plu.

Gros coup de cœur pour ce premier tome qui nous plonge dans un univers de contes de fées sombre et pessimiste, bien loin des versions édulcorées de Disney… Un univers à l'image de son héros, Jacob, personnage solitaire et habitué à œuvrer avec sang-froid et raison, qui se trouve cette fois confronté à mille sentiments enfouis au plus profond de lui.



Tout au long de son roman, Cornelia Funke nous replonge dans les contes de notre enfance : La Belle au Bois Dormant, Blanche Neige, Hansel et Gretel… Ils sont tous là, mais dans une version bien plus effrayante, proche de celle du film de Terry Gilliam, les Frères Grimm.



Ajoutons à ça des personnages secondaires vraiment réussis (mention spéciale pour la fille-renarde, Fox, pour laquelle j'éprouve une tendresse particulière), une narration complexe, une écriture toute en finesse et des illustrations de toute beauté, réalisées par l'auteur elle-même.



Du pur bonheur !

4 ième de couverture : "Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo.

Comme lui, elle a une passion pour les livres. Mais pourquoi Mo ne lit-il plus d'histoires à voix haute ? Ses livres auraient-ils un secret ? Leurs mots auraient-ils un pouvoir ? Un soir, un étrange personnage frappe à leur porte. Alors commence pour Meggie et Mo une extraordinaire aventure, encore plus folle que celles que racontent les livres. Et leur vie va changer pour toujours..."



Ce livre est le premier tome d'une trilogie fantastique (je parle du genre littéraire) qui continue avec "sang d'encre" et se termine avec "mort d'encre". L'intrigue nous emporte dans le monde des livres pour adolescent. L'histoire est plutôt inventive et sort (un peu) des sentiers battus. Certes c'est très manichéen, les gentils sont vraiment gentils et les méchants très méchants mais il faut reconnaître a l'auteur sa capacité a avoir rendu son histoire palpitante grâce a des personnages fouillés que l'on aime détester ou adorer et a des rebondissements bien trouvés et bien amenés. Pas le temps de s'ennuyer et on se demande comment l'auteur va réussir a terminer ce premier tome. Ce qui est appréciable c'est que ce tome peut se suffire a lui même, il n'y a pas d'obligation a poursuivre la suite de la trilogie dans la foulée car même si l'on sent qu'il y a une suite c'est pour repartir dans une autre aventure.



Un bon moment d'évasion reservé a des enfants (a partir de 11 ans) gros lecteur car ce seul tome comporte 650 pages, de quoi refroidir quelques uns surtout quand l'on sait que les deux autres tomes ont a peu près le même nombre de pages.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..

J'ai vu le film avant de lire le livre et c'est lui qui m'a donné envie de le lire. Je viens de le terminer à l'instant et j'avoue que j'ai beaucoup aimé. L'idée première de l'histoire est géniale. Qui n'a pas rêvé un jour de voir son ou ses héros préférés sortir du livre juste en lisant à voix haute ? Ou pour un auteur de voir sa création ? A partir de là, Cornelia Funke réussit à nous transporter dans une histoire pleine de rebondissements et d'action. Certains passages prêtent même à sourire voire à rire. L'auteur a un style assez fluide qui se lit facilement. De plus, j'ai beaucoup aimé quand elle parle des livres, du pouvoir des mots, ... Il n'y a pas de mots pour le décrire, c'est vraiment beau. Les personnages de Meggie, Mo et Elinor sont très attachants, j'avoue que j'ai une préférence pour la tante. En effet, elle est une amoureuse des livres et aime vivre seule et sa routine, pourtant, elle n'hésite pas à aider Meggie et son père. J'ai même apprécié le personnage de Doigt de Poussière même s'il est lâche et qu'il n'hésite pas à dénoncer les autres. Il me faisait un peu pitié. Les méchants ont leurs petites faiblesses et j'avoue que j'ai adoré celle de Basta !

Je vous parle aussi un peu du film. Comme c'était à prévoir, le film est très différent du livre (mais tout aussi bien à mon avis). Cependant, l'esprit du livre est assez bien respecté. Par exemple, la première fois que Meggie essaie de faire sortir un personnage d'un livre, dans le film il s'agissait de Toto du Magicien d'Oz alors que dans le livre, c'est la Fée Clochette qui sort !

Je vous conseille cette lecture, c'est un véritable coup de coeur autant que le film ! Le deuxième tome de la trilogie est sorti et s'intitule Sang d'encre.

