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Citations de Dolores Redondo (270)


No se conforma con despojarlas de zapatos y maquillaje, elimina el vello púbico y deja su sexo como el de las niñas. Rasga sus ropas y expone los cuerpos, que aún no son los de las mujeres que ellas quieren ser, y en el lugar del cuerpo que simboliza el sexo y la profanación de su concepto de infancia elimina el vello, que es la señal de madurez, y lo sustituye por un dulce, un pastelito tierno que simboliza el tiempo pasado, la tradición del valle, el regreso a la infancia, quizás a otros valores. No aprueba su modo de vestir, que se maquillen, sus maneras de adultas, y las castiga representando en ellas su ideal de pureza; por eso nunca las violenta sexualmente, es lo último que querría hacer, quiere preservarlas de la corrupción, del pecado...
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Las desmaquilla, les quita los zapatos, zapatos de tacón, zapatos de mujer, eso es común en las tres. Les coloca el pelo a los lados de la cara, les rasura el vello púbico, las hace ser niñas otra vez.
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Lire était une défense, un bouclier pour pallier ses difficultés à communiquer.
Mais écrire était infiniment plus que cela.
L’écriture était un palais, un gigantesque labyrinthe dont il arpentait pieds nus et le sourire aux lèvres, les pièces secrètes où il s’arrêtait pour caresser des trésors.
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Que les désirs, les peurs et les ambitions des hommes sont les mêmes dans le monde entier. L'histoire de l'humanité est l'histoire de ses peurs.
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Une perle rare, un être capable de raisonner avec toute la logique scientifique du monde, et aussi sensible à l'invisible que le Petit Prince.
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Après une courte sieste dont elle se réveilla désorientée et étourdie, Amaia se sentit plus mal que le matin. Elle prit une douche, lut le mot que lui avait laissé James, un peu ennuyée qu'il soit déjà parti. Même si elle ne le lui avait jamais dit, elle préférait qu'il soit là pendant qu'elle dormait, comme si sa présence la rassurait. Elle se serait sentie ridicule si elle avait dû exprimer à haute voix le malaise qu'elle éprouvait en se réveillant dans la maison solitaire. Elle avait besoin de le savoir là. Souvent, quand elle travaillait de nuit et ne pouvait dormir que le matin, elle utilisait le canapé si James n'était pas à la maison. Elle ne dormait pas d'un sommeil aussi profond, mais elle préférait ça, car elle savait que, si elle se couchait dans le lit, il lui serait impossible de s'endormir.
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Elle avait peur et n'aimait pas ça du tout. Elle n'était pas idiote, savait que la peur maintient les policiers en éveil, vigilants et prudents, mais celle qu'elle éprouvait n'était pas du type qui accélère le pouls quand on arrête quelqu'un d'armé ; c'était l'autre, la peur ancienne et intime, celle qui pue l'urine et la sueur, la vieille peur dans l'âme qu'au cours de la dernière année elle avait pu tenir à distance et qui, à présent, réclamait son territoire. Le territoire de la peur. Elle l'avait déjà connue, savait dès le départ qu'elle ne pouvait pas gagner contre, et que la seule sagesse était de l'affronter, encore et encore.
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Culture de la douleur, accepter de souffrir, savoir que la main enflera, les doigts seront tout boudinés, la douleur, cette ardeur sauvage, comme si la main grillait sur des braises, grimpera dans le bras comme du poison jusqu'à l'épaule, la peau dans la paume de la main se fendillera au prochain coup et se mettra à saigner, pas beaucoup.
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Iriarte s’approcha d’elle pendant que les autres policiers sortaient.

- Venez dans mon bureau, inspectrice, vous avez un appel du commissariat général de Pampelune.
Amaia prit la communication.
- Je crains de ne pas être encore en mesure de vous donner de bonnes nouvelles, commissaire. L’enquête avance aussi vite que possible, mais j’ai bien peur que l’assassin ne soit plus rapide que nous.
- D’accord, inspectrice. Je vois que j’ai confié l’enquête à la bonne personne. Il y a une heure, j’ai reçu un appel d’un ami qui travaille pour le Diario de Navarra. Demain, ils publieront une interview de Miguel Angel de Andrés, le fiancé de Carla Huarte qui était en prison. Comme vous le savez, il a été remis en liberté. Inutile de vous expliquer en quels termes il parle de nous ; mais bon, là n’est pas le problème, au cours de l’interview, le journaliste insinue qu’il y a un serial killer dans la vallée de Baztan, que Miguel Angel de Andres a été remis en liberté quand il a été établi que les assassinats de Carla et d’Ainhoa étaient liés, et il faut ajouter à cela que demain l’assassinat de la dernière fille sera rendu public. Anne… on aurait dit qu’il lisait – Urbizu.
