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Critiques de David Baldacci (172)
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Une bonne action

1949, Archer, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale est enfin libéré sur parole et sort de prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Direction Poca City au sud-ouest des USA où l'attend son agent de probation.

Archer va faire la rencontre d'un Magnat local et de sa maîtresse Jakie, il est chargé de récupérer une dette, mais ce pauvre Archer se voit encore accusé à tort et va devoir exhumer tous les secrets de cette ville pour ne pas retourner derrière les barreaux.



Une ambiance d'après-guerre incroyablement bien exploité et représenté par les détails immersif de l'auteur.

Aloysius Archer est un homme charismatique qui m'a de suite conquise par sa personnalité et son humour. Un homme qui se retrouve dans des galères inimaginable, mais qui sais garder son sens froid.

Une relation fortuite va se créer avec Jakie la maîtresse de son nouvel employé, mais Archer peut-il lui faire confiance ?

Une ville qui s'expose à de vieilles rancœurs et dissimule pas mal de chose.

Archer n'a pas le choix et va collaborer avec Shaw le flic qui veut l'inculper pour un nouveau crime.

Une cohésion parfaite entre l'homme de loi et le pseudo-criminel qui forme une sacrée équipe pour déterré les vices cachés des deux hommes les plus influents de Poca City.

Un rythme tout doux que j'ai pourtant apprécié, les événements se déroulent posément, mais je n'y ai trouvé aucune longueur, le récit est ponctué par de nombreux dialogues tout aussi prenant que l'ambiance.

Un certain nombre de protagonistes que j'ai adoptés immédiatement, certains chaleureux d'autres totalement irritants.

Un récit qui n'a pas besoin de rebondissements époustouflant pour tenir la route, les faits sont dévoilés avec parcimonie et m'ont tenue en alerte jusqu'au bout.

L'auteur à une plume qui me plaît beaucoup.



C'est une excellente découverte de l'auteur avec ce premier tome et j'ai déjà hâte de retrouver Archer.
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Le Parieur

"Le Parieur" est un western urbain, un polar à l'ancienne.
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Split Second

Split second est un roman d'une rare intensité qui se lit d'une traite, ou presque.

Le rythme est soutenu, les personnages principaux sont fouillés, réalistes et bien exploités.

La force de David Baldacci réside dans le fait de ne pas tomber dans les stéréotypes et autres poncifs du genre. Il nous offre là un vrai scénario, une intrigue solide et bien construite avec cliffhangers, suspense et retournements de situations à souhaits. Il nous emmène au coeur d'un univers méconnu et souvent caricatural ( les Services Secrets et les fameux gardes du corps prêts à tout) et nous présente des personnages friables et humains. Des personnages qui, au même titre que Luther Whitney dans Les pleins pouvoirs, ne peuvent renoncer à leurs principes devant les forces au pouvoir.

Vivement la suite.

Bonne lecture.
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Le Parieur

Après avoir purgé sa peine et sa liberté provisoire, Aloysius Archer se dirige vers l’ouest, plus exactement Bay Town, en Californie, où il a rendez-vous avec un détective privé, Willie Dash avec promesse d’embauche. Lors d’une escale à Reno, il tente sa chance au jeu, ce qui lui réussit et il rencontre Liberty Callahan, qui veut entamer une carrière d’actrice à Hollywood.



Il s’en suit un épisode rocambolesque et musclé, il achète une belle automobile française et les voilà partis tous les deux, direction Bay Town. Le premier entretien avec Willie Dash est étrange : le bureau est dans un quartier « populaire », un liftier l’accepte avec défiance dans l’ascenseur. Il est accueilli par la secrétaire de Dash, son ancienne épouse en fait et il apprend, que le privé était autrefois policier, et qu’il a eu des « périodes difficiles ».



