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Critiques de Danielle Digne (28)
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Lady Mary

Je me faisais une joie de lire ce livre: une biographie romancée de Lady Mary dont j'ai entendu parler en ces temps de pandémie car elle aurait été la première femme a militer pour la variolisation des enfants. Cette méthode, ancêtre de la vaccination, permettait à ceux qui en bénéficiaient de ne pas contracter de formes graves de la variole, maladie mortelle très répandue à l'époque. Sa vie méritait bien un livre tant elle a vécu de choses exceptionnelles : son mariage, son voyage à Constantinople, son combat...



Hélas ! Ce livre m'a rendu cette femme particulièrement horripilante! Un comble pour un ouvrage qui veut mettre en avant une femme d'exception. Justement, l'auteur en fait trop : Mary et trop belle, trop intelligente, trop perspicace... et tous ceux qui l'entourent sont ignorants, fats, insipides, jaloux, rancuniers... à commencer par son mari! Les seules personnes qui trouvent grâce aux yeux de l'auteure sont les orientaux qui sont béats d'admiration devant Mary. L'auteure l'a dit modeste mais il en ressort plutôt une impression d'une personne qui connaît sa valeur et regarde les autres de haut. Dommage!



Le style d'écriture ne m'a non plus convaincue. On ne sait pas si on est dans un roman ou dans une biographie. Le style est plat, les rares envolées viennent des lettres de Mary elle-même. J'aurais préféré lire une vraie biographie, moins hagiographique avec des faits et non l'image, le sentiment que l'auteure à de son sujet. Ou un vrai roman qui approfondisse mieux les sentiments de chacun, qui creuse les personnages secondaires et donne du souffle à l'histoire. Vu le sujet et la matière, ce n'était pas difficile à faire!



En résumé: ce livre m'a beaucoup déçue et, malgré ses 259 pages, j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Lady Mary

Début XVIIIe en Angleterre les femmes sont peu considérées et on estime parfaitement inutile qu'elles se cultivent. Ce ne sont que des femmes, finalement. La broderie, la musique, tenir sa maison, c'est tout ce qu'on demande à une femme.

Mary, curieuse et douée, désire se cultiver, apprend donc toute seule le latin. C'est dans la bibliothèque de son père, qui lui est interdite d'accès, qu'elle trouve de quoi satisfaire sa curiosité.

Belle et admirée, elle étonne ses contemporains.

Elle se rebelle contre la volonté de son père qui veut lui trouver un mari digne de son rang, comme cela se fait à l'époque et dans ce milieu.

Elle tombe amoureuse d'Edward Montagu et s'arrange pour lui faire parvenir des billets doux. Contre la volonté de son père elle l'épouse, s'enfuit avec lui, et sera bien sûr privée de dot.

Edward étant nommé ambassadeur en Turquie, ils traverseront l'Europe pour arriver à Constantinople.

Alors qu'ils étaient épris l'un de l'autre - elle surtout, lui c'est moins sûr - avant leur mariage, Edward vivra sa vie de son côté, délaissant Mary et ne s'intéressant aucunement à leur fils.

Mary en profite pour approcher les femmes turques, entrer en contact avec des princesses turques pour apprendre comment elles vivent en harems.

Elle échangera une nombreuse correspondance avec sa sœur et des personnalités amies restées en Angleterre pour raconter ce qu'elle découvre. Ses lettres ont été publiées après sa mort et sont une source précieuse d'informations sur la vie à la cour ottomane et dans les harems, les hommes n'y ayant pas accès.

Ce livre, intéressant et que j'ai lu avec plaisir, m'a permis de découvrir des facettes de la vie en Angleterre du XVIIIe, très stricte et figée dans ses traditions et celle des femmes turques, parfois beaucoup plus libres que celles de la noblesse anglaise.

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Lady Mary

Ce livre fut très plaisant à lire. Je je sais trop dans quelle catégorie le classer, mi-roman mi-biographie je pense. Il s'agit de l'histoire d'une dame anglaise. Ce qui est intéressant d'après moi, c'est l'aspect historique. J'ai apprécié de suivre la vie de cette femme volontaire et libre, en particulier sa vie à l'étranger. Par contre, j'ai trouvé son mari particulièrement détestable. Ce que j'ai trouvé dommage c'est la 4ème de couverture qui en dévoile trop d'après moi.
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Le joailler d’Ispahan

Plongeons dans l’Histoire avec ce fantastique roman.





Nous suivons ici la vie d’un personnage assez connu, dont Montesquieu s’est servi pour écrire ses Lettres Persannes : Jean Chadrin.



Ce fils de joallier français a fait le voyage vers la Perse pour faire fortune. S’intégrant à la Cour de ce pays, il y découvrit sa culture et en revint fasciné. Cherchant à révéler la réalité sur l’histoire du pays et le règne de Soliman III, il publia de nombreux livres en France et en Angleterre.



Ce livre est son histoire.





J’ai fort aimé ce livre.





Il ne faut pas beaucoup de pages pour être happé par l’histoire. En effet, on s’attache très vite aux évènements, et on se retrouve totalement passionné par ce qui se passe dans la vie de Jean. Commençant à sa jeunesse en France, on découvre avec ses yeux émerveillés les possibilités que peuvent offrir un voyage vers la Perse, et c’est tout aussi fasciné que l’on découvre, au fil du livre, la vie du personnage, la philosophie qu’il développe, les personnages hauts en couleurs qu’il rencontre et la magnifique Perse, berceau à la fois des comportements les plus nobles et des pires bassesses.



