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EAN : 9782709658447
304 pages
J.-C. Lattès (01/03/2017)
4.08/5   234 notes
Résumé :
Lyla, à l’aube de ses 34 ans, est célibataire, casanière, solitaire. Seuls son travail de traductrice et Zoé, sa meilleure amie fantasque, lui permettent d’échapper à la routine d’un quotidien bien huilé. Jusqu’au jour où un étrange message la renvoie brusquement dix-sept ans en arrière…
Été 1998. Lyla a seize ans, une mère abusive et des envies d’ailleurs. En vacances sur la côte atlantique, elle rencontre Joris, un surfeur dont elle tombe amoureuse. Quand e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 234 notes
Parmi les quelques livres lus de cette auteure, Coeur-naufrage est certainement mon préféré.

Il décrit avec grande sensibilité et émotions les émois de Lyla (avec un y) à ses seize ans, l'âge où tout est possible, où tout se vit, tout se rêve.
On découvre en parallèle la Lyla de trente-quatre ans, traductrice de romans, solitaire, abimée, anxieuse, instable affectivement. Une Lyla sur le fil de la vie en déséquilibre. Elle pourrait bien mourir mais le suicide, c'est pour les courageux. Même du courage, ça lui manque. Il y a comme une cassure en elle que l'on comprendra petit à petit en retournant en arrière dans sa jeunesse, dans sa rencontre en vacances avec Joris, un jeune garçon tatoué de cicatrices.

J'ai oscillé tout le long de ma lecture entre un immense coup de coeur et une déception car 3-4 pages chez Lyla jeune puis 3-4 autres chez Lyla adulte et se rajoute Joris avant et après, ces enchevêtrements de cadres temporels m'ont un peu parasitée parce que j'étais bien moi à certains moments. Je m'attachais, je visualisais. Puis hop, on saute ailleurs. Il m'a fallu arriver au 3/4 du livre pour me sentir plus sereine et retrouver un coup de coeur sans interruption.

J'ai aimé la plume de Delphine Bertholon qui décrit très bien les visages de la jeunesse, ces êtres mi enfants mi adultes. J'ai aimé des tas de passages de grande profondeur. J'ai aimé Lyla et Joris qui à travers leurs imperfections s'ouvrent à coeur ouvert. J'aime cette image du coeur naufrage, perdu dans les abysses de la vie et haletant pour s'échouer sur une île accueillante. Un très beau livre.
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*****
Lyla et Joris...
Deux jeunes adultes cassés, perdus, fragiles.
Un amour de vacances et la vie devant eux.
Et puis ce secret, ce terrible secret, qui va bouleverser le cours des choses...
A 17 ans d'intervalle, on fait connaissance avec ces deux personnages et on apprend à les aimer. Avec leur force, leur courage, leur faiblesse aussi. Et puis on partage leur souffrance, qu'elles soient de jeunesse ou d'adultes, qu'elles s'ancrent dans une culpabilité sombre ou dans un sentiment d'impuissance.
Je ne découvre pas Delphine Bertholon, je l'aime déjà... Depuis longtemps... Depuis que sa Nola de "L'effet Larsen" m'ait touché en plein coeur. Elle a une parfaite maîtrise des mots, elle aime ses personnages féminins et ça sonne juste. Les émotions se dégagent toujours avec force de ses histoires.
"Coeur Naufrage" ne m'a pas épargné... Il m'a ému aux larmes, il m'a touché. La maman que je suis à été chamboulée par l'histoire de Lyla. Je ne dévoilerais rien, il faut découvrir, ressentir et apprécier à leur juste valeur les mots - maux - de cette belle auteur !!!
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Coup de coeur magistral !
Roman choral à deux voix, écrit par une plume formidable.

C'est l'histoire de Lyla et de Joris.
Nous alternons entre le passé et le présent.
Que ce soit l'un ou l'autre, question parents, ils n'ont pas tiré le gros lot…
L'histoire commence par celle de Lyla, une traductrice célibataire de 34 ans, qui un jour reçoit un message sur son répondeur provocant un tsunami qui la ramène 17 ans plus tôt.

Je ne me suis jamais autant identifié à un personnage... C'est à la fois effrayant et rassurant. Un copier-coller – presque - à l'identique...
(Les amis qui avaient lu mon billet "Mal de mère" écrit l'année dernière comprendront celui-ci)

Lyla, c'était cette jeune fille, avec une mère lui faisant de l'ombre... N'osant plus lui présenter ses petits amis.
Une mère qui voulait tout savoir sur sa fille, mais dès qu'elle savait, détruisait tout.

