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Critiques de Diane Ducret (594)
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La Dictatrice

Aurore Henri, son nom résonne dans toute l'Europe à la suite de son jet de pierre à l'encontre d'hommes politiques de l'Union Européenne. Ces hommes qui viennent d'en terminer avec cette dernière. Retour au nationalisme à et l'individualisme de plus en plus présent dans la société.

Pour cet acte, Aurore Henri va séjourner en prison, d'où elle recevra des centaines de lettres de personnes admiratrices. Mettant son temps à profit, elle va écrire un programme politique qu'elle compte bien mettre en œuvre à sa sortie. Son souhait: une société en paix. Mais une fois au pouvoir, comment ne pas devenir une dictatrice ?

J'ai aimé ce roman dans la mesure où il est original. L'autrice nous prouve qu'au sommet, pas de différence, hommes comme femmes peuvent devenir dictateur – trice, dès lors qu'il n'y a pas de contre-pouvoir.

Les ressemblances avec le destin de Adolf Hitler sont au début intéressantes mais deviennent vite lassantes, les initiales, les dates, le drapeau, l'endoctrinement... bref ça fait trop! De plus, l'histoire personnelle de Aurore est assez floue et n'apporte que peu de chose au roman.

Le livre n'est pas mauvais mais je pense qu'il aurait pu être plus aboutit, bien que le début soit très prenant !
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La chair interdite



Avec « La chair interdite », j’ai constaté avec admiration que l’auteure a fait un remarquable et énorme travail de recherches et qu’elle ne s’est pas ménagée dans sa quête d’informations.

Son écriture est fluide et efficace.





Diane nous livre sans tabou, parfois d’une manière crue, une étude très instructive sur le sexe de la femme de l’antiquité jusqu’à nos jours. Elle nous décrit comment fut perçu le sexe féminin par les hommes, aux cours des siècles.





Un sexe qui est resté mystérieux, inquiétant et tabou, pendant plusieurs décennies.

Une caverne, une grotte, enchanteresse et inquiétante. Celle qui avait le pouvoir d’engloutir la virilité des premiers hommes. Celle qui à la fois, donnait tant de plaisir à cet homme et qui donnait naissance à la vie, à des êtres de chair et de sang, destinés à assurer la continuité de l’humanité.

Un sexe féminin qui fut malmené, torturé, déchiré à cause d’une médecine balbutiante et archaïque.

Et j’ai été parfois effrayé par l’ignorance des hommes de sciences et par des atrocités qu’ils ont fait parfois subir à des femmes.

Un sexe parfois dénaturé, mutilé, pour mieux l’effacer, avec pour seule cause la tradition lointaine. Comme celle de pratiquer l’excision sur des jeunes filles, une pratique barbare qui se perpétue encore aujourd’hui.





Pensée à toutes ces femmes admirables et infatigables qui sillonnent des pays entiers, pour prévenir les mères du danger qu’elles exposent à leurs filles.





Diane nous parle de tous ces diverses perceptions du sexe féminin qui ont changés au cours des siècles, de l’hypocrisie et aussi paradoxalement de la pudeur qui circulent sans cesse autour de ce sexe.

Pour exemple, Diane raconte l’anecdote sur le tournage de « Sept ans de réflexion » avec Marilyn Monroe et de sa célèbre scène de la bouche d'aération de métro. Le réalisateur Billy Wilder avait demandé à Marilyn de changer de sous-vêtements pour qu'ils soient d'un blanc des plus opaques.





Diane s’attarde aussi sur ces effets de mode dévastateurs où jadis le poil était un signe de virilité et de sortie de la puberté.

Aujourd’hui, le poil n’est plus aphrodisiaque et est considéré comme sale et inesthétique.

Aujourd’hui la femme se rase, s’épile, se fait le maillot et va même se faire opérer pour des lèvres de leurs organes génitaux, jugées trop grandes.



Les modes ont instauré leurs « standards » où chacune et chacun, pour être dans l’air du temps, s’y conforme. Un dictat où le sexe des femmes d’aujourd’hui, est semblable à celui d’une petite-fille.

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La Dictatrice

Je suis quelque peu déçue par ce roman ... : je m'attendais à une histoire plus originale, une accession au pouvoir et un mode de dictature différent de ce que l'Europe a connu entre 1939-1945...

