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Critiques de Esther David (25)
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La ville en ses murs

La ville en ses murs c’est la petite fille des Dandekar qui nous la raconte dans la communauté juive d’Ahmedabad. Elle s’interroge sur sa religion ainsi que les autres et sur l’existence de Dieu. Elle raconte aussi sa famille et ses amis.

Dans beaucoup de romans indiens, on découvrait l’Inde surtout à travers l’hindouisme ou l’Islam. Ici, c’est à travers le judaïsme qu’on découvre une nouvelle facette de l’Inde. Ses relations avec sa mère sont assez conflictuelles.

La petite fille n’a pas de nom, on la voit évoluer à travers les années. C’est un roman assez calme, nostalgique avec un brin de tristesse. J’ai bien envie de découvrir les autres livres d’Esther David.

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Le livre de Rachel

C’est le récit tout en douceur de la vie d’une femme de la minorité juive indienne. Veuve, jeune grand-mère, ses enfants vient loin d’elle en Israël et elle ne sait comment « s’occuper d’elle même », elle qui a passé toute sa vie à se consacrer aux autres. Même mitonner des petits plats, choisir un sari, entretenir la synagogue proche de sa petite maison n’a plus la même saveur. Ce qui est remarquable dans ce livre, c’est tout d’abord les parfums de fleurs et de fruits, les fumets de plats qui mijotent, les couleurs des saris, la lumière du bord de mer, sombre sous la pluie puis éclairée d’un rayon de soleil. Rarement, tous les sens sont aussi bien évoqués par les mots ! Chaque chapitre commence par une recette, qui semble très savoureuse mais difficile à adapter faute d’ingrédients adéquats. J’étais tentée d’en tester une, mais trouver du tamarin, des feuilles de fenugrec ou un pomfret (poisson local) ne doit pas être forcément facile… Quoiqu’il en soit, on en salive !

Mais ce livre est plus que cela, avec une belle galerie de personnages qui gravitent autour de Rachel, qui est aussi attachante que Rosie dans Best love Rosie de Nuala O’Faolain que vous avez peut-être lu. Il y a ses enfants qui vivent au loin, et aimeraient la voir venir en Terre Promise auprès d’eux, ses voisins attentifs, le conseil de la synagogue, parmi lesquels MOrdekaï qui ne recule devant rien pour essayer de faire du profit, le jeune avocat Judah, qui devient un habitué de la maison et des petits plats mijotés, Kavita, amie de sa fille Zephra et mariée à un promoteur ambitieux. Quand Rachel décide de ne pas laisser vendre et sans doute détruire la synagogue dont elle prend soin, chaque personnage va prendre sa vraie place et montrer s’il vaut vraiment la peine d’être connu. Je ne vous raconterai pas davantage l’histoire, la quatrième de couverture n’en dit pour une fois ni trop, ni trop peu. C’est pour moi à coup sûr un roman à classer dans la catégorie des livres qui font du bien !
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Le livre de Rachel

En Inde, dernière représentante de son village de la communauté juive, Rachel partage sa vie entre ses recettes de cuisine, variant au gré de ses souvenirs, et l'entretien de la synagogue dans laquelle elle s'est mariée. Synagogue où plus personne ne vient sauf elle...jusqu'au jour où les terrains abritant la synagogue et sa propre maison viennent intéresser des promoteurs. Rachel a passé toute une vie à se consacrer aux autres. Devenue veuve et ses enfants partis vivre en Israël, elle a refusé de rejoindre ces derniers, ne voulant abandonner l'endroit qui a abrité son existence. A l’automne de sa vie, elle commence seulement à s'écouter elle même, à découvrir ses propres goûts, ses propres envies. Elle apprivoise doucement une solitude qui lui pèse mais lui permet aussi de mieux se connaître elle même. L'entretien de la synagogue, tout comme les recettes traditionnelles qui marquent sa vie sont une manière pour Rachel de conserver dans son village la trace de sa communauté. En décidant de sauver la synagogue, c'est son cœur qu'elle écoutera, se battant pour que le monument qui représente sa foi, vestige d'une communauté qui a quitté les lieux, ne tombe pas dans l'oubli.



Chaque chapitre s'ouvre sur une recette de cuisine, accompagnée d'explications traditionnelles. Ses recettes nous montrent la manière dont les Bné Israël (les juifs vivant en Inde) ont conservé les recettes de leur culture tout en y mêlant les traditions culinaires de l'Inde. Ce délicieux mélange ne peut que mettre l'eau à la bouche du lecteur tout au long de l'histoire.



