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Citations de Eric Zemmour (302)


Jusqu'à preuve du contraire, si un seul homme affirme que la Terre tourne autour du Soleil, alors que tous les autres savants disent le contraire, c'est quand même l'homme seul qui aura raison.
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Eric Zemmour
[à propos de l'EDF de football, un commentaire raciste "déguisé" de plus] C'est compliqué car on voit bien aujourd'hui qu'il y a une énorme majorité de joueurs africains. Je ne dis pas qu'ils ne sont pas français mais qu'ils sont noirs. Imaginez l'équipe du Nigeria avec huit joueurs blancs sur onze. Qu'est-ce que vous diriez  ?? C'est bizarre  !
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Eric Zemmour
Le populisme, c'est la réaction d'un peuple qui ne veut pas mourir.
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La France se meurt, la France est morte.
Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu’on abat ; et écrivent d’un air las et dédaigneux, « les dernières pages de l’Histoire de France ».
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La France redécouvre aussi qu'elle est la terre de la beauté. Une beauté des paysages des bourgades, des rues, des églises, des façades des maisons, des places, des peintures, des musiques, de la langue, de la littérature, toute cette beauté héritée des Grecs et des Romains, pétrie et remodelée par l'Eglise, imposée par elle, toute cette beauté qui finira par s'émanciper d'elle et être retournée contre son magistère. La beauté des femmes aussi, la beauté des femmes surtout. Des femmes qui, à travers la figure de la Vierge Marie, acquièrent en ce Moyen Age brutal une position unique au monde. En ce XII siècle, la France est à la fois le pays de l'amour courtois et de la cathédrale dédiée à la Vierge Marie. La langue française a tiré sa « dame » de la domina latine, qui tient la dragée haute à son dominus. Le christianisme a tissé autour de la femme un habit de respect et de dignité. Le seigneur paillard et sanguinaire met un genou à terre devant sa dulcinée ; le paysan rustaud et illettré supplie la Vierge de protéger ses récoltes. La femme n'est, en terre de France, ni enfermée ni méprisée. La France est femme.
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Il y a quarante ans, de Gaulle était le père de la nation, et Daniel Cohn-Bendit, un joyeux rebelle. Aujourd’hui, de Gaulle est l’homme qui dit non, et Cohn-Bendit, l’icône de la nation.

{N. B. : Comme disait Coluche à propos des journalistes des milieux " autorisés ", il y a des fois où vous aussi, vous devriez vous autoriser à fermer votre gueule, monsieur Zemmour (avec tout mon respect, bien sûr, c'est juste que j'ai cité telle quelle la phrase de Coluche). Non mais vous vous relisez parfois ?? Cohn-Bendit ? icône de la nation ? De deux choses l'une : soit nous ne parlons pas de la même nation, ce qui n'est pas impossible, soit il s'agit effectivement de la France auquel cas je vous le demande : icône de qui ? icône de quoi ? Cohn-Bendit, non mais vous l'avez regardé ? non mais vous l'avez vu ce guignol ? cette marionnette des médias, qui ne représente que son petit trou du cul et pas le milliardième de la nation ! Certes, il a un nom prédestiné qui rime à la fois avec le féminin d'un mot d'insulte et le mot bandit, ce qui résume assez bien ce qu'il est. Daniel Cohn-Bendit, icône de la nation, on aura tout vu ! Merci Éric Zemmour pour cette analyse pénétrante, la nation de Cohn-Bendit vous est reconnaissante.}

