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Critiques de Etienne Liebig (65)
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Les contes de mémé lubrique



C'est avec un petit recueil de nouvelles dite du domaine du pastiche que je découvre l'auteur Étienne Liebig.

Avec un nom pareil on pourrait avoir peur que ce ne soit de la soupe mais non au contraire nous partons à la découverte, outre de mon humour très nul, d'un recueil de nouvelles grivoises sur le thème des contes de notre enfance.

Aladin, Barbe-bleue, le chaperon rouge, Hansel et Gretel, Cendrillon et bien d'autres vont sous la plume parodique et lubrifiante de l'auteur nous dévoiler leur dessous.

Sur la base les contes ressemblent à s'y méprendre à ceux que nous raconterions à nos enfants, l'histoire est sur les grandes lignes la même à quoi se rajoute ensuite des "améliorations" ou "modifications" dignes du carré blanc.



Les contes de mémé lubrique est donc un recueil de nouvelles un peu particulier, plutôt ole ole.

Outre le fait qu'il s'agisse de contes que tout le monde connaît à l'origine, la manière dont l'auteur a décidé de les "dénaturer" est plutôt surprenante et à ne pas mettre entre toutes les mains ou toutes les oreilles. J'entends par là les oreilles innocentes qui veulent leur petite histoire du soir avant de s'endormir.



Les remakes de contes existent, on les modernise ou les transforme afin de les adopter au public que l'on espère cibler.



Ici Étienne Liebig a décidé que l'enfant qui est en nous et qui a aimé ces contes devait en découvrir une version plus adulte, moins édulcoré.



Et on peut dire que le changement est radical.

Entre un Aladin dont la mère est la plus grande suceuse du royaume, Barbe-bleue et sa bite en bois, le panier du chaperon rouge empli de beurre à anus pour mère-grand qui s'est trop fait défoncer par père-grand, etc...



C'est donc une lecture pour lecteurs avertis que vous avez entre les mains. Autant l'idée de départ est intéressante et aurait pu être follement décadente mais c'était sans compter sur le vocabulaire employé par l'auteur.

Personnellement je m'attendais à de l'érotique, de l'exotique, du subtilement débauché.

Une plume légère qui m'aurait fait voyager dans les contes de ma jeunesse emplie des fantasmes de mon âge adulte.

Pour le côté fantasme pas de problème on peut dire que chaque lecteur devrait au moins une fois y trouver le sien. Car tout y passe, de la fellation à la sodomie, du libertinage gourmand avec la femme en pain d'épice au bal partouze géant du prince de Cendrillon. Tout le monde se mignote, se gougnote, se gamahuche, se branle ou s'enfile à qui mieux mieux et toujours dans la joie et l'allégresse.



Pourtant malgré une découverte des plus instructives en terme d'argot pour des petites choses plus connues sous leur nom commun: sexe, chatte, branlette ..., je n'ai pas été emballée par le style de l'auteur.



Je voulais de la poésie, j'ai trouvé de l'argot, je voulais de l'érotique, j'ai trouvé du vulgaire.



Les contes sont bien ceux de notre enfance mais ils ont été beaucoup trop déformés et même pourrait-on dire défoncés pour plaire à ma vision de la dérision sexuelle , de l'erotico fantaisiste, ou même du porno soft.

J'aime les mots et ici ce sont eux qui m'ont le plus troublée non pas par leur acuité à me faire rêver mais plutôt par leur crudité sans fard.

Je voulais de la courtisane j'ai eu de la prostituée de bas étage.

Cependant l'idée est érotiquement géniale. Transformer nos princes charmants en princes bandants, nos princesses innocentes en dévergondées ou nos fées pleine d'empathie en maîtresse du sexe.

Cela a le mérite de soulever plus que des questions lorsque l'on se l'imagine et bien entendu en disant cela je parle des jupes et des queues qui s'y faufilent.

Mais malgré cette idée géniale et la manière très personnelle et hautement coquine d'adaptation de l'auteur je fais partie des gens qui n'ont pas adhéré à son choix de vocabulaire pour en exprimer toute la substantifique moelle du vice.



