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Critiques de Edward Carey (246)
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Clod est un jeune homme étrange, comme toute sa famille : les Ferrayor. Tous sont nés liés à un objet quelconque et Clod a un don particulier : il entend les objets parler. Ils vivent tous dans un immense château sur un océan de déchets. Un jour, une nouvelle servante débarque au château, et l'ordre va bientôt basculer...



Quel livre ! Jamais je n'avais lu quelque chose de semblable. L'histoire est très réfléchie, sombre, parfois même très violente. Je dois avouer que ce côté là m'a parfois déplu car je me suis sentie mal à l'aise tout le long du roman. On a l'impression de nager en plein délire. Les personnages sont glauques au possible, l'intrigue est mystérieuse et l'ambiance poisseuse. Le tout est très bien maîtrisé, pourtant j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Je pense néanmoins que ce livre est une expérience toute particulière. Les illustrations sont magnifiques et morbides. Ne vous attendez pas à quelque chose de féerique mais à une aventure dont vous ne ressortirez pas indifférents !
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Les Ferrailleurs est un roman qui prend son temps. La mise en place de cet univers si particulier se fait lentement. On peut être quelque peu frustré du temps que met l’action à décoller, mais en ce qui me concerne, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir tranquillement ce monde étrange. L’imaginaire d’Edward Carey est complètement délirant et incroyablement riche. A la fois gothique et magique, c’est également un monde très sale, puant et fuligineux, que l’on soit au château comme dans le faubourg. Et pourtant, j’ai été conquise.



Les personnages sont fabuleux, étranges et complexes. Les Ferrayor sont totalement fous, très bien campés, avec des caractères variés et on aimerait tout savoir sur eux. J’ai beaucoup aimé le regard incrédule que pose Lucy sur eux. Pour elle qui a les pieds sur terre, leur manière de vivre et les règles qu’on lui impose sont pour le moins déconcertantes. Si elle m’a agacée par certains côtés, j’ai apprécié le caractère bien trempé de Lucy qui n’a pas la langue dans sa poche. Tout le contraire du timide Clod pour lequel j’ai ressenti beaucoup de sympathie. Au début, plutôt faible et timoré, il mûrit au fil de ses (més)aventures et découvertes. C’est le personnage qui m’a le plus touché dans ces deux tomes.



Le fait que les chapitres alternent les points de vue de Clod et de Lucy (plus quelques autres personnages de temps en temps) apporte une richesse à la narration et nous permet d’en savoir plus, d’en voir plus, sur la famille et leur domaine.

Je tiens également à souligner que Les Ferrailleurs sont des romans extrêmement bien écrits. J’ai trouvé que le vocabulaire était d’une richesse fabuleuse et le style agréablement désuet. Cela contribue énormément à nous plonger dans cet univers du XIXe siècle et dans cette soi-disant grandeur des Ferrayor.



Au début de chaque chapitre, Edward Carey nous offre un portrait délicieusement lugubre d’un personnage du roman. Ces illustrations, toujours en noir et blanc, sont accompagnées de plans du château pour le premier tome et du faubourg pour le second. Ce sont d’ailleurs ces couvertures sombres (très « à la Tim Burton ») qui m’ont attirée.



Les Ferrailleurs garantissent une plongée immersive dans un univers unique à la fois biscornu et glaçant. Je ne vous en dis pas plus sur l’histoire pour vous laisser le plaisir de la découverte, mais je ne peux que vous inciter à les lire. Ce sera forcément une lecture atypique !
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Avec ce premier tome, Edward Carey nous emmène dans un univers décalé et sombre. Son style est d'ailleurs très proche de l'univers de Tim Burton. J'imagine tout à fait une adaptation cinématographique de ce roman par ce réalisateur que j'apprécie tant ! Chaque chapitre s'ouvre avec une illustration réalisé par l'auteur lui-même, ce qui fait de ce roman est très bel "objet-livre".

Nous voilà plongés dans le Londres du XIXème siècle, et plus précisément dans le demeure des Ferrayor, construire au coeur d'une sorte de déchetterie. Selon la tradition, chaque membre de la famille reçoit à sa naissance un objet plutôt banal en apparence qui l'accompagnera tout le long de sa vie. Clod, le jeune héros que nous suivons, a reçu un bonde et est capable d'entendre des voix. En fait, il n'entend que des noms, et pour cause, chaque objet possède un nom que Clod est capable d'entendre et de situer. Un jour, l'objet de naissance de la tante Rosamud disparaît...

En parallèle, nous suivons l'histoire de Lucy, une jeune orpheline qui va venir travailler en tant que domestique (même si en réalité c'est un peu plus compliqué que ça...) chez les Ferrayor.



