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Citations de Donald E. Westlake (648)


 Les Baganda, dit-il, sont la principale tribu d’Ouganda, c’étaient les Africains les plus civilisés avant que les Blancs arrivent. Ils avaient un roi, appelé le kabaka, et une cour, et toute une structure sociale civilisée. Mais ils étaient déjà dingues.
— En quoi ?
— Quand le premier Anglais est arrivé – il s’appelait Speke – il a d’abord rencontré un kabaka nommé Mutesa, et lui a apporté des cadeaux, comme les Blancs faisaient toujours. On vous donne des cotonnades et de la verroterie et de la merde, et puis on vous prend votre pays.
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Ce ne sont pas des gangsters. Ce sont des magistrats municipaux. Ils sont florissants et débonnaires. Il y a parmi eux des imbéciles, des potiches d'honneur et de gros malins. Ce sont des crapules, des voleurs et des escrocs. Mais ça se passe légalement et ça ne fait de tort à personne. Ils ne feraient pas de mal à une mouche. Moi, j'enregistre et je me tais. C'est mon métier : enquêteur agréé, officiel, à la coule. Jusqu'au jour où je m'aperçois... que je sais trop de choses et que ces braves gens m'en veulent. À mort !
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... Je vous ai tout dit. Je ne cache rien à personne.
_ J'ai du mal à le croire.
_ Vous n'êtes pas le seul.
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Ce sont toutes des sociétés anonymes, et c'est le besoin de rendement des actionnaires qui les pousse, toutes autant qu'elles sont. Pas le produit,la compétence, certainement pas la réputation de l'entreprise. Les actionnaires ne s'intéressent à rien d'autre que le rendement, et cela les conduit à
soutenir des cadres de direction formés à leur image, des hommes (et des femmes aussi, dernièrement) qui gèrent des entreprises dont ils se moquent éperdument, dirigent des effectifs dont la
réalité humaine ne leur vient jamais à l'esprit,prennent des décisions non pas en fonction de ce qui est bon pour la compagnie, le personnel, le pro-
duit ou encore (ah!) le client, ni même pour le bien de la société de façon plus générale, mais seulement en fonction du bénéfice apporté aux actionnaires.

La démocratie dans son état le plus dévoyé; on ne soutient des chefs qu'à la condition qu'ils assouvissent son avidité
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Je ne peux pas modifier les données du monde où je vis. Ce sont les cartes que j'ai reçues et je ne peux rien y faire. Tout ce que je peux espérer, c'est de jouer cette main mieux que tous les autres. Quel qu'en soit le prix.
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- Tu peux me trouver qui payait son loyer ?
- Je vais me renseigner. Comment c'est son nom, déjà ?
- Mavis Saint-Paul.
- Mavis ? dit-il en ricanant encore. Je vais chercher une souris appelée Mildred qui viendrait de Saint-Paul.
- Tu peux me joindre chez moi jusqu'à neuf heures, lui dis-je. Ensuite, je serai au cabinet de Clancy Marshall.
- D'accord, Clay.
- Fais vite, hein ? C'est important.
- Dans trois heures, promit-il, je saurai si elle a des grains de beauté et où.
- Avait, rectifiai-je. Elle est morte.
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Mais même ce nom-ci n'est pas son vrai nom. Celui qu'il choisit à la puberté et qu'il ne dira sans doute jamais à personne. Ainsi, l'Africain vit-il toujours sous pseudonyme, rassuré de savoir que nul ne sait qui il est vraiment. Toutefois, le système de désignation a deux autres ramifications. Un Africain peut choisir secrètement un nouveau nom pour les personnes qui importent dans sa vie, ce nom secret qu'il ne dira pas à la personne surnommée, lui donne un pouvoir important sur cette personne. Et bien sûr, quand on voyage parmi des gens qui ne sont pas de votre tribu, on leur permet de vous coller un nom absurde, dont on sera débarrassé quand on sera reparti.
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Il y a des esprits dans les airs, et dans le sol, et au-dedans des arbres, dont c'est la tâche d'appeler les humains à mourir. C'est pourquoi, dans la plupart des tribus d'Afrique, un enfant mâle qui naît ne reçoit pas tout de suite son vrai nom; il y a d'abord une fausse identité pour dérouter les esprits de mort. Si l'enfant survit à ses premières années - mais la plupart meurent, malgré le subterfuge- il reçoit son nom définitif.
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Quand j’ai mis la main pour la première fois sur cette grande pile de C.V., tandis que d’autres, et d’autres encore ne cessaient d’affluer, ce que j’ai ressenti, je m’en rends compte maintenant avec le recul, fut une sensation de pouvoir jubilatoire. Je les avais bien eus, ces gens-là, les concurrents, j’avais appris leurs secrets et eux ne savaient même pas que j’étais là, dans l’obscurité, dans l’ombre, dans le coin, dans le numéro de boîte postale, à les observer. J’étais comme un avare avec son or, penché sur les chemises pleines de C.V. dans mon bureau, à l’insu même de Marjorie, sans que personne ne sache le pouvoir que j’avais, sans que personne ne sache rien du tour de force que j’avais accompli.
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La télévision n’est pas une chose que l’on regarde mais un endroit où l’on se montre. – Noel Coward
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Et donc, vous avez été mis en service actif...
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Je ne vis réellement Wittburg que le lendemain matin (…) ; la localité n’avait pas tout à fait neuf mille habitants, dont trois mille cinq cents étaient employés à l’usine de chaussures McIntyre. Les cinq mille cinq cents autres étaient utilisés par les premiers en qualité de plombiers, médecins, menuisiers, épiciers, épouses, instituteurs et livreurs. L’usine de chaussures était donc la seule raison d’être du patelin.
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- Sais-tu, demanda-t-elle avec des trémolos dans la voix, ce que font les gens d'ici quand tu mets ton clignotant ?
[...]
- Ils te laissent tourner !
[La chauffeur de taxi new-yorkaise, actuellement à la campagne !!]
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C'est une chose étrange, les invités. Ils ne venaient pas chez vous pour parler règlement de comptes, partage de butin ou, plus généralement, pour discuter affaires. C'était juste des gens qui débarquaient pour partager votre repas et boire votre vin avant de repartir chez eux. Un concept bizarre, finalement, quand on y réfléchissait un peu.
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- On peut être invisible et laisser des empreintes digitales?
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- Où loges-tu ?
- Eh bien, tant que je n'aurai pas récupéré mon butin, ce canapé sur lequel tu es assis me semble être un endroit parfait.
- Ah ! fit Dortmunder, tandis qu'à côté de lui, le visage de May se transformait en béton. Dans ce cas, je crois qu'il vaut mieux aller jeter un coup d'oeil dès cet après-midi.
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En général, ce qui est censé intéresser les flics, c’est le “qui”, pas le “pourquoi”.
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Début décembre, Noël s'empare de New York et refuse qu'on parle d'autre chose, qu'on pense à autre chose.
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Il collectionnait les bouts de ficelle, amassait les journaux, conservait les détritus. De plus, il était kleptomane et ne cessait de chaparder dans les magasins des bricoles dont il n’avait ni envie ni besoin. C’était sa kleptomanie qui avait attiré sur lui l’attention de la police. Au cours de la perquisition effectuée pour récupérer les objets volés, on avait trouvé sa maison pleine à craquer de vieux journaux, de meubles dépareillés, de sacs d’ordures en état de putréfaction, de monceaux de vieux vêtements, de résidus de toutes sortes.
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Un passager clandestin, c’est quelqu’un qui veut voyager mais qui n’a pas l’argent du voyage.
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