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Citations de Douglas Reeman (163)


- J'ai peur de ne pouvoir m'entretenir plus longtemps avec vous, Sir Richard. Mes journées sont fort occupées. Je me demande parfois si Leurs Seigneuries et Whitehall mesurent bien tout ce qui pèse sur mes épaules.
L'entretien était terminé.
Bolitho descendit un escalier et vit se diriger vers la pièce qu'il venait de quitter un domestique chargé d'un plateau avec deux carafes et un seul verre. Ma foi, se dit-il amèrement, l'amiral va s'en mettre un peu plus sur les épaules.
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La guerre n'est pas un jeu, Val ni une joute d'honneur d'où l'on sort preux ou félon. Souvenez-vous du Suprême, lui dit-il, la voix soudain durcie. Ils n'ont eu aucune pitié pour ce pauvre Hallowes, je n'en aurai aucune pour eux.
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Ils avaient appareillé avec le jusant, mais aucune lettre n'était arrivée. Bolitho serra celle qu'il avait écrite dans son coffre et contempla la terre qui se perdait dans le crépuscule. « Mon pays, quand te reverrai-je ? »
Ce cri lui était sorti du cœur, mais seule la mer lui répondit.
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Ces marins ne se battaient ni pour le pavillon ni pour le roi, comme le croyaient ces imbéciles de terriens. (…) Ils se battaient pour leurs compagnons, pour leur bâtiment, pour leur commandant.
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Les vieux marins étaient comme les navires. Une fois qu'on les avaient amarrés à quatre et qu'on n'avait plus besoin d'eux, inutiles qu'ils étaient, on les abandonnaient à leur sort.
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A la guerre, les canons sont des arbitres impartiaux. Et leur rugissement balaie le bon comme le méchant, avec la même totale indifférence.
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Ils avaient établi un mât de hune neuf, monté dans les hauts des gréements et des voiles de rechange alors qu'ils se trouvaient pris au beau milieu d'un coup de chien de nordet. La peinture, le goudron et la sueur avaient mis la dernière touche au miracle.
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La paix, tout comme la guerre, vous fait des compagnons étranges. Il faut s'en accommoder, ou laisser périr le monde dans lequel nous vivons.
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Comment s'endorment-ils les braves, ils ont sombré et trouvent le repos,
Bénis à jamais, objets de tous les vœux de leur patrie !
William Collins 1746
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Il essaya de se concentrer sur l’Angleterre, Londres, cette rue animée avec ses voitures élégantes et leurs valets hautains. Une voiture, tout particulièrement… Une femme. Elle était ravissante. Elle ne l’attendrait pas, pour ne pas gâcher son existence.
Et pourtant, ils avaient partagé quelque chose d’intense, même si cela avait été bref. Non, il y avait sûrement encore une chance, un espoir au-delà de cette aube glaciale…
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Des gens se bousculaient, certains s’arrêtaient pour causer en profitant du chaud soleil de septembre. Des officiers venus des casernes alentour déambulaient dans le parc et essayaient d’attirer l’œil de quelque jeune et jolie femme.
— Nous ne valons que ce que valent nos hommes
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Ils avaient besoin l’un de l’autre, de nuits semblables à celle-ci, étendus, enlacés en silence. Ou encore, quand ils prenaient le frais, le soir, accoudés à la fenêtre dans un village endormi, dans une ville où l’on entendait des grincements de roues et où l’horloge de l’église sonnait les heures.
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À présent, ils payaient le prix de ces quelques moments de plaisir.
Keen les avait condamnés à la punition minimale, vingt-quatre coups de fouet chacun. Mais cela suffisait amplement à vous transformer un homme en hachis.
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On était alors à la fin du mois de mars, à cette époque de l’année où l’hiver ne se résout pas encore à desserrer ses griffes et entend faire la preuve de sa puissance.
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Attendre. Apparemment, voilà en quoi consistait l’essentiel de la vie de marin. Comme aspirant ou comme enseigne, mais tout aussi bien lorsqu’on était commandant.
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L'unique rescapé jeta son sabre en criant :
- Je demande quartier ! Quartier !
Tyrell se tenait la jambe, il répondit brutalement :
- Pas de quartier !
Le fer pénétra dans la poitrine de l'homme et le cloua contre le mur.
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- Vous gagnez parce que vous êtes entrainé à penser comme l'ennemi ! Par tous les diables, Dick, j'ai capturé un jour un lougre de contrebande qui venait de Trinidad. Même ce misérable avait entendu parler de vous et de votre Hirondelle !
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- Il y a trois ans, lorsque j'ai embarqué sur l'Hirondelle, je croyais que le commandement était tout, le summum de ce qu'un homme peut désirer. À présent, je sais mieux de quoi il s'agit et peut-être en partie grâce à vous. Commander est une chose. Mais faire son devoir, prendre soin de ceux qui vous font confiance, voilà un fardeau autrement important.
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- J'ai l'intention de rester à bord avec soixante volontaires.
Il n'avait pas pris garde au fait que tous les autres étaient regroupés autour de lui, mais se retourna en entendant le général s'exclamer :
- Non ! Vous ne pouvez pas risquer ce bâtiment et sa cargaison ! Je préfèrerais vous voir damné !
Bolitho sentit un frôlement de soie contre son bras et entendit la jeune fille qui disait tranquillement:
- Restez calme, mon oncle. Le capitaine a l'intention de faire plus qu'oser - elle le regardait droit dans les yeux. Il a l'intention de mourir pour nous. N'est-ce pas assez, même pour vous ?
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Les guerres n'étaient pas décrétées par des jeunes gens, et c'était pourtant eux qui devaient la faire.
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