Un soir Matt, un jeune garçon, se fait mordre par un loup…

il devint alors un loup-garou. Pour ne pas être loup-garou toute sa vie, Matt va devoir vite trouver un remède, car la pleine lune approche… J’ai bien aimé le livre car il est intrigant. Dommage qu'il soit un peu court. (Mélina, 6ème)

Une fillette se retrouve prise dans la guerre d'Espagne enfin avant au début de franco. Sa mère épouse un général aléatoire (général envoyé dans une forêt-cambrousse quelconque) à la mort de son père. Il est extrêmement violent et la force à le rejoindre sur le front au moment d'accoucher, elle meurt en couche dans d'atroces souffrances - rien de neuf c'est dans le film aussi.Heureusement en arrivant la fille découvre un labyrinthe des fées et un faune qui lui font miroiter un royaume souterrain dont elle serait la princesse enfuie. Elle remplit tant bien que mal les 3 épreuves pour prouver sa valeur, et finit par mourir tuée pour sauver son frère... Ce qui lui ouvre le royaume en question puisqu'elle a protégé l'innocent au détriment de sa vie. Le livre est entrecoupé du récit conte de ce royaume ce qui permet de souffler un peu dans l'horreur des tortures et mauvais traitements de ce fou. Les illustrations sont très prenantes, et vraiment un développement bienvenu ! plus que le film, le livre montre l'horreur humaine (virilisme absurde) à hauteur d'enfant.Ce général a d'ailleurs une vision de la paternité totalement cringe. Encore une masculinité cassée... Mais il y a, et cest surprenant venant de Cornelia Funke, des sorties bien sexiste, notamment sur l'instinct maternelle obligatoire des femmes. Étrange?Je retiens la grande douceur aussi dans le personnage de Mercedes, la servante. Qui essaie de protéger tout le monde mais est en réalité une espionne infiltrée aupres de ce militaire random et complètement dingue. Le papier est exceptionnellement doux...

Le labyrinthe de Pan fait parti de mes films favoris, alors quelle joie d’apprendre qu’un livre a ensuite été écrit ! Le réalisateur renommé Guillermo del Toro et l’auteure Cornelia Funke signent ensemble un livre magistral. Sans oublier les illustrations grandioses de Allen Williams ! Le livre est absolument magnifique, et je suis tombée follement amoureuse de la couverture, de sa texture (de tout !)



L’histoire est totalement fidèle au film, il n’y a donc aucune surprise. Cette lecture à été un réel plaisir, j’ai adoré redécouvrir cet univers, cette histoire, ses légendes et sa finalité. Le livre est tout aussi poignant, effrayant, beau que le film. En plus, il se lit vraiment très facilement : les chapitres sont vraiment courts, l’écriture plutôt imposante, et les illustrations prennent un peu de place. J’ai vraiment retrouvé les personnalités de chaque personnage, et j’ai même l’impression d’en avoir appris un peu plus sur les légendes de ce labyrinthe, sur ses origines.



Le film est sorti il y à maintenant 14 ans, en 2006 et c’est un film espagnol. Si vous ne l’avez pas vu, je ne peux que vous conseiller de le regarder. C’est un film fantastique qui se déroule sous l’occupation du régime de Franco. Un film que j’ai adoré et qui restera longtemps l’un de mes préférés !

La trilogie Cœur d'Encre m'avais marqué étant petite, vers mes 10-13 ans. En regardant sur Vinted, j'ai trouvé les trois tomes en grand format à 12€ au lieu de presque 60€ ! (d'ailleurs, je vends beaucoup de livres et quelques vêtements sur Vinted, ici)



Cœur d'Encre est l'histoire de Meggie, 12 ans, et son père, Mo. Son père est relieur et gros lecteur, transmettant sa passion à Meggie. Un soir, un homme étrange débarque chez eux et une aventure extraordinaire va débuter pour la fille et le père, remplis de mystères, de secrets et de magie !





J’ai été ravie de retrouver Meggie et son père et de redécouvrir leurs aventures, plus de 10 ans après ma première lecture ! Cela a été une très belle lecture, j’ai été plongé et captivé par l’histoire ! L’action est présente du début à la fin, malgré des petites longueurs et quelques répétitions. Les personnages sont bien décrits et développés bien que classiques et passe-partout. J’aime beaucoup le personnage de Meggie, je me retrouve au même âge ! Elinor, sa grande-tante, était insupportable, elle m’a fait mourir de rire tout au long du livre, je me vois trop finir comme elle, dans une grand maison avec mes livres partout ! Capricorne est un méchant qui se veut cruel mais qui ne l’est pas vraiment et c’est franchement drôle de découvrir son personnage !