Avec tout cela, nous découvrons énormément d’aspects historiques de ce 17ème siècle, ce qui nous permet d’en apprendre beaucoup, aussi bien sur la France que sur la Perse et certaines croyances et philosophies. Apprendre en passant un superbe moment de lecture, rien de mieux !



Suite voir lien
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La petite copiste de Diderot

Ce livre aurait pu être sous-titré "Diderot pour les nuls"... On y retrouve les idées du philosophes résumées vite fait au fil du livre. Mais franchement ça reste succinct.. J'ai été déçue par ce livre, pourtant le sujet m'enthousiasmait vraiment ! Malheureusement tout est superficiel, les personnages et les rares intrigues sont survolés , jamais développés ni approfondis. On reste en surface de tout.. Et le style d'écriture, d'une grande platitude, n'arrange pas les choses.. Un livre sans grand intérêt, heureusement vite lu.
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La petite copiste de Diderot

Félicité est une jeune paysanne de Langres. Sa mère, Emilie, a été élevée au couvent et en garde un vilain souvenir, pas question pour elle que sa fille aille chez les religieuses mais elle tient à ce qu’elle ait un bon niveau d’instruction.



Lorsque les colporteurs reviennent chaque année, Emilie achète des romans afin que sa fille cultive le goût de la littérature au grand dam du cousin Paulin, le prêtre de la paroisse, qui préférerait que ses ouailles se contentent de la sainte bible.



Devenue orpheline, le curé la recueille et propose de la faire entrer comme copiste chez un notaire de Langres qu’il connaît bien. L’homme de loi lui propose plutôt de la placer chez le fils d’un coutelier de ses amis : Denis Diderot.



Le vicaire ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam et le notaire, acquis aux idées des Lumières, se garde bien de lui révéler l’athéisme du philosophe, et voilà Félicité en partance pour la capitale…



Le siècle des Lumières, Diderot, l’Encyclopédie et le billet de George, il ne m’en fallait pas plus pour me donner envie de lire ce court roman, qui, une fois n’est pas coutume, n’a pas trainé dans ma PAL.



Vous connaissez mon goût pour les romans historiques et lorsqu’ils ont pour cadre le XVIIIè siècle et qu’ils me permettent de côtoyer mon philosophe préféré, Denis Diderot, comme dans La petite copiste de Diderot, impossible pour moi de résister !



Danielle Digne est passionnée d’histoire et elle connaît rudement bien Diderot, j’ai donc passé un agréable moment en compagnie de Félicité et Diderot bien sûr mais aussi tous les protagonistes secondaires du roman tels que Madame d’Epinay, le baron d’Holbach, l’abbé Galliani, l’abbé Morellet, d’Alembert…



Lorsque Félicité arrive à Paris en 1760, Diderot est en pleine tourmente car l’Encyclopédie, attaquée par ces jésuites de malheur, est frappée d’interdiction royale. Notre philosophe qui trime sur son grand œuvre, enrage de ne pouvoir en venir à bout et crie à l’injustice d’autant plus que cette Encyclopédie qui lui prend toute son énergie, lui rapporte bien peu !



Ce roman bien documenté montre très bien le combat pour les Lumières mené par Diderot et les Encyclopédistes et nous dévoile le personnage attachant et éblouissant qu’était Diderot dans le privé mais aussi le travailleur infatigable qu’il savait être.



Les rapports houleux avec sa femme Antoinette et tendres avec sa fille Angélique, la correspondance qu’il entretenait avec Sophie Volland, la grande amitié qui le liait au baron d’Holbach et à Louise d’Epinay, son attachement à sa robe de chambre (il lui a même consacré un texte !), ses rapports avec Voltaire, Rousseau et Catherine II, la vente de sa bibliothèque à la tsarine, ses soucis avec la police et la censure, le traumatisme que fut pour lui l’emprisonnement à Vincennes, etc. Danielle Digne n’oublie rien et nous propose une plongée réussie au cœur de la vie de Diderot et du mouvement encyclopédique.



La jeune Félicité se montre intelligente et attachante, pleine de vénération pour son grand homme tout en ne cachant pas les travers et défauts qu’avait aussi le philosophe, loin d’être un saint, mais doté d’un grand cœur.



Grâce à son héroïne, l’auteure peut aborder la place des femmes dans la société de l’Ancien Régime. Copiste était un métier dévolu aux hommes, héritiers des fameux moines du Moyen Age, et que la romancière ait choisi ce métier pour Félicité et un philosophe comme Diderot ne doit rien au hasard.



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La petite copiste de Diderot

C' est un livre agréable à lire, et qui dans le contexte actuel "du politiquement correct", vient nous rappeler les batailles qu'ont du mener les philosophes et autres personnes "éclairées" pour passer outre la censure des pouvoirs en place et exprimer leur liberté de pensée et d'expression.

Rapportée par la jeune Félicité venue de Langres pour aider Diderot en tant que copiste, la bataille des encyclopédistes nous apparait longue, ardue et semée d'embûches .Sous son regard de jeune provinciale, j'ai découvert un Diderot aussi déterminé dans sa difficile entreprise, que sensible dans ses rapports humains.

Le livre se termine par le retour de Félicité à Langres, mais pour ma part j'aurais bien aimé savoir ce que cette expérience lui a apporté dans sa vie future.A t-elle vécu jusqu'à la révolution, y a t-elle pris part d'une manière ou d'une autre......mystère. La porte s'est entr'ouverte et donne envie de l'ouvrir en grand.

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La petite copiste de Diderot

délicieux
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