Mais le roman de Diane Ducret n'est en fait qu'une réécriture plus ou moins fidèle du parcours d'Hitler : un passage en prison, un programme politique écrit lors du séjour pénitentiaire, jusqu'au bunker, aux forces de sécurité appelées "SS1 et 2", et à l'aide principal appelé ... Golling !

Certes, l'originalité vient de l'aspect féminin valorisé par la dictatrice. Mais sinon, je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre, qui est pour moi une nouvelle version de l'histoire d'Hitler. Dommage, l'idée était prometteuse...
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La Dictatrice

J'ai bien aimé ce roman et son postulat de base de montrer que la violence et le fanatisme peut toucher autant les hommes que les femmes est vraiment intéressant. J'ai aimé la plume de l'auteur, les nombreux liens qu'on peut retrouver entre Aurore et un autre dictateur, jusqu'à reprendre parfois certaines parties des discours ! Malgré tout, il y a beaucoup de longueurs qui gâche la lecture, cela a été compliqué de le finir. Je pense que les deux dernières parties auraient pu être évité.
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La Dictatrice

Vraiment très très déçue.
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La Dictatrice

Diane Ducret confirme avec ce roman ses talents d'autrice. Cependant, même si les chapitres sont courts et que le personnage d'Aurore Henri est bien travaillé, il m'a manqué quelques ingrédients pour que je me laisse emporter.
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La Dictatrice

Je viens de terminer ce (trop !) long roman !

Que de déceptions quant à ce livre de cette femme pourtant brillante en interview !!



1- beaucoup trop inutilement verbeux et bourré (!) de redites à l'infini (en les expurgeant on arriverait à 200 pages max au lieu de 500 ).

2- Le style : style sec de journalisme, sans aucune tournure littéraire. ce n'est pas mal écrit mais cela ressemble durant 500 pages à un long article de journal



3- les sujets : aborder tous ces problèmes à la fois (enfance abandonnée, crises européennes, goût du pouvoir, sado-masochisme, )....Pff c'est beaucoup pourun livre et il y a donc confusion totale des genres



4- enfin une invraisemblance du récit style fin du monde, avec les palaces ouverts etc....



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La Dictatrice

Et si la femme était le cauchemar de l’Homme ? On explore avec ce roman une Europe dans un futur proche où une femme, Aurore Henri, instaure une dictature. On fait face à toutes les menaces et défis, concrets ou plus éloignés, de notre société actuelle, surtout en ce qui concerne l’écologie, l’appauvrissement en ressources énergétiques et alimentaires.

Il y a de nombreuses références historiques et philosophiques assez jubilatoires, principalement au régime nazi et communiste ainsi qu’à Hegel. Il était assez fascinant de parcourir cette Europe ravagée avec toutes les adaptations des symboles et éléments historiques que nous connaissons des régimes totalitaires : les camps de concentration, la censure, la torture, le contrôle de l’information, des naissances et du corps humain, etc. Tout ce qui peut être justifié au nom d’un idéal supérieur imposé à l’homme.

C’est aussi un joli pied de nez à ceux qui clament qu’une femme au pouvoir ferait mieux que l’homme et la réduisent à une certaine image d’Épinal.

L’auteur a su tirer parti de nos craintes actuelles, des réponses radicales de certains pays et des risques de dérapages. Une bonne dystopie européenne pour une fois, alors que c’est plus souvent le terrain de jeu des romanciers américains.

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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Je suis allée de surprise en surprise avec ce roman !

Je pensais ouvrir un livre drôle et léger... et me voici d'abord agacée par l'accumulation de déboires... : non vraiment, trop c'est trop, cette histoire n'est même pas crédible !

Poursuivant malgré tout ma lecture je suis séduite par l'écriture piquante et pleine de traits d'humour...

Pour finir par comprendre que je tiens entre mes mains l'autobiographie effarante de l'auteure !

Cent fois par terre cent fois relevée,

droite sur ses deux pieds... (ou presque !),

avançant toujours,

Chapeau Madame Ducret !
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Avec ce genre de titre, je m'attendais à un feel good book. En fait, il s'agit de l'autobiographie romancée de l'auteur et sincèrement, heureusement que cette autobiographie est nettement déclarée car ce roman est tellement plein de mésaventures diverses et variées que si l'on ne savait pas que le fond était véridique, on penserait rapidement que l'auteur exagère !