Mais, presque aussitôt, un homme richissime, Douglas Kemper qui brigue la mairie, fait irruption dans le bureau avec son acolyte directeur de campagne, leur offre un contrat juteux pour découvrir qui lui a fait parvenir une lettre anonyme l’accusant d’avoir une aventure extraconjugale, avec une jeune femme qui se produit dans un club de la ville. Douglas est marié à Beth la fille d’un individu peu recommandable obsédé par l’argent, qui n’est pas à une malversation près.



C’est alors que les meutes vont de succéder de façon vertigineuse, en commençant par la vedette du club, et on se retrouve dans un milieu glauque où tous les coups son permis pour arriver à ses fins.



On plonge ainsi dans les USA de l’après-guerre (1949) avec les policiers corrompus, les règlements de compte, l’univers du jeu, la manière dont les jeunes filles en quête d’Hollywood dont traitées comme du gibier etc. j’ai aimé retourner à cette époque, avec des vieux souvenirs des Incorruptibles avec Eliott Ness, que certains ont connu dans ce récit.



Je mettrais un bémol : le récit démarre vraiment très lentement, et j’ai eu de la peine à m’intéresser aux protagonistes, au départ, mais l’auteur sait faire monter le suspense et dévoiler la véritable nature des personnages, et une fois entrée dans le vif du sujet, j’ai beaucoup apprécié ce roman à tel point que j’ai tenté ma chance pour obtenir le précédent: « Une bonne action » pour connaître davantage le passé du héros.



J’ai beaucoup apprécié, entre autres, le dialogue surréaliste entre Archer et Earl, le liftier qui vit dans l’ascenseur où se situe le bureau de Dash.



C’est, encore une fois, ma première incursion dans l’univers de David Baldacci et je prends vraiment le train en marche, car il s’agit de la suite des aventures d’Aloysius Archer mais ce n’est pas gênant, car l’auteur nous livre des éléments du passé au fur et à mesure de l’implication d’Archer auprès de Dash.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Talent qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur



#Leparieur #NetGalleyFrance !
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Une bonne action

La première chose que je me suis demandée, c’est à quelle bonne action faisait référence le titre de ce roman, le premier à mettre en scène Aloysius Archer, le nouveau héros de David Baldacci ? Celle qui l’a conduite à passer trois en en prison ? Toutes celles qu’il fera au cours de ce roman ? Le sous-titre est par contre parlant : à qui pouvez-vous faire confiance ? Pour avoir fait confiance jusqu’au bout, Archer a passé trois ans en prison. Pour faire confiance à nouveau, y retournera-t-il ?

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman, pendant les cinquante premières pages. Archer arrive dans cette petite ville, doit rencontrer son agent de probation (un personnage particulièrement riche et intéressant, disons-le tout de suite), respecter toutes les règles qui lui sont fixées sous peine de retourner en prison – et certaines ne sont pas forcément facile à suivre. Il lui faut aussi renouer avec une vie ordinaire, se loger, se nourrir, s’acheter des vêtements, trouver un logement et aussi un travail. Le premier travail qu’il acceptera sera d’ailleurs des plus déroutants : récupérer une dette. Simple, me direz-vous. Oui, si ce n’est que le mauvais payeur a les moyens de payer, mais ne veut pas payer, tandis que le débiteur, lui, ne semble pas avoir véritablement besoin de cet argent. Il s’agit plutôt d’une lutte entre deux hommes, par personnes interposées – toutes les personnes possibles.

En lisant ce roman, j’ai pensé à Ross MacDonald. Il est des références bien pires. En effet, nous évoluons, au cours de ces enquêtes, dans le même genre de milieu, celui dans lequel les familles, pourtant aisées, se montrent particulièrement étouffantes, pour ne pas dire toxiques, avec le poids des secrets, des non-dits, de la volonté de puissance aussi qu’elles distillent savamment. Les relations entre une mère et sa fille sont compliquées, dira un des personnages à Archer. Les relations entre un père et sa fille peuvent être hautement toxiques quand celui-ci veut absolument contrôler sa vie et que celle-ci est prête par tous les moyens à se libérer de lui. Un milieu dans lequel les femmes mariées n’ont d’autres choix que se taire et accepter la vie que leur conjoint leur fait mener. L’on peut qualifier la plupart des personnages masculins de ce roman d’être misogyne – Archer et Shaw, le lieutenant-détective, font figure d’exception – il ne faut pas oublier que ce récit est le reflet d’une époque pas si lointaine que cela.

