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Critiques de Édouard Brasey (309)
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La sirène d'Ouessant

"Juste un peu d'eau sur les lèvres

Juste pour me souvenir

De ce dernier baiser amer

Juste avant de t'enfuir" Nolween Leroy. Juste pour me souvenir.





Il pleut sur le jardin et le rivage, et si Marie-Jeanne a de l'eau dans les yeux, c'est qu'il pleut sur son visage...

Jean Marie, son mari a disparu dans les flots et la jeune femme se tourne vers Malgven, la vieille rebouteuse ...

Car elle pense que son homme est dans... les filets de l'une de ces Sirènes dont parlent nos légendes, une Morgane!





Tu m'apporteras ton premier agneau noir:

-" C'est pas pour le manger. c'est pour le donner à la Morgane, en échange de ton mari. C'est pas sûr que ça marche, mais on peut toujours essayer...

Ses yeux noirs se mirent à briller d'une lueur magnétique.

- Les sirènes, elles ont besoin d'amour, mais aussi de sacrifices.

De son index décharné, elle fit le geste de se trancher le cou, la bouche tordue par un rictus effrayant."





Si la Morgane libère l'homme, il sera là pour la Toussaint... Mais à mesure que se rapproche l'échéance, Marie Jeanne commence à douter. Oublier sa peine et vivre ? Avec qui ? L'aubergiste de "La Duchesse Anne" ou ce jeune ornithologue, venu du continent?





Sortilèges, coutumes locales ( dont la "Proëlla" : bro-ella, retour au pays en breton.Le marin ayant péri en mer ne pouvant être inhumé en terre chrétienne, une petite croix de cire symbolisait son corps) et ces rumeurs emportées par le vent sur "Enez Eusa", l'île d'Ouessant...





"A tout moment, le ciel pouvait tourner au noir et déclencher d'effrayantes tempêtes qui mettraient l'île à sac en quelques heures à peine. L'hiver de 1928 demeurait dans toutes les mémoires."

"Di-moi juste que tu es ici

Sous l'océan enfoui

Dans les bras d'une sirène qui

Te chantera toute la nuit

Te chantera toute la nuit."
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Tintin et les forces obscures

01 novembre: Halloween.

Tintin confronté aux forces obscures (les E.T, sectes et superstitions, le rêve et la ... folie?)





La ligne claire pour les BD de Tintin, mais pour Hergé, une vie en clair-obscur .

Le 07 juin 1914, la veillée funèbre du grand père maternel, Joseph Dufour, a impressionné le petit Georges Rémi, 7 ans.

Il écrira:

- "J'ai vu, je suis absolument sûr d'avoir vu une tête de mort sur le montant extérieur d'une fenêtre". (cf la momie de Rascar Capac, dans les " 7 boules de cristal".)

L'éditeur convaincra l'auteur de faire un dessin moins traumatisant, que la tête de mort, de la première édition.





Georges fut perturbé aussi par les troubles mentaux de sa maman, " après la naissance du second fils, Paul, qui la contraindront à s'éloigner de leur foyer."

La folie ( cf l'asile dans "Les cigares du Pharaon" et les hallucinations de Haddock dans " le Crabe aux pinces d'or.")





En mars 1942, Georges et un ami décrochèrent un pendu,

"tous deux en auraient récupéré un segment..."





Georges rencontra Jacques Bergier ( "Matin des magiciens) "et en fit un personnage de sa saga: Mik Ezdanitoff."





En 1947, Georges consulta une voyante, Mme Sacca, puis une autre plus influente, Bertha Jageneau.

La voyante avait prédit un accident de voiture, à un carrefour. Accident dont Georges sortit indemne mais sa femme eut la jambe broyée.





Suite à cela (?) ou non, Georges découvrit sous l'âtre de sa demeure, le squelette d'un homme. Sa maison était hantée ?





Georges notait ses rêves, dès son réveil. "Dans ses rêves, c'est le blanc qui envahit tout... Tourbillon de neige, cadavres, squelettes, ossements, démons ou géants blancs."





Le psy Frantz Ricklin, ne se prononce pas un éventuel envoûtement, mais pointe " le démon de la pureté ",... car on a découvert un portrait, " avec une série d'épingles fichées dans la toile."

Qui cherchait à envoûter Hergé, à la façon des incas du " Temple du Soleil" ?





C'est passionnant, et parfait pour Halloween...
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Les marais de Bourges

Un bon petit roman, romantique et historique si j'ose dire, ça se laisse lire. Certains personnages ont existé, ce qui est un beau petit plus. On apprend beaucoup sur la ligne de démarcation, sur l'être humain aussi. j'ai regretté certaines longueurs qui n'avaient pas toujours une utilité. Un bon livre pour l'été, ça détend et on en garde quelques informations historiques
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Traité de sorcellerie - Autres traités fameux e..