J'ai beaucoup aimé cette manière d’introduire les chapitres, qui m'a à la fois donné envie de cuisiner et appris plusieurs éléments sur la culture juive. J'ai également apprécié le personnage de Rachel, femme entière, généreuse et déterminée, qui se bat pour ce en quoi elle croit. Toutefois, la deuxième partie du livre, tournant autour de la fille de Rachel et de l'avocat qui, aux côtés de Rachel, défend la cause de la synagogue, m'a plutôt déçue. L'histoire m'a alors semblé prendre un tournant bien trop prévisible : on prévoit la fin dés lors que Zephra, la fille de Rachel arrive chez celle-ci. Histoire prévisible donc mais également trop "facile" et trop rapide à mon goût. Cette histoire m'a paru prendre trop de place dans le livre et ce de manière pas forcément utile. Le combat de Rachel, la force de ses souvenirs et la manière dont elle tend à préserver les traditions de son peuple auraient, à mes yeux, largement suffit pour faire de ce livre un excellent roman.



Je reconnais cependant que l'auteur a su éveiller ma gourmandise d'une délicieuse manière : son écriture prend le goût des épices dont elle pimente ses recettes, me mettant sans cesse l'eau à la bouche. Une écriture si vivante que je sentais presque les odeurs alléchantes se dégageant des pages de ce livre.


Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Le livre de Rachel

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui m'a d'une part rappelé pleins de souvenirs de mes années en Inde et qui m'a surtout fait découvrir une communauté religieuse, les Bné Israël, que je méconnaissais totalement. La sauvegarde du patrimoine culturel et religieux est un vrai sujet, que le livre aborde avec finesse même si le dénouement ne surprend pas vraiment et qu'il est vraiment romancé. Le livre montre bien la place qu'occupe encore les femmes aujourd'hui en Inde et que l'égalité avec les hommes est encore loin d'être une réalité. Et pour ne rien gâcher, les recettes qui émaillent le livre mettent vraiment l'eau à la bouche !
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Le livre de Rachel

Rachel est une veuve qui vit près de Bombay et est la dernière représente juive "Bné d'Israël" de son village et elle s'occupe de la synagogue abandonnée qui jouxte sa propriété au bord de la mer d'Arabie.

La vie de Rachel est ponctuée par l'entretien de la synagogue qu'elle affectionne particulièrement et ses tâches a effectuées à la maison.

Mais sa vie routinière prit un jour fin lorsque Mordekaï du village voisin de Alibaug, faisant partie du conseil d'administration de la synagogue et ami d'enfance de son défunt mari débarqua un jour. Il lui annonça qu'un homme voulait acheter le terrain de la synagogue.

Bien évidement, cette visite irrita considérablement Rachel qui tenait à la synagogue, ce lieu sacré chargé d'histoire.

Commença pour elle, une bataille contre cette vente, et cette bataille refera vivre sa maison et surtout sa cuisine.



Chaque chapitre débute par une recette, le plat ou le dessert fera partie du chapitre autour d'évènements présents ou passés. Une belle mise en bouche et surtout une très belle lecture. On ressent profondément la sensibilité de Rachel surtout auprès de ses souvenirs ancrés dans la synagogue.


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Le livre de Rachel

Esther David embarque le lecteur en Inde à la rencontre de Rachel, dernière représentante de la communauté juive de Denda, près de Bombay, et gardienne de la petite synagogue abandonnée qui jouxte sa maison. Tous les jours, Rachel s’y rend et prend soin des lieux avec dévouement et respect, en souvenir des bons moments vécus jadis avec les siens, aujourd’hui tous partis en Israël. Mais le jour où le conseil d’administration de la synagogue parle de la céder à un promoteur immobilier, un vent de révolte souffle : Rachel est prête à tout pour sauver la synagogue, quitte à se battre contre des moulins à vent…



Petit coup de cœur pour cette histoire atypique et pour la multitude de choses que j’ai apprises en lisant ce roman, notamment sur cette communauté qui allie les traditions juive et indienne.



J’ai également beaucoup aimé la philosophie de vie et la force de caractère de Rachel. Son abnégation, sa détermination et son mental à toute épreuve pour sauver ce patrimoine culturel et religieux, auquel elle est viscéralement attachée, force l’admiration. Jamais elle ne se plaint, ni ne songe à jeter l’éponge devant la vacuité de la tâche. Coûte que coûte, elle poursuit la mission qu’elle s’est donnée : prendre soin de cette petite synagogue à moitié en ruine, même si plus aucun fidèle ne s’y rend ni qu’aucune cérémonie n’y est désormais célébrée. Lorsque l’oeuvre de toute sa vie est menacée, elle n’hésite pas une seule seconde à se lancer dans la bataille, à son niveau, remuant ciel et terre pour sauver ce lieu spirituel.



