AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dante Alighieri (175)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Divine Comédie

Ici, je ne me hasarderai pas à critiquer le poème de Dante en lui-même, car il fait parti de ces choses intouchables et intemporelles, le genre qui existe en dehors de notre dimension, qui confine presque au divin.



Par contre, la présente traduction et édition vaut le coup d'être abordé.

Version raccourcie et simplifiée du poème original, qui est quand même un gros,très gros pavé au style moyenâgeux, sans mauvais jeu de mot, nous avons ici de quoi nous initier doucement mais sûrement à Dante.



Attention toutefois, c'est une édition scolaire. Ce qui implique des dossiers pour resituer l'oeuvre dans son époque et des conseils sur comment l'aborder et la savourer. Néanmoins, ces deux dossiers sont très pratiques, très agréables à lire, et facilitent réellement la lecture.



La lecture, d'ailleurs. Quelques mots dessus.

La Divine Comédie ne date pas d'hier, et au vu de son âge et de son épaisseur, on se doute bien que ça ne se lit pas comme un roman de gare.

Entre chaque chapitres se trouvent quelques questions sur ce qui vient de se passer. Comme dit précédemment, c'est une édition scolaire.

Toutefois, pour mieux apprécier la lecture, il convient de répondre à ces questions rapides, au moins mentalement, pour vérifier qu'on n'a pas lu à l'aveugle, sans faire attention aux sens des vers. Il faut prendre son temps avec Dante, car c'est seulement ainsi qu'on peut le savourer. Une lecture rapide ne laisse qu'une impression fugitive et désagréable.



Au final, l'édition Larousse est sûrement la meilleure pour découvrir La Divine Comédie. Pas cher, facilement trouvable, avec une traduction simplifiée rendant la lecture bien plus aisée, il serait criminel de passer à côté d'une telle offre !
Commenter  J’apprécie          110
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

Moi qui ai du mal avec un certain nombre de classique -honte à moi, pourtant étudiante en lettres!- j'ai apprécié L'Enfer de Dante. En se plaçant dans le contexte de l'époque, la lecture de l'enfer est intéressante. On se représente assez bien la vision du monde chrétien de l'époque, les péchés condamnés, les châtiments de l'enfer et aussi ...comment dire, pas un mépris, mais une critique de la culture grecque ou romaine, puisque Dante retrouve les héros de l'Antiquité, tels que Homère, Achille, Hélène, Virgile, etc là-bas. On comprend également que le livre ait pu inspirer de la terreur, car il parait plus simple de se retrouver en enfer qu'au paradis, ou au purgatoire!

La traduction de Jacqueline Risset est belle, bien écrite. Dante, ce qui est bien aussi, n'est pas un homme savant qui connait tout sur tout. C'est une personne capable de ressentir de la pitié pour les damnés, et qui ne demande qu'à apprendre.

Même si je ne dois étudier que l'Enfer, je lirai le Purgatoire et le Paradis avec plaisir!
Commenter  J’apprécie          110
La Divine Comédie

Enfer hivernal et rigoureux, se munir d'un bon viatique de mythologie.
Commenter  J’apprécie          111
La Divine Comédie

Œuvre monumentale, La Divine Comédie de Dante compte parmi les textes les plus complexes et fascinants à lire.



Trois cantiques de trente-trois chants chacun (plus un en ouverture de l’œuvre), voici le poème avec lequel le poète florentin nous décrit sa visite de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis. Guidé par Virgile en personne, Dante n’aspire qu’à une chose: revoir Béatrice, sa chère fiancée décédée dix ans plus tôt, qui l’attend haut, haut dans les cieux.



La Divine Comédie est un voyage, dans le temps et hors du temps, initiatique d’une certaine manière, un voyage fait de rencontres grâce auxquelles Dante Alighieri développe l’histoire de l’Italie et du monde; se lancer dans une telle lecture, c’est s’y investir. Evoquant la politique médiévale (et plus encore), l’influence de l’Eglise, les tourments humains, le poète insuffle dans chaque phrase de son texte un sens tantôt clair, souvent plus profond; cette lecture demande donc interprétation et analyse – sans les nombreuses annotations fournies à la fin de chacun des chants, je n’aurais certainement pas compris grand chose, et même avec je dois avouer que je n’ai pu saisir l’ampleur de ce que souhaite évoquer le poète.



Mais lire la Divina Commedia, c’est apprendre, déployer ses idées en découvrant celles de l’époque, et voilà qui est forcément intéressant. Alors, certes, ces 566 pages m’ont parues en faire le double, cependant, impossible de ne pas être éblouis par la beauté des descriptions présentées par Dante: les différents degrés de chaque lieu, liés chacun à un péché capital, les scènes, la puissance des sentiments humains – douleur, interrogations, abnégation – et au-delà sont absolument subjuguant.
Lien : https://bessiesbazaar.wordpr..
Commenter  J’apprécie          100
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

Fin novembre, j’ai décidé de sortir ce monstre de la littérature de ma PAL. Cela faisait plusieurs années que j’avais envie de lire La divine Comédie et j’avais fini par m’acheter un exemplaire, me doutant bien qu’un prêt à la bibliothèque ne suffirait pas.