Un livre qui nos raconte l'histoire des sorcières : qui sont-elles, que font-elles , quelles sont leurs croyances, leurs moyens de locomotions...

On y trouve de jolis graphismes étayant les écrits.

Des plantes utilisées pour les potions aux rituels tout est décrit.



Un livre plaisant à lire mais sans plus pour moi car beaucoup de choses sont déjà bien connues. Je reste sur l'idée que ce livre peut être utile aux novices en matière d'ésotérisme.
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Les amants de l'exil

Au soir de sa vie, Saudade Espinoza, installée sur l’île de Goix qu’elle a fait sienne, se penche sur son passé. A quatre-vingt-dix ans, elle mesure le chemin parcouru de son pays natal jusqu’à ce bout de terre français où elle s’est établie presque malgré elle.

Son histoire commence au Portugal, à Belmonte où elle grandit auprès de parents aimants qui l’élèvent dans la foi catholique, mâtinée d’une culture ancestrale et secrète. Enfant innocente, Saudade pressent des choses mais ne comprend pas tout. Et quand, en 1939, la famille rejoint Lisbonne, la fillette ne sait pas que les temps sont devenus difficiles pour les gens ‘’comme eux’’, malgré tous leurs efforts.

Son histoire continue donc dans la capitale portugaise, dans un petit appartement, dans un quartier pauvre où elle fait la connaissance de celui qui sera l’amour de sa vie : Rodrigo Coelho. Un amour passionnel qui traversera les années de guerre et la dictature de Salazar. Un amour contrarié par le militantisme de Rodrigo, par l’obsession d’un cadre de la police politique, par l’exil forcé. Un amour ballotté par l’Histoire.



Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Portugal sans jamais oser le demander !

A travers l’histoire d’un amour contrarié, Edouard Brasey raconte le Portugal sans rien omettre. Tout y est ! De l’accession au pouvoir de Salazar à la révolution des œillets, de la résistance aux purges, des palais à la prison, de la misère à l’exil. Sans oublier le fado ! Et, plus anecdotique, les rites secrets de la communauté juive de Belmonte.

De ce point de vue, ce roman est intéressant car il en dit long sur la dictature de Salazar, sans doute moins connue que celle de son voisin espagnol. Malheureusement, l’écriture est plate et manque de souffle romanesque.

Par ailleurs, on a parfois du mal à croire au destin tragique de la pauvre Saudade. Trop de péripéties abracadabrantesques viennent émailler le fil de sa vie, la pire concernant son mariage avec un odieux individu.

Une lecture en demi-teintes dont on retiendra tout de même le bel effort pour faire connaître l’Histoire portugaise, en faisant abstraction de la romance. A lire pour s’instruire.

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La sirène d'Ouessant

Dans La sirène d'Ouessant, l'auteur fait revivre le mythe des Morganes, des créatures légendaires à la beauté exceptionnelle, tout en reconstituant de façon très réaliste le quotidien des habitants d'Ouessant dans les années 1930, une île encore très isolée du continent et de ses progrès.



Bientôt l'atmosphère devient oppressante, presque insupportable, à force de vivre en vase clos dans des conditions très difficiles (isolement, climat, hostilité des voisins...) au point que je me suis demandée à plusieurs reprises pourquoi les ouessantines restaient vivre sur ce lopin de terre inhospitalier, tandis que leurs maris prenaient la mer pour des mois et des mois. Mais je suppose qu'on n'explique pas l'attachement à sa terre natale...



Encore une fois, Edouard Brasey nous entraîne dans une Bretagne magnifiquement racontée malgré son âpreté, en même temps que dans un récit dont le suspense monte crescendo jusqu'aux dernières pages...
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La petite encyclopédie du merveilleux

Fées, elfes, dragons, vampires, zombies... : autant de figures dont l'origine remonte à plusieurs siècles et qui continuent pourtant aujourd'hui encore de peupler notre imagination. Mais est-on pour autant bien certains de tout connaître de ces créatures surnaturelles ? Avec sa « Petite encyclopédie du merveilleux », Édouard Brasey propose une description la plus documentée et la plus précise possible de tous ces êtres fabuleux qui émerveillent et terrifient les Hommes depuis l'aube des temps. Imposant sur le fond comme sur la forme, l'ouvrage se compose de trois grandes parties mettant à l'honneur les « Peuples de la lumière », le « Bestiaire fantastique » et les « Peuples de l'ombre », elles-mêmes subdivisées en chapitres thématiques (les peuples de la forêt, les peuples des métamorphoses, les montures fantastiques, les monstres marins et horreurs lacustres...). La taille impressionnante de cette « petite encyclopédie » laisse à penser que l'auteur a somme toute bien fait de limiter ses recherches à la culture occidentale, même si on retrouve parfois ici ou là quelques éléments propres aux civilisations asiatiques. Le travail de documentation effectué par Édouard Brasey est colossal et s'appuie sur une quantité substantielle de sources d'origines aussi diverses que variées, la plupart remontant cela dit au Moyen-Age. Ismaël Mérindol et son « Traité de faërie », Walter Scott, le révérend Robert Kirk : le nombre d'auteurs et d’œuvres consultés et mentionnés force le respect et nous permet de nous faire une petite idée des mentalités de l'époque et de son rapport au merveilleux.



