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Citations de Elizabeth Jane Howard (375)


Mais au fil des années, des années de douleur et de dégoût pour ce que sa mère avait appelé “ le côté horrible de la vie conjugale “, des années de solitude remplies d’occupations futiles ou d’ennui absolu, de grossesses, de nounous, de domestiques et d’élaboration d'innombrables menus, elle avait fini par considérer qu’elle avait renoncé à tout pour pas grand-chose.
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Elle est partie paisiblement, d'après Rachel." Il l'avait déjà dit, mais le fait de le répeter semblait le réconforter.

" C'est la fin d'une ére, on se retrouve en première ligne, pas vrai ? "
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Un enfant tapait sans enthousiasme dans un gros ballon en caoutchouc sur l’un des sentiers de gravier rectilignes. Seuls les adultes, pensa-t-il, estimaient que les squares étaient des endroits agréables pour les enfants. Ils avaient l’apparence de la verdure – herbe, pelouses, bosquets, arbres, quelques fleurs – mais ils étaient si ordonnés et bornés qu’ils n’évoquaient en rien l’aventure ou le mystère ; difficile d’apprécier quelque chose quand le regard l’embrassait tout de suite en entier.
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- [...] La guerre a l’art de niveler les hommes, tu sais. Après avoir tous plus ou moins risqué leur peau, les gens ne verront pas d’un très bon œil le retour à un système de classes où la vie de certains compte plus que celle des autres.
- Mais ce n’est pas le cas, si ? Ce n’est pas possible, n’est-ce pas ? Tu crois qu’après la guerre les femmes seront prises au sérieux, alors ?
- Je n’en ai aucune idée. Elles ne sont pas prises au sérieux ?
- Tu sais bien que non.
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- A mon avis, nous sommes bons pour une autre guerre.
Hugh ne le regardait pas, et s'exprimait du ton tranquille et désinvolte qui signifiait qu'il était sérieux.
- Ma parole ! Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Enfin, regarde ! Les Allemands ont annexé l'Autriche. Ce fichu Hitler fait des discours tous azimuts sur la force et la puissance du Troisième Reich.
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La nature humaine ne vaut pas un clou, si tu veux mon avis. Sinon, on ne serait pas à la veille d'une guerre.
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— […] Tu as remarqué comme, dans les livres, les gens font des choses avec leurs cheveux qui seraient impossibles pour nous ?
— Comme quoi ?
— Eh bien, comme Marie Madeleine, qui essuie les pieds de Jésus avec, ou les héroïnes qui s'en servent pour broder des mouchoirs. Je parie qu'en les repassant les cheveux fondraient en grésillant. Et Raiponce, Raiponce, laisse descendre ta chevelure... Il n'est pas possible de grimper à des cheveux comme à une échelle... ça ferait un mal de chien.
— D'après moi, c'est simplement que, dans les livres, on peut dire ce qu'on veut.
— Ils devraient respecter la réalité, affirma Clary en sortant du bain. Quand je serai écrivain, je ferai ça. Je n'écrirai pas des absurdités qui ne tiennent pas debout.
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Roland était parti en pension (...).
Elle s'était attendue à des coups de fil larmoyants, des lettres mélancoliques, mais ce qui s'en rapprochait le plus était la missive dans laquelle il avait écrit : " Maman chèrie, je m'ennuit, je m'ennuit, je m'ennuit.
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«  Quoi qu’il ait fait , quoi qu’il lui soit arrivé , quelque soient les erreurs qu’il ait commises ou les mauvais choix qu’il ait effectués , elle découvrit qu’elle avait encore de l’affection pour lui—- qu’elle l’aimait encore.
C’était un soulagement extraordinaire » …
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«  Pourquoi la vie quotidienne est - elle aussi bourrée d’activités routinières sans intérêt ?
Est - ce obligatoire ?
Est - ce la guerre qui colore tout en gris ?
Qu’est- ce qui va bien pouvoir changer ?
J’ai l’impression que la vie des adultes est encore plus terne ,à supposer que ce soit possible ,….. »
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Je m' apprêtais à écrire que [Polly] semble se remettre de la mort de sa mère, mais cette expression me parait vide de sens. Je ne crois pas que les gens se remettent jamais d'une chose aussi terrible ; elle cesse peut-être d'être leur unique ou principal obsession, et pourtant quand ils y pensent , ils souffrent toujours autant.
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Notre présence ici-bas ne répond peut-être à aucun but, ai-je avancé, aussi n'est-il pas surprenant que nous soyons ordinaires.
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Encore quelque jours et ce serait terminé. Rien ne serait plus comme avant.
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- J’ai constaté qu’il était très dangereux de s’habituer aux choses.
- Quelles qu’elles soient ?
- Oui, quelles qu’elles soient. On cesse de les remarquer, et, pire, on a l’illusion d’être arrivé quelque part.
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- J’en ai marre d’être traitée comme une enfant ! J’en ai vraiment marre !
- Je comprends que ce soit très agaçant. Surtout au moment où tu cesses d’en être une. 
Elle marqua une pause puis poursuivit :
- Les gens disent toujours que c’est merveilleux d’être jeune, mais je crains que la plupart aient oublié comment c’était. Moi-même, j’ai trouvé ça assez épouvantable.
- Vraiment ?
- Heureusement, qu’on le veuille ou non, on grandit. Et ça t’arrivera. Tu dépasseras cet âge intermédiaire et déplaisant et on sera bien forcé de reconnaître que tu es devenue adulte.
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Recommencer à écrire est un peu pareil, quoique ça ressemble plus à un bain de mer - très dur de rentrer, mais merveilleux une fois qu'on est dedans.
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Parce que l’autre inconvénient auquel je me heurte, c’est que l’écriture n’est pas une matière qu’on enseigne. On ne peut pas s’inscrire dans une école d’écriture, comme on s’inscrit dans une école d’art ou dans celle de Louise, or le mot école semble le sésame pour obtenir l’approbation des adultes. Donc ils ne m’enverront jamais nulle part, sauf si je change de métier pour en choisir un qui a de la valeur à leurs yeux.
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Si un jour elle avait des enfants, elle les enverrait tous dans la même école, pour qu’ils continuent de faire les mêmes activités et ne s’éloignent pas les uns des autres.
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Mais personne n'était trop âgé ou trop jeune pour subir la guerre.
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Mon Dieu, il aurait accepté qu'elle fasse n"importe quelle coiffure, pourvu qu'elle soit encore en vie ! Sa mort remontait à trois ans - trois ans et quatre mois - , et pendant ce temps, il n'avait fait, lui semblait-il, que s'HABITUER à ce qu'elle lui manque. Ce que les autres appelaient s'en remettre.
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