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Citations de Emmanuel Dongala (254)


C'est avant le départ de l'enfant pour la danse qu'il faut lui donner des conseils et non pas à son retour.
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Les États-Unis proposèrent ce qu'ils appelaient "saturation bombing", le système de tapis de bombes qu'ils avaient essayé en Allemagne, en particulier à Dresde, et perfectionné au Vietnam (...). Les Russes, au contraire, étaient pour la bonne vieille méthode d'une intervention massive de chars et de véhicules blindés qui avait si bien réussie en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Afghanistan. La Chine, vu la gravité de la situation, proposait de faire déferler dans le Cuvelle congolaise des millions d'hommes ; on pouvait en tuer quelques millions, il en resterait toujours assez pour vaincre les envahisseurs qui après tout n'étaient que des tigres de papier. Cuba, appuyé par le Vietnam et la Corée du Nord, proposa d'employer la méthode de la guérilla : si l'envahisseur avance, nous reculons, s'il recule, nous avançons, ainsi nous jugerons de ses forces et de ses faiblesses. L'Afrique du Sud, elle, proposa tout simplement de construire des barbelés, une sorte de ligne Verwoerd autour du lieu de contamination et suggéra de placer le long de cette ligne des soldats de pure race (...). Ils continuaient à venir par dizaine de milliers. (...) Le délégué soviétique accusa les États-Unis de n'avoir rien fait pour prévenir l'invasion et affirma qu'il ne serait pas le moins du monde étonné s'il apprenait que ces derniers étaient derrière tout cela (...). Le délégué américain riposta (...). De toute façon, il était de notoriété publique que les Russes ne cherchaient qu'à saborder le travail de l'ONU.
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Tu penses à ces femmes de Guinée qui, les premières, avaient osé défier le dictateur Sekou Touré en organisant une marche sur son palais ; et aussi à ces femmes maliennes qui avaient bravé un autre dictateur, Moussa Traoré. Tu penses aux mères des disparus chiliens sous les fenêtres de Pinochet, aux femmes d'Argentine qui avaient manifesté pour leurs enfants enlevés.Plus tu y penses, plus tu es exaltée. Et les noms de femmes fortes de l'histoire te reviennent : Kimpa Vita qui, dans l'ancien royaume du Kongo, aait mené des troupes contre l'occupant portugais. Rosa Park qui avait refusé de céder sa place de bus à un Blanc dans une ville du Sud des Etats-Unis d'Amérique. L'évocation de tous ces noms te monte un peu à la tête et tu sens proche d'elles.
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Ah ! J.C ; tu étais plus sincère que nous, tu avais une foi désintéressée ; la nôtre, l'était-elle ? Que voulions-nous dire vraiment, dans la turbulence de ces années soixante, quand nous parlions de libérer l'homme noir, de cesser l'exploitation de l'homme par l'homme ?
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Ce fut sur ces mots que vous vous séparâtes ce jour-là alors que dans ta tête tu te demandais, en te référant à ce que toi aussi avais vécu, s'il y avait pire endroit pour une femme sur cette planète que ce continent qu'on appelle Afrique.
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Triste à dire, mais en Afrique il n'y a pas que le sida et la malaria qui tuent, le mariage aussi.
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Ne sommes-nous donc femmes que pour souffrir ?
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Notre combat se situe dans le cadre de la démocratie, du mieux vivre, et de la restructuration de notre économie pour affronter la globalisation et les défis de ce troisième millénaire. À bas les tribalistes, à bas les génocidaires, vive le peuple, vive la démocratie !
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Deux seaux pleins d'eau. Tu frottes ton corps avec une éponge végétale gorgée de mousse savonneuse puis tu utilises un seau d'eau entier pour te rincer.
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Ça fait quoi si ces femmes sont analphabètes ? Pense-t-il qu'il faille un doctorat pour être une femme debout, une femme de courage ? Peut-être ne le serait-il pas, mais des tas de femmes à l'éducation modeste ont changé l'histoire de leur société.