- Arbizu, corrigea Amaia.
- Je vous faxe une copie des articles qui sortiront demain. Je vous préviens, ça ne va pas vous plaire, ils sont répugnants.
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Amaia attendit qu’il se relève et s’agenouilla à sa place à côté de la fille. L’air soulagé de Jonan quand il se trouva libéré du regard scrutateur du médecin légiste ne lui échappa pas. Les yeux de la victime, fixés sur l’infini, sa bouche entrouverte dans une expression proche de la surprise, peut-être une ultime tentative de respirer, donnaient à son visage un air étonnement enfantin, semblable à celui qu’arborerait une fillette le jour de son anniversaire. Les vêtements étaient déchirés proprement, du cou jusqu’à l’aine, de chaque côté du corps comme l’emballage d’un cadeau macabre. La douce brise provenant du fleuve agita légèrement la frange rectiligne de la jeune fille et une odeur de shampoing mêlée à une autre plus âcre, de cigarette, s’éleva jusqu’à l’inspectrice. Amaia se demanda si elle était fumeuse.
- Ça sent le tabac. Vous savez si elle avait un sac ?
- Oui. On ne l’a pas encore retrouvé, mais j’ai des agents qui ratissent la zone dans un rayon d’un kilomètre le long de la pente, indiqua l’inspecteur Montes en tendant le bras en direction de la rivière.
- Demandez à ses amies où elles étaient et avec qui.
- Dès qu’il fera jour, chef, fit Jonan en désignant sa montre. Ce sont certainement des gamines de treize ans qui dorment encore.
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Il eut de la peine, pas pour eux ni pour lui, mais pour tous les solitaires, les abandonnés, les affligés incapables d'éteindre la lumière lorsque la nuit descend dans leur âme.
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— Ce que t'a raconté cette femme est vrai. Je vois beaucoup de cas similaires en fin d'année. Parfois, certaines choses sont exactement ce qu'elles paraissent.
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D'une certaine manière, il éprouvait de la reconnaissance à l'égard de la violence de ses sentiments, mélange de douleur et de plénitude qui lui anesthésiait l'âme.
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Le réveil lui donna la sensation de perdre l'ancre qui le retenait à un lieu sûr, à une grande profondeur.
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Mais il fallait de la chaleur pour pleurer, ou du moins une forme de passion, or le froid polaire qui s'était abattu sur sa maison lui avait en partie glacé le cœur.
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Il n'avait pourtant que trop conscience de l'inutilité des prières. Elles n'avaient été d'aucun secours lorsque le cancer avait consumé sa sœur en neuf mois à peine. Épuisée, fébrile, mais toujours déterminée à lui donner du courage, à le consoler, elle plaisantait : "Je vais mettre autant de temps à quitter ce monde que j'en ai mis pour y venir."
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Quand on décide qu'on aime tellement quelqu'un qu'on renonce à tous les autres, on ne devient ni aveugle ni invisible, on continue de voir et d'être vu.
On n'a aucun mérite à être fidèle quand on n'est pas tenté par ce qu'on voit, ou quand personne ne nous regarde. La véritable épreuve se présente quand appa-rait quelqu'un dont on tomberait amoureux si on n'était pas en couple, quelqu'un qui est à la hauteur, qui nous plaît et nous attire. Quelqu'un qui serait la personne idéale si on n'avait pas déjà élu une autre personne idéale. C'est ça la fidélité,
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Écoute, gamin, c'est comme ça que tourne ce foutu monde. Commets tes erreurs, trompe-toi, et que les autres de démerdent.
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Mais elle l'avait toujours su : la peur ne s'en va pas, elle ne disparaît pas, elle se retire simplement dans un lieu sombre et humide et reste tapie là, à attendre, aussi faible qu'un petit voyant rouge que l'on aperçoit malgré soi, malgré le déni, parce que autrement, on ne peut pas vivre.
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Vous êtes une enquêtrice née dompptez un peu votre arrogance pas beaucoup car si vous ne vous laissez pas emmener par votre instinct vous serez juste une policière parmi d'autres et écoutez votre coeur
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