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Citations de Emmanuel Dongala (254)


« Chers sœurs et camarades, nous sommes des femmes qui essayons de gagner notre vie en cassant et en vendant la pierre. Il y a parmi nous des femmes qui sont allées à l’école et des femmes qui ne savent pas lire, il y a des jeunes et des plus âgées, il y a des femmes mariées et des célibataires, des veuves et des divorcées. Nous n’attendons pas que l’Etat nous donne un salaire. Non, nous sommes des femmes actives et tout ce que nous voulons, c’est qu’on nous achète notre marchandise à son juste prix. […] L’union fait la force. C’est parce que nous étions des dizaines devant la prison du commissariat qu’ils ont relâché nos camarades Moukiétou, Moyalo et Ossolo. Je vous le dis, mes sœurs, ce n’est que de la même façon que nous récupérerons les sacs qu’ils ont volés. Ces hommes qui ont volé nos cailloux pensent que parce que nous sommes femmes nous allons nous taire comme d’habitude. Quand ils nous battent au foyer, nous ne disons rien, quand ils nous chassent et prennent tous nos biens à la mort de nos maris, nous ne disons rien, quand ils nous paient moins bien qu’eux-mêmes, nous ne disons rien, quand ils nous violent et qu’en réponse à nos plaintes ils disent que nous l’avons bien cherché, nous ne disons toujours rien et aujourd’hui ils pensent qu’en prenant de force nos cailloux, encore une fois, nous ne dirons rien. Eh bien non ! Cette fois-ci ils se trompent ! Trop, c’est trop ! »
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- L'émotion est nègre et la raison, hellène, missié.
p.294
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Paris est une ville lumineuse, elle séduit tout de suite. Londres, par contre, offre au départ un visage sévère, déprimant même ; et ce n'est que petit à petit, à force d'y vivre et de fréquenter les rues de ses différents quartiers, que l'on finit par se rendre compte des opportunités qu'elle recèle. Cela prend du temps. Mais tu verras, tout ira bien, mon garçon. p.172
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Son père, percevant son trouble, lui dit : "Dans ce monde où tu grandis et voyages, il ne faut rien prendre pour argent comptant. Souvent, beaucoup de choses se cachent derrière l'apparence des choses. Un décor a toujours son envers, n'oublie jamais cela." p.56
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Les jeunes gens écoutaient attentivement ce vieillard, musée et bibliothèque vivants des temps passés.
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Ces hommes qui ont volé nos cailloux pensent que nous sommes femmes et que nous allons nous taire comme d’habitude. Quand ils nous battent au foyer, nous ne disons rien, quand ils nous chassent et prennent tous nos biens à la mort de nos maris, nous ne disons rien, quand ils nous paient moins bien qu’eux-mêmes, nous ne disons rien, quand ils nous violent et qu’en réponse à nos plaintes il disent que nous l’avons bien cherché, nous ne disons toujours rien et aujourd’hui ils pensent qu’en prenant de force nos cailloux, encore une fois, nous ne dirons rien. Eh bien non ! Cette fois-ci ils se trompent ! Trop, c’est trop !
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Sans états d'âme, cynique même, il te répond que, si l'hôpital demande à chaque malade d'apporter ses propres pansements, ses seringues, ses médicaments et son alcool pour être soigné, il ne faut pas s'attendre à ce que l'on offre gratis un drap blanc à un cadavre.
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Trois femmes dans un camp d'Afrique centrale, qui essayaient d'aider l'humanité; trois forces fragiles qui refusaient de baisser les bras devant l'indifférence du monde. Pourquoi faisaient-elles cela ? Pourquoi venir risquer leurs vies dans un pays où les gens étaient assez stupides pour ne rien trouver de mieux à faire que de s'entretuer pour le pouvoir et empêcher leurs enfants d'aller à l'école ? (...)
Qu'est-ce qui faisait que malgré la cruauté dont les humains étaient capables, il y en avait qui se sacrifiaient pour en aider d'autres ? Autrement dit, vu tout le mal que les êtres humains s'ingéniaient à réaliser, le bien ne devait plus exister, et pourtant il existe . Pourquoi ? (p. 186)
