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Critiques de David Gibbins (189)
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Total War Rome : Détruire Carthage

Sans intérêt.



L’histoire et l’ascension de Scipion jusqu’à la destruction finale de Carthage.



Delenda est Carthago. La phrase est célèbre. (On passera sur l’emploi approprié du « est » ou pas). « Total War ». On annonçait du lourd là. On sait donc ce qui va arriver, mais on pouvait espérer vibrer, souffrir avec les carthaginois et il n’en fut rien



Alfaric avait fait en son temps une excellent critique de l’ouvrage et je vous invite, pour vous convaincre si l’en est besoin de le lire lui et définitivement laisser de côté ce roman.



Et si on pouvait résumer sa critique et mon sentiment sur ce livre j’en sortirais une phrase : « Car j’espérais trouver un roman d’intrigues et/ou action, et je me suis retrouvé avec un quasi essai néo-cons. »
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Atlantis

Le mythe de l'Atlantide... Quand on a comme moi adoré la mythologie depuis l'adolescence, cette histoire d'une civilisation entière engloutie par les flots à l'aube de l'humanité ne peut que faire rêver. Et un livre qui se propose de faire vivre ce rêve ne peut donc qu'attirer.



Et l'angle pris par David Gibbins, même s'il n'est pas de prime abord le plus féérique, amène avec lui de nombreux atouts. L'auteur est un féru d'archéologie et d'ailleurs archéologue de formation. Il est donc tout naturel qu'il choisisse de nous décrire la découverte de sites divers qui amènent une équipe d'archéologue vers le lieu de cette cité enfouie. le livre est très bien documenté de ce côté, scientifiquement irréprochable. On sent presque une parenté avec Jules Verne, tant les descriptions techniques sont parfois très (trop ?) pointues. Cela casse parfois le récit mais renforce en même temps la crédibilité. L'auteur prend même la peine d'ajouter en fin de volume des annexes résumant les recherches qui légitiment finalement ses positions.



En revanche, j'ai mal compris cette volonté de coupler la recherche archéologique avec un contexte géopolitique chargé. Si la recherche dans ce domaine est souvent nécessairement internationale, était-il nécessaire de forcément l'enrichir d'une menace terroriste qui ciblerait l'archéologie comme source de moyens financiers. A trop vouloir ajouter de l'action grandiose, on perd pour le coup la crédibilité gagnée. Plus qu'Indiana Jones ou Lara Croft, on a l'air d'assister à James Bond faisant de l'archéologie, avec une débauche de moyens militaires en plus des moyens technologiques. Cela amène de long moments de combats qui ont été pour moi les plus inintéressants, il aurait été préférable de développer plus d'action dans les lieux mythiques eux-mêmes (quitte alors à y ajouter peut-être une touche surnaturelle, pourquoi pas) que de vouloir à tout prix l'inclure dans un contexte géopolitique proche de l'actualité.



On aboutit avec tous ces détails à des personnages assez stéréotypés et auxquels on a du mal à s'attacher. On empile les archéologues de nationalité différentes (américaine, grecque, russe) mais on a du mal à leur trouver réellement des particularités. Ils semblent tous ressembler à des commandos surentrainés, capables à la fois d'analyser des artefacts antiques et de dézinguer un sous-marin nucléaire ou un hélicoptère surarmé. Le côté très manichéen de l'ensemble manque clairement de nuances.



J'ai heureusement pu apprendre beaucoup de choses sur cet Atlantide qui avait hanté ma jeunesse... mais le voyage aurait été tellement plus agréable si j'avais pu endosser une simple tenue d'aventurier et laisser de côté mitraillette et mines à déclenchement télécommandé !

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L'héritage d'Atlantis

Merci aux Editions Les Escales de m’avoir fait découvrir Jack Howard et sa troupe d’archéologues-chercheurs. J’avoue avoir pris le train en marche et cet épisode donne envie de se plonger dans les précédentes aventures mais sa lecture n’est nullement altérée et peut se suivre séparément. Dans cette dernière notre héros et ses compagnons essaient d’éclaircir le mythique mystère de l’Atlantide.

D’où sont venus les fameux Atlantes et où se situait leur royaume-continent, aujourd’hui disparu. Qu’en est-il exactement de ce cuivre des montagnes appelé orichalque ? D’après Platon : « L’île fournissait la plupart des choses nécessaires à la vie. D’abord, tous les métaux, durs ou malléables, extraits du sol par le travail de la mine, sans parler de celui dont il ne subsiste aujourd’hui que le nom, mais dont en ce temps-là il y avait plus que le nom, de cette espèce qu’on extrayait de la terre en maints endroits de l’île, l’orichalque. C'était alors le métal le plus précieux après l’or. ». En effet ce métal était censé prolonger la vie des vieillards et des personnes en extrême péril.

La quête de nos amis débute en Egypte où ils découvrent un signe faisant référence à cette ancienne peuplade qui a fuit son monde englouti. Puis continue en Cornouailles où Jack Howard et son ami le gréco-américain Costas retrouve ce même indice dans l’épave d’un bateau coulé au XVIIème siècle ainsi que dans un puits de mine désaffecté, très dangereux, où nous tremblons pour la survie de nos enquêteurs. Quels liens unissent ces indices à l’Egypte ancienne ? Je ne vous en dévoilerai pas plus.

David Gibbins, écrivain canadien né en 1962, est passionné très jeune par l’archéologie. Il nous livre un palpitant roman d’aventures. On voyage au gré de l’enquête, par la pensée, sur les traces des civilisations disparues et le récit haletant nous décrit, fort bien, la passion des archéologues à la moindre découverte et aux avancées de leurs recherches. Mais ce livre n’est pas une banale histoire d’aventuriers c’est aussi un roman historique qui titille notre intellect.