Je voulais pouvoir le lire à mon rythme, tranquillement.





Et c’est ce que j’ai fait : j’ai décidé d’en lire tous les jours 20 pages (et si je finissais mes 20 pages avant la fin d’un chant, je terminais aussi le chant en cours!). Je m’étais donné un gros mois pour le terminer et j’ai même terminé avec une petite semaine d’avance (oui, quand il ne reste plus que 100 pages, on accélère!).





Je crois bien que Dante Alighieri doit être un de ses seuls auteurs au monde où son prénom est plus célèbre que son nom de famille! J’étais d’ailleurs persuadée que Dante était son nom de famille! Même sur la couverture de mon livre il n’y a écrit que son prénom. C’est assez étrange, même si tout le monde sait de qui il s’agit. On ne pourrait pas vraiment faire la même chose avec les autres auteurs!





Cette version date de 2010. Il s’agit d’une édition de Flammarion et d’une traduction de Jacqueline Risset, spécialiste de Dante.





La divine Comédie est constituée de trois parties : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis.

Chacune de ses parties est composée de 33 chapitres appelés « chant ».





Ce fut une lecture assez laborieuse, il faut l’avouer, très motivée au début, moins sur la fin…il y a eu des passages passionnants, d’autres, où je me suis ennuyée ferme.



En tout cas, ce fut une lecture très intéressante, sans le moindre doute! Mais cela ne fut pas une lecture agréable.





Pour lire sérieusement, il fallait bien évidemment se reporter tout le temps aux notes de fin de livres, pour bien comprendre de quoi ils parlaient. C’était assez agaçant, parce qu’il y avait beaucoup (vraiment beaucoup!!) de notes. J’avais donc deux marques-pages pour ne pas perdre trop de temps.





Par contre, il ne faut pas perdre de vue que c’était un roman d’actualité pour Dante. Il parle beaucoup de faits, de gens qu’il a connu personnellement et qui devaient certainement être des personnalités importantes durant ces années, mais qui, pour moi, sont des inconnus.

Je préférais nettement quand il parlait des grands héros de la mythologie grecque, ou bien de personnalités, dont la renommée est arrivée jusque dans les années 2000!





J’ai très nettement préféré les deux premières parties du Chant à la dernière. J’ai eu du mal à terminer « Le paradis » et c’est uniquement en me tenant fermement à ma règle de « 20 pages par jours » que j’ai réussi à terminer ce livre.





La partie Enfer :



J’ai terminé la partie de l’Enfer assez rapidement. C’est certainement la partie la plus connue, celle dont on parle le plus en tout cas et également celle que j’ai préféré, parce qu’elle est très intéressante! Dante, accompagné de son guide Virgile va donc visiter les différents cercles (9 en tout) qui composent l’Enfer et va même pouvoir poser des questions aux condamnés. On commence par les limbes (où vont les non-baptisés vertueux et d’où vient Virgile d’ailleurs, ce que je trouve assez dur…l’essentiel n’est-il pas de mener une vie juste? Alors pourquoi n’auraient-ils pas le droit d’aller au Paradis?) et on termine par le lieu d’habitation de Satan (lieu assez terrible)! C’est d’ailleurs assez drôle de voir Virgile parler et vénérer un Dieu qu’il n’a jamais connu!





J’ai été impressionnée de voir le nombre de papes qu’il y avait en enfer! Il y en a

quand même beaucoup, pour des personnes qui sont sensés représenter Dieu sur terre! Il en va de même pour les religieux.





J’ai trouvé assez intéressante l’idée de faire du cercle des suicidés une immense forêt. La forêt est emplie d’arbres qui se lamentent.

C’est certainement le cercle le moins violent de l’Enfer. Ce fut donc une partie très intéressante, j’avais envie d’avancer et j’avais hâte de connaitre la suite, moins connue!





La partie Purgatoire :





Dante et Virgile sont donc sortis de l’Enfer et se retrouve au Purgatoire : ici, les âmes ne sont plus réellement punies, mais se mettent eux-même en pénitence en attendant d’être digne d’entrer au paradis.

Cela dépend pour chacun du nombre de temps et de prière qu’il lui reste à faire.





On comprend mieux la phrase que certains catholiques disent parfois « prier pour les âmes au Purgatoire », afin de raccourcir leur temps passer là-bas. Mais ce n’est vraiment plus aussi terrible que l’Enfer.