Un très bon premier roman, bien que je ne sois plus du tout la cible de Cœur d’Encre ! A faire découvrir aux jeunes adolescent.e.s !




Lien : https://mathildelitteraire.b..

Le comportement de Matt évolue de façon bizarre depuis qu'il a été mordu par un chien-loup en rentrant du cinéma un soir. Il n'en parle à personne mais il devient très poilu et sa voix change. Il craint de devenir un loup-garou et apprend qu'il pourrait le rester s'il ne tente rien avant la pleine lune prochaine. Heureusement quelques personnes sont prêtes à lui venir en aide !



Un roman fantastique habilement écrit bien qu'il n'y ait pas de grandes surprises dans l'intrigue. L'auteur insère peu à peu les ingrédients nécessaires, y mêlant une bonne dose de suspens, une tension psychologique mais aussi de l'humour. Des illustrations accompagnent le texte. de quoi passer un agréable moment de lecture.



***

Les éditions Rageot décline la collection « Flash fiction » qui propose des textes d'auteurs adaptés aux DYS ainsi qu'aux lecteurs débutants : une mise en page différente avec un texte non centré et aéré, des pages jaunies, des illustrations en phase avec l'histoire. L'ensemble doit faciliter la lecture et en amoindrir les difficultés.

J’ai adoré le film du Labyrinthe de Pan, donc en voyant le livre, j’étais obligée de le lire. Et j’ai tout autant adoré. Bien sûr l’histoire est très fidèle puisqu’elle est directement tiré du film. C’est l’histoire d’une princesse qui a voulu aller dans notre monde, et qui y est morte. Mais le roi et la reine sont persuadés que son âme réapparaîtra. Et c’est dans Ofélia, une enfant qui adore lire, qu’ils retrouvent la princesse. Celle-ci se retrouve en Espagne avec sa maman, chez Vidal, un monstre qui n’aime rien d’autre que de torturer et tuer les rebelles qui se cachent dans la forêt.

C’est un monde noir que va découvrir Ofélia, et l’optique d’être une princesse d’un autre monde, lui semble bien mieux.



Ce qui change avec le film, c’est que nous avons des contes qui nous sont racontés et qui se lient avec l’histoire. En plus des pensés des personnages et de leur façon de vivre les événements. Du coup ça apportait un réel intérêt à la lecture et j’ai aimé découvrir ce qu’il se passait dans la tête des personnages et en apprendre un peu plus sur le monde Sous Terrain d’où viennent les fées et le Faune. C’est une histoire très dur, qui traite du fascisme en Espagne pendant la guerre, il y a des scènes assez glauque comme dans le film, et être dans la tête de Vidal par moment était compliqué, parce que ce mec est un monstre, un type vraiment détestable. Mais j’ai aimé voir les pensées d’Ofélia et de Mercedes. L’écriture était très prenante et très visuelle.

J’ai trouvé les deux œuvres très complémentaires et je suis ravie d’avoir fait cette lecture.



Je pense qu’il y a plusieurs interprétations à ce roman, à ce film, à cette histoire, et j’ai trouvé que le livre confirmait assez bien ma propre interprétations, même si bien sûr il est ouvert à d’autres.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..

Voilà un livre que j'ai lu il y a longtemps, quand j'étais au secondaire et sûrement pile dans l'âge du lectorat ciblé. Et ça en vaut mieux ainsi; je n'ai pas l'intention de le relire, au risque de détruire les bons souvenirs que je garde, bien que je croie ardemment que les enfants méritent des histoires complexes et intelligentes. Ce n'est pas pour dire que ce roman n'est pas complexe et intelligent, je veux simplement dire que je crains qu'il ne le soit pas autant qu'il doive l'être, qu'il soit plus bête et simple que je m'en souvienne.



Mais de ce que je me souviens, l'histoire est au moins inoffensive, ni stupide ni porteuse de message néfaste (si elle avait un message, alors je ne m'en souviens pas). Ce n'est qu'une simple, petite aventure avec un dragon, un garçon et un kobold. Je me souviens aussi d'un ton léger, voire enfantin, qui sied bien l'écriture simple et les personnages charmants. Peu de violence, pas de sang ou de moment choquant, c'est l'épitomé d'une histoire pour enfant, qui parfois fait penser aux contes de fées classiques.