En refermant ce livre on a qu’une seule envie, emboiter les pas de Jack Howard.

Paré à y aller ?

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Total War Rome : Détruire Carthage

Un ouvrage élaboré comme un biopic romancé de Scipion Emilien d’où les nombreuses ellipses qui le mènent de l’Académie (-168) à la destruction de Carthage (-146) pour que tout tienne en 400 pages. On suit l’ascension d’un patricien jusqu’au rang de général et celle d’un plébéien à celui de centurion primipile et ainsi on suit le destin de Scipion Emilien à travers les yeux de Fabius, son ami et garde du corps.

On aurait pu articuler le roman sur les destins croisés de Scipion et Hasdrubal, tous les deux prisonniers des décisions prises par leurs ancêtres, ou sur la rivalité entre l’honorable Scipion et le fourbe Metellus… Oui mais non.



Le roman est construit selon un schéma assez facilement décelable : à chaque partie Scipion rempli consciemment ses obligations de citoyen et de patricien, puis un personnage intervient pour lui rappeler qu’il a été promis a une plus haute destinée (à savoir finir le travail de son aïeul en détruisant Carthage), et un événement l’oblige à accepter ladite destinée et à aller de l’avant…

* L’introduction qui nous décrit Pydna, la dernière bataille entre Rome et le Royaume de Macédoine, est intéressante.

J’y ai senti un petit souffle épique qu’on ne retrouve que trop rarement par la suite.

* On retourne en arrière pour nous montrer la formation de Scipion à l’Académie où sont formés les jeunes aristocrates romains et étrangers (ceux-là étant à la fois otages et invités) ressemble à la version "Full Metal Jacket" de Westpoint.

* On revient au triomphe célébrant la chute de la Macédoine, et on en apprend plus sur les partisans et les adversaires du héros du roman, ainsi que sur sa destinée présentée comme aussi inéluctable que manifeste.

* On part ensuite en Macédoine dans la forêt royale des Antigonides, où Scipion noie son chagrin d’avoir perdu Julia dans une succession de parties de chasse… Mais ses rivaux profitent de l’occasion pour essayer de l’éliminer.

* On part ensuite en Espagne, au siège d’Intercatia. On plonge dans une guerre sale où se succèdent d’interminables sièges d’oppida ibériques. Devoir, honneur, sang et larmes : Scipion se creuse les méninges pour offrir à ses adversaires une fin acceptable avant que son orgueilleux supérieur ne donne le signal de la curée…

* On part ensuite en Afrique où les méthodes des envoyés romains au royaume numides ressemblent furieusement à celle des lampistes de la CIA envoyés dans le Tiers Monde : ici on conseille et entraine les voisins de Carthage pour qu’ils fassent le job à la place des Romains…

L’infiltration de Scipion et Fabius dans la capitale punique aurait pu être chouette, mais on passe beaucoup de temps à démontrer que les Puniques sont fourbes et belliqueux et qu’il faut absolument les stopper avant qu’ils n’aient achevé leur réarmement (sans aucune réflexion sur le fait que Carthage ne manifestait pas tant de velléités belliqueuses que cela avant que la CIA romaine ait décidé de jouer la carte numide pour leur pourrir la vie… On se crée des ennemis et après on vient pleurer qu’on n’est pas aimé !)

* On saute ensuite directement au siège de Carthage, que j’aurais aimé plus épique parce qu’entre un passage de flibusterie complètement expédié, les réflexions impérialistes et les remarques racistes, difficile de se prendre au jeu…

En plein siège de Carthage, Scipion Emilien et son Etat-major discute tranquillement de l’ordre des prochaines conquêtes à effectuer par la suite… Fanservice pour wargamers, ou mentalités impérialistes puantes ?

Il fustige Metellus, un traître à sa patrie qui n’a aucune valeur et ne pense qu’à lui. Mais lui, que fait-il ? Il hâte la prise de Carthage quitte à passer toute la population au fil de l’épée pour que son triomphe se déroule avant celui de son rival…



D’un côté Scipion est le héros du roman : on insiste sur le poids du son double héritage (descendant du vainqueur d’Hannibal, descendant du vainqueur de Persée), sur sa moralité, sur sa sensibilité, sur son amour contrarié avec Julia.

D’un autre côté Scipion est le champion de l’impérialisme romain : son obsession pour la destruction de Carthage, son obsession pour la chose militaire, son obsession pour la grandeur de Rome en font un stratège froid et calculateur.

On balance sans cesse d’une vision à l’autre du personnage, et à chaque fois qu’on arrive à ressentir de la sympathie pour le personnage, paf on nous balance une tirade militariste ou impérialiste qui le rend plus ou moins antipathique…

Pour ne rien arranger, les romances ne servent à rien tellement elles sont laissées de côté. Et c’est fort dommage car cela vide les personnages de leur humanité. Mais on insiste bien à la fin du roman sur la descendance de Scipion et Julia, destiné à « terminer le travail » (les Julii reprenant la quête d’imperium pour ne pas dire d’impérialisme des Cornelii).





L’auteur sait se rendre accessible dans sa prose, dans ses passages explicatifs, et c’est bien d’avoir ajouté un dramatis personae et deux cartes. Dans sa préface et sa postface, il développe des réflexions pertinentes sur les métiers d’archéologue, d’historien et de conteur… Quel dommage qu’il ne les ait pas appliqué à lui-même !

Car au lieu de s’effacer derrière ses personnages, il s’invite régulièrement pour appuyer sa démonstration. Et c’est là que les choses se gâtent tant il veut prouver que Rome et les Etats-Unis d’Amérique ont la même destinée manifeste, à savoir gouverner le monde pour mieux faire avancer la civilisation (enfin celles des Romains = Américains, les autres semblant n’exister que pour les servir). Attention à bien lire entre les lignes car quand on creuse, on se retrouve avec quelque chose qui ressemble furieusement à une apologie de l’impérialisme.



