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Citations de Enid Blyton (405)


Elle se tourna vars Claude en souriant.
"Quant à vous, mon jeune ami, faites attention à votre chien. Ne le lâchez pas avant d'voir traversé la cour de la ferme. Il ne faudrait pas qu'il se atte avec un des chiens de mon fils !"
Claude sourit à son tour. Elle était ravie que la fermière l'ait prise pour un garçon. Avec ses cheveux coupés aussi court que eux de ses cousins, son pantalon de ski et ce nom de Claude qu'on lui donnait, la méprise était facile. Et ses manières décidées la faisaient ressembler bien plus à François et à Mick qu'à la blonde et timide Annie. Et puis, n'avait-elle pas toujours regretté de n'être pas un "vrai" garçon ? Il fallait bien qu'elle se contente d'être un "garçon manqué". Ce qui ne l'empêchait pas, au fond de son coeur, de conserver de précieuses qualités féminines.
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Bientôt installés sur les grosses branches devant chez Rond de Lune, ils se régalaient de biscuits Pouf et de Petits Pains Pétillants. Ces derniers étaient très originaux. Il y avait, dedans, une énorme groseille remplie de limonade et quand on mordait dans la groseille, elle éclatait en fines bulles qui vous remplissaient la bouche. C’était délicieux !
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Et, dis-moi, Rond de Lune, quel pays y a-t-il en haut de l’Arbre, en ce moment ?
— Le Pays Sens Dessus Dessous, répondit Rond de Lune. Il paraît qu’on n’y est pas bien du tout.
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Les deux roulottes étaient installées dans un champ sur le plateau de la colline. Elles étaient abritées du vent par une baie, au pied de laquelle poussaient des primevères et toutes sortes de fleurettes qui semblaient tendre leur corolle vers le soleil.
Non loin de là, il y avait trois autres caravanes, mais très modernes. Les enfants n'avaient pas encore u l'occasion de faire connaissance avec leurs habitants.
Tout en déjeunant, ils regardaient l'autre colline qui s'élevait en face d'eux, couronnée d'un vieux château en ruine, dont les épaisses murailles défiaient les tempêtes qui soufflaient souvent sur la région. Ce château avait quatre tours. Trois d'entre elles étaient fortement endommagées, mais la quatrième semblait presque intacte. Point de fenêtres, mais des meurtrières, d'où les archers lançaient autrefois leurs flèches.
~~~~bibl.rose édition de 1960~~~~ (p.16)
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Ils avaient à peine parcouru cinq ou six mètres quand un halètement sourd, accompagné de chocs métalliques, frappa leurs oreilles.
Teuf... teuf... teuf... clic... clac... clic... clac...
< < Le train revient, dit François. Ne bougez pas ; regardez bien. > >
Ils restèrent cloués sur place ; le bruit devint plus proche et se transforma en vacarme. Ils aperçurent le reflet de la chaudière dans la locomotive, puis le train disparut sous le tunnel en éveillant de vagues échos.
< < Plus de doute, nous avons vu un train fantôme, s'écria François avec un rire qui sonnait faux. Il est venu et reparti, et personne ne sait d'où il sort ni où il va ; mais nous l'avons vu et entendu. Et, je puis bien l'avouer, j'en ai la chair de poule. > >
~~bibl.rose édition de 1957~~ (p.137)
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Dans une ferme, la nourriture est très simple, mais on n'utilise que de bons produits.
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Elle écouta. Elle perçut une espèce de grondement et de mugissement. Son père était-il en train de faire une de ses expériences ? Mugissement et grondements se répétaient sans arrêt.
< < Mais on dirait la mer ! > > Stupéfaite, Claude s'immobilisa encore pour écouter. < < Oui, c'est la mer, juste au-dessus de ma tête. Je suis au-dessous de la baie de Kernach. > >
Et la pauvre Claude commença à avoir peur. Elle pensa aux grandes vagues qui se balançaient au-dessus d'elle, à la masse d'eau perpétuellement en mouvement qui roulait sur la voûte du tunnel, et elle craignit soudain que la mer ne trouvât une faille par où s'introduire dans son tunnel étroit.
< < Allons, ne sois pas idiote, se dit-elle sévèrement. Ce tunnel se trouve sous la mer depuis des centaines d'années. Pourquoi se démolirait-il tout d'un coup précisément quand tu es dedans ? > >
Sans cesser de s'admonester pour ne pas perdre courage, Claude continua sa progression souterraine. C'était vraiment bizarre de penser qu'elle marchait sous la mer.
~~bibl.rose édition de 1956~~ (p.187)
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Dagobert s'extirpa de dessous la roulotte et s'approcha des enfants, l'air quelque peu maussade. "Pas moyen de dormir tranquille !" semblait-il dire.
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M.Clément est professeur de sciences naturelles au collège des garçons. C'est un hommme d'un certains âge, rêveur et distrait, pour qui l'étude des insectes est devenue une passion. Souvent, à l'école, les collégiens l'aperçoivent chargé de boites pleines de spécimens ; quelquefois, même, des chenilles s'en échappent. M.Clément est aussi un ami du père de Claude, M.Dorsel, avec qui il partage le goût de la science. François et Mick l'aiment bien, mais l'idée que cet excentrique professeur les surveillerais pendant les vacances leur paraît vraiment très comique.
