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Critiques de Diane Ducret (593)
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Lady Scarface

Très enthousiaste par cette nouvelle sortie, je n’ai pas boudé mon plaisir de vite la commencer. Ayant vu maintes fois sur le net et en librairie Femmes de dictateur, je connaissais donc Diane Ducret de nom. Ici, elle met en avant les fiancées de la poudre entre Chicago, New-York et Los Angeles durant la première moitié du XXe siècle. Le fil conducteur de cette histoire de la mafia est Al Capone dit Scarface. Le livre commence lorsqu’il n’est pas encore connu pour se terminer le jour de sa mort en 1947. Diane Ducret nous présente chronologiquement et à tour de rôle une sélection de femmes ayant eu des relations avec des bandits notoires. Cet ouvrage se lit comme un roman car la vie de ces gens n’est rien moins que romanesque avec au rendez-vous : enfance malheureuse et milieu peu satisfaisant, séduction, vie de famille, code d’honneur parfois douteux, violence, règlement de compte, fuite, argent à gogo et jeu du chat et de la souris avec un FBI complétement dérouté qui doit mettre en place de nouvelles stratégies.



Il s’agit d’un vrai reportage. Il y a beaucoup de détails et d’anecdotes que l’auteur a glané au fil de ses lectures et de ses recherches. En fin d’ouvrage, elle nous propose d’ailleurs une bibliographie très développée. Elle met aussi bien en avant des femmes connues (Mae Capone, Billie Frechette ou encore Bonnie Parker) que des demoiselles moins médiatiques (Edna Murray, Margaret Collins ou Helen Julia Godman). Deux profils de femmes se détachent : celles qui ferment les yeux, ne participent pas et miment une vie de famille ordinaire et celles dont les mains se salissent sans difficulté. Cependant dans chaque situation nous retrouvons un amour pour l’argent, le luxe, les beaux vêtements, les fêtes, les résidences, les voitures et les armes. Les revers se font d’autant plus dur et violent avec à la clé assassinat ou emprisonnement. Les passages concernant l’enfermement d’Al Capone dans la prison la plus sécurisé et la plus dure du monde, Alcatraz, sont édifiants.



J’ai beaucoup aimé ce reportage qui est très agréable à lire à la manière d’un roman. J’ai suivi les péripéties de ces fiancées de la poudre avec beaucoup d’intérêt. Ce livre nous apprend pourquoi ces personnages féminins mais aussi masculins ont autant inspirés les journaux de l’époque, la littérature et le cinéma. En bonus, plusieurs photographies sont présentes au sein de l’ouvrage. C’est l’occasion de mettre un visage sur un nom et de plonger un peu plus dans l’ambiance de cette période.
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Résumé:



Elle, est française et parisienne. Lui, n'est pas du pays. Rien ne laissait supposer qu'ils allaient se rencontrer et se plaire. Et pourtant. Après avoir connu de nombreuses catastrophes sentimentales, elle l'a peut-être trouvé, enfin. Se pourrait-il qu'il soit l'homme idéal? Alors quand il lui propose de venir passer quelques jours chez lui, elle n'hésite pas très longtemps. La voilà partie pour une expérience hors du commun au pays des caribous, du froid et où les habitants parlent d'une étrange façon. L'habitant ne parle pas d'ailleurs: il jase. Il n'embrasse pas: il french. Il ne se déshabille pas: il se crisse à poèll. Vous l'aurez deviné: il est Québécois.



Mon avis:



Je remercie tout d'abord ma copine Marion pour m'avoir prêté ce livre que j'ai tout de suite commencé, car le résumé cocasse annonçait une lecture drôle et divertissante. Et je n'ai pas été déçue.

J'ai adoré ce roman. Je ne connaissais pas du tout l'auteure. Je ne sais d'ailleurs pas si elle est déjà allée au Québec, je n'ai pas vu de mention de ce genre dans sa biographie, mais elle décrit à merveille cet endroit, ses coutumes et cette façon de parler si particulière, mais non moins dénuée de charme.



Comme si on y était, on embarque avec l'héroïne de son roman dans ce pays aux températures polaires,pour y rejoindre un peintre Québécois qu'elle a rencontré à Paris. Elle va se retrouver dans un petit village, dans un chalet isolé au milieu des lacs et des caribous et elle va devoir se débrouiller avec le dialecte local. C'est un roman franchement hilarant. La différence linguistique donne souvent lieu à des quiproquos très drôles entre nos deux protagonistes. Je vous mets quelques répliques pour vous donner une idée de la chose:



"Il est tard et Cendrillon a pris un méchant coup de vieux. Le soulier de vair en vrac, il faut que je file avant qu'il ne me voie à la lumière du jour dans cet état.