L’auteur ne comprend pas pourquoi Rome n’a pas directement établi un « new world order » après la 2e Guerre Punique comme les Etats-Unis le firent après la Seconde Guerre Mondiale (peut-être parce que Rome est sorti complètement ravagée du conflit alors que les Etats-Unis ne connurent pas de combats sur leur territoire ? je ne dis rien, je n’en pense pas moins), guidant ainsi le monde libre vers une nouvelle ère de paix et de prospérité. En bonne historien, l’auteur devrait pourtant pousser plus loin sa comparaison : captation des richesses, creusement des inégalités, délitement social, défiance envers l’ordre établi… de nouvelles guerres civiles en perspective ?



Car Carthage est comparée tantôt à l’Allemagne (la Carthage d’Hannibal c’est le IIe Reich, et celle d’Hasdrubal c’est le IIIe Reich, donc Rome a eu raison de détruire et raser Carthage mais aurait du le faire bien plus tôt !) tantôt ou à l’Irak de Saddam Hussein. Et le parallèle entre la famille Scipion et la famille Bush est explicite puisque dans les dialogues on retrouve des « new world order », des « war against terror », des « the job est done » et autres « the Roman way of life was not negotiable »…

On prend son temps pour démontrer que la cité de Carthage est un « rogue state », qui cherche sournoisement à contester voire saper l’hégémonie romaine de manière miliaire, politique ou économique. Donc c’est sans surprise qu’à un moment on se retrouve un « Axe du Mal » regroupant Carthage (Orientaux = suspects) / Egypte lagide (acculturés = suspects) / Syrie Séleucide (métisses = suspects). On n’hésite pas à forcer le trait en évoquant une possible alliance une mystérieuse puissance orientale avec qui Rome entretient une balance commerciale fortement déficitaire (évidemment la République Populaire de Chine n’est pas du tout visée dans le passage concerné…)

Plus grave encore on a des passages sur des Carthaginois qui comme tous les sémites, sont fourbes, cruels et sanguinaires. Sauf que question fourberies, cruauté et compagnie les Romains n’ont rien à leur envier (on éventre un esclave pour apprendre à tuer, on exécute le plus violement possible des prisonniers pour s’habituer à la vue et à l’odeur de la mort, on pourchasse et on traque comme des bêtes des fuyards pour s’entraîner et se faire la main. Mais c’est pour le bien commun, hein, donc tout va bien !). Et on insiste dans de nombreux passages se voulant didactiques sur les orientaux fanatiques qui envoient leurs jeunes en commandos suicide, qui sacrifice leurs enfants pour la cause et n’hésite pas à utiliser les civils comme boucliers humains… Visiblement encore un traumatisé du 11 septembre, mais pour un historien chevronné c’est ballot de colporter les légendes urbaines des sacrifices humains et des esclaves galériens.

Bref, Rome a eu raison d’appliquer le concept de la guerre préventive pour l’anéantir définitivement… Au secours !

Pourtant la terrifiante Carthage qui est décrite comme complotant la conquête et l’asservissement du monde libre semble pourtant d’abord et surtout préparer sa défense et organiser son baroud d’honneur face à une invasion inéluctable.

Dois-je vraiment expliquer ce qui ne va pas là-dedans ?





J’aurais vraiment aimé apprécier ce livre en laissant le bénéfice du doute à l’auteur, mais là…

Car j’espérais trouver un roman d’intrigues et/ou action, et je me suis retrouvé avec un quasi essai néo-cons.

Comment Scipion décrit-il la société romaine ? Des plébéiens versatiles manipulés par des agitateurs gauchistes et des patriciens qui intriguent pour leur compte propre… Seuls comptent les vrais leaders, seuls capables de mener les vrais citoyens vers les vraies valeurs du mos maiorum, qui passé un cap semble se résumer à la version antique d’un Travail / Famille / Patrie. Et puis on insiste sur la nécessité d’une armée de métier pour conquérir plus de territoires, on insiste sur la nécessité d’une militarisation de l’appareil d’Etat pour évincer les civils immatures et irresponsables car c’est seulement ainsi qu’on peut obtenir un pouvoir fort digne de ce nom.

Il n’est sans doute pas aussi douteux que je ne vous le décris, mais personnellement il m’a carrément insupporté…
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Atlantis

J'ai trouvé ce livre captivant et très intéressant. On sent que le sujet est bien maîtrisé et toutes les informations, bien que souvent compliquées, sont très vraisemblables, si bien qu'on a envie de croire à la cité perdue de l'Atlantide ! Même s'il y a parfois quelques pirouettes scénaristiques trop faciles, j'ai beaucoup aimé !
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Le masque de Troie

Souvent mes lectures sont l'anticipation ou le prolongement de mes voyages. C'est en voyant la couverture fascinante du livre de David Gibbins "Le masque de Troie" que j'ai voulu découvrir cet auteur canadien et ce thriller autour de l'archéologie.

Paru en 2011 après "Atlantis" l'auteur, docteur en archéologie et spécialisé dans les plongées sous-marines entraîne le lecteur dans la quête de trésors inestimables.

Dans ce roman il fait revivre trois époques différentes qu'il alterne tout au long du récit.

De Schliemann qui en 1876 découvre à Mycènes le fameux masque d'Agamemnon et révèle la cité de Troie en Turquie, nous arrivons à notre époque où le héros Jack Howard explore une épave dans la mer Egée. Puis la lecture dérive sur la période de fin de guerre mondiale quand les alliés s'intéressent aux tableaux volés par les nazis.

