AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Delphine Bertholon (349)


Jeanne a recommencé, à trois heures pétantes. Cette fois, c'est moi qui suis arrivé le premier. Hier soir mon père et Sophie ont, je crois, un peu picolé ; je sais que ça leur arrive de temps en temps, je n'ai pas quatre ans et demi.
Peut-être sont-ils déprimés de voir le bordel dans le living ?
En ce qui me concerne, je suis bien content que cette horrible pièce soit impraticable, ça me fait des vacances.
Quoi qu'il en soit, ma sœur hurlait comme une possédée.
Mais quand j'ai allumé, elle s'est tue d'un seul coup
Commenter  J’apprécie          50
Je n'ai jamais aimé les vieilles pierres et les chemins forestiers, je suis un type élevé à la pollution, au bitume, au skate et aux platanes. (Page 13)
Commenter  J’apprécie          50
L'amour n'a pas besoin de mots. Juste de gestes, de regards, de petits feux intérieurs.
Commenter  J’apprécie          50
Les livres m'ont tenue en vie, Stanislas.
Commenter  J’apprécie          50
Je vis avec cette chose-là depuis dix-sept ans, tapie au fond des os comme une excroissance dont je suis seule consciente, une boule de douleur brûlante comme un soleil. Cette chose-là m’a construite, définie, aggravée, et le sentiment d’avoir pris la bonne décision ne rend pas le présent plus facile.
Commenter  J’apprécie          50
Je ne suis pas normal, je fais seulement semblant. Semblant pour elle, puisqu’elle est mon virage, ma balise, ma sortie d’autoroute.
Commenter  J’apprécie          50
Etre seule c'est juste être avec soi. La solitude c'est différent. C'est vivre avec la peur, la culpabilité, l'incertitude, la tristesse, la honte. La solitude, c'est être plein à l'intérieur de soi et manquer de tout.
Commenter  J’apprécie          50
Je pensai savoir parler de solitude. Je pensais la comprendre, en avoir fait le tour, mille fois, la maîtriser, comme un cheval fou dompté au fil du temps, qui n’était plus rien qu’un âne docile dont je me moquais et dont, quoiqu’il arrive, je n’aurais plus jamais peur.
Commenter  J’apprécie          50
Ma mère avait toujours eu si peur de vieillir......J'ai grandi dans un monde peuplé de miroirs, dans lesquels ma solitude se démultipliait.
Commenter  J’apprécie          50
Mais cet après-midi-là, tandis que je regardais Louison s'éloigner au bout de l'allée, si frêle entre les arbres trop grands, j'ignorais tout de ce qui m'attendait. Le t-shirt démoniaque tomba une dernière fois de son épaule tandis qu'elle franchissait la grille côté Guynemer et moi, je pensais qu'elle était si belle que les aulnes auraient dû se courber à son passage comme dans un livre de contes. Disons : elle m'avait fait son petit effet. (...) L'éclipse avait commencé.
Commenter  J’apprécie          50
On construit des ponts sur ses failles, c'est la vie.
Commenter  J’apprécie          50
Mon mur repeint en blanc, ses vieux papillons roses. Mes quinze ans, ses cinq ans. Ma mère morte, sa mère vivante. Pauline entre nous, quelque part. Morte-vivante.
Commenter  J’apprécie          40
« Il s’agissait d’œuvres de ma sœur que je n’avais jamais vues – vraisemblablement les feuilles arrachées au grand cahier rose. Je me suis extirpé du placard, j’ai épousseté mon bras, un peu dégoûté par les moutons de poussière et les toiles d’araignée, puis je me suis assis contre le mur pour étudier les dessins. Les décrire est assez difficile, mais une chose est sûre : Jeanne avait dessiné la maison dans les bois. Le trait était grossier, les couleurs criardes. Mais il s’agissait bien de « la ruine ». Le premier figurait l’extérieur, le manoir couvert de végétation. Le deuxième représentait la pièce principale : le lustre écrasé, la cheminée en pierre, la trace de fumée en forme d’entonnoir. Ce croquis-là était particulièrement effrayant, car une plèche indiquait clairement la cheminée : mais cette flèche n’avait pas été tracée par ma sœur. Elle était beaucoup trop droite, trop franche. Précise et imprécise à la fois, car – je sais, c’est dingue, je suis dingue – on aurait dit qu’elle avait été tracée avec du sang. Un index, trempé dans du sang. Sur le troisième et dernier dessin, il y avait une forme au milieu de la pièce, visiblement une silhouette humaine. La forme était longue, fine et blanche. L’impression de déjà-vu m’a glacé le sang ».
p. 125 – 126

Citation choisie par Nanas
Commenter  J’apprécie          40
[...] je suis conscient que le problème ne vient pas seulement de la maison. Pourtant, j'ai comme une sorte de... je ne sais pas... pressentiment ?

Extrait p.13

- Joseph
Commenter  J’apprécie          40
Toujours aux femmes d'interdire, de vérifier, d'être sérieuses. Toujours ! Quoi qu'on en pense, l'insouciance des filles n'est pas celle des garçons. Quoi qu'on en pense, nous ne serons jamais égaux.
Commenter  J’apprécie          40
la vie ce n'est pas un roman de crayon de papier que l'on peut effacer en un coup de gomme.
Commenter  J’apprécie          41
Ma fille a fait de moi un homme et, aujourd'hui, j'ai peur de la mort.
La vie, jamais, ne vous laisse tranquille.
Commenter  J’apprécie          40
Il y a deux sortes de taiseux, ceux qui n'ont rien à dire et ceux qui n'en pensent pas moins.
Commenter  J’apprécie          40
On a tous un passé . Sauf qu'il ne nous revient pas toujours en boomerang dans la gueule.
Commenter  J’apprécie          40
Les âmes sœurs, songeais-je, n'émergent pas toujours dans les histoires d'amour.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Delphine Bertholon (1974)Voir plus

Quiz Voir plus

Celle qui marche la nuit

Où déménage Malo ?

A Paris
En Afrique
Dans le sud de la France
En Amérique

5 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Celle qui marche la nuit de Delphine BertholonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}