-T'es ben trop chaude pour conduire.

-Pardon?!

-J'appelle un taxi.

-Mais tu peux pas dire ça, je me suis bien tenue!

-ça veut dire que t'es trop saoule." (p.47)



Vous l'aurez compris le choc culturel est de mise dans ce livre. Mais pas que. L'auteure nous parle avec humour des difficultés rencontrées, des appréhensions que l'on a au début d'une relation amoureuse. Le premier baiser, la première fois, la pudeur, les problèmes de filles et tout ce qu'on aimerait garder secret sur nos habitudes de célibataire, telles que l'épilation plus qu'occasionnelle...On se retrouve forcément dans l'héroïne de cette histoire romantique, mais qui semble au finale si réelle, si proche de nous.



'' De retour dans le lit, il se love contre moi, je ne peux plus m'échapper. Question cruciale: comment faire savoir à un homme que l'on est indisposée, sans perdre de sa classe, ni de son potentiel de séduction?( ...)

- Ecoute, je sais pas comment te dire ça, je peux pas ces prochains jours... surprise!

-T'es-tu donc dans ta semaine? me demande-t-il totalement détendu.

- C'est pas la bonne semaine en tout cas.

-Chez vous on dit comment?

-Chez nous on dit pas!

- Mais comment un homme peut savoir alors, si vous dites rien?

- Si on va aux toilettes avec notre sac, c'est pas pour lui faire prendre l'air!" (p 74/75).



Diane Ducret à une plume légère, ''cash'', mais tellement humoristique, un peu à la Sophie Kinsella ou d'Helen Fielding pour ceux qui ont lu Bridget jones.

C'est un roman dépaysant, qui nous donne envie de faire des balades en traîneaux dans la neige et de manger des sucettes au sirop d'érable dans un jacuzzi extérieur par -20°C. Les Québécois sont décrits ici comme des gens chaleureux, attachants et très hospitaliers, ce qui m'a donné envie de découvrir un jour ce pays.



De plus, la fin bien qu'un peu décevante, car ce n'est pas la fin que moi j'avais imaginé, comporte une morale qui nous pousse à réfléchir, à nous remettre en question sur nos attentes et sur ce qui fait le vrai bonheur d'un couple. La dernière phrase, comme à l'image de tout le roman, comporte encore une fois une note d'humour qui nous fait déjà regretter de l'avoir terminé.



Pour conclure:

Que dire de plus à part foncez. Allez-y les yeux fermés c'est un régal!



Ma note: 18/20.

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L'homme idéal existe, il est Québécois

Bon...

J'attendais de ce livre de l'humour et des clichés.

J'en ai retiré que des clichés.

Elle a oublié " fourrer le chien"; "prendre une marche" ou encore "prends pas de chance", "ça brasse" "on fait des traces" ( et j'en passe) dans l'énumération des expressions qui font rire un Français de France mais alors pour le reste; ben y'a rien dans ce bouquin.

Mais elle surfe sur la vague, elle est là quand les Français veulent du Québécois...

Au passage un lexique des expressions utilisée aurait été utile et poli.

Je vis avec un Québécois. Et sa description est vraiment loin d'être une généralité. Mais elle est remplie de tout ce que les Français aiment dans le Québécois. Bravo t'es dans le coup!



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L'homme idéal existe, il est Québécois

Avec un titre original comme celui-ci, je ne pouvais décidemment qu’adopter cette lecture !



Originaire du Pays Basque, notre héroïne avait été obligée d’y « consommer locale » sans grande diversité, et ensuite en quête de nouveauté avait rencontré plusieurs prototypes du parfait « parisien ». Cependant, aucun d ‘entre eux n’aurait pu se faire élire « homme idéal ».



De qui venait le problème ? Des français est de leurs caractères, de leurs habitudes de draguer ? Ou encore d’elle, une parfaite intello, cultivée, venue faire ses études dans la capitale pour connaitre cette diversité de produits tant recherchée ?