La gastronomie est également à l’honneur et contribue à conférer au roman un côté chaleureux et convivial lorsque Rachel évoque ses souvenirs. Elle fait ainsi revivre les temps heureux où la communauté, alors nombreuse, se réunissait autour de véritables festins pour célébrer les fêtes liturgiques et les grands événements de la vie. Des moments emprunts de joie et toujours étroitement liés aux plats traditionnels que les femmes préparaient pour l’occasion. D’ailleurs, des recettes épicées et enivrantes précèdent chaque chapitre, comme autant de clins d’œil aux mets que confectionnent Rachel au fil du roman. Un vrai voyage culinaire et sensoriel tant l’évocation de ses plats épicés met l’eau à la bouche et les sens en éveil!



En bref, le récit du combat de cette femme qui se dresse face aux hommes d’influence pour défier l’oppression patriarcale s’est vraiment révélé très inspirant!
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Le livre de Rachel

Merci à Babelio et aux éditions "J'ai lu" pour cet envoi dans le cadre de Masse Critique Babelio.

Rachel est une indienne de la communauté juive. Elle a passé sa vie en Inde, y a élevé ses enfants qui sont depuis tous partis en Israël.

Elle se retrouve aujourd'hui veuve et dernière représentante de la communauté dans son village et veille comme elle le peut à l'entretien de la synagogue dans laquelle plus aucun culte n'est célébré. Sa vie est là et l'insistance de ses enfants pour qu'elle rejoigne Israël n'y change rien.

Quand la synagogue et sa propre maison se retrouvent menacées par un promoteur, elle décide de les sauver coûte que coûte.



Chaque chapitre s'ouvre sur une recette de cuisine mêlant culture indienne et juive. Et ces plats ont une importance dans le chapitre qui suit, tantôt l'histoire se passant pendant la préparation ou la dégustation, tantôt évoquant des souvenirs. J'ai trouvé ces ouvertures très originales, culturellement enrichissantes et touchantes car ceci colle au personnage de Rachel.



Jolie histoire donc mais qui n'a pas réussi à m'embarquer car j'étais partie dans l'idée de lire un combat de femme, et j'ai lu un feel-good manquant un peu de densité et de profondeur. Trop prévisible, trop facile!



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Le livre de Rachel

Rachel, dernière représentante de la communauté juive de Denda, près de Bombay, est la gardienne de la petite synagogue abandonnéeau bord de la mer d'Arabie, tout près de sa propre maison.



Mais le jour où elle apprend que cette syonagogue pourrait bien être cédée à un promoteur immobilier,Rachel fera tout pour tenter de sauver les lieux chargé des souvenirs de ses ancêtres.



Comme dans "les toits du paradis" de Mathangi Subramanian, qu'on vient de présenter, le roman d'Esther David embarque le lecteur dans un combat se déroulant en Inde.



Un autre combat à la David contre Goliath avec une héroïne prête à tout pour sauver un lieu de mémoire contre la spéculation immobilière . Voilà que notre chère Rachel va tenter de remuer ciel et terre pour sauver ce lieu spirituel.



À travers les mille et une saveurs de la cuisine indienne- et des recettes qui sont présentes dans le livre, Le livre de Rachel relate la persistance de la mémoire et de la culture... On sent la canelle, le cumin, les encens de l'INde rien qu'en le lisant .



Rachel est une héroïne forte en tête et en personnalité, venant d'une communauté atypique qui mélange traditions juives et rites indiens.



Rachel évoque ses souvenirs et les festins qui célébrait les grands moments, et on fermant les lieux et en lisant l'histoire d'Esther David à voix haute, on y sentirait presque le parfum et la saveur des épices! Miam !!



Un feel good book gourmant et sacrément dépaysant!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le livre de Rachel

Voici un livre qui met du baume au cœur par les temps qui courent !

Une vieille femme, dans une communauté oubliée et déclinante, celle des juifs du Nord-Ouest de l'Inde, entretient avec soin une synagogue qui, sans elle, tomberait en ruine.

Elle se bat de toutes ses forces pour faire renaître l'édifice lorsqu'un promoteur, guidé par un membre de la communauté mal intentionné et cupide, veut la détruire pour faire du terrain, face à la mer, un club de vacances.

Elle sera aidée dans son combat par un jeune avocat qu'elle prend en affection, puis par sa fille et enfin ses amies et sa famille.

Chaque chapitre débute par une recette de cuisine, et des indications sur le moment particulier où on l'a met en application.