Si j'ai absolument adoré cet univers si particulier et limite absurde du roman d'Edward Carey, je dois avouer que j'ai quelque peu stagné dans ma lecture vers le milieu du livre. Le début du roman nous décrit beaucoup la demeure et la famille, et j'ai beaucoup apprécié cette description qui me donnait vraiment l'impression d'être dans un film. Cependant, au bout d'un moment, j'avais l'impression de lire la même chose sur une centaine de pages : Clod a la recherche de la poignée de porte de sa tante et Lucy qui essaie de comprendre où elle a atterri.

Toutefois, le rythme a été relancé lorsque les deux personnages se rencontrent et le livre se clôt sur quelque chose d'assez particulier et curieux. Je pense que les longues pages parfois redondantes ont été intentionnelles de la part de l'auteur : il faut tout de même se rappeler que Le Château est le premier tome d'une trilogie qui compte à l'heure actuellement deux tomes (seul le premier a été traduit en français pour l'instant).

En tout cas, j'ai adoré ce monde original et sombre, parfois cynique et cruel où la poésie vient parfois ajouter une touche de lumière. J'attends avec impatience la suite !
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Ce que j’ai ressenti:…Un univers incroyablement fascinant!…



Dès les premières pages, j’ai été envoûtée par cette ambiance sombre et originale…Tous ses mystères autour de ses objets qui parlent, ses deux adolescents qui se racontent, tour à tour, au sein de cette décharge, la puissance de l’imagination de l’auteur…Bienvenue dans une nouvelle saga : les Ferrailleurs! En plein dans un Londres revisité et très empreint de dangers grisâtres, on explore un lieu atypique fait de bric et broc. Totalement dépaysant et surprenant, on se perd avec un certain plaisir dans cette avalanche d’immondices, de montagnes de noms, de destins parlants qui régissent les Ferrayor.



« Nous étions comme des puces, des abeilles, des moucherons ou des scarabées bourdonnant, des cancrelats, des fourmis-scarabées, des phalènes cornues, qui tous vivent peu de temps, battent des ailes, s’affolent, rampent, mangent, vivent, aiment puis meurent, un petit tour et puis s’en vont, tout ce petit monde périt, et il n’en reste qu’une salissure. »



J’ai lu ce livre en plein mois de décembre, autant dire que j’étais dans l’ambiance de noël, et voir une bonde ou encore un sofa murmurer, ça force la magie…Il y avait ce qu’il faut de gothique et de féerie pour que je sois emportée dans cette tempête bien particulière, que je veuille découvrir tous les recoins sombres du Château, et que je m’émeuve devant la naïveté touchante de Lucy et Clod. Clairement, il y a des rendez-vous réussi, et cette lecture en périodes de fêtes, c’était le bon timing…



"As-tu jamais désiré jouer le rôle principal dans ta propre histoire?"



Je suis d’ors et déjà impatiente de poursuivre les aventures de ces lieux lugubres, et de ressentir les envolées lumineuses de nos deux héros maladroits et voir s’épanouir les paraboles de Edward Carey. J’ai été très touchée par la sensibilité que l’auteur met dans cet océan de vies et de déchets, enchantée par l’étincelle qu’il peut faire jaillir pour ses vies effacées, troublée par la douceur candide de cet amour naissant.



"Mais elle, c’est une pensée, la plus belle des pensées. Les meilleures pensées que j’aie jamais eues sont mes pensées pour Lucy Pennant."



Le petit Plus: Les illustrations de l’auteur en début de chapitres.





Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Premier tome d'une trilogie, ce livre illustré d'Edward Carrey se démarque par son originalité. Cet auteur fait partie des écrivains qui ont réinventé du tout au tout le monde dans lequel ses personnages évoluent.



Nous voici propulsés chez la très ancienne famille anglaise des Ferrayor, qui règne sur Londres depuis des siècles du haut de leur luxueux château composé de tous les détritus et les immondices accumulés au fil des ans dans la capitale.



Deux univers distincts: les Ferrayor de pure sang et les autres londoniens, qui n'ont aucun droit mis à part celui d'être employé dans le château des Ferrayor en tant que domestique plus au moins qualifié.



C'est une étrange famille que nous découvrons. Selon la tradition, chaque membre de la famille se voit attribuer à sa naissance un objet dont il devra prendre soin jusqu'à sa mort. Pour Clod, le personnage central, c'est une bonde...oui, une bonde !



Cependant, au cours de l'histoire, nous apprendrons que tous ces objets de naissance ne sont pas seulement ce qu'ils paraissent.



