Le titre m'a attiré et cette quête (enquête) historique sur ce sabre familial m'a paru être un excellent sujet...
Il se trouve que j'ai moi-même un sabre offert (comme objet de collection) par le paternel ...quand j'avais huit ans! Mais il n'était pas aiguisé, c'est évident, m'arrivant quand même à hauteur de l'aisselle à l'époque! J'ai toujours ce sabre 60 ans après ...mais il n'a aucun mystère: il l'avait acheté sur le marché des artisans à Yaoundé, en 1962, et n'avait jamais servi comme arme.
Il n'empêche que, par ce seul fait; je me devais d' acheter ce livre.
Tout a été dit par les autres lecteurs et si je reconnais que le sujet est original...j'ai été déçu de n'y trouver, finalement, qu'une fable. Comme j'aurais aimé une histoire vraie, une révélation finale, voire la réhabilitation d'un véritable héros inconnu des guerres du 1er empire!
Surtout, ce qui m'a gêné, c'est qu'il y a une curieuse similitude , concernant le roi des Lives, avec ce récit extraordinaire de Jean Raspail: "Moi Antoine de Tounens, roi de Patagonie"...qu'Emmanuel Ruben a dû lire, lorsque cet illuminé écrit à tous les monarques...qui ne lui ont jamais répondu.
Par contre, l'érudition et la culture de l'auteur sont indéniables: j'y ai appris des mots...et l'existence réelle des Lives.
je conclurai donc en osant affirmer que le roi des Lives, c'est l'autre Antoine de Tounens, roi d’Araucanie et de Patagonie...sauf que ce dernier a bel et bien existé et fut roi reconnu (ne serait-ce qu'un jour)...ce qu'on peut même vérifier sur Gallica, où se trouve numérisé son edit royal!
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A lire avec sous la main ou sur un écran des documents cartographiques de Constantine et de sa Région. Les anciens plans, photos et documents du site "www.constantine-hier-aujourd'hui. fr" sont un bon complément en particuliers pour bien situer les ponts sur les gorges du Rhummel. Il est aussi intéressant de se référer aux ouvrages de Benjamin Stora sur l'histoire de l'Algérie. Noter enfin que la liaison ferroviaire entre Guelma et Constantine, maintes fois évoquée, ne foncti plus aujourd'hui.
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Après le fabuleux voyage effectué en pédalant avec Emmanuel RUBEN sur La route du Danube, je me réjouissais de découvrir un autre livre de cet auteur.
Malheureusement, si là aussi, Emmanuel RUBEN offre un vagabondage historique et géographique, le fil du Sabre est nettement moins tranchant...et beaucoup plus ténu : la recherche d'un objet l'emmène dans une découverte fantasmée d'un ancêtre, et les pérégrinations de celui-ci entre révolution de 1789 et guerres napoléoniennes, pour lesquelles l'auteur semble avoir un fort intérêt!
On retrouve sa passion pour les cartes, les explorations, la recherche documentaire... mais on se perd dans les récits des figures familiales
Je retiens le portrait réussi de sa tante libraire, célibataire cycliste entourée de chats...
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Aucun intérêt Pas envie de lire les 100 dernières pages
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Un homme cherche à comprendre dans quelles circonstances est mort son grand-père. Cet événement survenu pendant la guerre d'Algérie est passé sous silence par sa veuve et ses enfants. A-t-il été tué en raison de ses activités ou de ses idées ? L'auteur qui pourtant se refuse à écrire un roman, finit par reconnaître, à la fin du livre, qu'il a échoué et qu'il a fait de l'histoire familiale un roman dans lequel il intègre Albert Camus pour répondre à ses questions. Un roman qui ne m'a pas apporté grand chose.
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