Mais s’il est un personnage essentiel, incontournable dans ce roman, c’est bien celui d’Ernestine J. Crabtree, un personnage auquel l’on pouvait peut-être au début prêter peu attention – elle est agent de probation – pour peu à peu découvrir ce qu’il faut de courage, de détermination pour accomplir son métier. A cela, il faut ajouter aussi un sens aigu de l’observation, dont l’origine, tout comme celle de sa vocation, est à rechercher dans son passé.

Une bonne action est un polar solide et bien construit.
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Le Parieur

Après avoir purgé sa peine dans la petite ville de Poca City, Archer reprend la route en direction de la Californie pour travailler avec un détective privé renommé. Sur le chemin vers Los Angeles, il sera accompagné d’une jeune femme, rencontrée lors d’une escale, qui souhaite faire carrière au cinéma. Mais la vie d’Archer n’est pas un long fleuve tranquille et le trajet sera semé d’embûches. Une fois arrivé à bon port, Archer se retrouve avec une enquête d’envergure : un politicien est mené à l’aube des élections municipales.



David Baldacci nous replonge dans l’Amérique des années 40-50 avec talent. Il décrit parfaitement les mœurs, les us et coutumes de l’époque, donne vie à ses personnages hauts en couleurs tout en cassant les codes. Qui aurait pu se douter qu’une pin-up prenne autant d’importance et d’initiatives ?



A travers une enquête prenante et palpitante, l’auteur américain nous fait faire un voyage dans le temps des plus dépaysant. Cependant, parfois son enthousiasme à nous décrire son univers prend le dessus sur l’intrigue et cela crée quelques longueurs. Mais c’est bien là, le seul reproche que j’aurais à faire sur Le Parieur !
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Une bonne action

"Une bonne action" est un roman policier qui est le premier tome de la série Aloysius Archer, détective privé des 50’s !



Cigarette à la bouche, un vieux costard élimé, cet ex-détenu avec un certain sens de l'honneur n'est pas loin d'être un loser magnifique qui se retrouve dans le pétrin sans trop l'avoir cherché. Il s'en sortira autant par la force de son intellect que par la force de ses poings.




1949. Archer, la trentaine, vétéran de la 2nde guerre mondiale, sort de prison après 3 ans pour un crime qu'il n'a pas commis. Pour lui, direction la petite ville de Poca City, dans le sud-ouest des USA, où l'attend son agent de probation. Il y fera aussi la connaissance d'un magnat local et de sa maîtresse, une femme fatale nommée Jackie. Chargé par l'homme d'affaires de récupérer une dette, Archer se voit - encore - accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. L'horloge tourne pour prouver son innocence...





Je remercie @Talenteditions et @NetGalleyFrance de ma'voir permsi de découvrir cette nouvelle enquête.



Après avoir aimé précédemment les enquêtes d'Atlee Pine, j'avais hâte de découvrir celles d'Aloysius Archer avec son anti-héros amusant et son atmosphère de polar à l'ancienne au rythme assez lent.



Ce premier tome respecte les codes du genre : intrigue tortueuse, femmes fatales et héros naïf trop idéaliste qui se fait manipuler, même s'il n'est pas né de la dernière pluie en tant que vétéran...



Malgré quelques longueurs à cause des nombreuses descriptions qui ralentissent le rythme de l'intrigue, je me suis laissée emporter par cette enquête sinueuse, par les dialogues qui donnent de la vivacité au récit et par la personnalité attachante d'Archer dont le ton laconique plein d'humour m'a beaucoup amusée.



Le style fluide et la plume très visuelle, cinématographique, de l'auteur rendent la lecture très agréable et ce pavé de 560 pages se lit assez rapidement finalement.