Pour chaque créature mentionnée, l'auteur s'attache à regrouper toutes les informations concernant son apparence, son histoire, ses mœurs et l'endroit où elle demeure, tout en exposant les hypothèses formulées au fil des siècles concernant les moyens d'entrer en relation avec elle, de l'éviter, ou encore de s'en débarrasser. Vous en apprendrez ainsi plus en détail sur les sirènes, trolls, fantômes, sorcières, loups-garous et autres êtres surnaturels peuplant aujourd'hui encore les romans de fantasy et fantastique. Il y a également de fortes chances pour que vous découvriez l'existence de créatures dont vous n'avez jamais entendu parler. C'est peut-être le cas des Garaches, loups-garous femelles, ou encore des Selkies, femmes phoques vivant dans les eaux des îles Shetland (et auxquelles Robert Holdstock a d'ailleurs consacré une excellente nouvelle). Aviez-vous également déjà entendu parler des Lorialets, enfants mélancoliques nés d'une femme et d'un rayon de la Lune à laquelle ils doivent leurs prédispositions pour la musique et la poésie ? Ou encore des Bayards, ces chevaux-fées fruits de l'union d'un dragon et d'une serpente ? Et qu'en est-il des Brownies, bons génies du foyer raffolant d'une sucrerie qui porte aujourd'hui leur nom ? L'ouvrage revient également sur des légendes cantonnées à des lieux bien précis comme la bête du Guévaudan qui aurait sévi en Lozère au XVIIIe siècle, le monstre du Loch Ness qui hanterait un lac d’Écosse, ou encore le procès des sorcières de la petite ville de Salem.



Vous découvrirez peut-être ainsi l'existence de légendes propres à votre localité : j'ai pour ma part fait connaissance avec la Velue, monstre aquatique cracheur de feu dont j'ai appris qu'il avait élu résidence il y a plusieurs siècles dans les eaux de la rivière coulant tout près de chez moi. On pourrait être tenté de croire qu'une telle accumulation d'informations se révélerait vite indigeste pour le lecteur : il n'en est rien. Les explications sont toujours très claires et très ludiques, l'auteur alternant efficacement descriptions narratives et témoignages faisant état de l'existence de telle ou telle créature à tel endroit. L'aménagement des pages est lui aussi très bien pensé et la lecture est d'autant plus agréable que l'ouvrage fourmillent de quantités d'illustrations toutes plus promptes à enflammer l'imagination les unes que les autres. La plupart sont d'ailleurs signées d'une artiste sans doute bien connue des amateurs de fantasy et de féerie : Sandrine Gestin, à qui on doit des représentations envoûtantes de fées, lutins, dragons, elfes, licornes... L'ouvrage contient également les reproductions de quelques toiles immortalisant tour à tour la lutte opposant Saint-George au dragon, Bellérophon partant chasser la chimère ou encore de séduisantes ondines tentant d'attirer de beaux jeunes hommes pour les noyer. Le regroupement thématique des créatures en fonction de leur apparence ou le plus souvent de leur habitat est quant à lui judicieux et permet d'observer les similitudes entre les mythologies et les croyances de différentes civilisations (grecques, romaines, celtes, germaniques...).



Vous l'aurez compris, « La petite encyclopédie du merveilleux » d’Édouard Brasey n'a de petite que le nom : la somme des informations réunies ici par l'auteur est proprement époustouflante et nous permet de revenir à l'origine de près de 250 créatures surnaturelles plus effrayantes ou magnifiques les unes que les autres, certaines toujours aussi populaires aujourd’hui, d'autres ayant sombré dans l'oubli, d'autres encore uniquement connues dans quelques régions de France, d'Angleterre ou d'Allemagne. Un ouvrage incontournable qui ne manquera pas d'émerveiller tout amateur de fantasy qui se respecte (et les autres aussi...).
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Petite bibliothèque du merveilleux : Coffret ..