Les âmes prennent leurs pénitences de bon cœur, les comprenant même. Ils montent donc lentement la montagne, jusqu’à la rivière Léthée, qui lave les péchés une bonne fois pour toute, avant d’entrer au paradis. On y voit à peu près les mêmes pécheurs que les premiers cercles de l’Enfer, comme les gourmands, les paresseux, les avares…qui se sont repentis, au dernier moment parfois, évitant de justesse l’Enfer ainsi.





Au moment où Dante entre dans la rivière de Léthée, Virgile ne peut pas aller plus loin et laisse la place à Béatrice, qui lui avait demandé d’accompagner Dante à travers les deux premiers mondes.

C’est dommage, j’ai regretté Virgile, je l’aimais bien! Je dois avouer que j’ai eu un sacré coup de mou vers la fin du purgatoire et au début du paradis…Mais 20 pages par jour, ce n’est vraiment pas grand chose, donc j’ai pu avancer sans problème et plonger dans le Paradis!





La partie Paradis :





Mon plus grand problème a certainement été qu’on a perdu Virgile, qui s’en est retourné en Enfer et que la nouvelle guide de Dante n’était autre que Béatrice. Et franchement, Béatrice est assez insupportable! Je l’ai trouvé hautaine, toujours prête à rabaisser Dante, à lui rappeler qu’il ne sait rien, lui, alors qu’elle, âme du Paradis, sait bien plus.





Ici, c’est le contraire de l’Enfer : le Paradis est constitué de 9 sphères, qui montent vers le haut. Chaque sphère est représentée par un astre ou une planète (lune, Vénus…). Dante rencontre donc les heureuses âmes qui constituent le Paradis et qui lui parlent de leur amour infini pour Dieu.





Dans la dernière sphère, Dante rencontre même les apôtres, qui le questionnent longuement sur sa foi, pour être sûr qu’il soit bien digne d’être là et à qui il peut même poser des questions! Ce passage était assez intéressant je dois dire. J’ai bien aimé voir comment Dante se représentait les apôtres.





Ce fut vraiment la partie qui m’a le moins plu. Je pense que je commençais à en avoir un peu marre, même avec juste 20 pages par jour. Ce fut la partie la plus laborieuse, j’ai trouvé cela moins intéressant que les deux autres parties, où j’ai appris plus de choses.







—————————————–



Je suis contente de l’avoir lu, je trouvais cela important. Je suis également contente de l’avoir terminé je dois avouer! Il m’a fallu un peu de courage, mais c’est sans hésiter un grand classique de la littérature italienne (et mondiale). A découvrir donc, en prenant son temps!
Lien : http://writeifyouplease.word..
Commenter  J’apprécie          102
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

Que peut encore dire ce vieux texte, sommet d'une culture qui meurt ? On suit un voyage mystique, chargé de visions que l'on souhaiterait, nous qui sommes passés par le cinéma d'horreur et la modernité noire, plus "dantesques". Les supplices sont décrits pour faire réellement peur. On en sourit. La montée vers Dieu est encore plus insaisissable que la descente aux enfers. Dante y croise plein de gens qui nous sont inconnus et qui incarnent les vertus d'un monde passé. Il s'approche, émerveillé, d'une lumière divine qui pour nous est pâlissante. Bref, le temps nous éloigne de ce qui, parait-il, fut un chef-d'oeuvre, et l'on est déçu de ne plus pouvoir en saisir la grandeur.
Commenter  J’apprécie          100
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

L'Enfer (début XIVe siècle) est la première partie de la divine comédie, poème épique de Dante Alighieri. Il est composé

en vers hendécasyllabiques regroupés en tercets. En 34 chants, Dante décrit le vestibule et les différents cercles de l'Enfer. Un étonnant voyage fort plaisant.
Commenter  J’apprécie          90
La Divine Comédie - Illustration Gustave Doré

Magnifique édition illustrée par Gustave Doré... Les illustrations accompagnent le texte de sorte que ce que l'on vient de lire nous est montré en dessins. Entre parenthèses, ces dessins sont incroyables ! Biensuuur, cette édition regroupe les 3 tomes : l'enfer, le purgatoire et le paradis. Le texte est composé de différents chants. Dans cette traduction, Lucienne Portier (traductrice) a fait le choix de traduire ces chants en vers ce qui rend la compréhension du texte même, assez ardue, je dois le dire ! Il existe sans doute une traduction beaucoup plus accessible ... C'est non sans mal que je me suis lancée dans cette lecture infernale (dans tous les sens du terme !) Mais quelle expérience ... mon dieu quelle intensité d'émotions ! Je ne sais si j'ai tout compris mais ce que j'ai lu m'a époustouflée ! Lorsque j'ai terminé le livre, j'ai visionné différentes vidéos qui expliquent en intégralité la divine comédie. Je vous conseille de regarder cette vidéo (réalisée sur ARTE) avant de vous lancer dans ces sortes de poèmes imaginaires. Vous saurez où vous mettez les pieds ... euh... les yeux ^^ voici le lien youtube où vous pourrez avoir accès à la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wdih8bFxYRg&t=933s
Commenter  J’apprécie          93
La Divine Comédie

La Divine Comédie de Dante Alighieri est une oeuvre monumentale qui transcende le cadre de la littérature pour devenir un pilier essentiel de la culture et de la pensée humaine. Ce chef-d'œuvre médiéval, divisé en trois parties - l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis - représente bien plus qu'un simple voyage allégorique à travers les différents royaumes de l'au-delà. C'est une profonde exploration de la psyché humaine, une quête de rédemption, et une méditation sur la nature de la justice, de l'amour et de la foi.