J'ai aussi le souvenir de quelques péripéties, d'une forêt, d'un rat comptable dans un bâtiment qui explose, d'un désert et d'un temple au Népal. Mais hors de tous mes souvenirs nostalgiques et confus, celui qui se démarque le plus est l'antagoniste du livre, qui je crois est un de ses grands atouts. Il est un dragon aux écailles d'or, un mastodonte apparemment invincible. Des oiseaux sont ses espions, il réside dans les ruines d'un château, il a comme serviteur une sorte d'homoncule maigrichon qu'il punit en lui faisant passer du temps dans son estomac, où s'adonne se trouver son unique faiblesse. Ce personnage à lui seul semble tout droit tiré d'un conte de fées.

J'avais très envie de découvrir cette histoire, le résumé m'intriguait et je ne parvenais pas à me décider de l'emprunter. J'ai profité du déstockage de la bibliothèque associative pour l'acheter et le lire quasiment dans la foulée. Je l'incorpore au challenge de l'été organisé par Saefiel. Après lecture, je dois dire qu'il est particulier et que j'en garderais un bon souvenir, je suis même ultra curieuse de découvrir la suite.



Premier point qui m'a de suite séduite, c'est l'ambiance. C'est sombre, loin d'être très rose et joyeux, on navigue en plein fantastique, dans une atmosphère de course contre la montre, d'urgence, de perte, de malédictions... C'est très noir et l'ambiance ne conviendra pas à tout le monde, d'autant plus que les rares moments d'humour et de joie sont aussitôt contre-balancé par des révélations, des découvertes ou des avancées peu réjouissantes. Malgré cela, je suis très fan de cette atmosphère pesante et oppressante, elle correspond avec l'ambiance des contes d'origines, ce fantastique un peu lugubre et inquiétant.



Ensuite, on sent l'importance de plusieurs influences. L'Allemagne, dans les paysages, dans les références à la mythologie germanique, à cet aspect un poil nordique. La plus grande partie des références concernent les frères Grimm et leurs contes, connus ou méconnus, Cornelia Funke pose des petites choses çà et là qui m'ont enchantées, captivées. Je ne ferais pas toute la liste, mais j'ai apprécié cet apport culturel propre aux origines de l'autrice.



L'histoire m'a séduite. Elle possède des longueurs et des chapitres peu intéressants pour moi, toutefois, j'ai passé un excellent moment avec cette intrigue qui me rappelle fortement un conte. Nous avons une situation de départ, une quête menée par Jacob, un élément perturbateur (son frère), des affaires de malédictions, des rencontres avec des créatures fantastiques absolument inquiétantes et terrifiantes, de l'amour et des trahisons. Ce que j'aime, c'est cette sensation curieuse de savoir qu'il existait un avant. Jacob connaît ce monde alternatif au-delà du miroir, et même si on découvre cet univers via Clara et Will, on sent le lien qui rattache Jacob, on a de belles anecdotes... L'histoire est une belle promenade entre paysages enchanteurs, créatures magiques, rebondissements, émotions et actions.



Les chapitres sont plutôt courts et le final est totalement génial. Surprenant, horrible et captivant en quelque sorte, il donne très envie d'avoir la suite. La plume de Cornelia Funke est fluide, travaillée et précise, très détaillée et parfois envoûtante. J'ai adoré, c'est même un petit coup de cœur, ses illustrations en début de chapitre, elles entourent la page et forment un cadre autour du texte. Ce sont des illustrations en noir et blanc, simples et parfaites pour le récit, ça ajoute un petit plus dans le côté « conte » de la série.



Je finirais avec les personnages qui sont très sympathiques à découvrir. Les Goyls sont passionnants ; ce sont des créatures à la peau faite avec de la roche ou des pierres précieuses. J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur eux, sur la Sorcière qui accompagne le roi. Hentzau est particulièrement mystérieux, pareil pour Will dont la transformation est effrayante dans sa partie psychologique. Je suis très fan de la relation entre Jacob et Valiant, le marchand nain loin d'être une figure amicale. C'est une relation de travail, bourrée de haine, de rancune, de cynisme et pourtant, elle m'amuse. En ce qui concerne les protagonistes féminins, Fox m'a de suite enchantée, pareil pour l'impératrice que j'ai adoré. Jacob est certainement l'atout majeur de ce premier opus, tout en complexité, en nuances, c'est un antihéros intéressant à suivre.