"Elles étaient opposées, le soleil et la lune, sans cesse en éclipse l'une de l'autre."

Une mère à jalouser sa propre fille comme une sorcière de conte de fées.

"L'idée d'une mère me manque, mais pas la mienne."

L'impatience d'avoir dix-huit ans, d'être légalement libre…

"Une jeune fille qui cherchait simplement à être aimée, à grandir aussi, même trop vite, mais surtout à être aimée."

Et puis il y a ce père, qu'elle ne voit jamais ou seulement sur Skype quand ils trouvent le temps, parce qu'il s'est enfui à l'autre bout du monde où il a refait sa vie.

"Les pères sont pareils aux oiseaux : ils migrent. J'ai moi aussi eu le plus grand de tous les migrateurs. "

Comme eux, je me sens semblable à une herbe sauvage battue par les vents. Je voulais aussi avoir des parents pour me tenir la main pour m'aider à grandir, me faire une place. Mais j'étais plutôt devenue une marionnette malléable, sans cesse confirmée au désir des autres.

"La culpabilité n'a jamais fait partie de son ADN, mais la tragédie l'inspire. Être méchante avec ma mère, paradoxalement, serait un acte d'amour. Elle aurait à nouveau l'impression d'exister."

Il y a chez ces protagonistes, de la force et de la fragilité. Nous pouvons constater comme il est difficile de construire sur une base instable qui vacille.

Delphine Bertholon arrive avec finesse et justesse à poser des mots sur les maux grâce à des pansements de métaphores.

Il y a des livres que l'on aime, adore, déteste ou que l'on oublie. Et puis il y a ce genre de livre... Qui pour moi, a été LA rencontre.

Énorme coup de coeur pour lequel je vais devoir maintenant me détacher, difficilement.

C'est la plus belle rencontre faite jusqu'à présent. Un roman qui va habiter le coeur et l'âme.

Je vous le recommande, comme une ordonnance venant d'un médecin : c'est un livre qui soigne et qui fait du bien.

J'applaudis l'auteure de savoir rendre plus doux les difficultés de la vie, à rendre lumineux ce qui peut être douloureux. Une belle preuve que les douleurs et les émotions ne doivent pas être refoulées mais peuvent plutôt s'apprivoiser.

Ce livre m'a remué… M'a bercé… C'est un roman intense et inoubliable.

Il s'est refermé sous une cascade de larmes, mais avec le sourire.

« On cherche toujours des raisons à l'étroitesse affective de nos parents. On cherche toujours des raisons au manque d'amour qui nous ronge. Parfois, il n'y a simplement rien à dire. » - David Foenkinos
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C'est un roman choral empreint de sensibilité autour des deux personnages principaux Lyla avec un y et Joris.

Lyla a 34 ans. Elle est traductrice et ainsi "vit et écrit par procuration", C'est une femme de l'ombre. Incapable de rester en couple, elle préfère se perdre dans une histoire qui ne la satisfait plus avec un homme marié. Seule sa meilleure amie Zoé lui permet de s'échapper un peu de sa routine quotidienne

Lorsqu'elle découvre un soir, le message de Joris sur son répondeur, elle effectue un brusque retour en arrière de dix-sept ans.
L'été 1998, en vacances dans les Landes, elle avait 16 ans et avait rencontré Joris un surfeur taiseux dont elle était tombée amoureuse.
Ils s'étaient découverts un point commun : tous deux s'étaient construits dans la haine d'un de leur parent, pour Lyla, une mère monstrueuse, manipulatrice et narcissique mariée à un homme faible, pour Joris pour Joris, un père alcoolique, dépressif et violent.
Les deux jeunes ont rapidement partagé leur passion pour le poète et romancier américain Bukowski chez qui ils retrouvent leurs propres fêlures. Après leur relation pendant l'été, ils se sont à nouveau aimés durant les vacances de Noël puis se sont perdus de vue.

Revenu vider la maison de son père décédé, Joris découvre une lettre écrite par Lyla il y a dix-sept ans et son contenu le bouleverse. Il a réussi à se bâtir une île, un havre de paix avec sa femme Camille et leur petite Violette âgée de seize mois. le passé refait surface et ce ne sera pas sans impact.

Leur histoire se mêle au fil des pages, au fil des chapitres qui nous offrent des retours en arrière et lève le voile sur ce qu'ils ont partagé. C'est un chassé-croisé entre deux personnages, entre deux époques en alternant le présent et les souvenirs de l'adolescence en jouant sur le temps utilisé et le mode de narration.