L'Enfer, avec ses cercles concentriques de souffrance et de désespoir, offre une vision graphique et inoubliable des tourments éternels. Dante, avec une maîtrise artistique inégalée, peint des scènes d'un réalisme saisissant et d'une profondeur émotionnelle qui mettent en lumière les vices et les faiblesses humaines. C'est dans ce royaume sombre que Dante débute son périple, guidé par Virgile, à travers des paysages infernaux peuplés de créatures et de figures mythiques et historiques, reflétant la complexité et les contradictions du monde humain.



Le Purgatoire, quant à lui, est un lieu de purification et de préparation, où les âmes purgent leurs péchés pour atteindre le Paradis. Ici, Dante explore le concept de repentir et de transformation morale. Cette partie de l'œuvre est marquée par un ton plus doux et méditatif, proposant une vision plus optimiste de la capacité humaine à se racheter et à changer.



Le Paradis, sommet de cette trilogie spirituelle, est une célébration sublime de la lumière, de l'amour et de la connaissance divine. Dans cette partie, Dante, maintenant guidé par Béatrice, s'élève au-delà des sphères célestes, explorant des concepts théologiques et philosophiques profonds. Le langage y devient plus lyrique et symbolique, reflétant l'ineffable beauté et harmonie du divin.



Chaque partie de La Divine Comédie est un univers en soi, riche en symbolisme, en personnages mémorables et en récits captivants. Dante Alighieri maîtrise parfaitement l'art narratif, mêlant habilement réalité historique et mythologie, théologie et philosophie, poésie et politique. Son œuvre, écrite en terza rima, une forme poétique qu'il a perfectionnée, est un tour de force linguistique qui a contribué à façonner la langue italienne moderne.



La Divine Comédie, plus qu'une simple allégorie religieuse, est une exploration intemporelle des grandes questions de l'existence humaine. Dante y examine non seulement les thèmes de la foi et du péché, mais aussi ceux de la justice, du pouvoir, de la sagesse et de l'amour. Son influence sur la culture occidentale est immense, inspirant d'innombrables artistes, écrivains, philosophes et théologiens au fil des siècles.



En résumé, La Divine Comédie de Dante Alighieri est une œuvre d'une richesse et d'une profondeur inégalées, un témoignage de la quête éternelle de l'homme pour le sens et la rédemption. C'est une pierre angulaire de la littérature mondiale, un voyage spirituel et intellectuel qui continue de fasciner, de défier et d'inspirer les lecteurs du monde entier.
Commenter  J’apprécie          91
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

Bam ! Chers amis, j'ai terminé ce matin de lire L'Enfer, premier volet de la célébrissime Divina Commedia, en langue originale et je n'en suis pas peu fière. Tous les Italiens l'ont étudié à l'école et mes amis en gardent un souvenir fasciné pour certains, écœuré pour d'autres. Il m'aura fallu un peu plus d'un mois pour arriver au bout de ce premier voyage mais quel plaisir de faire un pas de plus dans la connaissance de la culture italienne.



Mais revenons un peu à l'histoire elle-même...

"Chi è costui che sanza morte / va per lo regno della morta gente?" interrogent les diables au Chant VIII. Celui-ci, c'est Dante lui-même qui a entrepris une étrange expédition, guidé par Virgile. Oui oui, l'auteur de l'Enéide, qui d'autre? D'étage en étage, Virgile va montrer à Dante les différentes catégories de damnés et l'on croisera, outre des contemporains de l'écrivain protagonistes des innombrables querelles entre les villes toscanes, quelques illustres personnages : Ulysse, Judas... et même Mahomet, figurez-vous ! A chaque type de péché sa punition : les coléreux sont immergés dans le Styx, les flatteurs dans les excréments (quand même, il faut bien qu'on sourie de temps en temps), les hypocrites sont couverts d'une chape de plomb, les hérétiques gisent dans des tombes enflammées, les voleurs se transforment en serpent, etc.

Le tout est écrit en vers et dans un magnifique "italien" du début du XIVème siècle. Evidemment, il m'était impossible de tout comprendre mais mes amis italiens m'ont assurée qu'eux-mêmes ne pouvaient se passer des très nombreuses notes. On en apprend aussi un peu sur la situation politique de la Toscane à ce moment-là et, surtout, on a la preuve que les désaccords entre les villes de cette région ne date pas d'hier !