Avis donc aux amateurs de langage un peu cru et argotique ce petit bijou est pour vous.

Pour les autres, vous découvrirez quelques expressions bien imagées dignes des meilleures tenancières de maison close de quoi animer une soirée entre adultes sur le thème ou surprendre votre conjoint par votre connaissance du sujet.

Ce n'est donc pas une lecture coup de cœur ni coup d'autre chose si je veux rester dans le style de l'auteur mais ça reste un bon moment de détente. Enfin 😉 peut être pas pour tout le monde.

En résumé ici conte ne rime plus avec enfance mais bien concupiscence et indécence.
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Je n'ai jamais rencontré Mitterrand, ni sa fe..

Très cru, assez drôle, mais assez désenchanté, cela se laisse lire mais laisse un goût désemparé, comme la vie.
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

Liebig, ce merveilleux garçon pas du tout sage qui écrit follement bien sur l'amour, revient pour nous livrer une sorte de témoignage sur son pèlerinage de Compostelle. Mais sa façon à lui de marcher est, comment dire, très personnelle. Il est beaucoup plus intéressé par les pèlerines que par le chemin en lui-même.



Dans ce livre drôle, irrévérencieux mais aussi souvent émoustillant, on retrouve avec plaisir la plume gracieuse de l'auteur et sa volonté de promouvoir une sexualité libre, déculpabilisée et non-caricaturale.

Un très joli et intelligent bouquin.
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La Vie sexuelle de Blanche-Neige

"Longtemps, je me suis touchée de bonheur."

C'est la première phrase du roman et ça rappelle étrangement le "longtemps, je me suis couché de bonne heure", une première phrase aussi, mais de Proust. Mais, comment dire… en plus coquin, et en plus poétique aussi.



Car Étienne Liebig est un garçon pas du tout sage qui écrit sur l'amour (sans le a majuscule) avec un talent fou. Ses mots sont croquants, tout doux ou émoustillants : un régal.



Dans ce livre, il nous propose ce qui est trop souvent passé sous silence : la vie sexuelle des personnages de conte.

C'est drole, c'est irrévérencieux, c'est joli aussi, diablement bien écrit, c'est coquin et jamais attendu ou caricatural. Parce que la force de Liebig est de nous proposer un érotisme subversif, très loin des mièvreries un peu réac de Fifty Shades of Grey et autres nullités où les filles sont toujours soumises (et ravies de l'être) et les hommes riches, autoritaires, etc. Chez Liebig, les personnages sont libres, libres de leur sexualité, surs de leurs plaisirs et beaux dans leur jouissance.

Des romans érotiques qui déculpabilisent, qui donnent envie de s'aimer follement.

Un excellent bouquin. À mes yeux, le meilleur livre érotique actuellement sur le marché.
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La Vie sexuelle de Blanche-Neige

Bien que surprise dans un premier temps, j'ai trouvé la prose très alambiquée et très captivante. Un roman ou il faut se ménager quelques poses, en effet, pour souffler mais aussi pour mieux savourer ce qu'on vient de lire. Mon seul point négatif, mais c'est très personnel, c'est que je n'aime pas qu'on mélange sacré et cul. Les prières réarrangées ne sont pas trop de mon goût mais sinon j'ai beaucoup aimé la plume.
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Le prochain Goncourt

Le mot pastiche est sur la couverture, donc on sait de suite à quel genre on a affaire et l'exercice est très fréquent et plus ou moins réussi. Ici, Liebig ( qui officie dans l'équipe des Grandes Gueules sur RMC, pas glop), écrit dans le style de tous les auteurs récompensés dernièrement par le Goncourt, de Houellebeck à Jonathan Littel. en prenant un chapitre différent par auteur pastiché.

L'ensemble pourrait être amusant, sauf que brodant autour d'une enquête ( autour de l'assassinat de JP Coffe), tout sonne baclé et interessant au possible. Dommage!!
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Le masque de Bernardo

Le héros de notre enfance à existé....oui mais lequel préfériez vous Zorro, le sergent Garcia , Tornado...

Une enquête à la recherche de la vérité, historique et criminelle, dans le passé et le présent, ...sérial loveur-voleur ou sérial killer...