Delphine Bartholon nous conte une histoire sincère e très émouvante sur l'amour, sur la perte, sur le passage à l'âge adulte. La psychologie des personnages, leurs sentiments sont formidablement bien analysés, les mots sont justes, qu'elle décrive l'adolescence et ses tourments, ou l'âge adulte et ses questionnements,

Son écriture est magnifique tout à la fois fluide, délicate et poétique. Sans surenchère aucune, elle crée des personnages contrastés et développe des sentiments d'une grande intensité.

Peut-être mettrais-je un petit bémol sur la fin du livre qui est un peu trop simple et trop lisse à mon goût. Mais les happy end, ça doit bien exister dans la vraie vie, non ?
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Hasard du calendrier, presque 1 an jour pour jour, je publiais une chronique sur "Grâce" de Delphine BERTHOLON. Un an plus tard, je reviens sur la toile avec le tout dernier roman de cette écrivaine hors pair : "Coeur naufrage", une petite bombe.

"Coeur-Naufrage", c'est le titre donné par Lyla à un poème qu'elle a écrit à l'attention d'un garçon, Hervé, son 1er petit amoureux. Mais là, elle a 17 ans, c'est l'été, elle est en vacances, elle prend son vélo et part seule en direction de l'océan. Il fait très chaud, elle est insouciante et se laisse porter par un vent de liberté. Et puis, il y a une chute, la chaîne qui saute et son incapacité à la remettre. Elle décide de marcher à côté de sa bicyclette. Elle se souvient d'un endroit fréquenté par des surfeurs et un bar ambulant. Elle y trouvera bien de l'aide. Fatiguée, elle laisse son vélo sur le bord de la route et continue son chemin à pied. A son arrivée près du van, et voyant des garçons plus âgés qu'elle, Lysa se demande si elle a fait le bon choix. Elle mesure maintenant sa prise de risque. La jeunesse aidant, elle décide de la jouer familière, elle fume avec eux, elle boit avec eux. L'heure passe, la nuit tombe, il va bien falloir penser à rentrer. Mais, son vélo, qui va le retrouver pour le réparer ? Et elle, qui va la ramener ? Joris, l'un des 3 surfeurs, décide de faire un effort, il part avec elle, et là commence une toute nouvelle histoire !

Avec Delphine BERTHOLON, je suis habituée aux lectures Coup de poing, il y avait eu "L'effet larsen" et puis "Les corps inutiles". Tantôt je fuie les coups, tantôt je les recherche, tantôt je les esquive, tantôt je les prends pleine figure. Avec la sortie de son tout dernier roman, impossible de reculer. Il faut se lancer et je sais déjà que ça va faire mal. le livre à peine ouvert, je découvre la citation de Jonathan TROPPER extraite du roman "Le livre de Joe", elle n'est pas faite pour me rassurer :

"Une ancienne petite amie, c'est un flingue planté dans votre estomac."

Avec Delphine BERTHOLON, c'est de l'émotion assurée et des effets décuplés. le livre que j'ai refermé samedi dernier, je ne m'en suis encore pas remise ! Je vous explique.

Il y a le parcours de Lyla, et puis celui de Joris. Ces deux-là sont jeunes. On pourrait dire qu'il ont toute la vie devant eux. D'ailleurs, ils le savent, ils se sentent invincibles, rien ne peut leur arriver. Sauf que malheureusement, les individus ne sont pas à égalité.

"Toujours aux femmes d'interdire, de vérifier, d'être sérieuses. Toujours ! Quoi qu'on en pense, l'insouciance des filles n'est pas celle des garçons. Quoi qu'on en pense, nous ne serons jamais égaux." P. 293

Dès les premières pages, la tension a peine créée ne va faire que se renforcer. le jeu est déséquilibré. Lyla portera l'empreinte de cet été-là toute sa vie. Comme tous les portraits de femme brossés par Delphine BERTHOLON, celui de Lyla est écorché, son âme est marquée, comme son corps à l'image des bras de Joris nervurés par les traces d'un acte qui aurait pu être irréparable. Mais Lyla, elle, c'est son intimité qui est touchée et la vie sera faite d'autant d'opportunités pour le lui rappeler :

"Les souvenirs sont des fragments qui apparaissent tantôt ici et tantôt là, au passé, au présent, n'importe comment. Des images, des sensations, des bribes, des flashs." P. 195

Il en est d'autres dont la fulgurance est d'une violence sans merci.