Ces trois chasses au trésor déploient les différents contextes historiques, sources passionnantes d'informations que Gibbins met en avant avec talent.

Cette immersion dans le temps et dans le milieu archéologique démontre les deux facettes de l'homme qui désire façonner L Histoire: par la terreur avec Hitler ou par la beauté des chants d'Homère.

Happée par ces aventures rythmées et riches de connaissances scientifiques et linguistiques Gibbins est un auteur à suivre qui n'est pas sans rappeler le "Da Vinci code " de Dan Brown. Amateurs d'ésotérisme, d'archéologie et d'histoire, je ne peux que vous recommander ce roman.
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Atlantis

Bonsoir et bienvenue pour une nouvelle chronique !

Votre serviteur est heureux de vous retrouver !

Aujourd'hui nous allons parler d'un auteur que votre serviteur ne connaissait pas, mais qui officie dans un genre qu'il apprecie beaucoup.

Votre serviteur en a assez des romans de genre, où les supers flics traquent les supers psychopathes, avec du sang à foison, des intrigues ineptes et moûlts détails écœurants ...

Votre serviteur pour se distraire apprécie beaucoup les romans avec une base historique, abordants l'archéologie, des romans contemporains ...

Le "Da Vinci code " est notablement apprécie d'ailleurs ...

Tout d'abord d'ailleurs un petit mot sur la comparaison entre Gibbins et Brown...

Pourquoi fâire une comparaison alors qu'il n'y a aucun point commun ??!!

Brown est un auteur qui situe des intrigues généralement en villes, que Gibbins lui privilégie les histoires se situant en mer ...

Autre diffèrence , Il n'y a pas tant de mystère que cela chez Gibbins, cet homme est une pointure en archéologie, en histoire, et s'avère féru de plongée sous marine, trois thèmes qui reviennent dans ce roman...

Brown n'a aucun rapport avec tout cela ...

Si un parallèle devait être fâit, peut être devrait'il etre entre Gibbins et Berry , qui sont dans deux styles qui peuvent se rejoindre ...



Sur le plan du style, nous ne sommes pas dans de la litterature, mais dans un roman de divertissement , donc l'on ne s'attend pas à une écriture soutenue, toutefois, c'est très agréable à lire, Gibbins ne veut pas livrer un roman bacle et on est bîen au dessus d'auteurs que beaucoup trouvent "géniaux " comme Pessl ou Tartt ...

Gibbins n'a pas d'autre ambition que de partager sa passion pour l'archéologie, pour la plongée, et il y parvient fort honnêtement, dans un opus qui si Il ne révolutionne pas la Litterature, presente nombre de points positifs, qui s'avère distrayant sans prendre le lecteur pour un imbecile, et qui s'avère au final particulierement addictif !

Il n'y a que de peu de defauts dans cette oeuvre de serie B, bîen charpentée, qui instruit le lecteur sur l'archéologie qui plus est !

Au final, un livre tres sympathique, qui donne envie d'y revenir !

Portez vous bien et lisez des livres !
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Atlantis

Un des premiers romans à avoir rejoint ma pal du fait de son sujet qui mêle 2 thèmes m’intéressant le plus : l’Égypte et la Grèce. Il aura fallu l’aide d’un audio pour le sortir enfin de ma pal. Ce sera ma première lecture de cet auteur et pas la dernière si j’accroche à ce roman.



Malgré toute ma bonne volonté, je n’arrive pas à retenir l’histoire ni même à m’intéresser aux personnages. À chaque fois qu’on découvre un nouvel élément de leur recherche archéologique, on passe à autre chose, voire même à l’explication technique des objets à proximité. Du coup, c’est très difficile à suivre le cheminement archéologique suite à leur découverte en mer d’Egée. En parallèle, un papyrus est également découvert en Égypte. Est-ce lié ? En tout cas, les archéologues le croient et vont tout faire pour le découvrir malgré les bâtons dans les roues que certains pilleurs vont leur mettre… Ça aurait pu être super intéressant s’il n’y avait pas eu tout le blabla annexe (explications et descriptions inutiles), des personnages assez plats et leurs relations expéditives ainsi que des raccourcis fait dans les explications des recherches. C’est bien dommage car c’est le genre de livres que j’affectionne, mi-Histoire ancienne (grecque et égyptienne), mi-recherches archéologiques et histoire romancée. Depuis le temps qu’il traîne dans ma pal, j’en suis très déçue d’autant plus que le résumé était très alléchant.



Comme vous l’aurez compris, ce roman et son auteur m’ont vraiment déçu aussi bien par la tournure de l’histoire que par le style utilisé. Dommage pour moi et ça sera un auteur de moins à suivre. Je préfère revenir à mon auteur fétiche pour ce genre de récit, à savoir Clive Cussler et ses personnages récurrents. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Atlantis

Bon, mauvaise pioche, je pense... Pourtant, Atlantis avait tout pour me plaire : quête archéologique, cité mystérieuse, aventures... Mais bon, la sauce n'a pas trop pris pour moi. Près de la moitié du bouquin est en mode d'emploi, sur tout et n'importe quoi... que l'essentiel de l'histoire est un peu reléguée au second plan... Bref, à oublier très vite !
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Le Dernier Evangile

Historien et archéologue, l'auteur nous intéresse par l'évocation des fouilles ainsi que par ces moments où il fait revivre l'histoire ancienne - ici celle des premiers temps du Christianisme.

Par contre l'écriture est assez lâche, les chapitres aucunement liés entre eux, les personnages assez transparents, les méchants inefficaces sinon inconsistants.

Le lecteur suit une quête vaseuse qu'il sait atteindre - lois du genre obligent - sans en avoir vraiment l'envie.