C'est en faisant un peu de rangement dans l'une de mes bibliothèque que j'ai retrouvé cette "petite bibliothèque du merveilleux" qui m'avait été offerte par ma sœur il y a quelque temps déjà et que je n'avais jamais pris le temps de lire ! Dans ce coffret se trouvent quatre petits ouvrages intitulés respectivement "Le petit livre des sorcières", "Le petit livre des lutins", "Le petit livre des fées" et enfin "Le petit livre des elfes" tous écrits par Edouard Brasey et illustrés par Sandrine Gestin. De plus est joint à ce magnifique coffret un répertoire qui ne peut bien entendu âtre que féerique...



Dans ces ouvrages, le lecteur découvre les modes de vie de ces êtres du petit peuple, leurs coutumes , leur origine, leurs lieux d'habitation et enfin leur manière de se nourrir. Malheureusement pour moi, j'ai pris de nombreuses notes quant aux ouvrages sur lesquels l'auteur s'appuie mais dont certains remontent à l'époque du Pape Innocent VIII...autant vous le dire tout de suite, introuvables en librairie !

Cependant, je ne regrette pas ces lectures car elles m'ont appris beaucoup sur l'Histoire des sorcières notamment (dont la dernière a été condamnée et tuée au XIXe siècle, qu'on se le dise ...et j'ai d'ailleurs particulièrement aimé cette citation de Voltaire qui illustre à merveille la fin de ce premier ouvrage :

"On a déjà dit que plus de cent mille prétendues sorcières ont été exécutées à mort en Europe. La seule philosophie a guéri enfin les hommes de cette abominable chimère et a enseigné aux juges qu'il ne faut pas brûler les imbéciles."



A découvrir et, pourquoi, pas à offrir ! Une merveille, c'est le cas de le dire !
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Sorcières et démons

Édouard Brasey multiplie les ouvrages sur les fées et l'ensemble de l'univers imaginaire en général. Sorcières et démons est d'ailleurs le cinquième tome de sa série regroupée sous le titre de "L'Univers féerique".



Sans grande surprise vu le titre, l'auteur développe histoires et théories autour du côté obscur de la féerie. Les noms des démons, monstres et sorcières nous sont globalement connus puisque très présents dans la littérature, le cinéma, la musique gothique ou métal, ...



Il retrace les origines de la nuit d'Halloween. Il raconte sorcières et nécromanciens, leurs us et coutumes comme les messes noires et les luttes menées contre leurs pouvoirs maléfiques notamment par l'Église. Loups-garous, vampires, banshees, lémures, et toutes les entités infernales - ou presque - se retrouvent insérés entre les pages de cet essai.



L'écriture d'Édouard Brasey est agréable à lire. Il rend son propos intéressant à défaut d'être très novateur. Il y a en effet beaucoup d'ouvrages qui traitent des monstres et forces du mal. Sorcières et démons a le mérite de synthétiser les données issues du folklore, de l'oralité, des traditions et d'autres sources, écrites cette fois-ci, à l'image du Malleus maleficarum, le fameux Marteau des sorcières paru à la fin du XVème siècle et qui devint le bréviaire des inquisiteurs dans leurs chasses aux sorcières des décennies suivantes.
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La ferme aux maléfices

Géraldine vit dans le sud de la France avec son mari Jean Louis cuisinier. Géraldine découvre qu'elle est enceinte, son mari ne montre pas une grande joie, leur logement est trop petit et la vie est trop dure.

Géraldine reçoit un appel d'un notaire qui lui demande de venir à son étude le plus rapidement possible. Elle ne sait pas pourquoi et découvre avec surprise qu'elle a hérité d'une ferme en Haute Provence.

Pour Géraldine ce pourrait être un nouveau départ. Jean Louis pourrait ouvrir son restaurant.

Mais Géraldine se rend très vite compte qu'il y a un lourd secret sur cette ferme dont personne ne veut parler. L'arrivée de Max à la ferme en tant que cuisinier va tout changer.

Même si l'auteur nous peint avec justice les superstitions, la magie noire, par moment l'histoire est un peu rocambolesque.
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Les Pardons de Locronan

Un très bon moment de détente en compagnie de ce roman mêlant savamment histoire, tradition, légendes dans cette merveilleuse citée classée au titre des Monuments Historiques depuis 1924, LOCRONAN , l'un des sites les plus prestigieux de Bretagne, en raison de sa qualité architecturale.

Merci à Yvonnele pour ce conseil de lecture
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La sirène d'Ouessant

Vers 1930, sur l'île d'Ouessant, la jeune Marie-Jeanne Malgom, tout juste devenue mère, apprend que son mari, Jean-Marie a péri en mer. Elle refuse d'y croire...ce qui inquiète son entourage.

Marie-Jeanne est une jeune femme terriblement seule. Mal acceptée depuis sa naissance par la petite communauté de l'île, car son père n'était pas originaire d'Ouessant, elle reste pour tous, la "fille du marsouin" et l'enfant d'une "fille de la pluie". Vous comprendrez pourquoi en lisant le roman.