Même si je préfère les thrillers plus rythmés avec de nombreuse scènes d'action comme "Les Pleins Pouvoirs", j'ai tout de même apprécié ce polar à l'ancienne et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Archer avec "Le Parieur" !
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Une bonne action

Une Bonne Action de David Baldacci est un roman policier qui se passe en 1949. Archer, vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui sort de prison pour un crime qu'il n'a pas commis, devra vivre sa libération conditionnelle à Paco City pour deux ans. Archer accepte pour un homme d'affaires de récupérer une dette qu'un fermier lui doit. Le travail en question se révèle un piège à cons. J'aime cet auteur, car toutes ses histoires sont différentes. Le seul bémol est que l'auteur, par la bouche de son héros, tient un discours féministe qui était à l'époque presque inexistant ou si peu. L'histoire nous donne une fin à la Perry Mason, un procès qui devra condamner ou innocenter Archer. Un bon moment de lecture.
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Le Parieur

Après avoir purgé sa peine à Poca city, Archer reprend la route en direction de la Californie ou il souhaite travailler avec un détective privé de renom.

À bord de sa superbe voiture française, il sera accompagné d'une jolie et sympathique jeune femme, qui, poussée par sa soif de célébrité, souhaite rejoindre Hollywood pour faire carrière dans le cinéma.



Mais le voyage ne sera pas de tout repos. Une fois de plus, Archer se retrouve traqué par de nouveaux ennemis qui ne sont pas décidés à le laisser rejoindre sa destination en vie.



Arrivé à destination, Archer va immédiatement débuter une enquête dans laquelle un politicien local est menacé à l'aube des élections municipales. Il ne va pas être au bout de ses surprises quand il va apprendre la découverte de plusieurs morts dans le cabaret ou est embauchée son amie Liberty. Les morts sont-elles reliées à son enquête ? À lui de le découvrir.



Je me suis à nouveau beaucoup amusée à suivre les aventures de ce personnage solitaire avec qui on ne s'ennuie jamais, il y a toujours des rebondissements !

Je suis toujours autant transportée par les décors et les paysages si bien décrits. Et le caractère d'Archer me plaît vraiment beaucoup.
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Le Parieur

1949. Dans Une Bonne Action, Aloysius Archer purgeait sa liberté conditionnelle, pour un crime qu’il n’avait pas commis, à Poca City. Peu de temps après son installation, un crime avait été commis dans l’hôtel dans lequel il logeait. Tous les indices le désignaient et il risquait la pendaison. Il avait appuyé le lieutenant-détective Irving Shaw (son principal accusateur) dans ses investigations. Auprès de lui, il avait appris le métier d’enquêteur. Le Parieur peut se lire de manière indépendante, mais il est intéressant de connaître le passé d’Archer, révélé dans Une Bonne Action.



1950. Archer projette, maintenant, de rejoindre à Bay Town, en Californie, pour « commencer une nouvelle phase de sa vie sous la tutelle d’un détective privé, un vétéran dans le métier du nom de Willie Dash. » (p. 10) Le voyage est long, aussi, il fait une escale à Reno. Il y rencontre une chanteuse, Liberty Callahan ; elle rêve de rejoindre Hollywood et de démarrer une carrière. Ils passent la soirée dans un casino et Archer, qui découvre les rouages de ce milieu, a une main chanceuse. Une succession de circonstances lui permet de devenir le propriétaire d’une voiture de luxe : une Delahaye. Finis les trajets en car. Il accepte d’emmener sa nouvelle amie et de la rapprocher de son rêve. Hélas, le périple est parsemé d’embûches.



Dès son arrivée à Bay Town, Archer se présente à Willie Dash. Son entretien d’embauche est interrompu par Douglas Kemper. Marié à la fille de l’homme le plus riche de la ville, il se présente aux élections municipales. Victime d’un chantage, il sollicite l’aide de Willie Dash. Il prétend que ce sont des calomnies, cependant leur révélation détruirait sa réputation. C’est la première affaire d’Archer. Il s’aperçoit très vite que les ramifications sont nombreuses. Dans cette cité corrompue, le pouvoir et la richesse ne se partagent pas.