En somme, rien de palpitant dans ce dernier évangile.

Seule, peut-être, petite touche d'originalité dans l'écriture: le dévoilement final est remplacé par un épisode de l'antiquité qui vient boucler la boucle.

Premier livre lu de Mr. Gibbins mais peu prêt à rééditer l'exploit.
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Pharaon

L’ouvrage commence dans l’Égypte antique d’Akhenaton, se poursuit en 1884 au Soudan et enfin, on retrouve le célèbre archéologue John Howard de nos jours en Méditerranée.



David Gibbins met en parallèle deux hommes John Howard et un officier anglais Edward Mayne sur les traces de ce Pharaon si mystérieux qu’était Akhénaton.



Ce roman est bien écrit et bien documenté mais il manque le petit plus qui en fait un livre passionnant. Dans les descriptions et la narration, cet écrivain est un maître, mais le texte manque de ressort ou de tension.



De plus, arrivé au bout des 500 pages, on s’aperçoit qu’il faudra entreprendre la suite pour enfin découvrir le dénouement. Et comme, je n’aime pas rester sur ma faim !

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Atlantis

Surprenant que Steve Berry cite régulièrement cet auteur…

Rien à voir pourtant si ce n'est la richesse de leur imaginaire historique.

Si vous avez envie de vous plonger dans un pavé de 500 pages dont plus de la moitié est en fait un mode d'emploi du genre de ceux que l'on reçoit avec tout appareil électrique, alors ce livre est fait pour vous. Les armes à feu, les munitions, les bateaux, les avions, les hélicoptères, les appareils hyper sophistiqués utilisés de nos jours par les archéologues et compagnie, tout y passe dans le moindre détail et parfois aussi compréhensible que ceux traduit directement du chinois au français par un ordinateur.

Les personnages sont quant à eux d'une platitude exaspérante et ennuyeuse. Le héro doit mourir, ou plutôt presque mourir en fait, au moins dix fois en quatre jours et malgré cela, aucune empathie ne s'est créée. Et tous sont de la même étoffe de papier, sans âme, sans caractère, sans profondeur.

Pas vraiment de rythme si ce n'est une succession invraisemblable d'événements qui aurait pu donner le ton si l'auteur n'avait voulu nous instruire avec autant de détails tout à fait inutiles pour la bonne compréhension de l'histoire.

L'histoire maintenant se tient et aborde un sujet qui passionne toujours à savoir l'existence de l'Atlantide et surtout sa vraie localisation. Tout s'enchaîne à merveille même si tout finalement va beaucoup trop vite pour être un tantinet crédible.

Bon, c'est aussi un thriller, donc plaçons des méchants, très méchants, qui vont juste mettre de gros bâtons dans les roues du récit déjà bien encombré… Vraiment pas de chance que le sous-marin russe perdu se trouve justement au niveau de la porte d'entrée du saint des saints de la citée perdue…

La couverture est belle, attirante, la quatrième est intrigante, et le tout est ennuyeux. En gros, j'ai pas vraiment aimé...
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Atlantis

Ah, Atlantis! Un titre qui fait rêver, un mot qui a lui seul nous fait voyager dans un univers ancestral, une fantaisie historique, un imaginaire inaccessible et pourtant attractif. La couverture elle-même incite au voyage et au mystère tandis que le résumé nous plonge dans les coins les plus obscurs de l'Histoire et la promesse d'une cité retrouvée: celle de l'Atlantide. En bref, un emballage attirant sur l'un des plus célèbres mythes de notre société ponctué d'une quatrième de couverture qui nous offre la promesse de l'aventure... et pourtant quelle déception!



Le défaut majeur de ce roman qui peine à atteindre les sphères du thriller est de trop vouloir en faire. "Docteur en archéologie, il fait autorité dans le domaine des civilisations disparues" nous informe la courte biographie de troisième page. Il s'agit plutôt d'un avertissement déguisé: "attention, thèse à haute teneur en données scientifiques et archéologiques". Car autant le dire, que les non-amateurs d'archéologie et de technologie de pointes militaires tracent leur chemin car ils ne trouveront dans cet ouvrage qu'un imbroglio de termes par trop précis, de noms barbares et une agaçante surabondance d'explications historiques. Oui David Gibbins maîtrise parfaitement son sujet, oui il fait honneur à l'archéologie et oui il aurait dû se cantonner à son domaine et non s'élancer dans la littérature. Ce roman est bien sûr lisible, mais disons que très rapidement le ton est donné et que moments d'ennui s'enchaînent à moments d'ennui. Les termes sont beaucoup trop techniques (les noms de chaque arme utilisée, dont on ne retrouve jamais deux pareilles, sont barbares et constituent un outrage à la poésie littéraire) et constituent plus une liste de tout le savoir en la matière de l'auteur qu'une véritable importance à l'histoire. S'y rajoutent également des discours pédants de connaissances et de théories de la part des personnages qui ne font qu'alourdir l'ensemble. Les dates s'enchaînent à une vitesse vertigineuses dans un maelstrom de chiffres qui perd à jamais le lecteur... et comme l'histoire est mal soutenue, finalement ce-dernier n'a guère l'envie de combattre et se laisse malmener par ces flots ininterrompus de données jusqu'à la prochaine pause dans le récit.



En plus de cette technicité assommante de savoirs scientifiques, David Gibbins semble ne pas savoir rester humble. Défaut professionnel sans doute, il donne trop de détails sur des événements historiques, se sentant obligé de rappeler les lieux et dates des faits, ce qui ne permet que de rallonger considérablement les phrases. Pour tout amateur de l'Histoire (ou toute personne dotée d'un minimum de culture), la plupart de ces détails sont des redondances irritantes et exaspérantes qui n'apporte rien à l'histoire même du roman.