Un ton parfois tendre et vif qui ne suffit pas, pour moi, à raccrocher le lecteur dans cette surabondance de … tout !
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Quand j'ai commencé ce roman, je m'attendais à un feel good léger et ça commence de cette façon. J'ai tout de suite été embarquée par la plume virevoltante de Diane Ducret qui a des formules vraiment drôles face à des situations qui paraissent dans un premier temps cocasses.

Pourtant, assez rapidement, le roman change de ton et nous embarque dans une histoire personnelle percutante, riche en rebondissements qui sont loin d'être heureux. Enaid est une jeune femme qui raconte son enfance, son adolescence et son entrée dans la vie d'adulte. Petite fille incomplète, incomprise, aimée mais pas de manière claire et pas de toutes les personnes nécessaires, elle devient une jeune femme rebelle, fragile en quête d'amour à tout prix, au point de se perdre elle-même dans cette quête, physiquement et psychologiquement, une adulte avec un handicap, prête à tout pour redevenir comme tout le monde. Nous la suivons, sans jamais nous lasser, de Paris à Biarritz, en passant par Rome, l'Espagne, Ibiza, la Suisse, car elle est toujours en fuite, en fuite de son carcan de vie, en fuite d'elle-même, en quête d'un amour qu'elle ne parvient pas à retrouver, puisqu'il s'agit de l'amour maternel.

Comment, en effet, vivre normalement quand on est séparé de sa mère, qui n'a plus le droit d'approcher son enfant, quand on vit avec ses grands-parents, dont on ne comprend qu'assez tard qu'ils sont ses grands-parents, quand on ne voit son père que par intermittence ? Comment croire que l'on peut être aimé quand les principales personnes qui sont censées nous aimer depuis le premier jour ne le font pas...ou si mal ?

Ce que j'aitrouvé profondément émouvant dans ce roman autobiographique, c'est que, ayant à peu de choses près l'âge d'Enaid, je n'ai pu que me reconnaître dans certains de ses déboires (pas tous, rassurez-vous !) et surtout dans les conséquences qu'ils ont pu engendrer sur la confiance que l'adolescente que j'étais pouvait avoir en elle. On ne ressort pas indemne de cette lecture : la vie de notre héroïne est parsemée d'aventures, d'embûches mais le message reste toujours positif. On peut être un flamant rose, donner l'impression qu'on tient mal sur ses pattes mais tenir quand même, avancer malgré tout, voler même !

Enaid a cela d'héroïque qu'elle ne cesse jamais de se battre et qu'elle ressort toujours plus forte de ce qu'elle traverse. Par curiosité, j'ai été regarder quelques interviews de Diane Ducret après ma découverte de son roman et j'ai été d'autant plus admirative du personnage principal de son récit après l'avoir vue aujourd'hui. C'est une femme souriante, dynamique et vraiment très jolie, dont on voit immédiatement qu'elle s'est reconstruite, avec succès.

C'est donc, malgré des épreuves douloureuses, un roman essentiellement positif qui a cette originalité de ne pas être un feel good du début à la fin mais à la lecture duquel on finit par se sentir bien, vraiment !
Lien : https://livresque78.wordpres..
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Lorsque je commence ce roman, écrit à la première personne, l'auteure me présente cette jeune femme de 33 ans, en Pologne, quittée par son petit ami. La première partie évoque les relations, que veut l'homme ? Qu'est-ce que l'on attend de lui ? J'ai beaucoup aimé l'humour de l'auteure, cette vision sur la société qui n'est pas fausse et qui laisse donc à réflexion. Comment être aimé, juste pour soi ? Pas parce que l'on attend quelque chose de quelqu'un mais juste savoir que l'on nous aime pour nous, notre présence, notre personne. Cette femme dans les premières pages, abandonnée, toujours laissée... Attend-elle encore une quelconque présence ou attention ? L'auteure me transporte alors à ses 11 ans, à Paris. Une séparation avec ses parents, une arrivée en famille d'accueil, je la vois grandir. Je ressens à l'adolescence son envie d'évasion, l'enfermement familial. Alors, elle part... De la France à l'Espagne, l'Italie ou en Amérique, elle m'emmène avec elle, dans ses espoirs ou dans ses déceptions. Être battue, se sentir jugée, avoir l'impression d'être regardé différemment. Elle s'isole, ce qui passera par différents stades : Abandon, évasion, honte et le sentiment de n'être rien, personne. Tel un flamant rose, elle essaie de garder l'équilibre dans cette vie chaotique. Un handicap, la maladie, le rejet, elle veut s'en sortir, elle veut croire que la vie un jour sera positive pour elle. Les dernières pages sont émouvantes. Il suffit de peu... Il est vrai...de parler, de croire, de penser que la vie peut souvent jouer avec nous mais au fond, faut-il