Alors qu'une tempête de débris se prépare à l'éxtérieur, le château va être sans dessus-dessous et tous les privilèges acquis pendant des siècles pourraient bien sombrer. Le château va se retrouver sans dessus dessous et Edward Carrey nous entraine avec lui dans une épopée gothique et fantasmagorique où les apparences sont des plus trompeuses. Avec cette atmosphère digne de Tim Burton, vivement la lecture du second tome !
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Quel étrange roman. Si je n'ai pas été réellement embarqué par l'histoire, l'ambiance, les décors et l'inventivité folle de l'auteur font que j'ai passé un agréable moment dans cet univers hallucinant. On sent un potentiel énorme pour peu que les bases mises en place dans ce premier tome soient habilement exploitées. Je lirai donc le tome 2 afin de voir ce que l'auteur nous réserve... Intriguant.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Les Ferrayor habitent un château qui culmine au milieu d'un océan d'immondices. Les membres de cette famille ont fait fortune grâce aux ruines des Londoniens, aux rebuts d'une société qui jette et consomme à tout-va. Ils sont pour la plupart laids, crasseux, pâles, difformes, sinistres, impassibles, et surtout fiers de leur race pure de Ferrayor.



Dans les étages supérieurs trône cette aristocratie des poubelles. Dans les sous-sols et dans la décharge, triment les serviteurs, les orphelins, les misérables, tous de rang inférieur. Ceux-là n'ont pas de noms, ils sont juste Ferrayor. Déshumanisés, sans souvenirs, comme des objets ternes, des travailleurs de l'ombre, invisibles, ils déambulent dans les couloirs, le dépotoir, les dortoirs.



Clod a quinze ans et est un Ferrayor de pure race. Mais il ne ressemble pas aux membres de sa famille. Il a un don particulier, celui d'entendre parler les objets.

Une intruse se glisse dans ce château des Ferrayor aux règles nauséabondes bien huilées. La révolution s'annonce alors, les secrets secouent leurs couches de poussière et murmurent les larmes de cendres. Et tremblent les Ferrayor sur leurs fondations de ruines.



Dans ce roman fantastique couleur gothique, l'océan de rebuts emporte le lecteur dans une tempête judicieusement orchestrée. Ça crisse, ça craque, ça grommelle, ça rouille. On suffoque, on se noie, on déraille. Mais surtout on voyage dans un univers qui nous aimante, nous rassemble sur une vague d'idées improbables mais pas si déconnectées de la réalité qu'on pourrait le croire.

J'aurais aimé poursuivre avec les tomes suivants. Il me faudra attendre…



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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Je conseille ce premier tome sans hésiter car je trouver personnellement qu'il vaut la peine d'être lu. Dans ce château fait de détritus se trouve un jeune garçon qui va être livré à lui-même pour affronter la vie. Les personnages sont chacun attachants, d'autres détestables par leur bizarreries... Plongez dans ce monde gris et froid pour vous attacher à Clod ! Seul point à souligner pour finir : j'espère que le suite sera à la hauteur !


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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Un "merveilleux" livre. Pas merveilleux au niveau du thème ou de l'ambiance ou de l'histoire enfin pas merveilleux dans le sens conte de fée! C'est sale, c'est glauque, c'est étrange, une vieille bâtisse toute bancale comme ces habitants. Ils sont souvent étranges, sadiques, grossiers. C'est merveilleusement haletant. Très innovant et on se prend vite à ce monde auquel on ne souhaiterait pour rien au monde appartenir! Et si les objets pouvaient parler, que nous révéleraient-ils?
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

On dit que ce sont de drôles de gens, des gens froids. Qu’ils détiennent toutes les dettes de Londres. Qu’ils sont très riches. Qu’il ne faut jamais leur faire confiance.



Eux, ce sont les Ferrayor. En ce début du dernier quart du XIXème siècle, ils sont depuis plusieurs générations déjà les propriétaires du Grand Dépotoir, gigantesque territoire jonché de tonnes et de tonnes de déchets, de montagnes de rebuts, dont ils sont les intendants et les gouverneurs. Ils sont "les souverains de la pourriture et de la moisissure, les nababs de la putréfaction", empereurs d’un cloaque qui a fait leur fortune et leur a valu la haine séculaire de leurs lointains voisins, les habitants de Forlichingham (ou Filching), faubourg pauvre de Londres.



