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Citations de Eliette Abecassis (725)


- Nous on n'est pas seules. On est ensemble toi et moi. Je t'ai et tu m'as. Personne ne peut nous enlever ça.
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Ce jour-là, je m'en souviendrai toujours. Comment l'oublierai-je? Il faisait beau sur Paris. Peut-être que c'est à cause de cela que l'on s'est séparés. Parce qu'il faisait beau sur Paris.
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Je ne brule pas d'avoir un enfant; je brule de le faire.
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(...) Ces moments où sourdement l'on sait qu'on s'est trompé, que la vie, ce n'était pas l'Italie et ce n'était pas La Havane, et que, portés par Venise, on arrive à avoir assez de distance pour se dire que l'on s'aime encore, que l'on s'est trop aimés pour ne plus s'aimer, que la vie sans amour n'a pas de sens...
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Impossible à dire, de quoi l'avenir serait fait, impossible de s'aimer et impossible de renoncer à s'aimer, telle était notre condition.
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Les couples se cousent et se décousent comme les épisiotomies. L'enfant ravage le corps, le cœur et les couples. Et le temps passe, en se moquant de tout cela.
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J'avais peur. Je n'avais pas la fibre maternelle. Je n'avais jamais fantasmé d'être enceinte. Je ne l'avais jamais imaginé. Je ne m'étais jamais intéressée aux bébés; quant aux enfants, je ne les aimais pas particulièrement. Tout ce qui avait trait au monde de l'enfance, je le trouvais bête et ennuyeux.
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Que valait l'amour si ce n'était des mots ?
Et que valaient les mots, si ce n'était pas de l'amour ?
L'amour sans la fidélité, quel espoir donne-t-il ?
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Il est sorti. Il a regardé à droite et à gauche. Il n'a vu personne. Pas de contrôleur. Pas de police. Il a décidé de l'attendre, sans savoir exactement ce qu'il allait lui dire.
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Alors il s'est dit qu'il avait jusqu'au bout du quai pour la séduire.
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Parfois, on croit perdre quelque chose et, en fait, on ne sait pas qu'on est en train de gagner infiniment plus...
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passionnée par la culture hébraïque, je me suis lancée avec délectation dans ce bouquin d'E. Abécassis... au travers de ces quelques 470 pages, j'ai voyagé, Alsace, Maroc, Israël, enveloppé dans une odeur sucré de thé à la menthe, de gâteaux au miel, et autres douceurs...
Mais je dois avouer, que quelques lourdeurs (trop de calories, peut être ?!) ont rendu ma lecture plus fastidieuse que ce que j'aurais pu imaginer...
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[ Incipit ]

Il n'y a pas de vol entre époux.
La serrure toute simple, ancienne, ne devait pas poser de problème. Elle avait été lubrifiée, sans doute pour pouvoir être fermée à clef facilement. Avec un rayon de roue, pris sur un vieux vélo, je fis rebondir le crochet, en appliquant une pression régulière sur les goupilles. Je me concentrais sur le geste et non sur l'ouverture. Mes mains étaient correctement positionnées : certaines articulations immobiles, d'autres en mouvement. Pendant que le majeur et l'annulaire fournissaient un point d'appui, l'index manipulait le rayon. Il fallait visualiser la serrure pour en venir à bout. À force de tâtonnements, je commençais à m'en faire une image précise. Je remarquai qu'une seule goupille bloquait l'ouverture des deux plaques. Grâce au crochet, je forçai sur la serrure en poussant sur la plaque du bas.
Tout en maintenant la pression, je consultai ma montre : il ne devait pas revenir avant deux heures. Même s'il ne m'avait jamais fait la surprise de rentrer plus tôt, je redoutais une arrivée intempestive. Les oreilles dressées comme un chien pour entendre la porte d'entrée s'ouvrir, j'étais prête à bondir à la minute même où il surgirait. La serrure semblait de plus en plus réceptive. Je la sentis prête, cette fois, à céder. Je tentais de rester calme. Encore un tout petit effort. Enfin, j'entendis le déclic. La porte s'ouvrit.

Le bureau était dans un désordre indescriptible. Il y régnait une odeur de cendre froide, d’alcool, de haschisch, et un air de fin du monde. Un bric-à-brac encombrait la pièce : ordinateurs de plusieurs générations, scanner, imprimante, chaussettes, caleçons, livres, photos, séries de câbles et de fils, vieux emballages. Partout, des cadavres de bouteilles de bière, des mégots de cigarettes. Je consultai à nouveau ma montre : dix minutes avaient passé. Avec mon Iphone, je pris une photographie de l’ensemble de la pièce, puis d’une série de détails. J’avais préparé un sac en plastique pour collecter les pièces à conviction. A l’aide d’une spatule, j’y fis tomber les miettes de haschisch qui parsemaient son bureau. Puis je m’installai sur son siège, devant l’ordinateur. L’écran affichait la page d’accueil de son profil sur Facebook. Je me mis au travail. Tandis que je cliquais sur la fenêtre des messages reçus, je branchai un disque dur externe pour faire une copie de ses fichiers. L’ordinateur indiqua que l’opération prendrait une heure quarante-sept minutes. Je sentis mes pupilles se dilater et de nouveau la sueur sur mes paumes : j’avais à peine le temps. Je me hâtai. J’ouvris ses tiroirs les uns après les autres, photographiai les papiers administratifs, les relevés bancaires, les feuilles de salaire et les factures. Puis je revins devant l’écran de l’ordinateur pour consulter ses messages.
C’est à cet instant, je crois, que ma vie bascula.
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Je comprends maintenant pourquoi je ne suis pas religieux!
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Mais où commence l'adultère ? Au premier regard ? Au premier baiser ? A la première caresse ?L'adultère commence au premier regard, en effet : celui que votre mari ne vous accorde plus

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"Je ne voyais plus guère mes soeurs ni mon frère qui désapprouvaient mon choix. Je sentais bien qu'une distance s'était instaurée entre nous. C'était comme si touts les torts étaient de mon côté. Comme s'ils avaient peur de moi. [...] Moi, j'étais comme la peste : j'avais quitté mon mari. J'avais brisé le tabou. Tout était ma faute, sous ma responsabilité. C'était moi qui avait détruit la vie de mon couple et celle de mon enfant. J'étais coupable." (p.82)
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" Je me sentais prise au piège, dans une situation inextricable, et seule pour y faire face." (p.39)
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" Dans ma famille, on ne pensait ni à la séparation ni au divorce. C'est sans doute la raison pour laquelle, pendant longtemps, je n'arrivai pas à mettre des mots à mon malaise. Je combattis avec moi-même, avant de savoir si je devais sauver ma vie de femme ou celle d'épouse et de mère, et pourquoi ces rôles étaient aussi incompatibles" (p. 14-15)
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Soudain des années d’individualisme réduites à néant. (p. 55, Chapitre 13).
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Mais d’où vient cette folie que les gens ont des enfants – qu’ils décident d’avoir cette outrecuidance ? Pour qui se prennent-ils ? Est-ce qu’ils savent ce qu’ils fon, est-ce qu’ils ont conscience de tout ? Non, en fait, personne n’a rien compris. Comme le Bourgeois gentilhomme, ils font de la métaphysique et ils ne le savent pas. Ils font l’acte le plus commun et le plus inouï, qui consiste à reproduire l’humanité, en prenant en charge un petit d’homme. En étant responsables d’un autre, alors qu’ils ne le sont pas d’eux-mêmes. C’est vertigineusement banal. Ils se mettent à la place de Dieu, en toute innocence. (p. 15, Chapitre 3).
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