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Critiques de Elizabeth George (1280)
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Enquête dans le brouillard

Deux policiers que tout oppose sont réunis pour mener une enquête en pleine campagne anglaise.

L'auteur sait nous faire rentrer dans la vie privée de ces policiers pour leur donner du fonds psychologique.

Nous découvrons peu à peu les habitants du village où a lieu le décès et les indices sont doucement semés.

Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et malgré un crime sordide, j'ai apprécié l'ambiance du livre.

Je relirai d'autres ouvrages de cet auteur que je ne connaissais pas!
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Une avalanche de conséquences

Une avalanche de conséquences est le dix-neuvième roman policier d’Elizabeth George mettant en scène l’aristocratique inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers.



Les romans policiers de l’américaine Elizabeth George nous permettent de découvrir une région – ici le Dorset au sud de l’Angleterre, et bien souvent un milieu bien particulier comme les pensionnats huppés ou le cricket.



Malheureusement, depuis 1988, il est difficile de trouver de nouvelles péripéties à ces héros récurrents, qui vieillissent moins vite que les lecteurs.



Dans Une avalanche de conséquences, Elizabeth George essaie de se mettre au goût du jour en introduisant de la vulgarité, au risque de perdre une partie de son lectorat (dont moi), sans être sure d'en gagner un nouveau.
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La punition qu'elle mérite

Ian Druitt, le jeune diacre très estimé de Ludlow, accusé anonymement de pédophilie, est retrouvé pendu dans sa cellule de garde à vue, alors que l'ilotier de permanence, seul par manque d'effectifs, avait dû s'absenter pour mettre fin à une beuverie d'étudiants dans la bourgade. La police a rapidement opté pour la thèse du suicide, mais c'était sans compter sur l'influence de Clive Druitt qui, persistant à croire en l'innocence de son fils, met la pression sur le député afin qu'il fasse vérifier que l'enquête a été menée correctement. Et c'est le sergent Barbara Havers de Scotland Yard qui va s'y coller, accompagnée du commissaire Isabelle Ardery, sa responsable. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entente des deux femmes n'est pas très cordiale...



Et l'inspecteur Lynley ? me diront les habitués du célèbre tandem. Patience, il arrive, mais le duo ne se reforme vraiment qu'aux alentours de la page 250. Autant vous dire que moi qui suis fan de leurs interactions j'ai trouvé jusque là le temps bien long. Et même si après, j'ai apprécié que Barbara et Thomas mettent pour la vingtième fois de suite, leurs compétences en commun pour résoudre l'énigme, cela n'a pas vraiment réussi à donner du rythme au récit. 670 pages, c'est beaucoup trop long. Elizabeth George nous propose une galerie de personnages phénoménale. Elle a bâti son intrigue autour des addictions et presque tous les habitants de cette petite commune du Shropshire, d'apparence très tranquille, ont des choses à cacher : dépendance au sexe, à la drogue, à l'alcool ou au tabac. Cela en devient presque caricatural lors de certaines scènes. J'ai également déploré qu'au fil du temps, le sergent Havers perde de son franc-parler. J'ai l'impression que sous l'influence de la bonne éducation de Lynley, qu'il a prise sous son aile, elle commence à rentrer dans le rang. J'en suis à regretter leur rencontre explosive d'"Enquête dans le brouillard".



Point positif, c'est un polar qui a une morale puisque l'auteure en profite pour souligner le rôle prépondérant de la famille dans l'épanouissement des jeunes et l'importance du dialogue, en mettant en scène deux mères abusives, qui ne sont pas conscientes des conséquences qu'entraîne leur ambition excessive vis à vis de leurs enfants. Je reconnais aussi que certaines répliques ont fait mouche et que le spectacle de Barbara faisant des claquettes est aussi drôle qu'émouvant. Je reste étonnée également par le fait qu'une auteure américaine soit pleinement à l'aise pour construire des ambiances si typiquement "british". Je remercie Babelio et les Éditions Presse de la Cité pour cette opération Masse Critique privilège, une lecture à laquelle j'attribue un 12/20, car elle aurait gagné de l'intensité en perdant quelques pages.