Leur royaume n’est indiqué sur aucune carte, no man’s land hérissé de débris hétéroclites où trône le Château, demeure disproportionnée elle-même constituée de matériaux de récupération, de parties de bâtiments de Londres transportés puis reconstruits lors de rachats de terrains, pour former un amalgame de salles de bal, de cuisines, de chambres et de couloirs auxquels on accède par des myriades d’escaliers disparates, aux toits hérissés de multitudes de cheminées. Un univers nauséabond de poussière et de noirceur, la faible lumière d’un dehors grisâtre ne passant plus par les fenêtres aux vitres noircies…



C’est là que vit Clodius Ferrayor, surnommé Clod, l’un des petits-fils du patriarche Umbbit qui règne sur cette dynastie. Clod est orphelin, la mort de sa mère à sa naissance -suivie de peu du décès d’un père au cœur fragile- lui ayant valu la rancœur éternelle de sa grand-mère maternelle. Les Ferrayor formant un clan, avec sa pléthore de tantes, oncles, cousins et cousines, pour lequel la pureté du sang compte plus que tout. Pour autant, aucune affection ne semble les unir, seuls importent le maintien du rang et de la lignée, dans le respect des règles rigides ordonnant les unions, et la place de chacun dans une hiérarchie rigoureusement définie. Ainsi, lorsqu’il aura atteint l’âge de seize ans, qui approche à grands pas, Clod sera autorisé à remplacer ses culottes courtes par un solennel pantalon de velours, et devra épouser sa cousine Pinalippy, grande brute à moustache dont l'un des plus grands plaisirs consiste à pincer les tétons des garçons. Ce qui, comme on peut s’en douter, ne l’enchante guère… Il faut dire que Clod est un peu différent des autres Ferrayor, à l’instar de son cousin Tummis, son meilleur ami, qui affectionne les animaux et est tombé amoureux (scandale !) de sa promise, la douce et gentille Ormilly. Après avoir fait résonner les couloirs du château de ses interminables pleurs de bébé, il est devenu un enfant maladif, peu aventureux, sensible, et une proie facile pour sa brute de cousin Moorcus, vigoureux garçon cruel et autoritaire semant la terreur parmi les jeunes Ferrayor les plus faibles qu’il persécute. Mais surtout Clod a un don : il entend la voix des objets. Précisons que les objets occupent une place très particulière chez les Ferrayor. A sa naissance, chacun s’en voit attribuer un dont il devient inséparable, avec lequel il entretient toute sa vie un rapport fusionnel et interdépendant. Pour Clod, cet objet est une bonde. Une bonde nommée James Henry Hayward. Car ce qu’entend Clod dans les murmures des choses, ce sont des patronymes inlassablement répétés, formant une cacophonie permanente et parfois insoutenable pour le garçon.



La disparition d’un de ces objets de naissance débute la série d’événements étranges qui vont bientôt bouleverser la vie du château : la poignée de porte de Tante Rosamund (Alice Higgs) est introuvable… Drame qui concorde avec l’arrivée au château de Lucy Pennant. Orpheline depuis que ses parents, atteints d’un mal étrange touchant les habitants de Filching, faubourg pauvre de Londres, se sont pétrifiés, elle se voit offrir un emploi de servante au château, privilège réservé à ceux dont le sang des Ferrayor coule dans les veines en faible proportion. L’armée de domestiques ainsi constituée forme une horde anonyme, chaque membre de ce petit personnel devant abandonner son identité et oublier son passé pour n’être plus qu’un "Ferrayor", sans prénom, sans famille. Gamine débrouillarde et rebelle, Lucy refuse de devenir une anonyme et s’efforce de ne pas oublier qui elle est. En nettoyant les foyers de cheminées, tâche à laquelle elle est dévolue, elle rencontre Clod. A l’encontre du règlement interdisant tout contact entre les maîtres du château et une domesticité reléguée dans les sous-sol, les deux adolescents font connaissance…



Quelle lecture passionnante et réjouissante, portée par une écriture énergique et par ailleurs très joliment illustrée des propres dessins de l'auteur ! Edward Carey nous immerge dans un monde inventif et profus, baigné d'une atmosphère à la fois ténébreuse et grouillante, qui n'est pas sans évoquer l'univers d'un Tim Burton ou celui de la famille Addams. Le récit baigne par ailleurs dans une violence permanente, entretenue par le comportement tyrannique et brutal de la plupart de ces cruels Ferrayor mais aussi de leurs gens de maison. Il fait alterner les voix de Clod et de Lucy, l'introduction de cette dernière dans la demeure des seigneurs des ordures et sa rencontre avec Clod initiant une série de catastrophes qui va mettre en péril la routine séculaire et bien ordonnée du Château...


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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Le Château est le 1er tome de la trilogie des Ferrailleurs. Dans ce premier tome nous allons faire connaissance avec la famille des Ferrayor, cette famille qui vit dans l'immense demeure qui surplombe toute la ville de ses détritus ! Toutefois, ce n'est pas une famille comme les autres, chaque nouveau-né est doté, à la naissance, d'un objet qu'il doit garder près de lui toute sa vie, car leur seule séparation provoquerait leur mort ! Le jeune Clod, le héros, bien que doté d'un objet particulier, a également le don de les entendre parler ! Et c'est ce don qui va lui permettre de vivre une aventure incroyable et de rencontrer (peut être) la jeune fille qui a fait irruption dans le château lors d'une terrible tempête...