Alors qu’il explore la ville et interroge ses habitants, son enquête se complexifie, quand les morts s’accumulent. Le club dans lequel Liberty a obtenu un emploi semble être le centre névralgique de Bay Town. Archer est inquiet pour elle. Lui aussi est menacé : ses questions dérangent. Les secrets sont protégés férocement.



J’étais très heureuse de retrouver Archer. Sa faiblesse face aux femmes m’amuse, quand elle ne le met pas en danger. J’aime le respect qu’il leur manifeste. Face à elles, il perd ses moyens et son instinct de protection se réveille. Il en oublie, parfois, toute prudence, mais cela le rend attachant. J’apprécie, également, sa personnalité frondeuse et sa ténacité, même si cela l’entraîne dans des aventures périlleuses. Il est courageux, déterminé et son sens de la justice est très développé. Qu’elles soient sociales, économiques, judiciaires, etc., il ne supporte pas les inégalités et se bat pour défendre ses valeurs au nom desquelles il prend de nombreux risques. Enfin, j’ai été happée par les multiples rebondissements. J’ai aimé que les pistes s’entrecroisent et se réfutent entre elles. Telle une toile d’araignée, les fils composant l’intrigue se dévoilent et engendrent de nouvelles questions. J’ai passé un super moment avec Le Parieur.


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Le Parieur

J’ai mis du temps à lire ce livre, parce qu’il mesure plus de cinq cents pages et parce que je peine actuellement à lire des pavés, privilégiant des oeuvres plus courtes. J’ai retrouvé la plume de David Baldacci, que j’avais apprécié dans la série Atlee Pine. Je découvre un autre de ses héros récurrents, Aloysius Archer. Celui-ci fait route fait la Californie, et je dois dire que j’ai été un peu déçue par la mise en place de l’histoire, que j’ai trouvée très lente. A Reno, Archer s’éternise, le temps de faire quelques rencontres, certaines bonnes, d’autres mauvaises. J’ai retrouvé que cette lenteur ne valorisait pas suffisamment la rencontre que j’attendais réellement, à savoir son premier entretien avec Wille Dash, un détective privé qui gagne à être connu, au fur et à mesure que se déroule l’intrigue. Dash est un personnage complexe, dont, à mon avis, nous avons encore beaucoup à découvrir.

Il engage Archer, oui, et ensemble, ils se lancent dans leur première affaire, une (presque) banale affaire de chantage. Problème : les cadavres s’entassent à un rythme assez rapide, et les enquêteurs se retrouvent eux-mêmes dans la ligne de mire.



Une fois que l’enquête a démarré, j’ai tout de suite davantage apprécié la lecture de ce roman, qui s’est alors fait à un rythme plus soutenu. Je ne soupçonnais pas tout ce qu’Archer et Dash découvriront au cours de leurs investigations, rappelant, par exemple, de quelle manière les homosexuels étaient traités à cette époque (note : il en est qui rêve que cette époque revienne). Il est d’ailleurs bon que les péripéties s’enchaînent rapidement, parce qu’ainsi le lecteur ne se pose pas trop de questions sur certains événements qui ne paraissent pas toujours vraisemblables, pour peu que l’on se penche un peu sur eux. Certes, les gens très riches et très puissants restent dans leur entre-soi. Cependant, j’ai trouvé certains faits, certaines coïncidences (oui, je ne peux pas révéler de quoi je parle, sinon, cela gâche la lecture) très tirés par les cheveux, donnant envie d’en savoir plus, de connaître davantage les personnages qui ne m’ont pas semblé assez approfondi, au contraire de Dash (oui, je reviens à lui) ou même de Earl, qui n’apparaît que dans quelques scènes mais est très attachant.