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Mal d'enfant

Un bon polar avec tous les ingrédients réunis : suspens, fausses pistes et psychologie intéressante de tous les personnages mêmes ceux qui sont secondaires.

L'écriture fluide d'Elizabeth George nous permet de tourner les pages encore et encore.

Un moment de lecture des plus agréables.

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Mal d'enfant

Après avoir fait plusieurs fausses couches, Deborah Saint James, jeune photographe londonienne, ne veut pas baisser les bras et refuse l’idée d’adopter un enfant comme lui suggère son mari. Alors qu’elle s’est réfugiée à la National Gallery pour échapper à une pluie diluvienne, elle rencontre un pasteur, Robin Sage devant un tableau de Leonard de Vinci, La Vierge et l’enfant. Elle lui confie ses soucis et il lui propose de venir le voir dans le Lancashire, le grand air étant favorable à la réflexion… Troublée Rebecca décide d’y emmener son mari et réserve une chambre dans une auberge de Winslough, le village de Robin Sage. Mais à peine arrivés, ils apprennent le décès de ce dernier, mort empoisonné. La police locale a conclu à une mort accidentelle. Mais le constable qui a signé la déposition, Colin Shepherd n’est autre que l’amant de Juliet Spence qui a servi le plat empoisonné au malheureux pasteur…



St James a des doutes et fait appel à son ami aristocrate, l’inspecteur Lynley de la New Scotland Yard pour relancer l’enquête. L’occasion de faire le tour des habitants d’un village pas si paisible que ça et de faire resurgir les secrets du passé. Au-delà de l’affaire policière, c’est le thème de la maternité dans tous ses excès qui est exploré à travers plusieurs figures de femmes : la stérilité, l’adoption, la mort tragique du nourrisson, l’amour maternel, la mère immature, mais toujours ce lien unique désiré ou non, qui bouleverse leurs vies. Certaines sont prêtes à tout pour satisfaire leur désir d’enfant …piéger un homme, défier la nature, kidnapper un bébé, changer d’identité, tuer. Rien ne peut arrêter une femme en mal d’enfant.

Un très bon polar qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Et si ce séjour dans cette région ventée du nord de l’Angleterre s’est révélé moins serein que prévue pour Deborah, du moins lui a-t-elle permis d’avancer dans ses propres questionnements.

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Cérémonies barbares

Je découvre Elizabeth George et son duo d’enquêteurs par cette lecture. Barbara Havers et Thomas Lynley ne peuvent pas être plus opposés : tant au niveau du caractère que des origines sociales, et pourtant leur collaboration fonctionne très bien et ils sont tout simplement complémentaires.

Dans cet épisode, ils sont appelés à l’aide par un ancien camarade de Lynley à Eton : John Corntel, qui est maintenant professeur et chef d’une des maisons d’élèves dans une école privée, Bredgar Chambers. Un de ses élèves, Matthew Watheley 13 ans, a disparu. Il est retrouvé mort, torturé, quelques jours plus tard.

J’ai apprécié l’importance que l’auteure a donné aux différents personnages : dans la recherche de la vérité, les enquêteurs passent la vie des potentiels suspects au crible et nous livrent leurs petits secrets. Le rythme est certes lent mais cette incursion dans la psychologie des protagonistes vaut le détour.

Une très bonne découverte et un Whodunnit très efficace !

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Le meurtre de la falaise

Belle découverte!

Elizabeth George dresse dans le Meurtre de la falaise un intéressant portrait d'une femme, le sergent Barbara Havers de Scotland Yard dont les forces et les faiblesses nous la rendent plus qu'attachante. Déjà, l'intrigue du roman commence au moment où elle a été copieusement amoché lors de sa dernière enquête, en convalescence, elle est mise en congé mais l'oisiveté n'est pas son fort. D'un autre côté, ses voisins, une famille pakistanaise composée uniquement du père et de sa fille ne lui inspire pas confiance...Elle ne peut pas se coucher paisiblement sur ses oreillers...