Que vous dire ?! A part que c'est plus qu'un coup de coeur, c'est l'un de mes livres préférés, à la hauteur des Harry Potter et Seigneurs des anneaux ! Les critiques comparent souvent Edward Carey comme étant un nouveau Tim Burton ! Et ce n'est pas tout à fait faux ! La noirceur de ses dessins, son univers lugubre et totalement farfelu sont extrêmement envoûtants !

L'objet-livre en lui même est sublime ! La texture du papier entre nos doigts, et ces illustrations qui nous accompagnent tout au long de l'histoire, fait de notre lecture une véritable immersion dans un monde imaginaire ! Lorsque l'on lit Le Château, on oublie tout ce qu'il y a autour de nous !



De plus l'intrigue est super bien ficelée ! Du début à la fin on ne s'ennui pas ! Et puis c'est aussi la rencontre entre deux mondes ! Celui des Ferrayor dominateurs dont les traditions sont très strictes, et la jeune fille venue d'en bas, de la rue et qui ne va pas manquer de donner du piquant à cette aventure extraordinaire !

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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

« Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ? »

Non, je ne vais pas ce soir vous déclamer du Alphonse de Lamartine, mais plutôt du Edward Carey.

Approchez, venez, entrez chers amis, que je vous fasse visiter le lieu.

Ici c'est bien un château, le château des Ferrailleurs.

Il sera dit qu'un dieu facétieux m'aura jeté un sort, celui d'être condamné à passer de maison en maison durant mes lectures estivales, ce qui sera d'ailleurs le cas aussi pour la toute prochaine à venir...

Nous voici aux confins de Londres, en plein XIXème siècle. Sur un océan formé par tous les immondices de la capitale jaillit non pas une île, mais un château, la demeure des Ferrayor. Oui c'est le nom de cette terrible dynastie qui règne en maître depuis des générations sur un superbe dépotoir et qui n'a rien à envier à la famille Adams.

Sur cet océan de gravas et de rebuts, il est difficile voire impossible de pousser une barque. Alors il faut y aller presque en apnée.

On pourrait se demander, en contemplant ce dédale de détritus, où commencent les fondations de cette étrange demeure faite de bric et de broc, construite à partir de morceaux de maisons prélevées dans la capitale, assemblés selon une logique qui rendrait fou tout architecte digne de ce nom.

Autre caractéristique de cette famille : chaque Ferrayor, à la naissance, se voit attribuer un petit objet appelé l'objet de naissance, qui l'accompagnera partout et toujours.

Ainsi, voici surgir dans le texte une bonde universelle à chaînette, un robinet, une poignée de porte en cuivre, une pince coupante, une tasse repose-moustache, un sifflet en forme de groin, un chausse-pied en écaille de tortue... J'en oublie forcément.

Il y a les Ferrayor d'en haut, les maîtres et il y a les Ferrayor d'en bas, ceux qui servent les maîtres. Ici on ne mélange pas les robinets et les crachoirs en argent... Quand on entre dans cette maison, on devient Ferrayor...

Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu'une jeune orpheline se présente à la porte du Château… Elle s'appelle Lucy Pennant. Elle semble sortir tout droit d'un récit de Charles Dickens.

Et voici que Clod Ferrayor, quinze ans et demi, petit-fils de celui qui règne sur cette dynastie, va être ébloui, troublé par la présence de Lucie Pennant, cette jeune fille fragile et lucide, déterminée...

Pour son malheur et pour notre bonheur, Clod Ferrayor a reçu un don singulier : il est capable d'entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…

Plus rien ne sera comme avant...

Il est souffreteux, elle a les yeux verts, ils vont s'aimer. Ce sont eux qui vont nous lier à cette histoire, nous faire traverser la maison, traversant le récit, traversant notre coeur au passage, franchissant les zones qu'ils n'ont pas le droit de transgresser... Ces deux-là, on imagine que Shakespeare les aurait adorés, sorte de Roméo et Juliette de la ferraille, des décombres et du gothique.

Voici un conte fantasmagorique à la poésie baroque, mêlant délire fantastique et lucidité grinçante.

Au fil des pages, de nombreuses questions se posent sur ces mystérieux objets, qui ne sont peut-être pas si inanimés que l'on voudrait le croire, et leur lien avec les habitants des lieux.

J'ai posé mes bras, mes mains sur les murs de cette maison. Je l'ai étreinte. J'ai entendu sa respiration. Elle m'a secoué de ses convulsions. J'entendais les bruits métalliques et les cris des objets. J'entendais des voix remonter des ordures et de la puanteur. Je sentais ses odeurs. J'entendais les battements de coeur de Lucie Pennant, crasseuse, souilleuse, mais si lumineuse et la course des pas douloureux de Clod Ferrayor à sa recherche effrénée.