Le trouble s'installe, l'envie d'une solution, aux énigmes, politiquement correcte vis à vis d'un "mythe" de notre enfance et en même temps l'envie d'une fin "trash"

Mais quelle ( bonne) idée, d'aller chercher une histoire pareille....
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La Vie sexuelle de Blanche-Neige

Voici un ouvrage qui par son titre m'avait grandement intrigué, et qu'il me fallait à tout pris parcourir. C'est dans ce sens que j'ai sollicité La Musardine.

Que dire de Blanche-neige ? A coup sûr, on ne l'imagine pas ayant une sexualité aussi débridée. L'auteur réécrit son histoire : le miroir magique qui lui fait découvrir son corps, la rencontre des sept nains, le prince charmant qui est loin de mériter son titre, ... Dès la première phrase, la tonalité du livre est donnée...

○ La suite sur WeLovesLit ○
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Comment draguer la catholique sur les chemi..

A ne pas mettre entre toutes les mains ... mais si vous acceptez le sujet et la façon dont il est traité, ce romain est bien drôle !
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Les nouveaux cons : Cuvée prestige

Je m'attendais vraiment à me distraire en lisant ce livre, finalement j 'ai lu des faits assez réalistes des moutons que nous sommes. J' approuve la vision de l'auteur.
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Les nouveaux cons

Bon dieu, que ce bouquin est drôle !!



L’important ici n’est pas d’approuver ce qui est écrit mais bel et bien de tout prendre au second degré. Peut-être, l’auteur pense ce qu’il dit… et alors?? Personnellement, je n’ai pas arrêté de rire !



Rire, rire, rire, mais que c’est bon !! Ici, tout le monde en prend pour son grade: de la fille voilée au jeune d’école de commerce en passant par le bloggeur, personne n’est épargné.



L’auto-dérision, voici la clé pour aimer ce livre…

Comme promis, il suffit de mettre tous ses affects de côté et c’est parti pour une bonne tranche de rigolade



A vous de me dire!



Finem Spicere,



Monsieur Touki.
Lien : http://monsieurtouki.wordpre..
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Les nouveaux cons : Cuvée prestige

1 livre rafraîchissant dans lequel personne n'est épargné, même pas moi. L'auteur s'amuse avec les mots et ose dire tout haut ce que beaucoup de monde pense tout bas.

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Les nouveaux cons

Satyre sociale poussée à son maximum..

Je l'ai lu pour continuer sur ma lancée après "Mort aux cons" de Carl ADERHOLD que j'avais beaucoup apprécié.



En un mot : Déçue.

Tout au long de ma lecture, j'ai eu la nette impression que l'auteur cherchait vraiment "la petite bête"...

On le comprend dès le début, tout le monde est un Con... (et, s'il n'y a pas de fondement, on va le chercher tout de même, "histoire de").

Je préfère de beaucoup les définitions de ADERHOLD qui, si elles étaient dépeinte avec humour étaient d'une véracité étonnante.

Ici, un récit de "déblatérations" insipides qui n'amènent à rien...

On tourne en rond à tout juger de manière négative.

On ne sourit pas, on s’ennuie et, même si certaines choses sont bien trouvées, il s'agit la plupart du temps de détournement et d'attaques sans réels fondements.



Plat...



Pour conclure, je dirais que l'auteur voulait écrire un livre sur les cons sans savoir quoi mettre dedans...

Dommage... c'est raté
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De l'utilité politique des roms - Une peur po..

Etienne Liebig s'attache à décortiquer le cas des Roms en France à l'été 2010, gardant à l'esprit cette question : à qui profite cette stigmatisation d'une population sur laquelle sont plaquées de nombreuses peurs, le plus souvent irrationnelles ?
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Le parfum de la chatte en noir et autres pa..

Bon, les enfants, allez lire votre dernier "Picsou Magazine" et passez votre chemin, vos yeux curieux n'ont rien à faire ici.



Parents, je ne suis pas responsable si vos enfants lisent cette critique.



Majeurs ou "grands de 16 ans", vous êtes les bienvenus pour cette critique un peu plus osée de par l'ouvrage en question.