croire en elle ou en soi ? Ce livre est l'histoire de l'auteure "Diane Ducret" et je peux dire que je suis devenue fan. Son écriture pleine d'humour, d'autodérision, de très belles paroles pour de très bons sujets. L'auteure m'a convaincu que j'aimais beaucoup son style d'écriture aérée, qui danse dans les situations et tellement agréable. Comment je vois Diane Ducret ? Un flamant rose certainement, grande, classe, majestueuse et qui tient debout, toujours malgré le temps chaotique de la vie.
Lien : https://aupaysdesbooks.wixsi..
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L'homme idéal existe, il est Québécois

J'ai passé un agréable moment de lecture. J'ai souris à tous ses clichés.

De la détente quoi....
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Une Française qui rencontre un Quebécois voilà 4 mondes qui se rencontrent.

C'est une histoire à la foie légère dans une première lecture et qui avec du recul nous ramène a beaucoup de profondeur sur les relations Femme Homme et de culture différente (même si elles sont très voisine).

La plume est acide et efficace mais à certains moment manque de lucidité mais c'est le type de genre qui souhaite cela.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Beau coup de cœur, une célébration de la vie, une cérémonie du bonheur. Un hymne à se relever quelques soient les épreuves que la vie , le destin vous infligent

La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret est un roman pudique tout en nuance, drôle et grave, léger et sérieux, étonnant et bouleversant.

L’auteur nous offre une ode au bonheur, un carpe diem même quand tout va mal. Le récit nous amène à réfléchir sur de nombreuses questions, comment s’aimer quand on manque de confiance en soi, comment aimer quand on n’a jamais reçu d’amour des siens , comment être aimé quand on ne croit pas réellement en l’amour .

L’auteure signe là avec une plume romanesque un roman délicat, doux, un portrait détonnant , magnifique de femme .

Sorte de comédie romantique « dramatique », roman fiction autobiographique , le récit s’ouvre sur une rupture, notre héroine Enaide anagramme de Diane reçoit un appel alors qu’elle est en Pologne de son ami pour lui dire qu’il la quitte.

Lorsqu’elle rentre à l'hôtel, le téléphone sonne...cette fois c'est sa mère qui lui annonce qu'elle est en soins palliatifs, une mère qu’elle n’a pas vu depuis 30 ans et qui la réclame ...Alors la vague des souvenirs enflent et fait surface ...

Elle est belle, intelligente, elle a d l’humour, elle est connue , elle a tout pour elle ou presque, des cassures intérieurs , des fêlures passées qui font ce qu’elle est aujourd'hui.

Enfant abandonnée par ses deux parents, père volage, mère déchue de ses droits, recueillie par des grands-parents assez froids, elle vit assez repliée sur elle-même et seule jusqu’à l’équitation sorte de révélation humaine . Mais Enaid a un grave accident lors d'une compétition. Sa vie bascule , puis c’est l’adolescence et ses excès etc , je ne vous en compte pas plus... mais chaque ligne reflète cette quête éperdue d’amour , elle la femme cabossée par la vie , elle qui a du mal à croire au bonheur et à l’apprivoiser. Elle qui se relève toujours et essaye de tirer le meilleur de ce qui lui arrive .



Une leçon à retenir, le bonheur n’est jamais acquis , un très beau roman qui ne vous laissera pas indifférent, un récit qui m’a ému et que je vous recommande.
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Femmes de dictateur

Une incursion intéressante dans l'envers d'un décor qui bien sûr nous a tous fait frémir. La galerie de portraits est digne de Goya. Une fresque grimaçante de femmes qui ont le plus souvent exercé une forme de réalité d'un pouvoir fou auprès de psychopathes dont la folie n'est bien entendu plus à démontrer. Sur le plan de l'analyse psychologique comme sur celui de la vérité historique, ce premier tome d'une histoire parfois méconnue révèle ou met en exergue le fait que tous ces dictateurs nourrissaient leur névrose dans un appétit de conquête infini incluant non seulement les peuples et les pays mais aussi les femmes. L'exception Ceaușescu est intéressante puisque, d'une fidélité apparemment solide, il a en quelque sorte, confié les clefs de la maison Roumanie à son épouse. A lire pour tous celles et ceux que l'histoire du XXè siècle passionne.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

On voit ce livre partout depuis plusieurs mois, aussi quand j'ai appris que l'auteure serait présente à Lire Limoges, je me suis immédiatement dit que c'était l'occasion d'en faire l'acquisition, et de discuter un peu avec Diane Ducret. C'est une personne touchante, qui semble discrète... A la question "s'agit-il d'une biographie déguisée comme le laisse entendre la presse, elle répond, avec retenue, Enaid est l'anagramme de Diane, cela vous donne déjà un bon indice."