C’est alors, que LA rencontre se fit, oui, qu’elle rencontra l’ « Apollon échappé de l’Olympe » au physique parfait, qui a le sens de la conversation et qui a un drôle d’accent ! (normal, il est québécois !)







Ecrit d’une façon « mode d’emploi » et humoristique, c’est un roman que j’ai adoré ! La plume de Diane Ducret est simple, mais nous parle tellement que l’on croirait presque vivre ou voir ces moments se dérouler devant nos yeux !



Une petite virée au Québec en amoureux, un dépaysement assurée tout en finesse !



Bref, j’ai vraiment apprécié les personnages, notre héroïne et ses drôles de pensées, ses observations et réflexions sur comment être la copine parfaite ou encore comment faire dans ces cas-là, mais aussi ses « pseudos » traductions du québécois !



Un « rafraichissement » assuré !



A votre avis Gabriel (ce fameux Québécois) est-il vraiment l’homme idéal, celui dont tout le monde rêve ?






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Femmes de dictateur

S'il y a bien deux compagnons qui ont toujours fait route ensemble, c'est le pouvoir et le sexe. Du temps des monarchies, les liens entre les deux est le thème centrale d'une vaste bibliographie. J'avoue d’ailleurs que j'ai lu nombre de biographies sur led maîtresses de nos têtes couronnées -particulièrement Louis XIV et Louis XV-. Aussi quand j'ai eu l'occasion de lire l'ouvrage de madame Ducret, je me suis jetée dessus. Approcher les dictateurs par le biais de leurs rapports avec les femmes, l'angle me paraissait intéressant:



Mettons tout de suite les choses au point, l'ouvrage en question est une galerie de portraits. Elle ne présente aucun analyse et ne soutient aucun hypothèse. C'est le travail d'une journaliste, ni d'une historienne, ni d'une spécialiste de la psychologie. J'avoue que cela est, à mes yeux, un point plus que positif. Il me semble toujours un peu hasardeux de tenter de comprendre la folie d'un régime en pratiquant une psychanalyse hasardeuse. En vérité, je n'aime pas que l'on résume des dictateurs par des histoires d'enfance ou tout autre tentative d'expliquer comment ils ont pu se rendre coupable d'abomination. Je suis méfiante devant ce genre de procédé. Il me semble que rappeler l'humanité de ces figures historiques est un acte beaucoup plus moral. L'ouvrage de madame Ducret m'a donné cette impression. En nous parlant du rapport qu'un Mussolini, un Hitler ou un Bokassa entretenait avec les femmes leur donne une place d'homme. Car oui, bien que leurs actes aient été monstrueux, ce n'étaient que des hommes. Rendre son humanité à un dictateur, c'est nous rappeler que le sujet est complexe et le danger toujours présent.



Mais j'écris, j'écris et je n'aborde pas l'ouvrage en question. J'ai appris une foule de choses, vraiment. L'écriture, narrative, est plus qu'accessible et je ne me suis pas ennuyée. Bref, j'ai trouvé Femmes de dictateurs passionnant. Deux choses pourtant m'empêche de classer le livre dans mes coups de cœur. Déjà l'introduction est affligeante. Oui, rien que ça. Elle n'a aucun intérêt. On peut franchement passer outre. Ensuite je ne comprends toujours pas la construction de l'ouvrage. Les portraits ne sont pas classés de manière chronologique. Ainsi, Hitler arrive à la fin. Idée marketing ? Garder le dictateur qui intéresserait le plus pour la fin ? Bref il manque une vision d'ensemble à l'ouvrage. Non pas une hypothèse à confirmer ou non, ou une analyse en toile de fond mais faire un lien entre les portraits. Et si l'auteure ne voulait pas lier les parties, alors je comprends encore moins de ne pas avoir décidé de les mettre dans l'ordre chronologique.



Reste un ouvrage très intéressant. Il semble qu'un second tome existe, je m'y plongerai à l'occasion.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Femmes de dictateur

Excellent livre ! J'ai pourtant failli mettre fin à sa lecture à cause de l'introduction (trop longue) qui est à mon sens pas très utile tant les portraits par la suite sont saisissant . J'en recommande la lecture à ceux qui aiment l'histoire avec un grand H.
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Femmes de dictateur