Au final, L'Enfer est loin d'être la très longue poésie barbante que croient certains. Dante exprime des émotions très variées selon les passages ; il est tour à tour effrayé, amusé, intrigué. Certains des personnages sont détestables et d'autres, au contraire, suscitent une grande sympathie, comme par exemple Francesca ou Ugolino.

Je vais m'accorder une petite pause avec des lectures moins difficiles mais compte bien, dans les mois qui viennent, m'attaquer au Purgatoire.



Challenge ABC 2022/2023
Commenter  J’apprécie          90
Oeuvres complètes

Mont'e Prama







L'autre jour, au Mont'e Prama,

au milieu des adorateurs des nuits,

j'espèrais retrouver la Vénus

que j'avais vue à Macomer,

où elle était protégée par les boxeurs géants

contre les attaques des Cartaginois...

Hélas, aucun puits, aucun escalier

ne m'a mené sur les rives de l'Achéron

dans les fonds des nuraghes ;

nulle part je n'ai trouvé le moindre signe,

la moindre indication pour me rapprocher d'elle.

Un souffle du passé a murmuré

Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate …

puis il a ajouté:

'va dans la grande ville, suis les nouvelles voies du temps et tu la retrouveras'

Je l'ai écouté.

Et je l'ai retrouvée, Vénus,

coeur palpitant sous son armure de basalte,

désireuse du désir des boxeurs de grès...



et de mes rêves.





Peut-être quelques eclairsissements...

Nuraghes tours rondes en pierre bâties à partir du XVIII° siècle avant J.C. Il en reste un peu plus de 7 000 en Sardaigne; leur fonction n'est pas connue avec certitude: bâtiments religieux, militaires, réserves de grains...



Géants de Mont Prama statues de grès de 2 m à 2,50 m de hauteur et qui datent – probablement – du X° sièvle avant J.C.



La Vénus de Macomer petite statue (14 cm) trouvée près de Macomer; elle pourrait être âgée de 12 000 ans.



La Vénus et les géants sont dans le très beau musée archéologique de Cagliari, ils sont introduits pas les quatre prmiers vers de Tabaccheria de Alvaro de Campos (également connu sous le nom de Fernando P.)

Não sou nada.

Nunca serei nada.

Não posso querer ser nada.

À parte isso, tenho em mim todos os sonhos do mundo.

(Je ne suis rien

Jamais je ne serai rien.

Je ne peux vouloir être rien.

À part ça, j'ai en moi tous les rêves du monde.)



La citation en Italien, bien sûr, Dante.



© Mermed
Lien : http://holophernes.over-blog..
Commenter  J’apprécie          90
La Divine Comédie

La « Divine comédie », œuvre fondatrice de la littérature italienne moderne… pour laquelle je n’étais pas du tout prêt !



Pourtant, comme souvent, j’y ai mis les formes, un peu trop peut-être. J’ai attendu l’édition qui me convenait le mieux, reliure simili-cuir à l’ancienne, pages aux dorures fines, texte intégral et en plus abondamment illustré par Gustave Doré.



Oui, mais je n’ai jamais vraiment réussi à me laisser entièrement porté par cette œuvre poétique dense. J’ai parcouru l’Enfer en compagnie de Dante et de Virgile, j’ai franchi laborieusement le Purgatoire avant de me perdre totalement dans les prémices d’un Paradis dont je n’aurais pas atteint les limites.



L’œuvre est considérable et me semble nécessité une grande motivation et une érudition plus grande encore. Dante ne se contente pas de sillonner des sphères divines, il explore son époque et sans toutes les clefs, le paysage devient vite flou.



Une œuvre à conserver, ne serait-ce que pour cette belle édition qui agrémente ma bibliothèque mais surtout pour la relire, peut-être, au cours d’une période plus propice, plus sereine, plus posée…
Commenter  J’apprécie          90
En enfer avec Dante

Peut-être faut-il aller se consoler dans les bras de Dante en Enfer de ces tristes constats 2021 forts d'un siècle et demi d'expérience que nous remonte l'OGIEC que les eaux montent avec la température à une allure inédite. Quand il nous chante : " Là notre vue s'égara dans une terre désolée, où le ciel avait atteint tout germe de vie ; des sables arides et profonds en remplissaient l'étendue, tels qu'ils s'offrirent à Caton dans la brûlante Libye.."