En conclusion, tout est atypique dans ce roman qui ne plaira pas à tout le monde. Il lui manque un peu de joie de vivre, d'optimisme et de couleurs ; j'ai failli ne pas adhérer. C'est l'univers fascinant, l'intrigue bien menée, les références aux contes, à l'Allemagne et le traitement des personnages qui m'a donné envie de poursuivre cette lecture. On est loin d'être dans un coup de cœur, même si je le classe dans mes inoubliables. Cette ambiance sombre, j'ai mis du temps à l'apprécier et à voir les rares instants de beauté, de calme, d'amour comme de petites pépites à savourer. Je reste donc sur une très bonne découverte dont j'ai hâte de lire la suite.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..

Lu à voix haute en avril/mai 2018



Loin des créatures menaçantes qui peuplent l’imaginaire des humains, les dragons de ce roman sont des êtres majestueux et inoffensifs qui se nourrissent exclusivement de lumière de lune. Alors qu’ils n’aspirent qu’à vivre paisiblement à l’écart des hommes, ils apprennent un jour que ces derniers s’apprêtent à inonder leur vallée. Où se replier ? La seule issue pourrait être la lisière du ciel, lieu légendaire dont se souviennent les ancêtres mais auquel personne n’ose croire. Personne ? Long, un jeune dragon, accompagné de son amie kobolde Fleur-de-Souffre entreprend un voyage long et hasardeux pour trouver ce havre de paix. Le périple sera rythmé par les rencontres – avec toutes sortes de créatures magiques, mais aussi avec Ben, un jeune garçon qui deviendra le cavalier du dragon. Long et ses amis devront faire preuve d’astuce, de courage et de solidarité pour faire face aux dangers et échapper au féroce Ortimore, le dragon doré, sans se faire remarquer par les humains…



Ce roman sympathique et original a particulièrement plu à mes enfants qui ont été captivés par les péripéties des héros. Il s’inscrit dans un registre merveilleux assez classique avec un univers manichéen peuplé de créatures fantastiques dans lequel nous suivons une quête initiatique rythmée par les aventures. Le Cavalier du Dragon se distingue pourtant à plusieurs égards : les être fabuleux empruntent au folklore germanique (les kobolds) et nordique (les nains de roche), aux légendes autour de l’alchimie (les homoncules), mais aussi aux contes des mille et une nuits (les djinns) et à la mythologie grecque (le basilic et le cheval Pégase). Ces inspirations composent un univers insolite, dépaysant et souvent drôle.



Elles sont, curieusement, ancrées dans le monde réel, avec des repères géographiques et sociaux assez précis pour pouvoir suivre Long et ses amis de l’Écosse à l’Himalaya. Nous avons lu le roman avec le globe terrestre à portée de main pour suivre le voyage que nous avons beaucoup apprécié. Des Alpes Suisses aux monastères bouddhistes d’Inde en passant par les chantiers de fouille archéologiques égyptiens, cette découverte du monde à dos de dragon s’est révélée tout à fait réjouissante.



La perspective est originale puisqu’il s’agit de venir en aide aux dragons et puisqu’il n’y a pas de héro à proprement parler, mais plutôt des amis qui parviennent à conjuguer leurs forces, les plus petits prêtant souvent main forte aux plus grands.



Mes garçons ont donc énormément aimé ce roman et ont ri de bon cœur des répliques de Fleur-de-Soufre et de sa passion pour les champignons. De mon côté, j’ai regretté, comme cela avait déjà été le cas dans Cœur d’encre, des méchants très caricaturaux et peut-être quelques longueurs. Ce livre offre aux jeunes amateurs du genre fantastique une parenthèse de rêve. À recommander aux bons lecteurs capables de digérer les 520 pages de ce pavé – en espérant que ce best-seller mondial soit bientôt réédité en français !
Lien : https://elireblog.wordpress...

Mo est relieur, il mène une vie tranquille avec sa fille Meggie, jusqu'au jour où arrive Doigt de poussière. Meggie découvre alors qu'elle doit quitter sa maison mais pour aller où ? Quel est ce mystérieux livre que Mo cache?

Niveau : 12ans bon lecteur

Mise en abyme : on lit une histoire qui nous raconte d'un livre "coeur d'encre". Le livre est un des personnages principaux

Ouiiiiiiiiii les dragons existent ! Mais ils se cachent. Dans la lisière du ciel, dans l’Himalaya. Mais où est-ce exactement ?

