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4.02/5 (sur 1217 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes , le 09/02/1959
Biographie :

David B., de son vrai nom Pierre-François Beauchard, est un dessinateur et scénariste français de bande dessinée.

Après avoir étudié à l'École supérieure des arts appliqués Duperré à Paris, il commence à travailler dans le domaine de la bande dessinée en 1985 ("Pas de samba pour capitaine Tonnerre"); il scénarise et dessine des histoires dans de nombreux magazines, comme Okapi, (A SUIVRE), Tintin Reporter et Chic.

En 1990, il participe à la création des Éditions l'Association, maison emblématique de l'édition indépendante de BD en France. Il devient, en son sein, l'un des principaux représentants de ce qu'on appelle la Nouvelle Bande Dessinée, aux côtés d'auteurs comme Joann Sfar, Marjane Satrapi ou Lewis Trondheim.

Entre 1996 et 2003, il créa "L'Ascension du Haut Mal", une série autobiographique de 6 tomes consacrée notamment à la maladie de son frère aîné et considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la bande dessinée moderne. Il a gagné, avec le 6e volume, le Prix International de la Ville de Genève en 2003. (Il reçoit le prix Töpffer en 2000 et en 2003).
En 2008, il obtient, pour l'ensemble de son œuvre, le Prix "Grand Boum-Ville de Blois", décerné par le festival bd BOUM et présente sa première exposition personnelle à la galerie Anne Barrault.

La même année, elle reçoit le Prix Max et Moritz de la meilleure publication de bande dessinée importée pour "L'Ascension du Haut-Mal".

En 2016, il reçoit le Prix Urhunden du meilleur album étranger pour "L'Ascension du Haut-Mal".

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Vidéo de

Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance. Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence. Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020. Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire. Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant

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Podcasts (1)


Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi m'aimes-tu?
- Je t'aime parce que, lorsque je te quitte, tu as l'air terriblement malheureux.
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On va braquer des banques. Pour ces bourgeois, piquer du fric, c'est pire que faire couler du sang.
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"_Tu es perspicace... Tu n'as pas peur ?
_Pour avoir peur, il faut avoir quelque chose à perdre ! Je n'ai rien...
_Tu as ta vie non ?
_Une vie de non-humain c'est rien du tout !"
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Tiens, c'est vrai, qu'est-ce qu'il lui arrive à mon frère, lorsqu'il a une crise [d'épilepsie] ?
Est-ce qu'il quitte son corps pour aller quelque part ?
Ou au contraire est-ce qu'il plonge à l'intérieur de lui-même ?
Est-ce qu'il va dans la quatrième dimension ?
Ou est-ce qu'il visite d'autres mondes obéissant à des lois géométriques inconnues sur terre comme dans les romans de Lovecraft ?
Est-ce qu'il meurt l'espace d'un instant ?
Est-ce qu'il rêve ? Est-ce une sorte de néant ?
Est-ce qu'il ne se rappelle de rien parce qu'il n'y a rien à se rappeler ?
Ou est-ce qu'on lui efface la mémoire des autres mondes ?
Et s'il partait parce qu'il n'est pas heureux avec nous ?
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J'ai beau ne croire en rien, à Lourdes, j'ai attendu un miracle comme tout le monde !
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Je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur depuis un rêve que j’ai fait. Je dormais chez mes grands-parents. Je rêvais du dieu des morts Anubis. Il s’avançait vers moi, j’étais terrorisé. Je me suis réveillé. Anubis était toujours là, il continuait d’avancer. Soudain, tout s’est arrêté. Il n’y avait plus que l’ombre de l’armoire qui avait vaguement la forme d’un chacal. Depuis, je peux avoir peur des gens, de la vie, de l’avenir. Mais je n’ai pas peur des fantômes, des diables, des sorcières, des vampires.
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- Pourriez-vous soigner mon fils ?
- Je ne soigne pas. Je ne suis pas comme maître N. Je n'ai pas de don pour ça. Mon père est gravement malade. J'essaie de l'aider comme je peux... En fait, j'ai réalisé que je ne pouvais que l'aider à mourir... Je suis désolé.
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Je me bats contre la blanquette de veau, contre le bœuf aux carottes, contre le steak saignant, contre les saucisses de Strasbourg et de Francfort. Je ne sors pas souvent vainqueur de ces combats.
- Fafou, tu ne sors pas de table tant que tu n’as pas fini !
A présent, je suis ravi. J’adore le riz, ça tombe bien ! J’ai plein d’amis : le riz complet, le boulgour, le miso, le gomasio, le tamari, le Kouzou, le thé mu, le thé de trois ans, les izikis, les umebozis… C’est vrai, ce changement d’alimentation me soulage. Je commençais à renâcler contre la nourriture. C’est elle qui me mangeait. Je ne trouve pas la paix intérieure, mais je fais la paix avec mon assiette.
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"J'aimerais bien voir Syracuse, l'île de Pâques et Kairouan", comme dans la chanson.
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- Regardez comme je marche bien avec ma fausse jambe.
Finalement, ça ne me plaisait pas de ressembler, à une divinité nègre !
- Yéménite, pas nègre.
- Ho... C'est bien pareil !
J'ai gardé le bandeau. Comme ça, je ressemble à Hannibal ; il était africain mais au moins, c'était un grand général !
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