J'ai apprécié l'optimisme de ce livre de Rachel (en référence au livre d'Elie) et ce qu'il m'a appris de l'histoire de cette communauté que je ne connaissais pas jusqu'à présent.
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Le livre de Rachel

Un vrai coup de cœur gourmand, recettes à l'appui,,pas encore eu le temps d'expérimenter !! mais cela se fera, sans aucun doute.

Rachel, je l'ai déjà rencontrée dans «  shalom India residence » où j'avais découvert la communauté juive en Inde, mêlant cacherout et épices indiennes, saris et shorts..

Rachel est veuve, ses enfants sont partis vivre en Israël, elle reste seule chez elle, entourée de ses amis vieillissant comme elle, ses amis devenant ennemis pour l'argent, ses nouveaux amis, jeunes et charmants qui vont la défendre et sa cuisine, ses recettes basiques dont elle se contente chaque jour, ou des plats énormes pour les jours de fête.

Elle est têtue Rachel, elle voudrait garder la synagogue dont elle s'occupe depuis tant d’années, pour laquelle elle se fatigue et use ses dernières forces pour la maintenir en état, elle y passe sa vie, son énergie et sa hargne. SA synagogue !

Suivez la dans ses journées bien pleines de rebondissements, de joies, de douleurs et de souvenirs.
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Le livre de Rachel

Que nous apprend Rachel que nous ne saurions pas ? Qu’on peut être veuve, juive en Inde, presque vieille, avoir ses enfants en Israël et mener une existence pleine de … vie. Ce qu’on aime chez Rachel c’est que cette femme, qui est un peu le dernier des mohicans de son village de Danda, ne renonce pas. Que des promoteurs veuillent détruire le fragile équilibre qui la lie à sa culture, par l’intermédiaire d’une synagogue désaffectée, et c’est toutes ses ruses de cuisinière qu’elle met en œuvre. Loin d’être anéantie par sa solitude ou l’hostilité alentours, elle fait tourner autour de sa cuisine le monde comme elle l’entend. D’ailleurs, le livre démarre sur un signe qui ne trompe pas « Le cyclone heurta la maison de Rachel à quinze heures trente précise s et il y déposa un poisson sur son seuil » et comme l’explique un aparté, le poisson dépourvu de paupière est le symbole de l’ouverture sur le monde. Que l’histoire soit un peu mièvre ne doit pas décourager car au fond ce qui se lit entre les lignes c’est que vivre avec intensité est une posture que l’on peut choisir. Personnellement, j’ai surtout acheté ce livre pour le plaisir de la cuisine car Rachel qui concocte des plats pour faire face aux joies comme aux peines nous livre généreusement ses recettes. J’avoue que m’imaginer manger du Kanavali, sur la terrasse d’une maison de famille face à la plage après une pluie de mousson m’a ravie.
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Le livre de Rachel

Je ne suis pas parvenu à rentrer dans ce roman.



Dès les premières pages le style très atypique de l'auteur m'a empêché de m'identifier au personnage principal. Ce sentiment ne m'a finalement plus quitté où l'intrigue lente n'arrangeait pas ce sentiment de non-appartenance.



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Le livre de Rachel

Ce livre nous fait découvrir la vie simple et humble de Rachel, veuve, juive vivant à Danda en Inde, dont les enfants sont partis vivre en Israël. Le lecteur suit le quotidien de cette vieille dame qui s'active pour sa synagogue, celle qui se trouve à côté de chez elle, dont elle est la gardienne, qu'elle entretient avec amour.

J’ai eu plaisir à suivre le quotidien de cette petite femme, qui vit pour la synagogue en ruines de sa communauté, pour ses enfants, dans sa cuisine. J’ai aimé la détermination de cette vieille dame d’apparence fragile face à la cupidité de certains promoteurs qui veulent transformer la synagogue et son terrain en site touristique.

J’ai été englobée dans la bienveillance de cette vieille dame, pleines de prévenances pour ses voisins, sa famille. Et je suis entrée en plein cœur de la communauté juive avec ses traditions et surtout sa gastronomie. En effet chaque partie commence par une recette de cuisine, préparée avec amour par Rachel pour telle occasion ou dans telle intention car la cuisine fait partie intégrante de la culture juive. C’est aussi les histoires de famille et de mariage en Inde qui occupe une partie du roman, la différence de vie pour les jeunes femmes, notamment la fille de Rachel, entre l’Inde et Israël. C’est une confrontation de modes de vie.

J’ai aimé passé du temps avec Rachel et sa famille et beaucoup aimé ce beau voyage qui fait un bien fou.

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Le livre de Rachel

Un livre qui vous fait voyager, qui vous met des étoiles plein les yeux.