Bon livre, je pense que je vais acheter le second tome. J'ai été un peu déçue quand même malgré la qualité des recherches je m'attendais à un peu d'analyse ... qu'est ce qui pousse ses femmes souvent libres, intelligentes, iinstruites à aimer des bourreaux ? On a aussi très peu de vision sur comment elles percevaient les atrocités de leurs "conjoints" ... En effet ce livre, et s'est également son intérêt , montre uniquement ces dictateurs dans leurs intimités, leurs crimes ne sont que très peu évoqués ... s'est à la fois génant et intéressant puisque cela nous donne un autre angle de vision. A lire en tout cas
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Femmes de dictateur

Sans deux riches bourgeoises juives féministes et socialistes, jamais Benito Mussolini ne serait passé de l'état de voyou et bellâtre plus ou moins SDF à celui de Duce idolâtré et couvert de femmes. Autre gangster de niveau supérieur, carrément adepte du grand banditisme, Staline, ex-séminariste, renié par Lénine sur son lit de mort, fut un amant funeste pour les deux femmes qui l'aimèrent sincèrement avant de se suicider. Catherine Bokassa en devenant la maîtresse de Giscard d'Estaing fut la cause de la chute de son mari, mégalomane se prenant pour Napoléon et par ricochet une des raisons secrètes de l'échec de son amant à se faire réélire. Pour se venger de sa déchéance, le dictateur aurait révélé au Canard Enchaîné la fameuse affaire des diamants...

Que d'histoires tendres, violentes, sordides ou inconnues sont révélées dans ce livre consacré aux biographies de femmes de dictateurs, souvent des monstres mono-maniaques ou des psychopathes paranoïaques comme ce monstrueux couple des Ceausescu dans lequel la femme, Elena, illettrée et sortie de la fange, s'invente de toute pièce une légitimité et des études scientifiques couronnées par pas moins de 74 diplômes universitaires tous plus faux les uns que les autres. On en apprend de belles sur Mao qui ne se lavait ni les dents ni le reste, considérant « qu'il se nettoyait dans le corps des femmes » ! Priapique et érotomane, cet autre monstre, flanqué de Jiang Quing, sa quatrième compagne, une folle aussi ambitieuse que dangereuse (inspiratrice de la funeste révolution culturelle), faillit être remplacé par celle-ci. Tout à l'opposé, on trouve Salazar, qui ne se maria jamais et surtout Hitler qui avait des difficultés à posséder charnellement d'autres femmes que sa cousine et devait se faire prescrire des excitants tout en déchaînant des passions allant jusqu'à la mort (Eva Braun, Magda Goebbels... qui était juive d'ailleurs). Ah ! On en apprend de belles, que dis-je d'énormes dans cet excellent ouvrage historique qui offre un éclairage nouveau et souvent surprenant sur des aspects intimes de personnages que l'on croyait connaître et qui apparaissent souvent pires, mais quelquefois à peine moins abominables qu'on se les imaginait.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Femmes de dictateur

"Femmes de dictateurs" est un ouvrage qui raconte la vie amoureuse de Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Ceaysescu et Hitler...

C'est un aspect de leur vie que l'on aborde moins souvent et qui de ce fait est très intéressant. En effet, Diane Ducret nous dévoile là une face cachée de ces hommes, leurs failles intimes...C'est une écriture très simple qui nous donne l'impression que l'on nous raconte des histoires, des histoires d'amours, des histoires d'amours fous...

D'emblée, ce qui m'a frappée, c'est d'apprendre que (je cite): "Adolf Hitler reçut plus de lettres de fans que Mick Jagger et les beattles réunis."

Voilà un livre à lire!
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Le titre et la couverture sont idéals car très attirants quant à savoir si l'homme idéal existe, je ne suis pas sûre qu'il soit québécois. Mais tout est question de rencontre, sans doute, comme le fait la narratrice quand elle tombe sur Gabriel. Peintre exposant dans une galerie parisienne, elle tombe sous son charme et c'est réciproque. En peine d'une relation sérieuse, elle se pose mille questions mais quand il l'invite à le rejoindre à Montréal, elle franchit le pas. Cette relation est-elle la bonne, celle dans laquelle on s'engage ?

Vous le saurez en lisant le livre qui est plein d'humour.

Le comique intervient dans le langage de Gabriel qui parlant québécois a du mal à se faire comprendre et ses expressions sont source d'interprétation pour la narratrice française (j'avoue ne pas avoir tout compris et je ne suis pas sûre que ce ne soit pas un peu tiré par les cheveux, il faudrait que mon amie québécoise le lise et me donne son point de vue).