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(...) mais ici les choses n'avaient plus aucune logique, on saccageait pour saccager, on tuait pour tuer, on pillait pour piller, même les choses les plus invraisemblables. Et puis, tout d'un coup, aussi soudaine qu'inattendue, une onde d'affection a surgi du plus profond de mon être, et mon corps s'est mis à vibrer en résonance avec ces instruments; ces vieux outils de maçon ne nous avaient pas seulement nourris, habillés et avaient permis d'acheter les médicaments qui nous avaient soignés et maintenus en vie jusqu'à aujourd'hui, mais ils m'avaient aussi offert un avantage certain sur mes collègues de classe; ils m'avaient amenée d'un côté à saisir vite et mieux qu'eux la réalité concrète qui se cachait derrière les idées abstraites et imaginaires et, de l'autre, à comprendre comment les choses concrètes et réelles pouvaient engendrer des formes abstraites et imaginaires. (p. 26)
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Non seulement le compositeur (Beethoven) avait lu l’article, mais par un curieux concours de circonstances, il avait croisé l’auteur un soir au Schwarzen Kamel. Très remonté, il s’était dirigé vers lui et lui avait jeté au visage ce qu’il avait trouvé de plus insultant : « Ce que je chie est bien mieux que tout ce qui sortira jamais de ta plume » !
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La solidarité entre femmes s’arrête là ou commence la jalousie.
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...en Afrique le poste politique le plus dangereux était celui de numéro deux car quels que soient vos gages de loyauté, le numéro un pensera toujours que tout ce que vous faites n'a pour seul but que de le pousser vers la sortie et prendre sa place.
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Moi je rigolais de toutes ces croyances, de ces superstitions. Je me suis levé et je les ai tous planté là. Tant que ma femme serait physiquement en bonne santé, et elle l'était , je ne voyais pas comment de simples paroles de quelques vieux analphabètes attardés, et dont le raisonnement n'avait pas atteint un développement prémarxiste, pouvaient m'empêcher d'avoir un gosse.
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Ah Laurentine, toujours coquette. En ce moment où vous devez faire face aux problèmes de votre survie, elle est préoccupée par son look.
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Et, chrétienne, elle ajouta que, selon les Ecritures, la femme devait être soumise à son mari. Mais elle avait oublié que dans ces mêmes Ecritures il était dit que l'on ne devait pas commettre l'adultère; il semblerait que dans ce pays, exception oblige encore, ce principe des Dix Commandement ne s'applique qu'aux femmes.
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« Je demande à nos soldats de ne pas violer. Sachez que si vous violez, vous risquez d'être contaminés par le virus à votre tour. »
Ne violez pas, non pas parce que violer est un acte de violence, un crime passible des sanctions les plus sévères, mais ne violez pas parce que les femmes, coupables comme toujours, risquent de vous contaminer, vous braves soldats.
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e ne fais confiance à aucun homme. Ils ont beau avoir des bourses entre les jambes, ils ne sont pas si couillus que ça !

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La génération de la messe en latin où, les yeux fermés, vous vous agenouilliez avec foi devant le prêtre, ignorant que dans son baragouin il vous disait en réalité : « Fermez les yeux que je vous couillonne, » Dieu merci, votre génération est celle des femmes aux yeux ouverts !

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Une jeune fille de treize ans, Aisha Ibrahima Duhulow, a été lapidée devant une foule de plusieurs centaines de spectateurs dans un stade de la ville portuaire de Kisimaio en Somalie. Elle avait été violée par trois hommes alors qu'elle était en route pour rendre visite à sa grand-mère. Avec son père, la jeune fille avait tenté de se plaindre auprès de la milice Al-Shabaab, fidèle au leader islamiste Hassan Turki qui contrôle la ville, mais la milice a par contre opté pour l'accusation d'adultère à son égard.
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L'année de sa naissance, les Blancs qui occupaient notre pays partirent, le pays acquit son indépendance devint une république avec un drapeau, un hymne et des ministres roulant en Mercedes sur nos routes de latérite.
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