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Ville francophone des Pays-Bas autrichiens, Bruxelles était le passage obligé de tout musicien germanophone qui avait la prétention de se produire à Paris... Wolfgang lui-même, en route pour la France, s'y était arrêté avec son père pour y donner deux ou trois concerts.
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Il y a exactement un an, j’étais au plus mal : mes oreilles bourdonnaient, mon estomac me faisait horriblement souffrir. Pire encore, j’étais dégoûté de la perfidie des hommes. Je me sentais totalement déprimé. Vivre n’avait plus aucun sens pour moi, j’étais prêt à quitter ce monde. Ce qui m’a sauvé, c’est que j’ai quitté Vienne et suis allé m’installer dans un petit village, Heiligenstadt, en pleine nature. J’étais seul avec les arbres, les ruisseaux, les vignobles, les rochers et par beau temps, je pouvais apercevoir de loin la chaîne des Carpates. Tout à coup, je me suis mis à revivre ! Comment avais-je pu un seul instant envie de quitter ce monde avant d’avoir donné tout ce que je sentais germer en moi ? Je suis rentré de là revigoré, prêt à saisir le destin à la gorge. Depuis, ma musique est plus que de la musique. Elle est un message que je transmets au monde, un message de paix, de fraternité et de liberté. Elle doit faire jaillir le feu de l’esprit de l’homme. Voilà ce que la nature m’a apporté. p.307
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Il ressentait de plus en plus l’appel de Vienne. À Vienne, tout est musique, et la musique est partout, sur le trône comme sous le chaume. p.270
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(...) il y avait une reine, des soldats, des ouvrières, des esclaves... Chaque fourmi connaissait sa place, sa fonction ; ainsi la société tournait, équilibrée, et chacune se sentait indispensable car la défaillance de l'une brisait la chaîne de solidarité. Mais toi, je ne sais pas qui tu es et c'est la première fois que je n'arrive pas à mettre quelqu'un à sa place dans notre société. (Babel, mai 2018, p. 34)
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Mankunku apprit avidement tout ce que voulait bien lui apprendre son oncle. Il avait une telle boulimie de connaissances qu'il posait beaucoup de questions, peut-être même trop. (...) Le vieux Lukeni, consulté par les parents, leur dit : "j'aime cet enfant. Si c'est un destructeur tant mieux, car pour construire il faut d'abord détruire. " (p. 41 / Babel, mai 2018)
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Ne sommes-nous donc femmes que pour souffrir ?
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Mais quand il y avait une rupture de symétrie, l'asymétrie était toujours biaisée en faveur des droitiers qui avaient bâti un monde qui tournait à l'envers (p. 45)
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Une fois seul, il sortit le violon de l’étui ainsi que l’archer, sur les mèches duquel il passa méticuleusement de la colophane. Lorsqu’il eut terminé, il caressa le violon, comme on caresse un être aimé, le retourna et le cala quelque part à mi-chemin entre son cœur et sa tête, entre l’émotion et la technique, les deux pôles de sa musique. Il leva l’archet et, le faisant glisser sur les cordes, en tira des sons qui s’envolaient, légers, comme si les crins ne frottaient pas vraiment les cordes mais les effleuraient à peine. On devrait considérer le violon comme un instrument dont on caresse mes cordes, pensa-t-il, un instrument à cordes « caressées » plutôt que « frottées ». N’aime-t-on pas ce que l’on caresse ? Si un pianofortiste, un organiste ou un percussionniste pouvait changer d’instrument à chaque performance, au gré de ce que la salle où se tenait le concert mettait à sa disposition, un violoniste par contre ne donnait le meilleur de lui-même qu’avec son violon. Il le transportait avec moi. C’était son complice.
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La musique, bien sûr ! répondit Beethoven. Tout ce que l'on ressent aboutit à la musique : l'amour, la joie, la tristesse, la beauté. La musique est une révélation plus haute que toute sagesse ou philosophie.
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(...) en démocratie, être minoritaire ne veut pas nécessairement dire qu'on a tort.
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