Une très belle découverte et on passe un moment agréable avec le parfait duo que forment Barbara et Thomas Lynley,!
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Enquête dans le brouillard

Mais que voilà donc un bon roman policier...Tout y est: une histoire , bien ficelée: découverte dans un petit village du York shire d'un cadavre décapité. Le sergent Barbara Havers, avec l'inspecteur Linley sont associés sur cette enquête. pas simple. Autant Barbara est mal dans son corps, complexée, bougonne, autant Tommy Linley est sûr de lui, multipliant les conquêtes... la famille du défunt est interrogée, les voisins, le curé de la paroisse. C'est bien écrit, passionnant, avec ce qu'il faut d'analyse psychologique et d'action, bien dosée. Ce roman m'a enthousiasmée.
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Pour solde de tout compte

Encore une enquête de l’aristocrate Thomas Lynley et de sa comparse Barbara Havers, un couple de policiers plutôt mal assorti, lui étant beau et distingué et elle, passant pour une mocheté sans tact.

Mais cet étrange duo fonctionne bien puisqu’ils résolvent toutes les affaires qu’on leur confie, même les plus anciennes, les plus difficiles et surtout les plus tordues.

Dans ce volume, ils vont quitter Londres pour se rendre à Cambridge où une jeune étudiante sourde, la fille d’un illustre professeur a été assassinée, alors qu’elle faisait son jogging.

Nous découvrons ainsi l’univers des universités sélectes, où les apparences sont tout aussi importantes que la vérité, semble-t’il.



J’ai eu grand plaisir à me plonger dans l’atmosphère des chambres d’étudiants, dans l’univers feutré des bureaux des professeurs, dans les bâtiments anciens, j’ai aimé me réfugier le soir, bien au chaud dans un fauteuil, devant un feu de cheminée, un verre de Cognac à la main, frigorifiée après une promenade dans les allées glacées de l’université, par une soirée humide et venteuse, et où la ville toute entière semble plongée dans un épais brouillard.

Cette enquête est intéressante dans le sens où les fausses pistes sont nombreuses, on en arrive même à s’étonner que la jeune étudiante n’ait pas été tuée bien avant, vu le nombre de suspects potentiels !

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Le meurtre de la falaise

Première plongée dans un des romans d'Elizabeth George, et j'ai bien aimé ça.



Barbara Havers, inspecteur à Scotland Yard, est en congé forcé suite à un passage à tabac lors de sa dernière enquête. Le repos n'est pas pour elle, elle s'ennuie, tourne en rond, et puis il fait chaud, très chaud, la canicule règne sur Londres. De plus, ses charmants voisins Taymullah Azhar et sa fille Hadiyyah, suite à un coup de fil, partent en quatrième vitesse en direction de l'Essex au bord de la mer. Bizarre, bizarre se dit-elle, eux qui n'ont aucune famille par ici. Ni une, ni deux, puisque Barbara est en congé, autant que celui-ci serve à quelque chose, elle ira aussi au bord de la mer. D'autant qu'un flash info parle d'un Pakistanais, retrouvé mort sur la plage de Balford-le-Nez dans l'Essex, événement qui révèle la tension entre les communautés anglaise et pakistanaise. Coïncidence ? Barbara n'y croit pas. C'est décidé, elle part en vacances. Enfin, non... Enfin, elle verra bien sur place.



Excellent roman policier qui maintient le suspense jusqu'au bout. On suit mille pistes qui aboutissent toutes dans le mur et on est bien obligé, à la fin, de reconnaître que non, jamais, on a découvert le coupable avant le point final.

C'est un roman qui est également plein d'humour grâce à sa charismatique héroïne, Barbara Havers, aussi délicate qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais aussi très perspicace, sincère, nature et avec un coeur gros comme ça.

De plus, ce roman traite du racisme, de la différence. On y découvre aussi l'intégration des Pakistanais dans la société anglaise.