"-Apprends, répondit l'illustre poète, que la rivière de sang t'a déjà montré le Phlégéton ; et quant au fleuve d'oubli, n'espère pas le rencontrer dans ces gouffres : il arrose des lieux où le repentir, le pardon et l'espérance habitent. Eloignons-nous, il est temps, des bords de la forêt : ce ruisseau, où les traits de flamme viennent s'éteindre, trace le sentier devant nous."
Commenter  J’apprécie          90
La Divine Comédie

Chère lectrice, Cher lecteur,



Pour ma troisième participation au défi organisé par Moka et Fanny autour des classiques, permettez-moi de partager avec vous mes pensées sur La Divine Comédie de Dante Alighieri. Pourquoi mon choix s’est-il arrêté sur ce long poème? Je l’avais dans ma bibliothèque dans une édition de 1968 (2 livres ramassés au chalet d’une amie il y a plusieurs années). Comme classique, je ne pouvais être mieux servi. En participant à un défi littéraire, comme je le mentionne souvent, je découvre, j’épluche mes bibliothèques, je lis même si parfois la lecture s’avère difficile comme ce fut le cas avec ce bouquin.



Mais encore, lors de mon voyage en Italie il y a cinq ans, je suis allée à Florence et j’ai été émue devant la statut en l’honneur du célèbre poète. En plus, j’ai pu voir son tombeau et encore une fois, j’ai été envahie par l’émotion. Au Canada, nous ne sommes pas habitués de voir les tombeaux des grands écrivains. Le pays est si jeune comparé à ceux de l’Europe.





Que raconte La Divine Comédie?



Dans La Divine Comédie, Dante relate à travers 3 parties son voyage au pays des morts, c’est-à-dire en enfer, au purgatoire et au paradis. Le purgatoire et le paradis sont composés de 33 chants et l’enfer, 34. Le poète décrit ainsi son périple qui débute en enfer et il le termine devant la Trinité, au paradis. Au début, Béatrice mandate Virgile auprès de Dante pour l’accompagner dans son voyage. Par la suite, le poète sera orienté par la vertueuse Béatrice, puis Saint-Bernard. Le but de Dante, dans l’au-delà, est de retrouver Béatrice, l’être aimé. Il devra attendre très longtemps avant de se laisser guider par elle au royaume des morts. C’est elle qui lui donnera l’absolution.





Ce que j’en ai pensé



La Divine Comédie est un chef d’oeuvre et je ne peux en faire la critique tellement ce long poème mérite toute notre admiration. Il m’a fallu tout le mois de juillet pour lire les deux tomes. C’est une lecture difficile car c’est un long poème ancien. De plus, il faut posséder des connaissances mythologiques, bibliques et politiques pour vivre pleinement l’univers dantesque. Ainsi, pour bien comprendre le texte, j’ai dû lire tous les commentaires présents dans l’édition. Et une chance que ces derniers étaient là!



Mais encore, l’effet chez le lecteur apparaît puissant. Les personnes dans l’au-delà que rencontrent Dante ont existé ou encore elles sont des êtres ayant été présentés dans La Bible. Par exemple, au paradis, il y a une très belle évocation de Saint-François d’Assise.



De plus, l’effet s’avère puissant car les êtres rôtissant en enfer ont péché lourdement selon Dante. Dante et Virgile croisent des alchimistes qui sont condamnés à se gratter la peau, des gourmands qui sont tourmentés par Cerbère, des coléreux qui se retrouvent dans le Styx dont les eaux sont sales, des violents qui plongent dans un fleuve de sang, des sodomites qui marchent éternellement sous une pluie de feu, des trompeurs (devins et sorciers) qui possèdent une tête tordue et qui doivent marcher à l’envers, des traîtres aux bienfaiteurs qui sont ensevelis dans de la glace, etc.. Il y a de la joie en enfer! Je comprends pourquoi les lecteurs de l’époque ont été perturbés par ces figures et le rapport établi avec, entre autres, les péchés capitaux.



Par ailleurs, j’ai trouvé très touchant le lien entre Dante et Béatrice. Ce dernier est perceptible par le jeu du regard. À un endroit, Béatrice mentionne à Dante :



M’accablant de l’éclat de son brillant sourire,



elle me dit ensuite : « Écoute et tourne-toi :



le Paradis n’est pas dans mes yeux seulement! »



Et comme parmi nous ont reconnaît parfois



l’amour par le regard, s’il est assez puissant



pour que l’esprit entier soit par lui transporté,



dans le scintillement de la sainte splendeur



que je cherchais des yeux, je reconnus le désir



qu’elle avait de finir l’entretien commencé.



(T. 2, chant XVIII)



Devez-vous lire ce classique? Comme mentionné, c’est une lecture difficile et je n’ai présenté qu’un bref aperçu de ce que La Divine Comédie possède. Je ne conseille pas ce bouquin à quelqu’un dont les connaissances mythologiques ou bibliques sont faibles. Mais, si vous avez envie d’apprendre, de découvrir un univers particulier qui a marqué les siècles, alors, il faut le lire avec tout le respect qu’il inspire. C’est géant!
Lien : https://madamelit.ca/2021/07..
Commenter  J’apprécie          90
La Divine Comédie

Oeuvre inscrites au patrimoine mondial, La divine Comédie (Nommée La Comédie auparavant) est une épopée hors norme qui, certe, a pris un sacré coup de vieux mais reste indispensable !