Tour du monde de (presque) toutes les créatures fantastiques dont sont abreuvés nos contes et légendes (et Harry Potter. Y a a même un basilic ! Et c'est vraiment pas sympa).

Bon évidemment, on se demande comment 2 dragons, 1 enfant, un kobold et un homoncule arrivent à passer presque inaperçus. Mais en fait, au final, on s'en fiche. Parce que tout est magique, que la magie est partout et que même si toutes les personnes sont bienveillantes, ce n'est pas gnan-gnan. Parler du seul cavalier est réducteur parce que pour réussir à surmonter toutes les difficultés, c'est un vrai travail d'équipe (comme le reconnait le dit cavalier), avec des alliances de circonstances et parfois contre-nature. Mais ça marche, même avec des tensions.

Alors oui, il y a des incohérences à mes yeux d'adulte mais je crois que si je l'avais connu et lu à sa sortie, j'aurai adoré sans réserve.

Et en plus, les adultes ont des métiers trop bien, comme dragonologue ! La grande grande classe.

Meggie, douze ans, et son père Mo sont vraiment des amoureux des livres. Ces derniers s’amoncellent partout dans leur maison, rythment leur quotidien et surtout, leur servent de repère en cas d’imprévu et de danger. Or, ces guides vont être très nécessaires. En effet, l’arrivée impromptue d’un visiteur mystérieux les précipite dans une série de péripéties qui dépassent la fiction. Quels sont les inquiétants personnages qui semblent être à la recherche de Mo et d’où viennent-ils ? Dans quelles circonstances la mère de Meggie a-t-elle disparu, il y a de nombreuses années ? Pourquoi Mo ne lit-il jamais de livres à voix haute et que lui cache-t-il ? Lire serait-il devenu dangereux ?



En se glissant dans ce roman, on ne peut qu’être impressionné par l’art de Cornelia Funke : l’intrigue est immédiatement captivante et son idée de base, qui n’est pas dévoilée dans ce commentaire pour préserver le plaisir des futurs lecteurs du roman, est assez géniale. Et avant tout, les citations littéraires placées en épigraphe de chaque chapitre sont une trouvaille fantastique : elles annoncent et éclairent ce qui va suivre, nous donnent le plaisir d’évoquer un bon nombre de nos lectures culte, des contes d’Andersen au Docteur Jekyll et M. Hyde d’Oscar Wilde, en passant bien sûr par Astrid Lindgren, Ottfried Preussler, Roald Dahl, Michael Ende, Erich Kästner et Rudyard Kipling. Elles nous offrent aussi un réservoir d’idées pour le futur – nous avons d’ailleurs commencé à lire Les aventures de Tom Sawyer sur la suggestion de Cornelia Funke peu après avoir terminé Cœur d’encre.



Malgré toutes ces qualités, il m’a semblé que le roman ne tenait pas toutes ses promesses et il nous a moins séduits que Le Prince des voleurs que nous avions lu peu de temps auparavant. Si certains personnages, en particulier la tante Elinor, prennent vie et peuvent même être drôles, la plupart d’entre eux restent lisses et superficiels. C’est particulièrement le cas des protagonistes, qui manquent de relief, et surtout des méchants qui n’effraient personne et agissent de manière caricaturale, selon des motivations inexpliquées. L’intrigue est longue et trop délayée dans des descriptions du paysage, du décor et des pensées des personnages, si bien qu’on se demande comment il est possible d’écrire 650 pages à partir d’un matériau si maigre. Malgré une lecture souvent laborieuse ponctuée d’épisodes de lassement, nous avons bouclé la lecture du roman qui a bénéficié d’un regain d’intérêt de toute la famille dans la dernière ligne droite et les enfants semblent partants pour lire les deux prochains tomes – vu leur attitude pendant la lecture, je dois dire que j’étais surprise !
Lien : https://elireblog.wordpress...

Un livre que j'avais adoré étant plus jeune ! Une histoire haletante avec une bande d'orphelins attachants. La personnalité étrange de Scipio, le jeune voleur, et de nombreux autres personnages comme Moustique, donnent vraiment envie de tourner les pages et de connaître le fin mot du destin de nos jeunes héros. Avec une écriture à la fois simple et précise, Cornélia Funke construit une fois de plus un conte enchanteur et oscille entre humour et gravité avec un certain panache.
Lien : https://lageekosophe.com/201..