Enfin, le troisième défaut majeur de l'ouvrage est de ne pas assez approfondir la période de 9000 avant J.-C, date où s'ancre une Atlantide à l'aube de sa perte. Seul le prologue permet de revivre ces siècles passés dans une ambiance mystique. A lire le résumé, on s'attend donc à ce que cette période prenne plus d'importance dans le roman, peut-être en alternant époque contemporaine et époque antique au fil des chapitres, de sorte à donner plus de cadence et de ne pas endormir le lecteur. Au contraire, le roman se fixe à décrire les déboires d'un comité de scientifiques menés par des archéologues qu'aucune situation ne laisse jamais à l'imprévu, dont le savoir est pénible et rébarbatif et qui doivent à la fois affronter les mystères que soulèvent l'Atlantide et un exécrable cinglé de taliban mû par l'appât du gain. Quel originalité! Quant aux personnages, ils rivalisent de connaissances tandis que le héros Jack est maître en l'art de la perfection. Tout finalement lui réussi et il nage comme un poisson dans l'eau dans des problèmes que même John McClane ne pourrait résoudre. Et pourtant Jack Howard y arrive: beau comme Apollon, riche à faire pâlir Crésus, plus doué qu'Indiana Jones en archéologie, il maîtrise à la perfection tout ce qu'il touche, que ce soit un hélicoptère, un sous-marin, missiles nucléaires, armes à feu en tout genre... il en fait presque passer ses compétences archéologiques comme un hobby.



Le sujet de l'Atlantide est pourtant fécond, et David Gibbins possédant suffisamment de connaissances dans le milieu de l'archéologie, il est donc dommage qu'il n'est pas utilisé ce savoir à meilleur escient. Les quelques moments d'actions sont les bienvenus jusqu'à ce que des termes techniques viennent anéantir tout espoir de voir l'histoire s'envoler vers une approche plus littéraire. Si les théories et les suppositions des personnages sont travaillés en détail, de sortent que nous avons l'impression qu'ils récitent chacun un rapport de stage (donc que l'aspect improviste des situations est abolis), ce n'est pas le cas des moments d'action. Les milieux sont mal décrits, ce qui ajoutent à la confusion du lecteur qui visualise avec difficulté chaque scène. Les éléments descriptions somme toute importants sont brouillés au profit d'une mise en lumière sur l'aspect purement scientifique de chaque situation.



David Gibbins mérite parfaitement son doctorat en archéologie et son savoir des civilisations antiques est respectable, seulement il manque une part cruciale de matière littéraire pour faire de son ouvrage un roman. Il semble oublier que son lecteur n'est pas familier à son domaine et donc se perd dans des détails minutieux. Il y a pourtant une bonne idée à traiter l'Atlantide et certaines scènes qui méritent de s'attarder pour les lire si seulement l'ensemble ne se voulait pas une thèse tentant de convaincre sur la géolocalisation de cette île dont les us et coutumes sont dépeints de manière trop utopique. Si Gibbins semble très prosaïque et professionnel dans la majeure partie de son roman, il se laisse facilement convaincre par l'idéal chimérique lié à la mystérieuse légende de l'Atlantide.
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Atlantis



Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Atlantis?





"La rencontre est un peu particulière puisque c'est un livre que l'on m'a offert dans le cadre d'une opération du genre "deux livres achetés, un livre offert". Du coup, lui et moi, on ne s'est pas vraiment choisi!"



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Jack Howard, un archéologue passioné de plongée, trouve dans une épave un disque en or avec un symbole mystérieux. Au même moment, le professeur Hiebermeyer découvre un papyrus en Egypte frappé du même symbole qu'il traduit par "Atlantide". Auraient-ils enfin trouvé la clef de cette cité disparue?"



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"C'est ici que je commence à vous raconter ma vie: j'avais un professeur de physique au lycée dont on disait que si vous lui demandiez où se trouvait l'interrupteur, il vous répondait en vous détaillant tout le système électrique du bâtiment. Ce livre, c'est exactement ça! Jack aime plonger: on vous décrit tout le matériel de plongée. Jack découvre un bateau minoen contenant des artefacts: vous avez droit à l'histoire de la navigation, des artefacts et de toute l'époque minoenne. Jack doit se battre et choisir une arme: vous avez droit à toutes les charactéristiques de l'arme!! Et encore je vous passe les momies, les hélicoptères et les sous-marins!!"



Et comment cela s'est-il fini?





"Vous l'avez compris, je me suis ennuyée ferme! Il y a plein d'autres choses dans ce livre comme une bonne histoire ou des éléments passionnants; mais ils sont malheureusement noyés sont le déluge de détails inutiles! C'est bien dommage."
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Le masque de Troie

Aujourd’hui est un grand jour. J’ai enfin lu et terminé « Le masque de Troie » de David Gibbins, ce livre qui traînait depuis… très longtemps dans ma PAL – peut-être même le plus ancien de tous. Je l’avais acheté suite à ma lecture d’« Atlantis ». À l’époque, j’étais parti sur les romans de Maxime Chattam, de Dean Koontz et de Chris Ryan, puis j’avais enchaîné sur une longue période Horreur, Fantastique et Science-Fiction, c’est pourquoi je l’avais ignoré. Le fait d’avoir considérablement réduit ma PAL – il me reste maintenant que des gros pavés – m’a permis de dépoussiérer « Le masque de Troie ».



Indiana Jones, Benjamin Gates, Allan Quatermain, Lara Croft, Nathan Drake et… Jack Howard. Jack Howard est le personnage central d’une série 8 romans de David Gibbins. On le retrouve avec « Le masque de Troie ».