Il y a dans ce texte que j'ai adoré pour son enchantement quelque chose de cruel et de dérangeant, car on se dit qu'il y a un côté absurde et monstrueux de notre monde à la dérive qui ressemble peut-être à cela.

Et puis, objet parmi tous les objets, il y a ce livre, l'objet papier avec des dessins fabuleux réalisés par Edward Carey lui-même, ouvrant de manière magique et ténébreuse chaque chapitre.

Bon, je vous laisse, je suis à la recherche de ma tasse repose-moustache, pas question de trouver le sommeil sans avoir remis la main dessus...

Quoi ? On me dit qu'il y aurait deux autres volumes à lire, car c'est une trilogie ? Alors, j'y cours, j'y cours... Vite, mon chausse-pied en écaille de tortue...

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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

N'ayant jamais lu ce genre de livres j'étais très curieuse de savoir si j'allais accrocher ou pas. Et ce fut une belle surprise pour moi!

Un univers très particulier pour cette histoire qui se passe essentiellement dans un château qui appartient à la famille Ferrayor. Cette famille est dirigée par une main de fer par le grand-père, qui s'occupe du train lequel part le matin et rentre le soir et toute la maisonnée vit au rythme du train.

Ce château a été construit de plusieurs maisons qui sont entassées un peu n'importe comment, ce qui a pour conséquence que les pièces sont un peu disposées au petit bonheur la chance. Un plan de la demeure est donnée au début du livre pour " la demeure d'en haut" destiné à la famille Ferrayor et un autre à la fin du roman pour "la demeure d'en bas" consacré aux domestiques. Au début de chaque chapitre l'auteur, qui a réalisé lui-même tous les dessins, a effectué un dessin qui représente les protagonistes de cette histoire. Ce qui fait qu'on s'immerge très facilement dans cet univers.

Dans cet univers, chaque personnage se voit attribuer à la naissance un objet auquel il va s'attacher au point de ne pouvoir vivre sans.

Les personnages principaux sont Clod, jeune garçon, un peu particulier car il entend les objets proclamer des noms. Il est persécuté par son cousin ( il y a beaucoup de cousins, de tantes et d'oncles) Moorcus. Il y aussi Tummis ( ami de Clod) un original qui s'attache aux animaux et tout particulièrement aux insectes. Les deux amis passent leur à essayer d'éviter Moorcus et ses accolytes. Et il y a Lucy Pennant qui vient de l'orphelinat destinée à être servante mais qui a bien du mal à garder sa place!

L'univers de Edward Carey est très détaillé avec mille détails que l'on savoure pour mieux apprécier l'ensemble. Je ne suis pas une habituée de Tim Burton mais ça y ressemble dans le genre décalé et surprenant tout en étant très poétique.

On va apprendre comment les Ferrayor sont devenus ce qu'ils sont, et la place qu'ils doivent garder dans la société. Clod est gentil, naïf, Lucy pose trop de questions et fait tout ce qu'elle peut pour ne pas se laisser avaler par le système Ferrayor.

Je me suis attachée aux personnages ainsi qu'à l'univers très sombre de ce roman, et j'attends avec impatience la suite.

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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Clod Ferrayor et Lucy Pennant se rencontrent au sein du lugubre château de la famille Ferrayor. Lui est affublé d'une singulière différence, elle est domestique et tente de ne pas oublier qui elle est. Pour leur baptême la matriarche leur donne leur Objet, celui dont ils ne doivent jamais se séparer mais pourquoi ?

Un conte gothique, à la croisée de Poe pour l'écriture, Caro et Jeunet visuellement et de Burton pour le tout !

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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Le château, publié en 2013 en Angleterre et en 2015 en France, n'est autre que le premier volet de la trilogie des Ferrailleurs, écrite par Edward Carey.



Cette trilogie m'a fait de l'oeil pendant un bon bout de temps, mais j'attendais la sortie en poche du troisième tome pour me plonger dedans - on retrouve l'éternel problème de l'attente entre les tomes sinon.

Cet auteur m'était inconnu jusqu'à ce que je tombe un jour sur cette couverture gothique, aux allures steampunk. N'étant pas une grande professionnelle de ce genre, je ne sais pas grand chose dessus si ce n'est que les récits steampunk se passent généralement aux XIXe siècle et mettent en scène un monde qui aurait pu être le nôtre, du moins, qui a pour point de départ un événement historiquement "réel" pour construire autour un monde tout à fait imaginaire.