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Ils trouvèrent un petit sentier qui, sans doute, ne devait servir qu'aux lapins tellement il était étroit. Au sommet de la colline, une surprise les attendait. Dans la vallée, à leurs pieds, ils aperçurent plusieurs voies de chemin de fer, silencieuses et désertes. Elles sortaient d'un tunnel et, environ huit cents mètres plus loin, aboutissaient à une espèce de gare de triage.
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À l'arrivée aux-Mouettes- Mme Dorsel accueille M. Rolland et le conduit dans sa chambre.
- Eh bien, dit-elle aux enfants en redescendant l'escalier, il semble gentil et plutôt jovial. Et il a l'air assez jeune.
- Mais, il n'est pas jeune du tout ! s'exclame François. Il a au moins quarante ans!
Tante Cécile ne peut s'empêcher de rire.
- Et tu trouves que c'est vieux, quarante ans ? dit-elle
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- Dis-moi, Claude, demande François, toutes les terres qui entourent -les Mouettes- appartenaient à ta famille avant?
- Oui, mais aujourd'hui, il ne nous reste que la maison, l'île avec les ruines du vieux château et la ferme de Kernach qu'on voit là-bas.
Claude tend le bras et désigne à ses compagnons une petite colline isolée sur la lande. La bruyère couvre ses pentes d'ombres mauves qui tranchent avec le vert sombre des quelques arbres plantés au sommet. Derrière eux, on devine le toit d'ardoise de la ferme.
- Cette ferme est habitée ? reprend François.
- Oui, il y a un vieux fermier et sa femme, répond Claude. Ils sont très gentils et, si vous voulez, on ira les voir un de ces jours. Comme ils sont trop âgés pour travailler, maman les laisse recevoir des pensionnaires pendant l'été. Cela leur permet de...
- Écoutez ! s'écrie Mick brusquement. Le train n'est pas loin : je viens de l'entendre siffler. Dépêchons-nous ! Nous allons être en retard !
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François jeta un regard sombre vers la bicyclette de Mick, puis consulta sa montre.

« Juste le temps de le regonfler, en espérant qu’il tiendra jusqu’à la gare. Nous n’avons plus que sept minutes avant le départ du train. »

Déjà Mick s’affairait. Les autres, descendus eux aussi de leur bicyclette, faisaient cercle autour de lui, souhaitant de tout leur cœur que le malheur put être vite réparé.

Quel drôle de départ en vacances ! Dans sept minutes, les enfants grimperaient dans le train, à la gare d’Alleville. Heureusement, leurs bagages étaient partis en avance. Il n’y avait plus qu’à expédier les vélos. Dire qu’ils avaient pensé arriver de bonne heure et s’installer confortablement dans leur compartiment !
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Elle ressentait tout avec une violence extrême, follement heureuse ou triste jusqu'au fond de l'âme, au septième ciel ou plongée dans un abîme de colère ou de chagrin.
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Ma chère Claude,

L'état de ta mère s'est aggravé. Je l'accompagne à l'hôpital et je resterai avec elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Nous serons absents peut-être une semaine entière. Je téléphonerai le matin à neuf heures pour vous donner de ses nouvelles. Mme Friot s'occupera de vous quatre. Essayez de vous en tirer jusqu'à mon retour sans faire trop de bêtises.

Je vous embrasse.

Papa
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« MAMAN », demanda François ce matin-là alors que toute la famille se trouvait réunie autour de la table du petit déjeuner, « maman, as-tu décidé où nous passerions nos grandes vacances cette année ? Retournerons-nous à Grenoble comme l’été dernier ?
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"Pourquoi Jo n'a-t-elle pas été chercher du secours ?" se sont-ils demandé cent fois. Ils ne se doutent pas que leur amie a passé des heures a essayer de se libérer de ses liens!
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Ils suivirent le chemin en lacet, bordé de hautes herbes et de coquelicots qui s'inclinaient sous la brise : au bout d'un moment, ils aperçurent la ferme. C'était une grande bâtisse aux murs blanchis à la chaux, surmontés par les pignons qui lui donnaient son nom ; ses petites fenêtres de forme ancienne indiquaient que la construction ne datait pas d'hier. Des roses blanches et rouges couvraient la façade ; la porte de bois était ouverte.
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« Ouf ! » s’écria François, robuste garçon de treize ans, en essuyant son front moite. « Quelle chaleur ! Je parie qu’il fait plus frais à l’Équateur ! Les collines du Bocage normand ne sont pas très hautes, mais elles sont tout de même escarpées. »
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- Si. Quelques-uns des marins réussirent à se rappeler l'emplacement de l'île où leur capitaine avait fait escale. Ils organisèrent une expédition secrète afin de récupérer les richesses cachées, mais leur cupidité causa leur perte. Ils se disputèrent, s'entre-tuèrent, si bien qu'à la fin il ne resta plus que deux ou trois survivants. L'un d'eux possédait une carte grossière indiquant la position de l'île. Encore trouva-t-il moyen de la perdre.

- Et on ne l'a jamais retrouvée? s'enquit Denise, très intéressée.

- Si. Des années plus tard. Elle tomba dans les mains d'un vieux marchand grec qui se pencha dessus jusqu'à ce qu'il ait enfin réussi à la déchifrer à peu près. Il décida en conclusion que le trésor pouvait être caché dans cinq îles de la mer Égée et se mit en devoir de les explorer une par une.

- Finit-il par dénicher la bonne? demanda Lucette, dont les yeux brillaient de plus en plus.

- Oui. Selon la légende, non seulement il aurait découvert l'île, mais encore il aurait trouvé la cachette.
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