Homère en toile de fond. Tout au long du roman, les personnages principaux vont énumérer, analyser les œuvres du grec. L’« Iliade » et l’« Ilioupersis » (« Le sac de Troie ») sont au cœur de l’intrigue. L’histoire se déroule sur 3 époques : 1876 avec la découverte du dédit masque par Heinrich Schliemann, 1945 avec les nazis et dans les années 2000.



Attention, ce livre est très ardu. L’auteur qui se passionne pour l’archéologie, nous propose des dizaines, voire des centaines de pages complètes sur l’histoire troyenne et grecque. Le tout est très scientifique s’appuyant sur les techniques diverses (guerrières, cultes,…), géologique, chimique et j’en passe. Même si c’est très très lent, faut assimiler toutes ses données, c’est intéressant. Les amateurs d’action risquent d’être déçu, même si on trouve une poignée de pages plus actives.

La deuxième partie m’a impressionné. Je ne pensais pas que David Gibbins puisse sortir de sa zone de confort – estimé à l’archéologie, la plongée sous-marine – pour nous plonger au cœur de l’horreur. J’avoue être un amateur d’horreur, mais dès qu’elle est réelle (et historique), elle ne me plaît guère. On y découvre les atrocités, toute la barbarie, des nazis infligés dans les camps d’extermination. Malgré ces cruautés tant décrites, j’ai bien aimé cette seconde trame. L’auteur nous allèche. Que peut bien receler ce mystérieux bunker pour que ces nazis soient prêts à tout détruire ? J’ai été un peu déçu de quitter cette période pour revenir à celle de Jack Howard.



Le roman se termine avec deux bonus appréciables. Les notes de l’auteur qui nous expliquent son voyage sur les terres de Troie. Il nous rajoute une couche sur l’histoire, mais j’ai bien aimé. Enfin, nous avons l’exclusivité du premier chapitre de son nouveau (à la sortie de ce livre) roman : « Les Dieux d’Atlantis » qui est la suite d’« Atlantis ».

« Le masque de Troie » est un récit complexe qui ravira les amateurs d’ésotérisme, d’aventure, d’histoire. Sa richesse scientifique est certes une qualité, mais cela devient ardu puisque l’auteur nous inonde d’informations. Je reproche cependant un rythme trop lent où l’action se fait très rare.
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Atlantis

Pour un premier livre c'est lourd ennuyeux avec une tonne d'explication (dans les détails le plus minutieux) sur le matériels de plongée, les différents secteurs de recherches non seulement décrit une fois mais aussi 2 fois....Pfff que c'est lourd et c'est bien dommage car le sujet était bien il aurait pu en faire une histoire palpitante.

Je lui ai donné pourtant toutes ses chances j'ai lu 173 pages sur 530.

Désolé pour les fans de cet écrivain mais pour moi c'est zéro pointé ;-(
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Atlantis

Quel point commun entre une épave minoenne découverte par l'équipe de la Seaquest, au large de la Grèce, un papyrus rédigé en grec trouvé dans une nécropole égyptienne et des relevés topographiques effectués par les confrères de la Seaventure au large de la Turquie?

Les découvertes de Jack Howard, archéologue, entr'autres, et de son équipe, le Professeur Dillen, le Docteur Hiebermeyer, Katya et Costas, principalement, risquent de révolutionner l'Histoire: L'Atlantide n'est peut-être plus un mythe mais une réalité.

Mais alors que les recherches pourraient se dérouler dans le calme et la sérénité, les artefacts découverts étant de véritables petits trésors, ils sont l'objet de grande convoitise de la part de... pirates... Oubliez la vision d'un Jack Sparrow truculent, c'est une petite armée de pointe qui se profile, avec à sa tête, Aslan, chef de guerre ayant tiré tous les avantages de l'éclatement soviétique pour asseoir son réseau mafieux, et ne reculant devant aucun déversement de sang pour s'approprier les précieux vestiges du passé et alimenter ses divers trafics.

La Seaquest et la Seaventure, fleurons de l'UMI, Université Maritime Nationale, et tous ceux qui ont le malheur d'être à bord, sont en danger.

Danger qui est en passe de toucher l'intégrité d'une partie du globe lorsque les plongeurs découvrent en Mer Noire l'épave d'un sous-marin soviétique bourré d'armes nucléaires, disparu quelques années auparavant.

Et l'angoisse est à son comble lorsqu'un volcan se réveille, mettant à nouveau en péril le site présumé de l'Atlantide.

Jack Howard et ses amis arriveront-ils à se sortir de ce guêpier où les siècles se télescopent?



J'entame une période où je recherche un peu de culture dans mes lectures et quoi de mieux que de relire les romans de David Gibbins!

Mais alors là, attention, je préviens, je mets en garde, j'allume toutes les alarmes au rouge!

Je ne le ferai que pour ce roman car il est le premier de cet auteur mais ce qui suit est valable peu ou prou pour chacun des romans qui succède à Atlantis.

Si vous n'êtes pas fan inconditionnel d'archéologie, d'Histoire (oui, oui, celle avec un grand H!) et de technologie, passez votre chemin!

Si vous n'avez pas l'esprit ouvert et imaginatif, la porte est par là!

Parce qu'avec David Gibbins, même si le lecteur a droit à une forte dose d'action et d'aventure à la Indiana Jones (la comparaison est inévitable!), il est avant tout le réceptacle d'un savoir, d'une instruction, de recherches et de théories. L'histoire et l'intrigue sont archi documentées, étayées et démontrées! Tant qu'il est difficile de faire la part de la fiction et de la réalité dans ce roman! On sent la passion de l'auteur pour la plongée sous-marine, l'Histoire, la précision des détails sur les trouvailles archéologiques, les sciences et innovations gravitant autour des recherches des civilisations anciennes, l'intérêt pour la géo-politique également.