Avec Le château, j'ai fait l'expérience du mauvais moment de lecture. Vous savez, c'est ce moment où vous commencez un livre qui vous fait vraiment envie, mais que ce n'est pas la bonne période pour le lire. Dans le sens où la seule chose que vous souhaitez faire, bah c'est le strike, mais que c'est juste impossible.

J'avais mes examens qui commençaient quelques jours plus tard lorsque j'ai commencé ce livre. Malgré ça, malgré le manque de temps, je l'ai dévoré. C'était trop dur de le refermer, de le continuer plus tard. J'ai fait une pause au pire moment pour pouvoir me consacrer à ce roman et qu'est-ce que c'était bon !



C'est par le biais d'une narration alternée que l'on apprend à connaître ces deux personnages opposés l'un de l'autre, mais très attachants dans leur manière d'être.

Même si le gros point fort de ce volet est l'atmosphère, l'univers de l'auteur, les personnages ont aussi une place très importante dans mon appréciation. Si j'ai trouvé l'univers si abouti, si fantastique, c'est grâce à Clod et Lucy, qu'on se le dise.





Mon avis en intégralité :
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Peut-on se définir par un objet ? C'est une question intéressante pour des citoyens d'une société de consommation, qui entassent toujours plus d'objets inutiles en en achetant de nouveaux, persuadés que ceux-ci les représenteront mieux que les précédents, vous ne trouvez pas ? Entasser, c'est précisément ce qui se produit chez ces ferrailleurs anglais du 19ème siècle : Leur royaume est une décharge à ciel ouvert, leur métier, de génération en génération : trier. Leur demeure : un château fait de bout de bâtisses londoniennes récupérées, déplacées et réassemblées en patchwork.





Les objets et ce qu'ils représentent pour l'Homme, aussi bien que notre manie de les thésauriser, sont des sujets qui semblent tenir à coeur à cet auteur : Dans son premier roman l'Observatoire, il explorait déjà cette thématique, ainsi que celle de la solitude et du rapport à l'autre. Au fond, les objets peuvent-ils combler cette solitude ? Est-ce le rôle que nous leur prêtons, ou l'un des rôles, ajouté à la représentation, comme un totem ? Un nouveau sac à main qui représente mieux mes goûts actuels, de nouvelles fringues qui me mettent plus en valeur, des tas de livres que je n'aurais jamais le temps de lire, et tout ce petit monde qui vient habiter mon univers, masquer ma solitude, occuper mon espace vital et mes pensées… Privilégier les objets aux humains est un mal contagieux, de nos jours. On ne devrait jamais laisser les objets prendre le dessus sur nous… Au final, ils seront peut-être tout ce qu'il reste de nous, mais même eux peuvent se briser et disparaître.





Si je devais chercher au fond de mon coeur l'objet qui parle le plus de moi, ce serait je crois une luciole, que le père noël avait accroché au sapin quand j'étais toute petite et qui m'a suivie toutes ces années : machouillée, recollée, perdue, retrouvée, mais jamais oubliée, comme les souvenirs qui s'y accrochent. Et puis cette lumière qui vous tient compagnie et vous éclaire aux moments les plus sombres : quel symbole ! Si elle pouvait parler, elle raconterait certainement quelques secrets. Elle nous dévoilerait peut-être son petit nom, elle aussi, si nous pouvions l'entendre. Ce qui est impossible n'est-ce pas, parce les objets, ça ne parle pas… Si ? Ah, vous aussi vous les entendez chuchoter à leur passage, murmurer à vos oreilles qui possèdent encore la conscience pure des enfants ! Vous me rassurez, je croyais que j'étais folle.





Vous êtes donc comme Clod Ferrayor : A lui aussi les objets lui parlent. Particulièrement les objets de naissance. Vous savez, cet objet qu'un proche vous offre à votre venue au monde, et qui vous suivra toute votre vie, vous représentera aux yeux des autres : un arrosoir, une pince à épiler, un napperon, une poignée de porte, un robinet, ou encore une bonde universelle… La bonde de Clod s'appelle James Henry. Mais Clod connaît aussi les noms de tous les objets de naissance des gens qui l'entourent, puisqu'ils les entend se nommer à tout bout de champ. Un don rare et perturbant, qui sera mis à contribution lorsque Alice Higgs, la poignée de porte de la tante Rosamund, disparaîtra : Il est indispensable de la retrouver rapidement car, sans son objet de naissance, un Ferrayor n'est plus rien et dépérit ! C'est la règle : on ne se sépare jamais de son objet de naissance. Pourquoi ? A vous de le découvrir ! Des objets comme des talismans, à qui l'on pourrait aller jusqu'à prêter une âme… Alors quand des objets et des personnes commencent à disparaître dans le château, c'est le début d'une chasse au trésor géante… et dangereuse !