Il semble même que tous autour d'elle se réjouissent de son malheur, sauf Fanch, l'adorable parrain de son mari, et Yves, l'éternel ami de la famille, l'unique aubergiste de l'île, qui la connaît depuis sa plus tendre enfance, et rêve en secret de l'épouser.

Dans cette île du bout du monde, traversée par les tempêtes, où les croyances et les légendes sont encore bien présentes, la jeune femme n'a qu'une seule solution, aller demander l'aide de Malgven, la magicienne-sorcière et de ses sœurs qui vivent cachées au fond d'une grotte.

Car, Marie-Jeanne en est certaine, son mari est non seulement toujours en vie, mais il a été pris dans les filets des Morganes...ces mystérieuses sirènes qui attirent les marins pour ne plus jamais les relâcher.

Elle ne va pas un seul instant hésiter, à signer un pacte de sang avec les magiciennes (en sacrifiant un agneau nouveau-né) dans l'espoir que son mari lui revienne avant la Toussaint, comme le lui a prédit la sorcière.

Mais alors que la date fatidique approche, et qu'elle a éconduit Yves, qui a fini par lui déclarer sa flamme, un jeune ornithologue, timide et émotif, vient s'installer pour quelques temps sur l'île, afin d'observer la migration des oiseaux.

Marie-Jeanne, est aussitôt très attirée par ce jeune homme charmant et c'est réciproque. Elle se sent renaître et prête à oublier son mari adoré. Mais le drame survient, ne lui laissant plus qu'un seul choix possible...

Quoi qu'elle décide, rien ne sera comme elle l'avait espéré...



Dans une atmosphère particulièrement mystérieuse, oppressante, voire sinistre, l'auteur arrive à retranscrire avec réalisme l'ambiance de l'île au début du XXe siècle, les us et coutumes locales, les légendes qui se mêlent au réel, la rude vie quotidienne des pêcheurs et de leur famille, ainsi que les rumeurs qui ont vite fait de circuler d'une habitation à l'autre malgré la distance qui les sépare.

Nous faisons connaissance avec Marie-Jeanne et son fils Kado, mais aussi avec tout un panel de personnages.





C'est un roman à la fois historique et du terroir que j'ai trouvé noir, voire très noir ! Il y a des drames et beaucoup de violence tant verbale que physique, mais c'est un livre très prenant qui nous donne envie de savoir ce que l'avenir réserve à cette héroïne solitaire et tellement mal-aimée.

Evidemment, tout cela est voulu par l'auteur car au-delà de l'histoire de Marie-Jeanne, il veut nous faire vivre, comme à cette époque, sur cette île isolée du continent, où les femmes trop seules puisque leurs maris sont partis en mer, étouffent à force de vivre en huis-clos. Elles n'ont pour guide que le prêtre du village qui tente de les maintenir dans des rites et des croyances strictes, et de les effrayer pour les éloigner des pratiques païennes encore bien trop présentes à son goût.

Le lecteur pénètre peu à peu dans ce monde sordide et cruel, dans cette ambiance plutôt glauque où l'être humain se sent tellement seul face aux éléments qui se déchaînent...



J'ai aimé les descriptions de l'île. Cela m'a rappelé de bons souvenirs. En effet lors d'un de mes séjours en Bretagne, j'ai eu la chance de passer une journée sur l'île d'Ouessant et cette île m'a marquée : il y règne une ambiance vraiment spéciale tant elle est encore aujourd'hui sauvage.

J'ai aimé également les détails décrivant les traditions et les fêtes, y compris religieuses, comme la "proella" qui doit permettre à l’âme du marin perdue en mer, de revenir sur sa terre natale.



Je n'ai pas aimé par contre la façon dont les femmes sont considérées dans ce roman. Je sais bien que l'auteur n'a fait que retracer ce qu'on sait de cette époque, et de ce rude milieu de pêcheurs, essentiellement masculin, mais c'est presque étonnant de voir à quel point les femmes ne sont pas respectées et du coup, ne se respectent pas elles-mêmes. Elles vivent seules sur une île, complètement isolées de tout, en attendant pour la plupart de devenir veuves...car tel est leur destin à toutes. On s'attendrait à trouver une certaine solidarité entre elles, mais il n'en est rien et leur vie n'a rien de drôle dans cette ambiance.