"Je croyais l'avoir oubliée, mais les parfums réactivent la mémoire mieux que n'importe quoi d'autre et, à peine monté dans le véhicule, ma jeunesse tout entière me sauta à la gorge." P. 147

De leur jeunesse, Lyla et Joris en garderont la mémoire, notamment celle d'une redoutable haine portée à leurs parents. J'ai été bouleversée par celle que la jeune fille voue à sa mère, tout comme celle de Joris à son père. Sous la plume de Delphine BERTHOLON, il y a d'ailleurs cette fusion, ce mot composé comme si l'un n'allait pas sans l'autre et vice-versa :

"Je pense à ma haine-père qui rejoignait, à l'époque, Lyla et sa haine-mère." P. 75

C'est peut-être d'ailleurs ce point commun qui éveillera la sensibilité de Joris pour Lyla, et inversement, comme quelque chose à partager pour susciter la compréhension.

Mais ce que j'aime plus encore chez Delphine BERTHOLON, c'est la puissance de la personnalité des femmes. A l'image de Clémence dans "Les corps inutiles", Nola dans "L'effet larsen", Lyla prend son destin en main, décide d'assumer ses actes et trace son chemin. Bien sûr, il y a des fragilités, des moments où les vannes sont ouvertes et les larmes coulent à flot, mais il y a aussi cette force intérieure qui permet d'avancer, d'afficher à l'extérieur une certaine dimension et sous le regard des autres de prendre de la hauteur.

Et ce n'est pas parce que Lyla, traductrice de manuscrits, est une femme de l'ombre qu'elle vit sa vie par procuration. Je saisis d'ailleurs cette opportunité qui m'est donnée de saluer le formidable travail des traducteur.rice.s qui sont des professionnel.le.s souvent oublié.e.s mais dont le talent est à remarquer. La qualité des oeuvres de Tracy CHEVALIER et Angela HUTH, Arnaldur INDRIDASEN, LEIF DAVIDSEN, pour ne citer qu'eux, ne serait rien sans l'activité réalisée respectivement par Anouk NEUHOFF, Eric BOURY, Monique CHRISTIANSEN.

Dans ce roman, on y parle de littérature, on y parle aussi photographie. J'aime beaucoup explorer un champ artistique au gré d'un roman, cette façon qu'a Elaine de faire des clichés de sa fille et de manipuler son image m'a totalement fascinée.

"La composition de ce cliché est extraordinaire. Il y a tout. La solitude, la détresse, le secret, le déni, la honte. Sur ce cliché, il y a tout sauf moi." P. 69

Je ne pourrais achever ce billet sans évoquer la narration de ce roman, une lecture à deux voix, celle de Lyla et celle de Joris, un formidable regard croisé sur les événements, un procédé ingénieux, audacieux diront certains, mais parfaitement maîtrisé par une écrivaine à la plume remarquable et totalement addictive. "Coeur-Naufrage", je l'ai fermé le week-end dernier et j'en ressens déjà le manque !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
À quinze ans, à seize ans, on ne peut pas mourir. On pense sans arrêt à la mort, on écrit des poèmes avec du spleen dedans, on a souvent envie de se tailler les veines, suicide au bord des lèvres. Mais en vérité, on ne peut pas mourir. À quinze ans, à seize ans, on est tellement en vie que c’est le monde entier qui crève autour de soi, dans les lumières noires des pistes souterraines.
À dix-sept ans, on aimerait tuer… Même si pour cela, il est déjà trop tard.
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À seize ans, à peu près tout est poétique ; poésie noire parfois, mais poésie tout de même. À seize ans, la vie n’est qu’un immense paysage.
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Les livres des autres sont des coups de pieds au cul. Sans ces autres-là, je serais triplement morte. Il y a tellement de gens qui meurent de leur vivant.
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Les rêves n'ont pas toujours vocation à se réaliser. Ils font avancer, persévérer, donnent du courage, et c'est tout ce qu'on leur demande.
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De manière générale, je suis quelqu'un qui attend. J'attends que le jour se lève, que la nuit tombe, que la terre s'ouvre en deux. J'attends qu'on me téléphone et quelquefois, je ne réponds même pas. J'attends le serveur du bistrot d'à côté, puis j'attends mon verre, puis mon second verre. J'attends les miracles, les langues exotiques, les licornes zébrées. Le nez levé au ciel quand la nuit s'évapore, j'attends l'étoile filante ou une manifestation extraterrestre. Je m'attends moi-même, régulièrement, quand ma pensée se perd et que je me retrouve debout au milieu de la cuisine, où je m'étais pourtant rendue pour une raison précise mais que j'ai oubliée en passant devant la fenêtre.
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