Ce que j'ai aimé surtout c'est son regard sur la réalité des rapports entre les hommes et les femmes et la réalité de la vie. on est loin de la comédie romantique. Elle va aux toilettes, se demande comment elle va tenir l'alcool, elle parle de poils, de fesses, de bouffes, de coutumes, de clichés qu'on a tous, bref de tout ce qui fait le quotidien dans une relation et ça fait du bien.

La narratrice a pas mal de réflexions autour du langage amoureux, toutes les questions légitimes que l'on se pose au début d'une relation, comment savoir s'il est amoureux de moi ? les signes, les actes et je me surprends à sourire car la plus part du temps c'est tellement vrai.

Franchement j'ai passé un bon moment. Ce livre est court, je n'ai pas eu le temps de me lasser.
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Le maître de l'océan

Quel plaisir de retrouver la plume de Diane DUCRET après :

Les indésirables, un énorme coup de coeur

La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose,

et de découvrir qu'elle puisse s'inviter dans tous les registres littéraires avec talent.

Les contes philosophiques, je les aime pour les messages qu'ils véhiculent.

Là, à travers le parcours initiatique d'une adolescent, l'écrivaine donne à voir la capacité de chacun à prendre son destin à bras le corps, repousser les limites, s'ouvrir au monde.

Le jeune homme est en quête de l'océan, cet élément naturel fantasmé qu'il se fixe comme objectif d'atteindre. Il va ainsi naviguer sur le fleuve Yang Tsé, atteindre Shanghai, monter à bord d'un navire à destination de la Mer Méditerranée pour arriver en France.

Le chemin est semé de belles rencontres. Cette fable, c'est aussi le moyen de se réconcilier avec l'Homme. En pleine Guerre d'Ukraine, qu'il est bon d'imaginer encore pouvoir compter sur de belles âmes.

Mais là où Diane DUCRET excelle, c'est dans le rapport à l'eau, le flux et le reflux, les vagues. Comme j'ai aimé ces passages où l'écrivaine décrit l'apprentissage de l'océan par un adolescent qui a encore tout à apprendre, y compris dans sa confrontation avec Dame Nature.

La métaphore était trop belle avec le coeur de ce récit, la découverte de soi.

Dans une prose un brin mystique traversée par la sagesse maoïste, Diane DUCRET nous fait réfléchir sur notre rapport u monde, notre relation singulière aux autres, la force et la puissance qui en découlent.

La plume est éminemment poétique, tendre et délicate.
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Le maître de l'océan

Diane Ducret nous revient avec un roman inspirant et bienfaisant.

Je suis heureuse de retrouver, avec ce livre-ci, l'autrice que j'apprécie, qui nous emmène au loin et dont l'écriture m'avait réjouie. Etes-vous prêt(e)s pour un voyage tout en douceur, une introspection et une recherche du "soi"? Alors embarquez avec notre héros et laissez-vous guider.
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La Dictatrice

Un roman aux chapitres courts qui scandent le récit et accompagnent la montée en puissance d'une idéologie portée par une femme qu'on n'aurait jamais remarquée si ... 



Si fin novembre 2023, Aurore Henry n'avait pas ramassé une pierre qu'elle avait lancée à la tête d'un dirigeant politique européen lors d'une manifestation à Munich.



Arrêtée, emprisonnée, elle était rapidement devenue le chef de file d'un mouvement populaire, celui des sans grades, de ceux qui perdaient leur emploi, qui n'arrivaient pas à se chauffer pendant ces hivers devenus toujours plus rigoureux, dont les enfants tombaient victimes de maladie, de malnutrition.



Sitôt sa peine purgée, repérée par une alliance de chefs d'entreprises et de mécènes, elle disposera de tous les moyens financiers pour devenir le nouveau leader européen qui promouvra une Europe plus juste et en harmonie.



Cette utopie succombera rapidement aux travers que toutes portent en germe : création d'une nouvelle élite, suppression des opposants, montée de la propagande et endoctrinement de la jeunesse, création d'un art officiel, destruction des 'vieilles idoles' et accaparation des richesses des musées  ...



Les belles idées féministes des débuts disparaîtront, elles aussi, très vite ...



En parallèle, on découvre par bribes (pas assez développées à mon goût) l'histoire de la femme qui l'a mise au monde et qui a dû l'abandonner à la naissance au profit des Henry, ce couple si-froid qui lui donna son nom.



