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Citations de Edogawa Ranpo (84)


Je faisais même attention à me retenir de tousser car, dans ces vastes lieux vides , le moindre bruit résonne et serre le coeur.
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peux tu imaginer ce qui se passe dans le cœur d un homme qui se sent détesté après avoir été aimé ? l'amour se fait douleur, la douleur se fait rancune et la rancune croit jusqu' a se transformer en désir de vengeance.
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Le lecteur pense peut-être que je me suis trompé. Il va protester et me dire que Mme Midorikawa dort dans le lit voisin de celui de M. Iwase, sous les traits de Sanae, et qu'il est donc impossible de la rencontrer venant du couloir.
Mais je vous assure que l'auteur ne s'est pas trompé. Il n'existe qu'une seule et unique Mme Midorikawa. Vous en saurez plus si vous avez la patience de poursuivre la lecture.
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"L'aveugle, salivant de joie, se mit à titiller les jambes et les fesses de la jeune femme du bout de son poignard aussi tranchant qu'un scalpel.
A chaque coup, la peau immaculée se teintait d'une belle couleur rouge, tandis que des cris stridents s'échappaient tant bien que mal du fond de l'énorme bouche."
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Qu'il pressât sa main, posâts sa joue sur la sienne ou l'étraignît dans ses bras, elle ne pouvait désormais plus exploser d'un rire moqueur comme l'autre soir, ni le repousser. Un vrai miracle ! La déesse de son enfance, Kinoshita Fumiko, l'objet de ses fantasmes les plus fous durant ces six derniers mois, était désormais en sa totale possession.
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J’ai entrepris de créer plusieurs mondes différents sur cette petit île. Est-ce que tu sais ce qu’est un « panorama » […] Les spectateurs doivent d’abord passer par un couloir étroit et sombre. Quand ils en sortent ils se trouvent aussitôt plongé dans un monde particulier
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S’il est vrai que la beauté est encore plus impressionnante quand elle est teintée d’inquiétude, il n’existe sans doute rien de plus beau au monde que le spectacle des fonds marins.
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Quand la peur du crime excède un certain degré, il se passe exactement le même phénomène que lorsqu’on se bouche les oreilles et qu’on entend plus rien, c’est-à-dire qu’on devient sourd à sa conscience tandis que l’intelligence relative au crime […] se met à agir mécaniquement avec calme et sang-froid sans négliger aucun détail.
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C’est une oeuvre qui n’aurait pas pu être créée par quelqu’un d’autre qu’un aveugle. C’était aussi une oeuvre qui ne pouvait pas être réellement vue par quiconque n’était pas aveugle.
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Le général et Tokiko restèrent pétrifiés d'horreur : dans la lumière tremblante de la lanterne, ils aperçurent en même temps une forme noire qui rampait au milieu des joncs, la tête dressée et tendue vers l'avant comme une grosse chenille ; le corps progressait par de pénibles mouvements de reptation tout en s'aidant de quatre moignons qui labouraient frénétiquement le sol.
('La Chenille')
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- Comme je vous l’ai rappelé tout à l’heure, reprit Akechi en s’adressant au juge Kasamori, Muensterberg avait raison de considérer qu’un test psychologique n’était vraiment efficace que pour vérifier si un suspect connaît un lieu, une personne ou un objet.
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Alors, tandis qu'Akechi tournait dans l'allée et s'en allait rapidement de sa démarche particulière qui consistait à balancer les épaules, pour une raison inconnue, sa silhouette qui ressortait nettement dans les ténèbres, avec son yukata tape-à-l'oeil aux grosses rayures verticales, me laissa une forte impression.
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Je me demande bien ce qu'on éprouve au moment d'être exécuté.
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Parcourant ce monde de ténèbres tel un démon, Saburô espionnait les pensionnaires du premier étage de la "Gloire de l'Orient", soit près de vingt personnes, surprenant l'un après l'autre leurs petits secrets, ce qui suffisait en soi à le plonger dans les délices. Pour la première fois depuis des lustres, il y puisa même une raison de vivre.
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Quand il entendait Akechi les raconter avec éloquence, ces histoires criminelles se déroulaient devant ses yeux comme s'il y était, revêtues d'un charme insondable, telles des peintures en rouleau richement colorées de couleurs criardes.
Deux ou trois mois après avoir fait la connaissance d'Akechi, Saburô semblait presque avoir oublié l'insipidité de ce monde. Faisant l'acquisition d'une foule d'ouvrages traitant de crimes divers, il passait ses journées plongé dans leur lecture.
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"Plutôt mourir que de continuer à vivre dans un monde si inintéressant." Telle était la pensée à laquelle il inclinait.
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Ce qui devait arriver à des gens vivant uniquement de leurs sens et menant une vie hors du commun arriva. Pour avoir épuisé toutes les ressources de leur sens du toucher, ils finirent par en être écœurés.
Pour tromper leur ennui, ils se mirent à jouer à deviner les infimes particularités du moindre recoin de leurs corps.
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Il ne reste aux aveugles que le son, les odeurs, le goût et le toucher. Le son, la musique, comme un vent trop violent, ne me suffisaient pas. Quant aux odeurs, malheureusement, le sens olfactif de l’homme n’est pas aussi développé que celui des chiens. Et la nourriture ne faisait rien d’autre que de me remplir le ventre. Je finis par comprendre que seul le toucher nous restait, à nous les aveugles, comme source d’un plaisir immense et sans cesse renouvelé.
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Les deux exemples que je viens d’exposer devant vous montrent à l’évidence que les possibilités de crimes parfaits échappant à la justice des hommes sont quasiment infinies. Loin de m’épouvanter, cette découverte m’enchanta en me révélant qu’il restait dans le monde un espace inviolé où le crime pouvait s’épanouir. C’était merveilleux ! Comme les samouraïs du Japon d’autrefois, je disposais du droit de vie ou de mort sur le commun des mortels...
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La torture était telle qu’elle poussait des hurlements et se tordait de douleur. Mais cette souffrance lui était aussi source d’un profond plaisir. Elle désirait être blessée. Plus ces blessures étaient importantes, plus la douleur était violente, et plus elle était transportée de joie.
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