J'ai adoré suivre les personnages de ce roman. Leur créatrice les fait vivre tous, on les découvre, on les suit, on comprend leurs gestes et motivations. Leur personnalité est analysée, disséquée, ce qui rend le roman très dense mais jamais indigeste.



Je sens que je vais bientôt replonger dans les romans d'Elizabeth George et ça tombe bien, ma sœur m'en a refilé une demi-douzaine !




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The Edge of Nowhere, tome 4 : Les lumières de..

Au départ, cette série devait être une trilogie, j’ai d’ailleurs lu les trois premiers tomes à la suite l’été dernier, je m’attendais donc à ce que l’histoire se finisse avec ce quatrième opus, mais ce n’est pas le cas, il y en aura visiblement un cinquième, à moins que l’auteur laisse sa saga inachevée. Le meilleur de la série est le deuxième, L’île de Nera. Avec ce volume, j’ai eu l’impression qu‘Elizabeth George voulait rallonger la sauce au maximum pour faire durer cette histoire, toutefois à force de tirer sur la corde, elle risque de se casser.



On retrouve Becca et ses amis pour la suite de leur année scolaire. Il ne se passe pas grand chose et surtout aucun mystère à résoudre. Becca vit toujours chez le grand-père de Seth qui a eu une attaque. Seth et ses parents font tout pour qu’il puisse rentrer chez lui, tandis que Brenda, la tante de Seth voudrait vendre la propriété et placer le vieil homme dans une résidence médicalisée. Une grande partie du livre raconte cette lutte. Becca progresse aussi dans la maîtrise de son don de lire dans les pensées d’autrui avec l’aide de Diana. Derric retrouve sa soeur, mais il ne veut pas lui dire qui il est et Réjouissance ne tarde pas à tomber amoureuse de lui, Becca a bien de la peine à le convaincre de lui dire la vérité. Un sujet qui la met toujours aussi mal à l’aise, elle craint d’être retrouvée et découverte, car une journaliste têtue est sur sa piste. Prynne, l’amie de Seth se drogue, mais il préfère longtemps se voiler la face avant d’empoigner le taureau par les cornes. Quant à Jenn, elle désire avant tout entrer dans l’équipe de foot de l’île dans l’espoir de décrocher une bourse universitaire pour quitter l’île et sa famille. Elle s’entraîne avec deux autres filles et découvre (enfin) son homosexualité, ce qui rend sa mère, une pentecôtiste fervente, très furieuse.



Le livre, tout au long de ses quatre cents et quelques pages, tisse ces fils. Les personnages sont tous sympathiques et attachants, mais il ne se passe rien d’important, si ce n’est que la journaliste retrouve Becca à la fin. La mère reste introuvable et la journaliste lui promet qu’elle arrivera à découvrir sa cachette contre l’exclusivité de leur histoire. L’écriture est fluide et le roman très agréable à lire, même s’il reste très superficiel et banal. Il faudrait que la saga se termine rapidement sous peine de lasser les lecteurs. Un roman agréable, mais sans accroche et qui sera vite oublié.
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Le rouge du péché

Que c'est bon de retrouver une valeur sûre. Surfant sur une vague de nostalgie ces derniers temps, je me suis remise à lire des auteurs que j'avais délaissés depuis au minimum 10 ans voir 20 ans. La faute à pas le temps, les études qui filent, le travail , les enfants, d'autres horizons de lecture... J'ai souvent été déçue (la claque avec muchachas par exemple). et bien là, pas du tout. J'ai retrouvé la qualité d'écriture et le suspense que j'aimais tant d'elizabeth george avec ses premiers livres. Je me suis régalée avec ce roman. Pas de tueur en série. Rien d'hyper sanglant et glauque ni de sadique. Tout est question de psychologie et de personnages. J'ai beaucoup aimé retrouver le commissaire Linley même s'il est beaucoup diminué moralement suite à l'assassinat de sa femme.

Belle galerie de personnages. Malgré l'épaisseur du roman, je l'ai dévoré en très peu de temps. Il faut dire que je n'arrivais pas à le lâcher.
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Mémoire infidèle

Un mot, un seul : excellent !