Dystopie dérangeante, calquée sur le nazisme (on retrouve régulièrement des scènes qui y font référence), un peu trop longue, ce roman a cependant le mérite de montrer comment tout peut vite basculer ...



Mais j'ai nettement préféré la fraîcheur et la nouveauté de 'La république des femmes' de Gioconda Belli, qui montrait une tout autre facette de la prise de pouvoir au féminin, innovante et harmonieuse !  



 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Les Indésirables

Un beau roman plein d'humanité, de courage et de tendresse dans cette période de dernière guerre 39-45. Un roman inspiré à partir des graines de la réalité. Chaque personnage est inspiré de personnes ayant existé et ayant eu la force et le courage de témoigner. Très belle histoire. L'histoire de ces femmes internées dans le camp de Gurs dans les Pyrénées. Des femmes de toutes nationalités et religions. Malgré toutes les horreurs que ces femmes vont vivre , elle vont créer un cabaret avec les moyens du bord pour tenir le coup par le distraction et l'humour. Ce livre est une ode à l'amitié. Magnifique
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Femmes de dictateur, tome 2

Locution verbale: On sait que la femme est souvent l'inspiratrice de l'homme; et si l'on a pu dire dans un sens facheux: Chercher la femme! il est encore plus vrai de le dire en bonne part, en matière de dévouement et d'abnégation. - L'Univers israélite, 1832.

L'alcôve amoureuse de toutes ces femmes: épouse, maîtresse de dictateur recèle une parodie féroce de la mégalomanie dans une totale tyrannie. Confidences sur un oreiller: quel homme ne céderait pas aux chants des sirènes? Une sorcière voluptueuse douée, juchée sur un manche à balai au clair de la lune!...Aucun. En passant du plus anonyme des hommes au plus puissant manipulateur arriviste, rien ne résiste aux charmes féminins. Les moeurs amoureux ont souvent joué un rôle primordial et progressiste dans les régimes totalitaires capables de surmonter les rivalités. La Grande Histoire avec l'aide des historiens et autres conteurs relate des faits remontant à l'antiquité, le pouvoir des femmes sur les assises des trônes grecs, romains, égyptiens, etc, fascine. Les chutes sont souvent spectaculaires. le premier volet de Diane Ducret écrit avec brio avec le concours précieux d'Antony Dabila a ouvert la voie sur des dictateurs connus morts, ou suicidés, flanqués de leur épouse, maîtresse, traînées dans la vindicative colère populaire à défaut de n'avoir pu trouver l'exil de la honte, parfois exécutés en public, comme le fûrent Mussolini et Clara Petacci, Clarita pour les intimes. le second volet, met en évidence des dictateurs encore vivants purgeant leur peine, ou pire toujours en exercice dans le monde actuel. le talent de Diane Ducret n'est plus à prouver; il est un régal pour le lecteur, certes piqué de curieuses sensations croustillantes, mais surtout sans avoir à vivre pareilles situations politiques, en devenant à son tour victime d'un dictateur mené par le bout du nez. L'argent, la gloire: les rêves de puissance du pouvoir absolu; aboutissant à la perte et au désastre des nations.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Malheureusement, le charme n'a pas opéré sur moi. C'est le second roman que je lis de l'auteure. Pour le premier "L'homme idéal existe, il est québecois", j'avais apprécié ma lecture mais sans plus. Le style m'avait bien plu mais je n'avais pas été plus emballée que ça. Mais je ne sais pas pourquoi, les livres de Diane Ducret m'hypnotisent...Dès que j'en vois un, j'ai envie de le lire et je fais tout pour me le procurer...et il reste dans ma PAL un bon moment...

Ici, je n'ai pas du tout accroché aux personnages et à l'histoire. Cela doit pourtant être touchant de découvrir la vie et l'évolution de cette petite fille mais pour ma part, quand je dois relire 3 fois la même page parce que je n'assimile pas ce que je lis, c'est que c'est peine perdue et que je dois passer à autre chose, ce que j'ai donc fait en laissant cet ouvrage trouver une bibliothèque qui saura lui faire vivre son moment de gloire...

J'ai encore deux ou trois livres de l'auteure, dont le fameux "Femmes de dictateur", mais plus je découvre son œuvre et moins je lui trouve d'attrait...à suivre...
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La Dictatrice

Que dire ?? Rares sont les livres qui me sont tombés des mains... Celui-ci en fait partie.