Dès les premières pages, on se laisse prendre au piège de cette ambiance steampunk très réussie, et de cet univers original et inventif à souhait à la Alice au pays des merveilles. Les pages se tournent toutes seules, au rythme des portraits de chaque personnages qui nous sont physiquement dessinés au crayon, avant de nous être mentalement brossés par les mots. L'histoire nous est racontée tour à tour par Clod Ferrayor puis par Lucy Pennant, la nouvelle servante un peu rebelle qui refuse de perdre son identité en se fondant dans la masse des domestiques et, pour ça, cherche un objet à s'approprier et auquel se rattacher - quitte à le voler, ce qui la mettra en fâcheuse posture. J'ai été émerveillée ou plutôt admirative de cet univers original. Mon bémol, c'est peut-être qu'à vouloir instaurer la solitude et le formatage, j'ai lu l'histoire à petite distance de mes personnages au début, avant de m'y attacher au fil des pages. Ajoutez à cela un enfermement total du début à la fin dans une demeure gémissante croulant sous des tonnes étouffantes d'objets divers et bruyants : Autant vous dire que les claustrophobes peineront peut-être à avancer dans cette histoire, tant l'enfermement de ce huis clos se resserre de plus en plus jusqu'à la fin : on est enfermés dans ce château, par tradition mais aussi à cause d'une tempête d'objets, qui nous ensevelissent de plus en plus jusqu'à ne plus pouvoir ouvrir les fenêtres ni bientôt respirer… ! Etant moi-même condamnée à l'enfermement en ce moment, j'avais hâte de sortir de cette maison de fous ! Aussi, je ne sais pas si je poursuivrai avec les deux tomes suivants mais j'ai apprécié la découverte (merci Yaena !).





Et vous, chers babélionautes, quel est cet objet de naissance qui vous caractérise, et que j'entends déjà murmurer à mon oreille...? Approchez, là, encore plus près, que je saisisse son petit nom…
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

J'ai beaucoup aimé ce livre, c'était un réel voyage dans un lieu si mystérieux et sombre.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Aujourd'hui place à un peu de fantastique avec "Le château" d'Edward Carey, premier tome de la trilogie des ferrailleurs.



Clod vit avec toute sa famille, les Ferrayor, dans un château perdu au milieu des déchets de Londres. Chaque Ferrayor se voit attribuer un objet dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod a ainsi reçu une bonde, mais aussi un don mystérieux : il peut entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux. Et petit à petit, le chaos s'installe.



Vous l'aurez compris, on trouve là un livre à l'univers tout à fait singulier. Malgré un début un peu lent et poussif (peut être le temps de mettre en place l'intrigue et les personnages), on rentre de plein pied dans le monde des Ferrayor, tour à tour fantastique et inquiétant, avec ses tonalités gothiques, qui nous donne l'impression d'être dans un film de Tim Burton.



En bref, un livre très original, à l'atmosphère à la fois étouffante et envoûtante, toute en noir et gris.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Pas grand chose à dire de plus que ceux qui ont déjà partagés sur ce livre. Dans un univers fantastique, le château des Ferrailleurs et son histoire me sort de mon quotidien de lectrice.

L'histoire s'articule autour de Clod et sa famille qui vivent en seigneur et maitre sur le dépotoir de Londres. Dans la famille, chacun possède un objet de naissance qu'il devra garder avec lui toute sa vie. Clod entend ces objets et aider d'une employée, il libérera tous ces objets de leurs propriétaire. Et ce, à ses risques et péril...

Comme je lis majoritairement du polar/policier, j'aime parfois sortir de ma zone de confort en lisant des romans fantastique, un brin hétéroclite, avec un humour mordant. Tous ces éléments se retrouvent dans Les Ferrailleurs mais je dois dire que même si j'aime parfois changer de genre, quand je le fais, je reste toujours perplexe, me demandant si j'ai appréciée cette plus récente découverte. La réponse est oui mais je suppose que je ne suis pas totalement convaincue, soit par le coté fantastique, soit par le coté jeunesse. Mais somme toute, un roman rigolo qui est une très bonne suggestion de roman d'été!
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Je pensais vraiment que ce livre serait un coup de coeur. Dans un univers très steampunk, noir et apocalyptique où l'assure règne en maître, je me suis un peu perdue. L'auteur fait vivre les mots, les objets deviennent des personnes et les déchets et détritus envahissent Londres. Un mal mystérieux inquiète la population et les Ferrayors, habitants du terrible château.



Tous les éléments indique un univers comme chez Tim Burton mais l'enchantement en moins. C'est un peu aussi la noirceur d'un Neil Gaiman, mais la magie opère moins bien que dans un Coraline.



(SUITE SUR LE BLOG)
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