Une histoire qui vous réconforte tant spirituellement que gustativement grâce aux bonnes recettes données en début de chapitres.



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Le livre de Rachel

Rachel, juive indienne, est la gardienne d'une synagogue abandonnée... Mais quand le terrain de celle-ci va être mis en vente, tout bascule. Rachel va-t-elle réussir à sauvegarder ce trésor? Peut-être à l'aide de ses petits plats?

La cuisine est au coeur de ce roman. Chaque début de chapitre commence par une recette servie par Rachel allant du poisson frit au poulet Kesari, de l'omelette indienne au Pouranpoli.



On va suivre Rachel dans ses questionnements, ses souvenirs refont surface, sa vie avec Aaron son mari, ses enfants, les festins qu'elle préparait... J'ai passé un bon moment avec ce roman qui nous parle de liberté, de traditions, d'amour et de vocation. (...)



Ma page Facebook au chapitre d'Elodie
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Shalom India Résidence

En Inde dans la résidence Shalom India, il se passe de drôles des choses: on lit la Haggada, un prophète se soûle et une mezzouza se met à tourner. Pas très indien tout ça... C'est parce que la résidence est habitée par des familles de culture indienne de mais confession juive: ce sont les Bene Israël. Dans son roman, Esther David nous peint la vie de cette petite communauté restée assez conservatrice et dont elle même est issue.

C'est assez drôle: le mélange de la culture juive et indienne donne un cocktail pétillant à la saveur aigre douce qu'on avale d'une traite.
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Shalom India Résidence

J'ai été attirée par la comparaison avec l'immeuble yacoubian. Les portraits des différents occupants de cet immeuble occupé par une petite communauté juive au cœur de l'Inde sont intéressants, souvent touchants, mais ils se multiplient tout au long du livre sans réellement interagir entre eux. Du coup, on a une impression d'accumulation de personnages. On commence à s'attacher à eux et puis... on ne les retrouve plus. Et donc au fil des pages on se languit de ses portraits trop superficiels. Et la "grande " histoire" (celle de l'Inde) est à peine effleurée. Un peu déçue donc.
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Shalom India Résidence

L'autrice nous raconte l'histoire des habitants d'un immeuble dans la ville hindoue d'Ahmedabad, dont tous les habitants appartiennent à la même petite communauté juive.

Les récits se suivent, reliés par un fil humain : couples mal assortis ou pas, histoires d'amour à la Roméo et Juliette (ou plutôt Juliette et Roumehl), femmes libérées ou pas, belles familles envahissantes ou plus discrètes, adolescents aux souhaits contrariés, tout y est concernant l'Inde moderne (mâtinée de traditions juives), qui évolue peu à peu.

Vous découvrirez bien vite que, grâce au prophète Elie, qui rend visite aux habitants le jour de sa fête - début du récit auquel je me suis référée souvent pour en savoir un peu plus sur les locataires ou propriétaires de chaque appartement, désigné par la lettre A suivie d'un numéro - grâce à lui donc, chaque histoire se termine bien ou presque et c'est fort agréable.

Le seul hic de ce roman, c'est qu'il manque une explication plus détaillée des termes indiens.
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Shalom India Résidence

Il y a plus de deux mille ans, des Juifs fuyant les persécutions exercées par Rome sur la Galilée arrivèrent en Inde. Ils sont aujourd'hui connus sous le nom de Bene Israël.



Suite aux émeutes de 2002 qui ont éclaté dans la ville d'Ahmedabad, une poignée de Bene Israël décide de se regrouper pour vivre dans une résidence: la Shalom India résidence. Nichés au milieu de leurs voisins hindous et musulmans, les résidents de ces charmants appartements mènent leur vie, somme toute banale, sous l'oeil du prophète Elie (prophète épris d'alcool et de fêtes)



L'histoire commence alors que le prophète visite chaque appartement de la résidence le premier jour de Pessah.

Le livre est divisé en dix-neuf chapitres et à la manière d'Alaa El Aswany dans « l'immeuble Yacoubian », Esther David nous fait rencontrer les habitants de cet immeuble. On partage leurs douleurs, leurs histoires d'amour, leurs passions ou leur solitude.



A travers ces vies, Esther David dépeint les joies et les conflits d'un peuple qui doit choisir continuellement entre les traditions indiennes de sa patrie et son héritage juif.

Écrivant avec esprit et sens du détail, elle dresse une série de portraits réjouissants et dépeint de façon vivante cette communauté. C'est coloré, bruyant et délicieux. C'est un pur régal.



Traduit par Marianne Véron
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Shalom India Résidence

Très beau roman belle écriture !
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