Je n'ai pas aimé non plus, les passages où l'auteur parle de Mariannick, la jeune servante trisomique de Yves, l'aubergiste...
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Les lavandières de Brocéliande

Très bon livre avec une écriture fluide et chaleureuse. Magnifique voyage sur la terre d’une forêt Brocéliande, au cœur d’une Bretagne mystérieuse. Le village sera rattrapé par une terrifiante légende
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La petite encyclopédie du merveilleux

L’approche des fêtes de fin d’année est une période propice à la parution de beaux livres dans des thématiques variées. La fantasy n’échappe à cette règle et c’est bien dans ce cadre que les éditions Pré aux clercs proposent cette dite petite encyclopédie du merveilleux.



La modestie, qui d’ailleurs est une préoccupation de l’auteur qui fait d’emblée savoir que son propos ne peut être universaliste, qu’il comporte des limites, est affichée, et appréciée, car sincère mais elle parait un peu déplacée car l’ouvrage est tout sauf simple ou petit.



Avec plus de quatre cents pages et des centaines d’illustrations (dont des dessins inédits d’une illustratrice qui gagne à être connue), le propos est ici bien présenté. La mise en page est absolument fabuleuse. Le papier est de qualité… et pour y revenir quelle mise en page ! L’effet grimoire ou manuscrit est ici réussi et joue à fond dans l’ambiance de la lecture !



Après Sandrine Gestin, c’est Alain-Marc Friez et Elodie Sarraco qui doivent ici être salués, pour avoir contribué à faire ce cet ouvrage, porté par Edouard Brasey, une si belle réussite.



Dommage toutefois que la première et la quatrième de couvertures aient été sacrifiées. La première approche ne rend hélas pas hommage à l’ensemble et il faudra avoir la curiosité de jeter un œil à l’intérieur pour être surpris puis séduit par tout ce qui est proposé.



Le propos est ici sérieux. Si d’emblée l’auteur cite quelques œuvres majeures de fantasy, il va surtout se concentrer sur la geste de Tolkien, ce qui est bien dommage car d’autres œuvre ont fait parler d’elles entre-temps et certaines ont confortablement élargi le spectre de la fantasy (comment ne pas penser par exemple au bestiaire de la série le sorceleur ou quelques créatures bien sélectionnées de séries que l’on ne présente plus : l’assassin royal et ses dragons et forgisés, l’épée de vérité et ses sorciers, le trône de fer et ses marcheurs…).



La réponse est facile à déduire : l’auteur se concentre sur le folklore ou sur les textes anciens. Même s’il se limite à certains écrits (sa bibliographie démontrera toutefois le contraire), sa démarche est très ambitieuse et couvre une bonne partie de la France mais aussi de l’Europe sur plusieurs millénaires. Non, rien ici n’est petit.



La lecture peut ici se dérouler en deux temps : soit l’ouvrage trônera dans une bibliothèque et sera consulté en tant que de besoin (pour briller lors d’une soirée). Soit il pourra être lu de la première à la dernière page. C’est précisément cette deuxième approche qu’il faudra privilégier. Certes les créatures sont présentées par ordre alphabétique, mais la première entrée est thématique, rendant obligatoire le passage par l’index pour toute recherche.



A certains moments, la lecture peut paraître longue, rébarbative, mais elle est tout aussi captivante qu’enrichissante. C’est assurément un livre à livre le soir avant de se coucher en limitant sa lecture à quelques entrées, pour en retenir l’essentiel.



Cette petite encyclopédie est une pépite, une idée cadeau formidable, un bel livre objet et un support d’enseignement : autant de raisons d’y succomber !

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La ferme aux maléfices

Présenté comme thriller ésotérique lors de la dernière réunion du club des lecteurs, j’avoue que j’attendais beaucoup de cet ouvrage… En effet, j’apprécie grandement lorsque le surnaturel vient s’ajouter à une ambiance pleine de suspense et de mystère comme le font si bien Sire Cédric, Stephen King ou James Herbert. Malheureusement, si Edouard Brasey s’est inspiré des maîtres, il n’a pas forcément réussi à faire aussi bien… L’intrigue commençait plutôt bien grâce à un retour dans le passé en 1928 avec un sinistre massacre d’une famille de fermiers qui m’a donné des sueurs froides. En effet, adultes comme enfants se sont fait sauvagement assassiner par deux adolescents… L’auteur n’est d’ailleurs pas avare en détails ! Il y a de quoi donner la nausée aux âmes sensibles et rendre mal à l’aise la plupart des lecteurs ! Ce carnage épouvantable a marqué les lieux et les esprits des villageois qui, des générations plus tard, perçoivent toujours l’endroit comme maudit… Sans le savoir, Géraldine, future maman, va atterrir dans la ferme au passé sanglant grâce à un héritage. Avec son mari Jean-Louis, elle va avoir pour projet de rénover la bâtisse pour en faire une maison d’hôtes. Très vite, elle se rend compte que son projet sera difficile, puisque la plupart des villageois refusent de mettre les pieds dans la maison ou de l’aider à faire les rénovations. Des visions des enfants décimés la hantent, tandis qu’un sentiment de malaise la gagne progressivement. Pire : son mari change peu à peu de comportement. Il devient plus irascible, colérique, violent et rancunier. Lorsqu’il finit par engager Max, un cuisinier guyanais, il finit par complètement délaisser son épouse.