Que vous dire après ma lecture ? Si j'ai la larme, ce n'est qu'à mon oeil, et non, ce n'est pas dû à l'émotion de ma lecture.



Que vous dire d'autre ?



Juste que si la viande de cochon est fortement déconseillé crue, il en va de même pour les récits dits "cochons"... Trop cru, c'est indigeste !



Certes, vous me direz que je savais à quoi m'attendre en achetant ce bouquin dans un rayon sombre d'une bouquinerie. Oui, je me doutais du caractère "coquin" de la chose et des récits.



J'ai dit "coquin", pas "cochon" ! Toute la délicatesse de l'affaire se trouve dans cette différence subtile entre les deux termes.



Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je vous signalerai que je n'ai rien d'une puritaine, ni d'une vierge effarouchée (je suis sagittaire, en plus) et que mon esprit est aussi mal tourné qu'il est possible de l'être.



Ayant lu des livres de Frédéric Dard, le père littéraire du commissaire "San-Antonio", je peux vous dire que les récits de parties de jambes en l'air - qui sont plus que légion dans les livre de Dard - ne me font pas rougir, ni pousser de hauts cris de pudibonde (Pudi Bond, la soeur de James) et que la brouette de Toronto n'a plus de secret pour moi. le langage cru ne me fait pas rougir non plus.



Bref, on pourrait croire que ce genre de récits était fait pour moi.



Oui, mais à une seule condition : que le niveau soit un peu plus relevé et que le langage ne soit pas aussi plat. Il n'y a aucun volume ! C'est cru, ça manque de sel et de quelques piments, c'est plat et sans poésie.



Les descriptions crues, qui sont passées comme dans du beurre dans les romans de Dard, ont bloqué chez Liebig. Et oui...



Étant aussi une grande habituée des fan-fictions avec des lemmons (récits destiné aux plus de 16 ans au moins, autrement dit, qui comportent une ou plusieurs scènes de sexe plus que suggérée), j'apprécie que l'aventure horizontale (ou verticale, on a le choix de la position) me soit contée dans des termes poétiques.



Que cela soit suggéré tout en finesse, ou, si l'auteur va au fond des choses, que cela soit décrit avec des termes corrects.



Non, je n'ai rien contre le vulgaire, mais entre nous, n'importe quel écrivaillon du dimanche est capable de torcher un lemmon quelconque avec un langage tout aussi quelconque tel que : "il enfonça sa b*** dans son c**" ou "elle me su** la qu*** toute la nuit" (je vous mâche le travail, les Astérix - le Gaulois, celui qui vit en Gaule - remplacent le nombre exact de lettres manquantes).



N'importe quel couillon peut l'écrire et pour pas un balle.



Donc, en achetant ce livre, avec l'oeil égrillard, je m'attendais à passer un bon petit moment coquin tout en restant dans la métaphore suggestive ou, du moins, dans des descriptions très osées, mais tout en restant dans le langage correct.



Bien mal m'en pris, comme vous vous en doutez.



J'avais plus l'impression de me retrouver dans un livre destiné à des gros obsédés du langage cru que dans un pastiche "osé" ou "coquin".



Là où le père Dard me faisait rire, Liebig m'a fait boire le bouillon (pub déguisée).



Quelle est l'utilité de commencer un récit avec un Holmes qui se l'astique consciencieusement ? de nous parler d'un Watson qui se fait dessus, comme un môme dans son Pampers ?



Même avec le second degré, ça coince. Même en lubrifiant encore plus mon humour, ça ne passe toujours pas.



D'accord, ces messieurs "les hommes" ont tendance à se grattouiller, dès le réveil, et pas derrière les oreilles, mais plutôt au niveau des valseuses...



Mais là, c'est moi qui me suis grattée la tête de perplexité en lisant le récit que nous contait le docteur Watson, nous expliquant que Holmes se les grattait, comme toujours quand il était dans un moment d'intense réflexion... *long soupir*



Et je ne vous parle même pas du langage qui n'était pas châtié... Vulgaire, tout simplement.



Une impression que l'auteur avait juste envie d'utiliser les mots irrévérencieux, juste pour le plaisir de les écrire, comme un sale gamin.



