Citations de Fabien Vehlmann (248)
"(...) Ils sont nombreux ceux qui disent : " Je voulais apprendre, mais je n'ai trouvé là que la folie ! " Pourtant, chercheraient-ils la sagesse profonde ailleurs, ils pourraient bien ne pas la trouver. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 4, La Chambre de Kheops, 2008, Dargaud (p. 47).
Pour moi, y a que deux choix : Néosalem ou Fortville. C'est les deux seules villes qu'on connaî tous. Sauf qu'à Néosalem, y a des psychopates qui veulent me capturer et me torturer au couteau !... Et qu'à Fortville...
-...A Fortville, il y a des amis qui espèrent ta venue, Yvan !
-?! AAAAAAAHHHHHHH !!
"Votre farce m'a ouvert les yeux plus encore que vous ne l'auriez cru...j'ai compris qu'il était impossible de disséquer l'imagination. Car ce n'est pas la raison qui permet de comprendre l'oeuvre, mais bien le tumulte des passions !"
p.89.
- Mais il faut tout de suite que vous imaginiez le pire ! Vous voyez le verre à moitié vide au lieu de le voir à moitié plein !!!
- ET S'IL EST PLEIN DE MERDE, VOTRE VERRE À LA CON ? VAUT MIEUX QU'IL SOIT À MOITIÉ QUOI ?
Les anticléricaux sont des masochistes refoulés !
(Note personnelle : j’aurais plutôt envie de penser le contraire, le désir de mort, les martyrs exécutés dans d’atroces souffrances et même le symbole de La Croix et la soumission à un dogme sont davantage des fantasmes de croyants)
Je préfère cependant l’image de l’astre, qui évoque si bien l’étymologie du mot « désire » desiderable « ne plus regarder l’étoile »…
En résumé, nous soignons le mal par le mal.
-... t'y es allé fort cette fois-là, t'étais vraiment obligé de l'saigner en plein jour?
- La nuit les autres auraient pas vu le sang. Et on m'aurait pas appelé Paco les mains rouges.
- Ah oui, le blaze...
J'imagine qu'on t'a plus emmerdé après.
"(...) les autres seront sans doute plus difficiles à convaincre... On peut être fou et tenir à la vie. (...)"
Fabien VEHLMANN & Sean Phillips, Sept psychopathes, 2007, Delcourt (p. 11).
"(...) Oui, je reconnais préférer voyager, observer et ressentir par moi-même plutôt que de me contenter de l'apprentissage dogmatique et stérile que l'on nous donnait à la faculté. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 3, La Providence, 2004, Dargaud (p. 6).
"(...) L'expérience m'a appris que la réalité peut de beaucoup dépasser l'imagination. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 2, La Vierge noire, 2004, Dargaud (p. 7).
"(...) la médecine se construit précisément sur la souffrance et les cadavres... Un scientifique n'est jamais qu'un bourreau qui torture pour le bien du plus grand nombre. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 1, L'île de Brac, 2004, Dargaud (p. 39).
- En fin de compte, l'instinct de conservation triomphera seul de cette prétendue humanité qui n'est que l'expression d'un mélange de stupidité, de lâcheté et pédantisme suffisant. L'humanité a grandi dans cette lutte perpétuelle, la paix perpétuelle la conduirait au tombeau !
- Un peu plus d'emphase sur la fin.
- … La paix perpétuèllll' la conduiraiiit au toôombeâu !
(...) une mauvaise réputation n'a jamais tué personne, alors qu'un serpent géant, si.
Journal de l’abbé Montsouris. Date inconnue. J’ai décidé de relater notre périple pour laisser un témoignage à qui trouverait ces lignes. Nul ne saurait dire combien de temps Charlie et moi-même pourrons suivre les Sataniens au cœur de cette « forêt retournée », faite de racines géantes. Les notions de jour et de nuit n’ont plus ici aucun sens. Seuls nos brefs moments de sommeil nous permettent-ils de ponctuer notre progression. Quant aux Sataniens, c’est à croire qu’ils ne dorment jamais. Toujours aux aguets, en mouvement, à la manière de requins. Leur respiration elle-même paraît différer de la nôtre, car jamais leur poitrine ne se lève ou s’abaisse. Comme si tout dans ce monde semblait continu, permanent… Ou, pour être plus précis, permanent dans le changement. Car si aucun cycle ne vient rythmer cet univers souterrain, rien ici ne reste pourtant longtemps identique. On croit trouver un havre, et nous voilà déjà contraints de fuir devant des brumes bouillantes. Une racine semble comestible et bien vite, une autre, d’apparence presque identique, s’avère nocive.
- Mais pourquoi on aurait pas été touchés, nous?
- Peut-être qu'on est spéciaux, comme Anton qu'est un surdoué. Ou comme Terry, qu'est un sous-doué!
Quand j'étais petite, j'ai cru à quelque chose comme ça. A la fin de l'été, quand on est reparti en voiture, on est passé devant la plage... Et y avait plus la mer!... En fait, c'était la marée basse, mais moi je le savais pas: d'habitude on allait se baigner qu'à marée haute. Alors moi j'ai pensé que des gens avaient rangé la mer, parce que c'était la fin des vacances...
Tu pourrais dire merci: j'ai perdu un vie pour vous ouvrir!
c'est telment bien il y a beaucoup d'action
Ce train ne fonctionne que parce que tu l'as voulu, Saul... et n'a déraillé que parce que tu n'utilises encore cette force que de manière grossière et instinctive. (p.12)