Composé comme un long poéme divisé en 3 parties (L’enfer, Le Purgatoire et Le Paradis), chacune divisée elle même en une trentaine de chant, La divine comédie suit Dante, décidant de rejoindre les enfers pour retrouver sa Béatrice. Le point de départ d’une épopée qui va le menr à travers toutes les strates des régnes supraterrestres.



Il y a de la virtuosité indéniable dans la maniére dont Dante a choisi d’écrire et d’articuler son texte. Dante croisera de nombreux personnages historiques tout au long de son parcours et évoquera de nombreuses périodes de l’humanité. On a parfois l’impression d’assister à un résumé de l’histoire de l’humain à travers ce texte qui est autant un poéme qu’un conte philosophique, une épopée mais aussi, donc, un retour historique. L’oeuvre est tellement dense qu’elle en devient indéfinissable. Et c’est remarquable.



Attention cependant aux éditions, certains s’avérant totalement foireuse avec de nombreuses fautes. Mais si vous vous en procurez une bonne, remarquez comme il est impressionnant de ressentir, aux travers des mots, les sensations liées à chaque zone traversée par Dante. L’enfer hurlant, le paradis angélique… On plonge comme lui dans les cercles, pour en sortir, certe, lessivé, mais sacrément heureux d’avoir découvert des écrits si précieux !
Commenter  J’apprécie          91
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

Les plus beaux et puissants vers de la littérature italienne... Contrairement au Paradis, livre avec lequel je me suis fermement ennuyée...
Commenter  J’apprécie          90
La Divine Comédie

Pour débuter la présentation de ce grand classique de littérature italienne (le premier rédigé en langue vernaculaire_ mais difficilement compréhensible par un italien moderne !) :

voici la 4eme de couverture de l'Edition Points _poésie _ non retrouvée dans la liste des Editions fournies dans Babelio : le n°ISBN de l'Edition Points fait ressortir l'Edition Flammarion !... L'Enfer en quelque sorte...



" Voyage parmi les morts, tableau politique de l'Italie, de l'Antiquité au XIVeme siècle, manuel de théologie , réquisitoire contre la corruption des puissants et la décadence des papes, la divine comédie est aussi un fabuleux roman d'aventures, qui, par ses visions d'horreur et d'extase, a marqué peintres, poètes, romanciers et cinéastes jusqu à nos jours. Pour en permettre une lisibilité rapide, cette nouvelle version en octosyllabes tente de retrouver la légèreté vivante et vibrante d'un style éternellement  moderne, où s'entremêlent noblesse savante et insolence populaire.

Dante Alighieri(1265-1321) est né dans une Florence en guerre, lors d'une des périodes des plus agitées de l'Europe, que se diputaient l'Eglise, l'Empire romain germanique, la France. Son oeuvre poétique , linguistique, theologique et politique a déterminé à jamais la littérature italienne.

René de Ceccatty, à côté de son travail personnel de romancier et d'essayiste, a traduit de nombreux ouvrages classiques et contemporains du japonais, en compagnie de Ryoji Nakamura, et de l'italien (Pasolini, Mofavia, Leopardi, Michel Ange, Saba, Penna)."



J'ai donc lu partie de ce monument de la littérature italienne. Plus précisément : l'introduction rédigée par le traducteur-poète René de Ceccatty, ainsi que le premier tiers : L'Enfer, traduit poétiquement dans trente quatre chants

Je n'irai pas plus loin !

Ces descriptions sont dignes des grands textes fantastiques et noirs (loués par notre babeliote spécialiste :GabyLarvaire) .



Concernant cette descente aux Enfers : Dante, bien vivant est chaperonné par le poète Virgile qui manifestement connait bien les lieux et les résidants : personnels soignants ainsi que pensionnaires , temporaires ?

La deambulation des 2 poètes s'effectue dans les neuf cercles concentriques de l'entonnoir au fond duquel Lucifer broie avec ses 3 têtes les pires représentants des condamnés : leur crime : avoir compromis pouvoir religieux et pouvoir temporel. Crac ! Aucune excuse.

Dante parait éprouver peu de compassions pour les suppliciés, et se comporter même en total collaborateur des autorités religieuses _donc morales_de son siècle.

Le principe de proportionnalite des peines est appliqué selon la perception oecumenique de ce XIIIeme siecle.

Si les descriptions des tortures nous sont compréhensibles ou imaginables _ tel une gravure de Gustave Doré _ les damnés cités, nous sont pour la plupard inconnus ou sont condamnés pour des raisons obscures par les autorités morales ou politiques de ce XIIIeme siecle. Et c'est bien dommage ! : aucune note en bas de page.... Il a fallu référer une fois de plus à l'encyclopédie Wikipedia _ merci encore.