Eugènie Davies, discrète sexagénaire, est retrouvée morte, renversée par une voiture. Un banal accident de la route serait une conclusion possible. Mais avoir été renversée et écrasée par trois fois et par le même véhicule, voilà qui écarte toute possibilité d'accident et conduit forcément vers celle d'un crime.



C'est la difficile enquête que vont devoir mener l'inspecteur Linley de Scoland Yard, accompagné de son acolyte Barbara Harvers. Enquête difficile car la victime se révèle être une personne connue des services de police : sa petite fille Sonia, trisomique et alors âgée de deux ans, a été assassinée par sa nurse il y a de cela une vingtaine d'années. Meurtre et scandale qui avaient tenu en haleine les lecteurs des tabloïds de l'époque. Enquête difficile également parce que la nurse a purgé sa peine de prison et est maintenant en liberté, et d'autres meurtres avec le même motus operandi se succèdent...



Tout pense à croire que ce soit la nurse qui poursuivrait une vengeance. Mais bien sûr, nous connaissons Elizabeth George et nous savons que la facilité n'est pas l'apanage de ses romans. Alors on se régale des retournements de situations. D'autant plus, qu'en même temps de l'avancement de l'enquête, nous assistons à des séances de psychothérapie entreprises par Gideon Davies, célèbre violoniste et ex-enfant prodige et dorénavant incapable de jouer ni même de toucher son archet, fils et frère des victimes sus-nommées. Et ces séances sont en léger décalage par rapport à l'enquête, alors pauvres de nous, nous sommes obligés d'échafauder après chaque séance ou presque, des théories qui se révèlent toujours fausses !



Jubilatoire, je vous dis ! Enivrant même tant la partie consacrée aux séances de psychanalyse est importante et fait la part belle, non pas aux inspecteurs de police, mais au personnage de Gideon, nombril du monde, musicien corps et âme sclérosé dans son art, personnage perdu dans un océan de mensonges et de non-dits.



Du grand art !





Challenge PAVÉS 2016




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Anatomie d'un crime

Je suis Elisabeth George depuis son premier livre traduit, le meilleur, Enquête dans le brouillard .

Le meilleur car c'est là qu'elle campe ses personnages et qu'elle fait très bien comprendre les aprioris ( souvent justifiés, mais pas toujours...) à propos des classes sociales. C'est très finement analysé. Et Enquête dans le brouillard posait très intelligemment beaucoup de problèmes, dont celui de l'inceste.

C'était la première fois que Linley et Havers travaillaient ensemble, et la rencontre de deux mondes.

Et il y a une partie de ce livre qui décrit le quotidien de Barbara Havers, la misère affective qu'elle connait sur le plan familial ( ce qui expliquera plus tard son attachement à son équipe de travail, même si au départ elle ne les supporte pas..), sa culpabilité incessante, c'est un très beau personnage, Barbara Havers,très ambigu, et je crois qu'il faut , pour le voir, lire ce premier épisode !



Bien sûr, dans les suivants, j'ai souvent trouvé des longueurs. Mais peu importe, les thèmes abordés étaient toujours intéressants, et j'adore les personnages récurrents, je m'y attache!



C'est pour cela que je lui en voulais beaucoup , je vais mettre un spoiler, sinon ça va râler



Et je me suis demandé quel était son but... et voici donc Anatomie d'un crime .

Je n'ai jamais considéré les romans d'Elisabeth George comme des romans policiers, mais plutôt comme des romans de société, très descriptifs donc de différents milieux sociaux ( elle est particulièrement convaincante dans le personnage de Barbara Havers).

Ici, il s'agit d'une dissection ( le titre original est What came before He shot her, mais la traduction française, Anatomie d'un crime dit bien ce qu'elle veut dire) d'un destin à peu près-et tragiquement- tracé d'avance. Et c'est très bien vu, tout y est, sans manichéisme d'aucune sorte.