Le parieur est une lecture assez plaisante, mais elle n’est pas non plus indispensable.
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Le Parieur

Une belle lecture.



J'ai aimé retrouver Archer, après un 1er tome qui lançait la série en douceur. On continue d'en apprendre plus sur lui et on apprécie son côté gentleman et posé.



Le cadre des années 40-50 en Amérique est sympa. La période post guerre, et ses conséquences,  l'essor des villes, ... on y retrouve un monde plutôt masculin avec les us de l'époque.



Ce livre peut se lire sans problème même si on n'a pas lu le 1er.



J'ai aimé l'intrigue et le dénouement. J'ai en revanche, cette fois, trouvé un peu de longueur. Il y a plus de descriptions que dans les autres tomes, je pense. Ca met dans l'ambiance mais ça allonge un peu le texte.



Je recommande car la série est très prometteuse 🥰


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Une bonne action

Ce bon vieux polar à l'ancienne m'a amusé de bout en bout. Il respecte tous les codes du genre : femmes fatales, intrigue tortueuse, héros naïf et idéaliste, pourtant pas né de la dernière pluie.

J'ai marché à fond, suivi pas à pas une enquête décrite dans ses moindres détails, y compris l'intérieur de la Nash ou l'abattage de porcs. J'allais oublier l'amitié virile naissant entre deux vétérans de la dernière guerre mondiale.

David Baldacci connaît la chanson, son style très cinématographique donne à voir autant qu'à réfléchir sur la condition humaine. Il met en piste un nouveau personnage, sur le point de se découvrir une vocation de détective après avoir été détenu.

C'était mon premier Baldacci, à part "Les pleins pouvoirs" dont j'ai vu l'adaptation au cinéma, de et avec Clint Eastwood. Je m'étais bien plu aussi.

P'tet ben que je vais me laisser tenter à descendre un deuxième whiskey avec mon nouveau pote. Sec ! Mais, ni Chesterfield, ni Lucky Strike, je suis résolument non fumeur.



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Le Parieur

● L'auteur, le livre (528 pages, 2024, 2021 en VO) :

On avait découvert l'américain David Baldacci il y a quelques mois et après Une bonne action, et l'on s'était promis de poursuivre les enquêtes du détective privé Aloysius Archer (mais appelez-le Archer !) - des remakes modernes des polars à l'ancienne façon Chandler ou Hammett.

[...] — Et toi, t’as du style, Archer. Ne laisse personne te dire que tu n’en as pas.

Nous voici donc avec le second épisode : Le parieur.



● On aime :

❤️ On aime beaucoup la gouaille au parfum désuet de ces polars à l'ancienne façon Chandler ou Hammett, des personnages et des situations dont on connait tous les codes, une lecture reposante où, sans surprise, on se sent comme chez soi : David Baldacci possède un réel talent pour (re-)mettre en scène ce qui ressemble presque à une BD avec le privé, les voyous, les belles autos et les jolies pin-ups, avec juste ce qu'il faut de style "à l'ancienne" et suffisamment de modernisme pour nous proposer une lecture fluide aujourd'hui. Un bon dosage.

❤️ On apprécie d'ailleurs que l'auteur distribue des rôles sympas aux "pin-ups" et ne se contente pas de leur laisser la place qui était la leur dans les années 30 ou 40 (Archer est rentré du front dans les années 50).



● L'intrigue :

Après sa sortie de taule et son aventure précédente, notre héros Aloysius Archer poursuit sa route vers l'ouest et sa future carrière de détective privé.

Pendant son escale à Reno, il récupère une jolie pin-up qui rêve d'Hollywood et une auto encore plus belle (ou l'inverse, chacun ses goûts).

L'arrivée d'Archer et de son amie dans la petite ville de Bay Town est un régal.

Les Armstrong vivent sur la montagne : dans la très riche famille Armstrong, je voudrais le père, l'homme le plus riche de la région.

Je voudrais la fille Beth, l'héritière. Et je voudrais aussi Kemper, le gendre qui va se présenter aux élections municipales.