P. S. : je considère ceci comme une citation et non comme une critique, n'en déplaise à l'utilisateur SalingerJD qui a fait des pieds et des mains pour qu'elle soit basculée en critique. Mais de quoi je m'occupe, monsieur Salinger ? Occupez-vous de vous, ce sera déjà très bien.
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Il est temps de déconstruire les déconstructeurs. Année après année, événement après événement, président de la République après président de la République, loi après loi, élection après élection, intellectuel après intellectuel, unes des médias après unes des médias, réforme scolaire après réforme scolaire, traité après traité, patron après patron, livre après livre, chanson après chanson, film après film, match de football après match de football. L’histoire totale d’une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié la France ; histoire d’une dépossession absolue, d’une désintégration inouïe ; d’une dissolution dans les « eaux glacées » de l’individualisme et de la haine de soi.
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La touche ultime d'un projet authentiquement révolutionnaire de fabrication frankesteinienne d'un homme sans racines ni races, sans frontières ni pays, sans sexe ni identité. Un citoyen du monde métissé et asexué. Un homme hors sol. (p. 28)
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La France […] continue à psalmodier ses dogmes : République, laïcité, citoyen, raison ; sans voir qu’ils sont pourris de l’intérieur. Qu’ils ont été retournés, dessoudés, vérolés. Les mots s’imposent toujours dans le débat public, mais ils sont vidés de leur substance.
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Mahomet renversa l’ordre chronologique (la révélation islamique est antérieure aux deux autres) et fit de sa faiblesse une force par un tour de passe-passe sémantique : muslim signifie à la fois soumis à Dieu et musulman. Abraham, Moïse et Jésus étaient soumis à Dieu ; ils étaient donc musulmans. Les juifs et les chrétiens refusaient de se convertir à l’islam ; ils avaient donc trahi l’enseignement de Moïse et de Jésus !
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Dès l’enfance, j’avais compris que la France était ce pays singulier fait de héros et d’écrivains, de héros qui se prétendaient écrivains, et d’écrivains qui se rêvaient en héros. Plus tard, avec Braudel, j’ai appris qu’il y avait aussi des Français qui travaillaient, produisaient, créaient, vendaient, achetaient, participaient à l’« économie-monde ». Le Roy Ladurie et tant d’autres m’ont enseigné qu’il y avait aussi, et surtout, des paysans qui labouraient, nourrissaient, souffraient. Avec Philippe Ariès, j’ai appris qu’il y avait aussi des enfants, choyés ou délaissés. Mais la France était ce pays unique où « l’intendance suivait », du moins dans son imaginaire. La France était ce pays fait à coups d’épée mais aussi de mots, par des cardinaux qui avaient l’épée au côté, et des littérateurs qui avaient la langue effilée comme une rapière.
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La leçon est cruelle : la France perd quand elle joue comme la France et gagne quand elle joue comme l'Italie. Ce paradoxe n'a pas échappé à la presse italienne, qui en rit. Avant d ajouter, perfide, que l'équipe de France est en réalité une équipe africaine.

Le sujet est tabou en France. On n'a pas le droit de s'étonner du nombre de joueurs noirs dans l'équipe nadonale. En revanche, il est légitime de s'étonner du nombre de Blancs sur les écrans de télévision ou à Sciences-Po. A ceux qui insistent, on rétorque qu'ils sont français et plus talentueux que les autres puisqu'ils ont été sélectionnés. Mais cet argument ne vaut pas pour les écrans ou les concours.
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(à propos de la loi du 10 mai 2001 -"Loi Taubira" - par laquelle la France s'accuse de crime contre l'humanité).

D'autres avaient en tête la phrase du grand historien Fernand Braudel : "l'Islam est la civilisation esclavagiste par excellence". Les plus iconoclastes osaient même prétendre que, sans les négriers africains et leurs razzias, les Occidentaux n'auraient rien pu acheter.

Mais tout cela avait été occulté par Christiane Taubira qui avait concentré son exigence de repentance sur les seuls occidentaux blancs.