Sauf que c'était reparti.... Si elle ne me sortait pas , et rapidement, ce pauvre jeune et gentil Joël de ce bourbier , j'allais encore lui en vouloir...



Ca vient, mais c'est long.. et le dernier n'est pas encore traduit, ils savent que j'attends des nouvelles, moi?

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Le lieu du crime

Cette lecture a été pour moi un véritable calvaire (mais non, je vous jure que le mot n'est pas trop fort!).

J'avais découvert Elizabeth George il y a quelques mois, à travers son premier roman "Enquête dans le brouillard" et j'avais été totalement séduite par son univers très british. Dans ce nouvel opus, je n'ai rien retrouvé de cette ambiance. J'ai dû faire une croix sur la fabuleuse campagne anglaise : la moitié du livre se déroule en huis-clos. Le duo si sympathique de Havers et Lynley a perdu tout son charme et tout son piquant. Et surtout, plus aucune trace de l'humour britannique.

Pendant une grande partie de ma lecture, j'ai été enfermée dans un manoir écossais en compagnie d'une multitude de personnages tous plus ennuyeux les uns que les autres, à la recherche du meurtrier de l'un d'entre eux. Imaginez mon désarroi ! J'ai dû faire un tableau récapitulatif afin de les mémoriser (on ne rit pas, merci!) car ces messieurs-dames étaient tous liés entre eux, que ce soit professionnellement, sentimentalement ou familialement. Dans mon esprit ne régnait plus qu'une seule chose : la confusion, comme si j'assistais à une partie de Cluedo sans en connaître la règle du jeu.

A oublier (d'ailleurs, je crois que c'est déjà fait !).
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Le rouge du péché

La femme de Thomas Linley , inspecteur de Scotland Yard a été assassinée il y a trois mois . Thomas Lindey entreprend une longue errance le long des côtes de Cournouailles et devient presque un vagabond car il n'a plus de goût à la vie .

Pendant sa marche sans but , il découvre un cadavre : voilà pour l'intrigue .

L'auteur Elisabeth George est douée pour le suspense et pour la description psychologique des personnages , impossible de décrocher de ce roman qui a le charme des romans policiers anglais , avec un univers où la violence n'est pas le principal ingrédient mais bien au contraire les relations humaines . Car même s'il d'agit d'un crime , l'auteur s'attarde sur les secrets de famille , les mensonges , ceci dans les paysages sublimes de l' Ecosse .
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Une chose à cacher

J'ai été vraiment très agréablement surprise par Une chose à cacher. Depuis quelques temps, je n'appréciais plus trop les romans d'Elizabeth George, trop tournés selon moi sur la psychologie des personnages et de moins en moins sur l'intrigue policière proprement dite.



J'avais trouvé Un goût de cendres long, La punition qu'elle mérite ennuyeux, Mémoire infidèle long et ennuyeux, et Une avalanche de conséquences long, ennuyeux et exaspérant.



Et les démêlés de Barbara Havers avec Isabelle Ardery (sans compter les incessantes mentions de l'alcoolisme de celle-ci) commençaient franchement à me taper sur les nerfs.



En un mot, j'étais très frileuse à l'idée de sortir ma carte bancaire pour m'offrir le dernier livre sorti.



Finalement, je suis très contente de m'être laissée tenter.



On retrouve dans Une chose à cacher l'Elizabeth George de ses premiers livres : une bonne grosse énigme policière qui m'a littéralement scotchée au bouquin tout le week-end.



Je ne parlerai pas ici de l'intrigue, la plupart des Babelionautes en font un résumé dans leur différentes critiques. Le sujet de fond est attachant... et on n'évoque pas trop les goûts vestimentaires de Barbara Havers.



Bref, pour ceux qui comme moi étaient un peu en froid avec Elizabeth George, je leur recommande chaudement cette lecture, qui se déroule dans la canicule londonienne (si, si, c'est possible!)