Pour sa première enquête comme détective privé, notre ami Archer se retrouve embarqué dans une drôle d'affaire qui ne sent pas très bon : le susnommé gendre, le mari de Beth, est victime d'un chantage à l'adultère.

Après l'aimable découverte de Bay Town et des différents personnages, l'intrigue va s'emballer de surprises en rebondissements car la petite ville en plein essor cache de drôle de choses derrière sa campagne électorale.

La lecture de l'épisode précédent n'est pas strictement indispensable mais il serait bien dommage de s'en priver !

Pour celles et ceux qui aiment les jolies pin-ups et les belles autos (ou l'inverse).

Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions Talent.
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Les pleins pouvoirs

"Les pleins pouvoirs" de David Baldacci revient chez "", dans une nouvelle édition qui remet à l'honneur de l'auteur. Toujours aussi rocambolesque que dans les années 90, ce thriller érotico-politique ne fait toujours pas dans la dentelle à sa ressortie en 2023. Subjectivement, il est vrai que j'ai trouvé de nombreuses répétitions au livre, des scènes d'action un peu trop extrapolées, des dialogues peu subtils. Cela étant dit, il est difficile de ne pas apprécier la lecture (et la mienne fût extrêmement rapide), déjà parce que le film de Clint Eastwood lui rend un bel hommage, mais aussi parce que son côté débridé et sans limite est très divertissant. Le lecteur passe d'une coucherie à un complot présidentiel, avec le dynamisme propre à ce genre qui a connu son explosion il y a 30 ans.



Aujourd'hui, les auteurs aspirant à un peu plus de vraisemblance dans le fonctionnement du FBI ou de la CIA par exemple, il est plus difficile de trouver un texte aussi "over the top", et force est de reconnaître qu'il est très amusant de lire quelque chose d'aussi décomplexé. Un conseil facile pour les amateurs de classiques sous tension.
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Les pleins pouvoirs

Avant de devenir un célèbre film avec Clint Eastwood, c'est d'abord un roman policier et politique. Imaginez un cambrioleur qui se retrouve témoin d'un meurtre perpétué par... le président des USA. Comment faire tomber un tel homme ? Ou le faire chanter, le menacer ? Les services secrets en option. C'est évidemment un roman à succès, qui fait penser à une série très connue aussi, qui a pour président un criminel : House of Cards bien-sûr.
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Face à face

Quelle bonne idée de réunir des écrivains célèbres de romans policiers qui en duo réunissent leur héros récurent dans un recueil de nouvelles.

Cela commence plutôt bien avec celle co-écrite par deux pointures : Michael Connelly et Dennis Lehane .

Si celle du duo Linwood Barclay/Raymond Khoury est également très réussie cela n'est malheureusement pas le cas de toutes (.Certaines sont même carrément ennuyeuses) .

Les droits de ce livre étant versés à une association qui aide les jeunes auteurs on ne peut que saluer cette initiative .

Cela permet en outre de découvrir quelques auteurs et leur personnage fétiche .
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Une minute avant minuit

Pfiou ! L'agent du FBI Atlee (Lee) Pine est sacrément douée !

Mise au repos quelques temps après avoir libéré une petite fille des mains d'un pédophile, mais avoir commis l'imprudence de tabasser "gentiment" ledit pédophile (qui lui donnerait tort ? Pas moi...), Atlee décide de retourner en Géorgie, dans la petite ville d'Andersonville, là où 30 ans auparavant sa jumelle, Mercy, a été enlevée et elle-même assommée.

Sa mère a disparu depuis des années et son père s'est suicidé. Il serait temps pour elle d'éclaircir ce qui s'est vraiment passé cette nuit-là.



Mais Lee va devoir aider Max Wallis, du GBI (Georgia Bureau of Investigation) en charge d'une enquête pour homicide, elle était sur les lieux où l'on a trouvé le corps d'une jeune femme recouvert d'un voile de mariée.