Surfant sur la vague, sans doute, de LA SERVANTE ÉCARLATE, l auteur accumule les idées, sans en développer vraiment aucune, dans une écriture des plus incohérentes ... (dur, je sais -sourire crispé-).

Une femme de l opposition attendue comme le Messie dans un future proche, dans une Europe apocalyptique: c'eût pu être novateur, fabuleux.

Une dystopie qui aurait sans doute valu le coup si elle n avait pas été traitée à la va-vite. L auteur veut tout y mettre sans que cela fasse sens...

Une liste d ingrédients passés au shaker, en somme.

Next.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Pourtant grande fan de Diane Ducret, j'ai été assez déçue par ce livre que j'ai eu du mal à situer entre fiction et autobiographie. Je n'ai pas réussi à accrocher avec le personnage principal qui m'a un peu énervé. Même l'écriture, pourtant d'habitude fluide et agréable, m'a posé problème.

Peut-être un mauvais timing pour le lire? Toujours est-il que je reste déçue, surtout qu'il avait été très appréciée de la critique littéraire mais je suis passée à côté.
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La Dictatrice

Ce livre est le premier à sujet politique que je lis et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise.



Tout d'abord je vous parlerai de l'écriture qui est selon moi un gros point positif: le récit est assez dense et pourtant le rythme est très bien maintenu grâce aux courts chapitres. De plus, le style de l'auteure est très agréable car très fluide; le roman se lit tout seul, on ne voit pas les pages défiler et le tout est très bien documenté.

En ce qui concerne l'histoire en elle-même, nous suivons Aurore Henri qui, par son geste symbolique en 2023, bouleversera l'Europe tout entière. Nous apprenons à la connaître au fil de ses conquêtes politiques et nous la voyons évoluer et devenir une femme de plus en plus endurcie.

Car oui, dans ce livre le féminisme prône: la figure de la femme forte, dirigeante, indépendante, est mise à l'honneur.

Le seul point négatif que je pourrais relever concerne les nombreux (voire trop nombreux) points communs avec l'histoire d'Adolf Hitler. Toutes les dates concordent entre les deux dictateurs, avec 100 ans d'écart à chaque fois (nomination à la chancellerie, date de mort, mais également d'autres événements, jusque dans les initiales).

En fait ce point a été dérangeant au sens propre du terme, comme si cela signifiait que l'humanité était destinée à refaire constamment les mêmes erreurs, mais aussi "positivement" dérangeant, car ce sont des faits qui sont totalement possibles dans un futur plus ou moins proche.

Néanmoins une sorte de quête se met en place en parallèle, qui permet de ne pas être concentré uniquement sur l'aspect politique du livre.



Au final, ce roman a été pour moi une très belle découverte, et je n'hésiterai pas à acheter les autres livres de l'auteure que j'ai hâte de découvrir plus amplement !
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La Dictatrice

https://colorandbook.blogspot.com/2020/07/la-dictatrice-de-diane-ducret.html?m=1



Une lecture un peu mitigée pour ce roman d'anticipation. Dans l'ensemble, j'ai passé un super moment de lecture et j'ai trouvé cette lecture très intéressante et passionnante. Mais je me suis par moments un peu ennuyé, j'ai trouvé cela trop long. Il y avait des idées très intéressantes qui m'ont glace le sang. Ce livre semble à la fois tellement surréaliste, mais aussi plausible.



Les + :



* J'ai apprécié découvrir le personnage de Aurore. Cette jeune femme féministe, aux idéaux louables. Mais peu à peu, elle perd pied. Les personnes qui l'entourent sont aussi appréciables à découvrir.



* L'histoire en elle-même était prenantes et passionnante. J'ai aimé découvrir le parcours d'Aurore vers la création d'un nouveau monde.



* Les idéologies de Aurore étaient louables. Elle souhaitait un monde meilleur notamment pour les femmes. Mais son règne se transforme vite en chaos et la dictature prend le dessus.



Les - :



* On nous donne énormément d'informations. Toutes les idées ne sont donc pas approfondies.



* Je me suis légèrement ennuyée par moments. J'ai trouvé que c'était trop long.



* J'ai regrette la trop grosse avec le règne de Hitler. Cela rend le livre prévisible avec une impression de déjà vu. J'aurais apprécié qu'Aurore suive plus sa propre trajectoire.


Lien : https://colorandbook.blogspo..
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