Interrogée... dans les studios de France culture sur les raisons de cet "oubli", elle avait expliqué sans ambages qu'elle désirait : "que l'on permette notamment aux jeunes d'échapper à des catégories qui les enferment : se sentir arabes et porter sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits que les Arabes ont pu faire".
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Eric Zemmour
« La France est l'homme malade de l'Europe. Les économistes évaluent sa perte de compétitivité. Les essayistes dissertent sur son déclin.
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[Les artistes] étaient les consciences des années 80, les maîtres à penser de l’époque. Ils mêlaient donc morale et charité comme les bigotes d’autrefois. Leur générosité ostentatoire était aussi un outil essentiel de stratégie commerciale, qui renouait avec les habiletés de l’évergétisme sous la Rome antique, « cet art d’acquérir du prestige en répandant des gâteries », selon Paul Veyne.
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Il faut saluer le génie tactique du capitalisme, qui, confronté à une impasse stratégique - la pression à la hausse des salaires des ouvriers et des cadres -, a trouvé une fois encore la sortie prétendument progressiste, a exploité sans vergogne, pour un prix ridicule, des armées de jeunes femmes bien formées, courageuses, organisées et consciencieuses, découvrant avec entrain les nouvelles "libertés" offertes par le monde du travail et l'autonomie financière. Le capitalisme a transformé ces armadas ambitieuses en nouveaux "idiots utiles". Une fois encore, la prophétie de Karl Marx s'est avérée, le capitalisme, authentique force révolutionnaire de l'histoire, a consciencieusement détruit tous les liens traditionnels ; la famille patriarcale - le fameux ménage - était le dernier bastion qui lui résistait, le dernier obstacle à la marchandisation du monde.
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[...] ... Dans une conférence, le directeur du Centre islamique de Genève, Hani Ramadan - petit-fils du fondateur égyptien de la confrérie islamiste des Frères musulmans et frère aîné de Tarik Ramadan, qui faisait alors une percée médiatique remarquable, devenant dans l'Hexagone le mentor d'une jeunesse banlieusarde en voie de réislamisation - rejetait l'idée de réduire l'islam à "une simple croyance, sans politique ou à un culte sans comportement" : "L'islam est une organisation complète qui englobe tous les aspects de la vie. C'est à la fois un Etat et une nation, un gouvernement et une communauté, une morale et une force, ou encore le pardon et la justice. L'islam est en même temps une culture et une juridiction, une science et une magistrature, une matière et une ressource, ou encore un gain et une richesse."

Les débats publics français approchaient cette question fondamentale de biais, avec de mauvais angles et de mauvais arguments : la liberté des femmes, la laïcité, etc ... Ce n'était pas le coeur du sujet. Dans son fameux texte, sans cesse repris mais compris partiellement, [conférence de 1887], Ernest Renan récuse parfaitement la conception allemande fondée sur l'héritage, le sang, la langue, et prône une adhésion personnelle et volontaire, le fameux "plébiscite de tous les jours." Mais ce plébiscite, et on l'oublie toujours, repose sur "la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis."

La France n'a pas reçu l'héritage de La Mecque et de Saladin mais celui de Descartes et de Pascal. "Ce riche legs de souvenirs" ne peut s'étendre et se dilater à l'infini dans un délire de toute-puissance.

Comme il ne suffit pas d'être de petite taille, d'avoir les yeux bleus, d'être hypermnésique et de dégager une formidable énergie pour s'appeler Bonaparte. ... [...]

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Le raciste hiérarchise les individus en fonction de leur race ; le Français pense que tout étranger, quelles que soient son origine, sa race, sa religion, peut accéder au nirvana de la civilisation française.

Attitude un brin arrogante, xénophobe même, mais aucunement raciste.

Le raciste, à l'instar de l'Anglais, considère qu'un Indien, malgré tous ses efforts, ne parviendra jamais à parler avec l'accent d'Oxford.
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Au nom de la liberté, on a favorisé l’instauration d’une société « totalitaire », c’est-à-dire qui prend en charge l’existence « totale » de chaque individu, privé et public mêlés […].
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C'est la grande différence entre "l'extrême droite" et "l'extrême gauche" : l'ancien trotskiste est fier de sa jeunesse aventureuse et ne renie rien de son idéal qui l'a porté à soutenir des régimes criminels. L'ancien nationaliste prend sur lui des crimes que sa patrie n'a pas commis et passe sa vie à s'accuser de ses fredaines juvéniles. Les deux finissent au même endroit, au centre, et endossent le même costume de bourgeois libéral, mais le bourgeois de gauche a la conscience légère tandis que son homologue de droite ne cesse jamais de battre sa coulpe.
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