Les deux enquêtes vont se chevaucher, s'imbriquer, des secrets vont être cachés puis révélés, des illusions vont s'envoler et une des deux enquêtes va trouver sa solution.

Je présume qu'il y aura une suite non encore parue en France et je la lirai avec plaisir.



Par contre et je commence à m'en lasser, les femmes se doivent de tacler les hommes et les hommes se doivent de battre leur coulpe et s'excuser, même quand cela n'a pas lieu d'être, qu'il ne s'est rien passé et que la femme reconnaît s'être montrée aguicheuse.

Ils se doivent de faire amende honorable.

Cela devient pesant.

Alors peut-être que l'agent Eddie Laredo, envoyé sur place pour l'enquête s'est précédemment mal conduit avec l'agent Pine (quoi qu'elle me semble capable de tenir tête à n'importe qui), mais le roman ne le dit pas et c'est le premier de cet auteur que je lis.

J'ai eu la même impression en lisant «En attendant le jour», le premier tome où intervient Renée Ballard dans la série des Harry Bosch de Michael Connelly. Heureusement que la suite a rectifié cette première impression.

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Les pleins pouvoirs

Coup de Cœur pour ce thriller psychologique très bien ficelé et hautement addictif !



"Les pleins pouvoirs" est le tout premier roman policier de David Baldacci, l’un des auteurs de thrillers les plus vendus au monde... à juste titre !



Ancien avocat, il fut spécialisé dans le système politique américain et les services de renseignement, ce qui donne de la vraisemblance à l'intrigue. Lors de sa sortie, "Les pleins pouvoirs", est devenu instantanément un bestseller international. Il fut adapté au cinéma en 1997 avec en vedette Clint Eastwood.



Au début des années 90, Luther Whitney est passé maître dans l’art du cambriolage. Une nuit, il se lance dans un dernier gros coup : s’introduire dans la luxueuse demeure d’un milliardaire. Mais ce qu’il imaginait comme le casse de sa vie se transforme en enfer. À son corps défendant, tapi derrière une glace sans tain, il assiste à une scène aussi invraisemblable que morbide.



Le président des États-Unis en personne se livre à des jeux sexuels hors de tout contrôle. La mort rôde dans la chambre à coucher du milliardaire. Mais la garde rapprochée du président veille au grain… ou presque.



En une poignée de secondes, Luther Whitney parvient à s’échapper de cette maison mais il devient l’ennemi principal des services secrets. Entre trafics d’influence, manipulations et abus de pouvoir, armé de sa seule ingéniosité, il est propulsé dans une course-poursuite, aussi improbable qu’explosive. Parviendra-t-il à blanchir son nom et sauver sa vie ?



Je remercie @Talenteditions et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce thriller haletant que j'ai adoré. Vivement le prochain !



La structure narrative de ce roman choral est composé de 29 chapitres dévoilant peu à peu toute la complexité de l'intrigue de plus en plus addictive et trépidante au fil des pages, ce qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement de manière très efficace. La plume addictive, le style fluide, l'humour omniprésent de l'auteur rendent la lecture très agréable. Difficile de lâcher ce roman dès les premières lignes !



Ce que j'ai le plus aimé, c'est la psychologie complexe très détaillée des personnages qui les rend soit attachants, soit détestables. Les descriptions des lieux sont très visuelles, cinématographiques, ce qui permet une immersion totale dans cet univers de faux semblants qui nous entraine dans une spirale mortifère et un jeu de dupes au cœur de la Maison Blanche. Un très bon moment de lecture !

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Sur le chemin du pardon

Roman palpitant grâce au personnage principal Atlee Pine qui montre un caractère bien trempé. Son physique, ses forces et ses qualités de combattante n'ont rien à envier aux sportifs de haut niveau, masculin ou féminin. Ce qui permet au roman d'avoir des scènes d'action et de suspense du début à la fin. Le dernier quart du roman est un peu trop du genre "américain" avec ses hauts personnages complotistes. C'est avant tout Atlee Pine qui donne de la valeur à cette histoire.
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