Parlons d’abord des dessins : à nouveau, les variations de couleur marquent les passages d’une scène à une autre, ce qui aide à suivre l’histoire. Et on conserve, la plupart du temps, le rythme du premier opus : des couleurs plus orangées lorsque le Joker est dans les parages, gris bleuté ou gris-vert lorsque l’on suit Batman. Et les scènes à l’occasion desquelles les deux sont en présence, eh bien, les deux couleurs s’associent. C’est vraiment bien fichu, parlant, même !
Ensuite, pour ce qui est de l’histoire, on était restés en haleine à la fin du tome 1 : pourquoi le Joker a-t-il enlevé Alina, qui est-elle, que va-t-il lui arriver ? Eh bien on va progressivement découvrir tous ces éléments-là – même si, pour certains, on pouvait s’en douter dès le précédent tome -, en découvrant ce qui s’est passé neuf ans plus tôt, entre les différents protagonistes du récit.
On apprend aussi à découvrir cette petite fille qui ne manque pas d’assurance, qui n’hésite pas à répondre à Harley Quinn, à se moquer ouvertement du Joker, voire même à le prendre à son propre piège, et qui va probablement mener Bruce Wayne par le bout du nez, mais à qui l’on pardonne tout, sur sa bonne mine !
C’est efficace, ça fonctionne bien, on passe un très bon moment avec cette bande dessinée.
Et puis, à la fin, on sait que rien n’est fini. D’ailleurs, le Joker l’a lui-même annoncé, au tout début du livre (et même un peu avant) :
« Les contes de fées finissent bien. Et ceci n’en est pas un. »
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