Par exemple, qui d'entre nous connaît Nemrod et la perception de sa faute par les contemporains de l'auteur ?...(*)



Et quatre-vingt pages d'introduction, rédigées par René de Ceccatty, auquelles j'avais cru échapper !

Impossible. Et c'eût été bien dommage. Enfin, partiellement . Car cette déambulation est restituée avec charme grace à sa traduction simple et poétique . Ce traducteur nous fait découvrir sa démarche , et nous persuade bien qu'une traduction trop littérale eut été incompréhensible . Difficulté à laquelle se sont heurtés nombre de spécialistes.



J'ai ainsi pu rechercher les gravures de Gustave Doré et en apprécier le romantisme noir...



Concernant le purgatoire et le paradis _trente trois chants chacun,.... je lirai plus tard..... réservant mon peu d'énergie restante pour découvrir Proust... (**)



(*) Descendant de Cain et Abel il fut accusé d'avoir fait perdre la langue universelle et fédératrice. Contribuant ainsi à la discorde des peuples .

(**) encore un auteur incontournable ? Giraudoux affirme que l'on peut le (re)lire en sautant des passages différents !



Donc, pour cet écrit :L'Enfer _pas si pénible que ça :4/5.

Je doute que les 2 autres parties me séduisent tant que ça.... J'ai peur d'y laisser des plumes....
Commenter  J’apprécie          83
La divine comédie, tome 1 : L'enfer

Ah ces grands hommes, qu'ils soient écrivains, philosophes, poètes.. ils sont toujours admirables quand ils connaissent l'exil ou le bannissement.

Ca ne rigolait pas à l'époque, et le choix que fit Dante entre la proie pour l'ombre ne lui valut que tristesse. Condamné à être brûlé vif par Boniface VIII, il devient errant et sans ressources, condamné au pain d'autrui et à monter les escaliers des maisons étrangères. Il va ainsi connaître Padoue, Sienne, Vérone.. Paris où il simula dans l'étude une diversion pour fuir ses noires pensées. Cependant, dans ces périples d'infortune, il n'oubliait pas d'écrire ..



Ecrire comme l'a fait Dostoïevski, toujours écrire, le salut de l'âme et pour peu que la chance sourit un jour, ça vient tout juste vous rapporter de quoi vivre ..



J'ai en tête de nos jours l'exemple de Ahmet Altan, écrire et lire, témoigner, lui ont peut-être sauvé sa peau. Il est bien évident qu'on est là dans le symbole et que bien autres périssent encore et périront toujours parce qu'ils ne représentent qu'eux-mêmes dans les combats héroïques, c'est-à-dire pas grand chose. On n'élève plus de statue aujourd'hui ! C'est quoi cette blague qu'il faudrait que la vie d'un homme ait un prix quelconque ? Alors merci à ces grands hommes qui finalement ne luttent même pas pour eux-mêmes mais pour autrui. Sans eux, on ne saurait même pas la valeur des choses et arrêterait de croire à un sort meilleur !



Défendre le commun des mortels contre vents et marées, le pot de terre contre le pot de fer, c'est bien, mais à la première occasion quand ça ne vaut plus pour le premier opposant politique qu'on a en face de soi, alors peanuts, à dégager. Suivez mon regard. alors il me fait du bien de me plonger dans Durante Degli Alighieri !
Commenter  J’apprécie          80
La Divine Comédie

Classique de la littérature italienne et précurseur de cette même littérature comme de la langue, Dante Alighieri est un poète phare de l'époque médiévale, proche de la Renaissance. En proie à des démêlés politiques (conflit guelfe/ghibellin) et ayant connu l'exil, Ce grand poème se divise en trois parties: l'enfer, le purgatoire et le paradis. Avant lui, la notion de "purgatoire" n'avait jamais été décrite de manière aussi explicite, voire jamais vraiment abordée. Cette oeuvre du poète est aussi dédié à celle qui fut sa muse, Beatrice Portinari et pour qui il conçut une adoration proche du mystique. Le plus intéressant à faire lorsque l'on lit la divine comédie, c'est d'avoir l'édition bilingue pour rendre compte de la qualité des vers dans la langue d'origine comme en français. Il faut également relire plusieurs fois certains passages pour en comprendre les allusions!
Commenter  J’apprécie          80
La Divine Comédie

Cette œuvre est un voyage dans différents univers;c'est une œuvre assez marquante et dotee de tous les charmes des œuvres classiques.Un delice,a lire a tete reposee,dans le calme;si on le lit dans une atmosphere particuliere,cela le rend encore plus captivant
Commenter  J’apprécie          81




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dante Alighieri (2197)Voir plus

Quiz Voir plus

Le hollandais sans peine

Quel âge a le héros de l'histoire ?

Huit ans.
Neuf ans.
Six ans.
Sept ans.

13 questions
92 lecteurs ont répondu
Thème : Le Hollandais sans peine de Marie-Aude MurailCréer un quiz sur cet auteur

{* *}