Diantre ! Des récits salaces et osés, j'en ai lu une tripotée, mais les auteurs (et de fan-fic en plus !) utilisaient un vocabulaire correct, rendant leurs récits bien plus émoustillants.



Là, ça vous refroidirait plus qu'autre chose.



Je vous épargnerai les détails scabreux des autres récits, ça n'en vaut pas la peine. On a déjà usé assez de papier ainsi en imprimant ce livre et j'ai abandonné la lecture, laissant tomber les deux dernières histoires.



Je veux bien qu'il faut sans doute prendre les récits au second degré (que je possède pourtant), dans une version plus parodique qu'autre chose... mais tout de même, je suis déçue de ma lecture qui me fit soupirer d'ennui plus qu'autre chose.



L'auteur aurait pu nous régaler de la Chose tout en poétisant l'acte, en métaphorisant le tout, en changeant de ton entre les histoires.



"En variant le ton", comme disait Cyrano !



Oui, l'auteur aurait dû utiliser des images, comme Colette Renard dans ses chansons...



Que voilà une riche idée !



Bref, il aurait dû nous servir son pastiche un peu moins cru ou du moins, de manière plus amusante.



Dard, relève-toi, et réécrit le moi !



*Toute allusion à des mots "coquins" ou "sexuellement imagés", dans cette critique, serait purement fortuite !!



PS : les métaphores imagées concernant le changement de ton se trouvent exclusivement sur mon site, à l'adresse si dessous.




Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Comment draguer la militante

Côté sexe, on ne fait pas dans la finesse, c'est clair. Je n'en attendais pas, ceci-dit. C'est juste du cul pour le cul, en fait. Cru et court. Le lecteur qui s'attend à des scènes coquines bien décrites sera déçu. La mission d'Etienne est de se faire une militante de chaque parti et quand il arrive à ses fins (et là, tous les moyens sont bons), le reste on s'en fiche.

Côté politique c'est, je pense, un poil caricatural. En dépit d'une certaine vérité, peut-être. J'ai trouvé les militantes naïves. Faibles et sans caractère.

Côté style, ce n'est pas franchement horrible à lire. Même s'il reste des fautes. On peut même trouver ça drôle.

Bref, ça se lit. Même si, au final, je n'en garde pas grand souvenir.
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Comment draguer la militante

J'ai lu ce livre grâce à l'opération Mass critique de Babelio, j'ai choisi celui-ci dans la liste proposée car son titre m'intriguais et m'a fait sourire. Ne connaissant pas l'auteur et son précédent roman Comment draguer la catholique sur le chemins de Compostelle, j'étais un peu naïve et je m'attendais pas vraiment à ce qu'ici le but était clairement et explicitement, de se faire une militante. Car il s'agit en fait d'un livre érotique, n'étant pas facilement choqué en matière de littérature, cela ne m'a pas vraiment déranger, mais j'avoue que je ne me suis pas vraiment attaché au détail croustillant.



Dans ce roman Étienne Liebig se met en scène, son éditeur vient de le contacter, en pleine élection présidentiel, il lui demande de faire un livre sur le sujet et de draguer une militante de chaque parti (ou presque) politique. Le livre se divise en 6 parties une par militante abordée (La militante UMP, la Hollandaise, la Bayrouiste, la Mélenchonaise, la Lepéniste, la Verte). Pour accomplir sa mission Étienne va donc s'infiltrer dans ces différents partis. Étienne nous livre donc une « étude sociologique » (et plus si affinité) ; du monde militant en France. J'ai vraiment trouvé ça très drôle, chaque parti en prend pour son grade, par contre parfois (souvent même), j'ai trouvé ces militants et ces militantes un peu trop caricaturaux. Autre chose également, qui m'a un peu déranger, c'est que presque toute les femmes draguées ici, sont naïves et crédules, mais peut-être que comme tous prédateur, le protagoniste c'est attaqué aux éléments les plus faibles du groupe, pour arriver à ses fins.