Certains trouveront cela très rébarbatif, je le conçois! Les descriptions sont très minutieuses, parfois teintées d'un vocabulaire technique, et les apartés technologiques et historiques sont fréquents. Mais pour ma part, cette sur-sollicitation de mon neurone me coupe systématiquement du monde extérieur! C'est une lecture addictive et fascinante, le rendu est tellement captivant qu'on oublie son rôle de lecteur pour vivre réellement cette recherche aux côtés de Jack Howard et de son équipe.

La description des épisodes de plongée sont extraordinairement précises et retranscrivent idéalement l'atmosphère sous-marine, entre monde de calme beauté et parfois malaise oppressant. C'est un dépaysement total! Et attention à l'ivresse des profondeurs!

Et qui n'a jamais été intrigué, titillé par le mystère de l'Atlantide? Et même si le sujet de l'Atlantide est populaire, l'auteur est loin d'être tombé dans la facilité car sa théorie tient efficacement la route!

Et sans se perdre dans les rêveries utopiques des mythes, la réalité de la piraterie moderne et des organisations mafieuses viennent cadencer redoutablement le travail des chercheurs qui, sans cela, pourraient nous endormir au fil des pages.

Le seul petit bémol que je peux émettre est le manque de profondeur personnelle des personnages. Ils sont tous très intelligents, des puits de science, très efficaces mais gagneraient en capital sympathie s'ils lâchaient un peu plus de cœur et d'émotions, si leurs compétence et passion pour l'archéologie étaient une miette moins mises en avant. Il y a certes de très belles amitiés, notamment celle de Costas et Jack, mais l'ensemble manque un peu de chaleur, à mon sens.

Par contre, j'ai apprécié les quelques pages de références, en fin d'ouvrage, histoire de nous remettre les pieds sur terre: de rendre à l'Histoire les véritables découvertes et de nous laisser, pour le rêve, la part fictionnelle de ce roman.

Pour ma part, David Gibbins est un des meilleurs auteurs qui ont su dépoussiérer avec talent le gros stéréotype de l'archéologue vieillot et ventripotent ou, à l'opposé, le cliché d'un certain Indiana bourrin et maladroit... Le tout en y introduisant habilement du thriller moderne, de la géo-politique et de l'aventure.

C'est un roman pour lecteur passionné, attentif et concentré. Si vous l'êtes, le plaisir livresque est entre vos mains!

En route, donc, pour la suite de l'aventure... avec Le chandelier d'or!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Total War Rome : L'Épée d'Attila

Lorsque ce roman commence, en 430, Rome est une ville en pleine mutation. Beaucoup de membres des classes administratives ont des ancêtres barbares, Goths notamment. du fait de l'envoi à Rome par des chefs romains, de leurs fils pour recevoir une éducation et de l'accès de mercenaires germaniques aux grades élevés.

Les deux chefs les plus importants de l'armée romaine du V ème siècle, Stilicon et Aetius, étaient d'ascendance gothe.

Le héros de l'histoire, Flavius Aetius, est le neveu d'Aetius, commandant en chef de l'Armée romaine d'Occident.

Le jeune Flavius va faire une carrière militaire dans un Vème siècle troublé, qui va voir les débuts d'un monde nouveau, avant que le monde médiéval prenne sa place.

Apparaît à ce moment un grand chef de guerre barbare, Attila, chef des Huns, qui va précipiter la chute de l'Empire romain. Flavius va exécuter plusieurs missions auprès de ce grand chef barbare, et va croiser le chemin de plusieurs autres personnages, dont Arturus, militaire d'origine bretonne.

Ce roman nous plonge dans une époque troublée.

David Gibbins, auteur d'ouvrages à grand succès, dont "Pharaon"," Atlantis", utilise à merveille ses connaissances d'historien et d'archéologue pour nous donner un tableau riche et haut en couleurs de cette période de notre histoire.

La description de la bataille des Champs Catalauniques, grande bataille qui a opposé en 451, en Champagne, d'un côté les Romains et les Wisigoths (alliance fragile s'il en est..) et de l'autre, les Huns, les Ostrogoths et les Gépides, est riche en détails.

Valentinien apparaît dans le livre comme le dernier empereur romain ayant eu de l'autorité, au moment où le pouvoir de Rome s'émiette et la pression des Barbares se montre de plus en plus menaçante.

Un bel ouvrage qui allie action et références historiques.
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Testament

Un titre et une belle couverture qui évoquent le mystère et l'ésotérisme, voilà qui me tente. Et une quatrième de couverture où France Dimanche prétend que c'est "un Dan Brown à l'imagination diabolique, à couper le souffle" me décide à lire ce roman.

Pourtant, ce fut une lecture longue et pénible. Quelle grande déception que ce livre qui ne tient pas ses promesses !

Il pourrait éventuellement plaire aux férus de la seconde guerre mondiale, par la grande part qui est faite aux batailles navales, sous-marins touchés, vaisseaux coulés et autres sacrifiés, des U-Boots en veux-tu en voilà ...

Et les personnages du roman, voulez-vous savoir ? ... Oups, je les ai déjà oubliés.

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Atlantis

J'aime beaucoup !



C'est un peu le même genre que ce que fait Dan Brown, sauf que là, petit plus, le héros est un plongeur.

Quand j'ai vu ça dans le résumé, ça m'a refroidie..."moi la plongée, je n'ai rien contre, mais si c'est pour se taper du vocabulaire spécialisé toutes les trois lignes et ne parler que d'oxygène ça va me gaver rapidement".



Ben finalement...il y a un peu de ça, mais ça ne m'a pas dérangée finalement.

Et puis là, sur le thème d'Atlantis bon...ça se défend !
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