Les inconditionnels de ses romans auront déjà lu le livre, de toute façon!
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Un goût de cendres

J’ai récupéré ce roman lors d’un vide-maison l’an dernier mais il aura fallu une LC avec pas-chacha pour qu’il sorte enfin de ma pal. Je connais cette auteure par le biais de sa série jeunesse (dont j’attends la suite avec impatience) mais ça sera ma première incursion dans son univers plus adulte, j’espère l’apprécier tout autant.



Je ne sais si c’est mon édition qui veut ça mais je trouve le début de ce roman particulièrement indigeste, avec des détails à n’en plus finir et qui ne servent à rien, et soporifique. En prime, nous avons des changements intempestifs de narrateurs qui nous racontent leurs vies dans les moindres détails mais sans connaître leurs liens avec les précédents. Malgré la lecture rapide des paragraphes qui ne servent à rien, je n’accroche pas plus que ça à l’histoire alors qu’on vient de retrouver le cadavre d’un homme célèbre dans une maison habitée par une femme seule. Les narrateurs me paraissent impersonnels bien que trop travaillés avec des détails inutiles. Le précédent propriétaire de ce livre avait l’habitude de plier les pages, il semblerait qu’elle l’ait abandonné après le 3ème chapitre… Au final, même en lisant en diagonale, je l’ai abandonné au bout de 60p… J’ai essayé de lire la fin au cas où mais je n’ai rien compris à l’histoire et ça ne m’a pas donné envie d’en savoir plus.



Comme vous l’aurez compris, ce roman a été une grosse déception d’autant plus que j’aime beaucoup l’écriture de cette auteure avec sa série jeunesse. J’en ai d’autres d’elle dans ma pal, je les testerai donc afin d’avoir un avis définitif sur sa série polar adulte. Je vous conseille néanmoins de le lire pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La punition qu'elle mérite

Découverte d'Elizabeth George avec ce roman grâce au challenge solidaire, je ne suis pas sûr que je m'y serais aventuré sans cela. Et j'aurais eu bien tort puisque j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces enquêteurs.

Personnages récurrents, quelques notes renvoient à des romans précédents mais sans que cela nuise à la compréhension du fonctionnement de cette équipe de New Scotland Yard.

Pratiquement 900 pages, tout de même, pour l'édition de poche, pourtant elles passent toutes seules. Et même si l'auteur aurait pu en élaguer 200 à 300 en ne divergeant pas sur les à-côtés de ses personnages, c'eût été dommage tellement cela nous aide à mieux les cerner.

Une enquête pas évidente nous emmène dans le comté du Shropshire. Les intérêts divergent et il faudra bien du mérite aux inspecteurs pour tirer cette affaire au clair. C'est dynamique, très varié, la psychologie des personnages est assez poussée, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et retournerai du côté de cette auteure si l'occasion se présente.
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De l'idée au crime parfait



La grande romancière britannique Elizabeth George aime visiblement beaucoup à ses lecteurs ses conseils sur le processus créatif.



Écrit en 2006, Mes secrets d'écrivain s'appuyaient sur des extraits de différentes oeuvres de l'auteur pour illustrer des techniques d'écriture .



Ce nouvel ouvrage l'autre "queen Eliabeth "comme certains disent- est un excellent complément, qui évite la théorie un peu vide pour détailler la méthodologie employée pour écrire un de ses best sellers écrit en 2008" Le Rouge du péché"



S'adressant aussi bien aux romanciers de polar en herbe qu'aux simples lecteurs amateurs qui souhaitent découvrir le processus d’écriture., la «reine Elizabeth», fait partager ses méthodes de travail avec générosité et rigueur, le plus important pour elle.



Cet ouvrage montre tout le travail nécessaire de préparation et de documentation nécessaire en prenant des photos, en effectuant des recherches techniques, en se posant pas mal de questionnements sur l’utilité ou non de mettre tel ou tel élément.La romancière propose aussi des exercices pratiques à ses "élèves," pas à pas pour répondre aux différentes questions que peut se poser un apprénti écrivain: comment créer des personnagescrédibles ougencer une scène déterminante dans la narration?



Bref une lecture plus qu'enrichissante pour les écrivains qui rêvent de percer dans le polar !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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