Pour conclure, je tenais à dire que c'est une lecture drôle, caustique, agréable, malgré parfois quelques métaphore sexuelles pas très fine (même si le but ici n'était pas vraiment de faire dans la finesse je dois le concéder). Facile et rapide à lire vous passerez un bon moment.
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Comment draguer la militante

Nouveau livre envoyé par Babelio pour que je le critique. A croire que j'ai pris sans m'en rendre compte un abonnement à La Musardine, ce qui n'est pas désagréable.

Bon, on va pas tortiller du cul, c'est pas conçu pour être un chef-d'oeuvre. Ce livre est axé plaisir, comme doit l'être un bon plan cul (je peux me permettre, c'est le sujet). Du pur divertissement, donc, sans prise de tête, qui ne laisse pas un souvenir impérissable. On s'en souvient, parfois, avec une certaine jouissance mâtinée de mâle fierté (oui, c'est un peu sexiste comme considération, et erroné en plus, la femme pouvant aussi être fière de son tableau de chasse mais c'est pas ma faute, c'est la société, comme disent tous les délinquants).

Le prétexte est donc celui des érections présidentielles qui viennent de se terminer. Monsieur Liebig, grande gueule à tendance libertaire, se met donc dans la peau d'un tombeur sans scrupule, missionné par son éditeur pour aller baiser de la militante de tous bords. Pas de bol, la présidente du Parti du plaisir n'y a pas eu droit, et c'est regrettable. [...]
Lien : http://tutevukantalu.blogspo..
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Les ados sont insupportables, mais ce sont ..

Si ce livre ne m’avait pas été recommandé par une amie, je n’aurais pas dépassé le second chapitre. D’autant moins, que je ne suis plus concernée par le sujet, quoique…la seconde partie fera évoluer mon jugement.

Dans son avant-propos l’auteur, éducateur spécialisé, prend à contre-pied la foisonnante littérature consacré aux ados par les experts de tout poil : les parents, les profs et éducateurs sont tout autant (si ce n’est plus) habilités à apporter leurs témoignages. Après tout l’adolescence, nous l’avons tous vécue : c’est une période de construction tumultueuse mais qui ne fait pas obstacle à l’amour.

Dans la première partie, M. Liebig décrit avec provocation et en chargeant le trait toutes les frasques que peut imaginer n’importe quel ado. Et la liste est longue !

Dans seconde partie « Tentative de décryptage des adolescents » l’auteur va positionner l’adolescent dans notre société, et va décrypter avec beaucoup de finesse toutes les implications sociétales, culturelles et politiques.

Il nous rappelle que pour devenir un adulte, l’adolescent à 4 « missions » à mener à bon terme : devenir un être sexué, unique, responsable et mortel. Pour y parvenir, l’adolescent élaborera des jumeaux, comme des défroques qu’il abordera avec différents partenaires, afin de s’essayer à différents rôle jusqu’à trouver celui dans lequel il se sent le mieux.

Le chapitre consacré aux différentes pédagogies existantes pour tenter d’éduquer cet être en transformation est, de mon point de vue, le plus riche. Même et surtout s’il conclut « qu’il n’y a pas de solution ». Il ne reste qu’à attendre que jeunesse se passe. L’ado devenu adulte se souviendra de cette période en pensant qu’il était un crétin mais qu’il s’en ait bien tiré !

Que me reste-t-il de la lecture de ce livre, après en avoir gommé les provocations et apprécié toute la finesse de la démonstration ?

Les 4 missions de l’ado, le décryptage et les insuffisances des différents types de pédagogie, et surtout le dernier paragraphe « Restons vigilants aux nouvelles lois sur les mineurs et à la volonté de vouloir éliminer certains de nos enfants du jeu social. Il en va de notre bonheur collectif. »

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Comment draguer la catholique sur les chemi..

Le titre irrévérencieux m'avait attiré. Le livre m'a déçu. Suite peu intéressante de copulation sur le fameux chemin qui se termine comme un conte de fée moderne. L'auteur tombe amoureux et se fixe en jetant son cynisme aux orties.



Autant le titre fera bien dans votre bibliothèque pour le côté canaille, autant il ne vous sera absolument pas nécessaire d'ouvrir ledit ouvrage.
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