On assiste au déclin de ce couple et aux doutes qui hantent progressivement Géraldine. Le rythme est très lent, mais progressif, ce qui permet à l’ambiance de s’implanter petit à petit. Comme chez Stephen King, on sent que la tension monte progressivement et qu’elle va devenir explosive durant les derniers chapitres. Là-dessus, l’auteur a réussi à proposer une atmosphère étrange, dérangeante, malsaine et entrainante. On a vraiment envie de savoir comment tout cela va aboutir. La narration alternée permet au lecteur de suivre les péripéties de Géraldine et le passé de la ferme. On découvre alors comment et pourquoi le massacre a eu lieu en positionnant l’intrigue du côté des deux meurtriers. J’ai trouvé l’alternance judicieuse, car cela permet de rajouter une tension supplémentaire. On se doute qu’il y a un lien entre les deux récits et on cherche à savoir lequel. C’est malheureusement là où j’ai été en partie déçue. Très vite, j’ai compris qui étaient réellement certains personnages et ce que cela entraînait. Cela saute aux yeux trop tôt ! Plusieurs rencontres vont aiguiller le lecteur ainsi que Géraldine qui va se mettre des œillères bien trop longtemps alors que l’évidence est juste sous ses yeux… Sa naïveté m’a d’ailleurs exaspérée. J’ai eu l’impression que l’héroïne subissait et restait passive. J’ai aussi trouvé qu’elle manquait de lucidité et de dynamisme, ce qui a fait que je ne me suis pas spécialement attachée à elle. Il en va de même pour les autres protagonistes comme Jean-Louis, Sauveur, le prêtre, Max ou Marguerite la sorcière. Certains comme Max et Sauveur ont réussi à titiller ma curiosité cependant, je ne me suis pas attachée à eux pour autant. La conclusion m’a également déçue. Certes, l’atmosphère était oppressante et explosive toutefois, tout s’est résolu bien trop rapidement !!! La situation s’est terminée en un paragraphe, puis a directement enchaîné sur un prologue non expliquant les faits que le lecteur avait déjà compris… Cela m’a beaucoup déçue…



La base du scénario était prometteuse et le côté ésotérique m’a bien plu. Cela m’a rappelé l’ambiance de « La mère des eaux » de Rod Marty… Difficile d’en dire plus sur le côté paranormal sans tout vous révéler… Sachez cependant qu’Edouard Brasey a bien développé cet élément. Si vous aimez les thrillers surnaturels et l’occulte, nul doute que vous apprécierez cette intrigue. À mon sens, c’est l’un des points forts de ce roman. « La ferme aux maléfices » est donc un ouvrage avec un rythme lent mais qui monte crescendo jusqu’à devenir incroyable. De plus, le fait que le récit se base sur un fait divers réel (un massacre ayant vraiment eu lieu en Haute-Provence), a rendu cette lecture encore plus prenante et angoissante. Malheureusement, le manque d’attache aux protagonistes, la résolution évidente du scénario et la fin expéditive a fait que je suis finalement ressortie très déçue par cette lecture. Si la conclusion avait été différente, je pense que mon avis n’aurait pas été aussi négatif… Dommage !
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La petite encyclopédie du merveilleux

Un ouvrage incontournable pour ceux qui voyagent régulièrement de légendes en mythes. Cette encyclopédie propose une définition pour chaque créature fantastique et couvre un large spectre culturel. Le contenu est si dense que l'on a l'impression que rien n'a été oublié. L'ensemble s'illustre par de nombreuses photos, dessins, gravures, etc.

Bref, le compagnon idéal pour celles et ceux qui s'aventurent régulièrement dans les lointaines contrées de la fantasy.
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Les marais de Bourges

A travers Jacques et Zoé nous allons vivre sous la seconde guerre mondiale avec la ligne de démarcation qui va les séparer. Tandis que Jacques va travailler pour l’ennemi contraint et forcé, Zoé elle va rentrer dans la résistance.

Une découverte de la ville de Bourges et de ses environs avec le personnage emblématique de Bascoulard.

Une écriture fluide qui nous emporte dans cette période tourmentée.
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À bout de nerfs

Angelica, une Américaine, est fille au pair à Londres. Elle a l’habitude de retrouver ses amis, le vendredi soir. Le 22 juin, sa soirée tourne au drame. Lorsqu’elle revient du pub, la Police l’informe que le père qui l’emploie a tiré sur ses deux filles et sa femme avant de se suicider.