Je m'attendais à un feel good car ce livre est très souvent présenté comme tel. Et j'ai été réellement surprise! Je savais que le roman commençait par la rupture d'Enaid avec son petit ami, par téléphone, pendant qu'elle était en voyage d'affaire. Ce à quoi je ne m'attendais pas, en revanche, c'est que le roman repartirait dans le passé... Depuis l'enfance d'Enaid jusqu'à aujourd'hui.

Depuis l'enfance, Enaid traîne un sentiment d'abandon de toutes les personnes qu'elle côtoie. Elle a également vécu un terrible accident de voiture et a eu des répercussions sur toute sa vie... On a l'impression que toute sa vie est une succession de moments tragiques. Quelqu'un m'a fait la réflexion que tragique était un peu trop "violent" pour parler de cette histoire. Peut-être... Mais pour ma part, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Vous l'aurez compris, il s'agit donc là d'une lecture tout sauf légère. Si tant est que l'on soit conscient de cela, on peut y aller les yeux fermés, car il s'agit avant tout d'une belle leçon de courage qui permet de relativiser. On a tous un petite part d'Enaid en nous...
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

C’est le premier livre que je lis de cette auteure, et c’est une très chouette découverte. Elle à une plume très douce et surtout un humour à toute épreuve.



C’était exactement le type de livre que je cherchais à lire, et je ne regrette pas du tout. La recette est délicieuse, un peu de malchance (voir beaucoup même) de l’amour (même si ce n’est pas flagrant au début) de l’humour et de la dérision à foison. Bref ma recette parfaite pour passer un super moment.
Lien : https://argenticfairiesentre..
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Femmes de dictateur

un livre enrichissant sur les femmes qui se cachent derrière les grands dictateurs de notre monde.



diane ducret offre un regard différents sur les années de dictatures de différents hommes coupables de nombreux crimes. des hommes monstrueux mais aussi (surtout) dans ce livre, des êtres humains. des hommes. Don juan, polyamoureux, amoureux transi, infidèle. des conjoints romantiques, tyrannique, fidèle ou adultère, violent ou respectueux. parfois plusieurs en même temps.



et leurs femmes, des femmes de l'ombre obsédées par des hommes charismatique et leurs idéaux qui finiront pourtant par devenir des monstres, parfois complice, parfois témoin, d'autres fois victime aussi. le panel est large, de celles qui commettent elles aussi des atrocités à celle qui subissent le courroux des hommes.



c'était certes, comme je le lis souvent dans les critiques, un peu lent par moment (c'est pour ça que personnellement, je le lisais en parallèle d'un autre roman) mais ce qui m'a le plus gêné c'est le survol des faits historiques, je pense que c'est un livre vraiment a lire en complément de l'histoire avec un grand H car diane ducret s'attarde davantage sur les relations que les fais. pour ma part, j'ai souvent couper mes lectures pour l'entrecroiser avec celle des faits purement historique pour être sûre de replacer correctement les contextes par rapport aux dates.



malgré ça, c'est une oeuvre enrichissante qui donne un autre point de vue sur l'histoire de ses tyrans, si ça n'efface rien des horreurs qu'ils ont commis, c'est un aspect plus humain (pas toujours cependant), un peu l'envers du décor de la dictature. instructif.
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L'homme idéal existe, il est Québécois

L'auteure n'a probablement jamais rencontré un québécois et surtout elle n'a jamais mise les pieds au Québec ! Je suis québécoise et les expressions utilisées étaient souvent désuètes (du temps de mes grands-parents), ou bien utilisés dans les mauvais contextes et même parfois totalement incompréhensibles pour moi ! De plus, sa vision du Québec est soit fausse ou basé sur des stéréotypes .. Des polices sur des chevaux à Montréal ? Vraiment.. Un peu de recherches auraient été nécessaire . Je ne recommande pas du tout ce livre !
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