24 juin, en Ecosse, deux enfants disparaissent alors qu’ils étaient gardés par leur nouvelle nurse : Angelica, une Américaine. La jeune femme appelle son oncle, Joseph Sleuth, agent spécial au FBI. Jo, qui enquêtait sur une grosse affaire financière internationale, part en Europe, au secours de sa nièce.





C’est le deuxième thriller de James Barnaby que je lis. J’avais adoré À fleur de peau et cela a été pareil pour À bout de nerfs.





Le récit est très dynamique, il se passe toujours quelque chose, un événement qui fait douter. Pour être sincère, j’avais deviné une partie de l’intrigue à la moitié du livre, mais je n’arrivais pas à l’assembler avec le reste et je faisais erreur sur le mobile, aussi mon intérêt n’a jamais baissé, mes certitudes vacillaient régulièrement. « C’est elle ? C’est lui ? Ce sont eux ? » Je me méfiais de tout le monde. Le plus rageant, c’est que de nombreux personnages sont attachants et je n’avais pas envie qu’ils aient des choses à se reprocher. Aussi, il m’a été impossible de décrocher avant que toutes les révélations soient faites.





Une fois encore, les films de Walt Disney ont une place importante dans l’histoire, mais de manière moins anxiogène que dans À fleur de peau. C’est un clin d’œil qui m’a fait sourire.





J’aime beaucoup la plume de James Barnaby. Il nous tient en haleine, on comprend qu’il nous embrouille et on aime ça, avec en plus-value des touches d’humour qui m’ont régalée. Alors qu’une course contre la montre est en train de se jouer, que la tension monte, une phrase fait rire. J’ai beaucoup aimé ce décalage. J’ai aussi apprécié […]





La suite sur mon blog


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La grande Bible des Fées

La bible des fées est un épais volume, 320 pages, magnifiquement illustré. Des dessins pleine page assez divers mais ayant pour sujet les fées sont à admirer.

Le texte regroupe comme une encyclopédie les différents contes et légendes tournant autour des êtres féeriques. Encadré par une frise enluminée du plus bel effet, esthétiquementc'esttrès réussi. Cela manque peut-être un peu de légèreté et d'humour. Il y a un côté un peu trop sérieux pour un sujet qui devrait plutôt faire rêver.
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Les amants de l'exil

❤𝔾ℝ𝕆𝕊 ℂ𝕆𝕌ℙ 𝔻𝔼 ℂ𝕆𝔼𝕌ℝ❤



Aujourd'hui je vous parle d'un livre qui m'a profondément touché. J'ai été happée de la première à la dernière ligne.



"Nous voici donc depuis 3 générations "intégrés". Mais à quel prix ? Combien de sueur et de larmes avons-nous versées au cours de notre vie pour accéder à cette normalité ? Nous avons tenté de les oublier, ces larmes, pourtant, les blessures anciennes sont toujours prêtes à s'ouvrir... C'est en tout cas dans cet oubli de soi que j'ai été élevée, là-bas, de l'autre côté des Pyrénées. Et c'est là-bas que j'ai découvert à quel point le parfum des œillets pouvait être amer."



Je ne vous mettrai pas le résumé volontairement, car il en dévoile beaucoup trop à mon goût.



Vous allez suivre Saudade depuis son enfance jusqu'à sa vie d'adulte. Dans un pays dont on parle si peu en littérature, le Portugal. Ce pays si cher à mon cœur puisque j'en suis originaire.



Le Portugal, qui est resté neutre pendant le conflit de la 2nde Guerre Mondiale et qui a eu à sa tête le dictateur Salazar et la mise en place de l'Estado Novo (nom donné au régime corporatiste) qui durera de 1933 à 1974.



Ce livre est une source d'informations précieuse qui m'a permis d'en apprendre tellement plus sur ce que mes grands-parents et mes parents ont vécu.



L'histoire de Saudade a résonné très fortement en moi car elle m'a rappelé celle de ma mère et mon père qui ont immigré en France dans l'espoir d'une vie meilleure.



Si vous aimez en apprendre davantage sur l'histoire d'un pays, foncez le découvrir ! Ce livre est tellement riche d'informations, et la vie de Saudade tellement touchante... ❤

Je ne peux que vous conseillez de découvrir cette pépite qui m'a conquise en plein cœur.



Je ne m'attendais absolument pas à aimer autant ce livre, mais il fera partie de mes plus gros coups de cœur d'une vie sans aucun doute.



C'est tout naturellement que je l'ai déjà fortement conseillé à mon entourage et que je vais le faire découvrir à ma maman et à ma sœur qui je l'espère vont l'adorer autant que moi 💕
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