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Critiques de François Rabelais (188)
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Gargantua

Rabelais on aime ou on n'aime pas. Je fais plutôt partie de la deuxième catégorie. Il y a quelques passages très drôles et pas mal d'originalité, mais le tout reste trop grossier, trop vide de sens pour moi.
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Gargantua

Un vrai calvaire à lire, même en français moderne. Mais après l'avoir étudié en cours, c'est un vrai puits de contestation.
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Pantagruel

Bien sûr, c'est Rabelais, et on ne touche pas à Rabelais. Néanmoins, il me faut admettre que j'ai moins goûté mon plaisir qu'avec Gargantua.



J'ose avouer même que les plaidoieries sans queue ni tête du milieu du roman m'ont pour le moins ennuyer. Par contre, avec l'apparition de Panurge, on va crescendo dans la parodie des romans moyen-ageux et leur grandiloquence (on pense notamment à certaines scènes de combat de Chrétien de Troyes ou Robert de Boron). Le voyage du narrateur dans la cavité buccale du géant et l'anticipation du film "l'aventure intérieure" (humour) pour le soigner sont vraiment irressisibles.
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Le quart livre

Pas facile de lire un ouvrage du 16e siecle à cause de la barrière de la langue, des thèmes qui ont perdu leur actualité et encore plein d'autres arguments.... mais là, on parle de Rabelais ! Il est nécessaire de connaitre son univers, de faire l'effort d'approcher de sa langue pour espérer parvenir (toujours difficilement) au sens caché mais la difficulté est supplantée par le plaisir des mots et de la découverte ! et le rire rabelaisien demeure éternel et consacre la pérennité de cette oeuvre !
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Gargantua

Au départ, ce qui m’a le plus effrayée ce sont les tournures de phrases et la langue qui n’est plus d’usage. Mais globalement, ce livre m’a bien fait rire. Rabelais nous emmène dans un monde totalement surréaliste qui nous oblige à poser sur son roman un regard innocent, a le juger sans aucun apriori. En gardant cette âme d’enfant, il nous est donc possible de rejoindre son monde et d’y croire.



On sait que François Rabelais était médecin, et pourtant il n’hésite pas une seconde à se servir de l’absurde pour faire rire son public. Toute femme sait comment nait son enfant (les hommes aussi !). Impossible cette naissance ? Mais si ! Puisque cet enfant n’est pas un enfant ordinaire ; c’est un géant ! (donc tout est possible dans un monde merveilleux). Mais malgré tout, Rabelais nous rattache à la vérité scientifique en nous parlant de diaphragme, de veine cave, etc !



A peine né, Gargantua braille, pas n’importe quoi, mais « a boire, a boire, a boire » ! (Eh oui il parle déjà !). Vous voulez en douter ? Non, rien ne s’y oppose dans la bible et si c’est la volonté de dieu, cela est possible ! Je ne sais pas si l’homme parfait existera un jour, mais pouvoir tendre à cela en gardant un esprit critique, la modération en toute chose, la tolérance vis-à-vis des autres et le concept antique « un esprit sain dans un corps sain » est toujours d’actualité.



/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
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Gargantua

Ça vaut la peine de lire le texte "en VO". C'est amusant, et il y a des notes pour nous aider dans les passages un peu plus difficiles.
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Gargantua

Hop, c’est parti pour une chronique rapide sur ce classique ! Honnêtement j’ai mis un peu de temps à le lire parce que j’avais du mal à me plonger dedans. Cependant, le roman reste assez court et rapide à lire quand on s’y plonge vraiment ! Oui le livre fait presque 500 pages mais sachez qu’il y a un dossier à la fin et que c’est une édition bilingue entre l’ancien français et le français moderne donc en réalité ce n’est pas si long que ça ! Après, je ne peux pas dire que l’on s’attache aux personnages ou à l’univers. D’ailleurs, le personnage de Gargantua m’a plus exaspéré qu’autre chose. Par contre, j’ai préféré lire Gargantua que le Quart-Livre, c’était moins long (et je l’ai lu en français moderne, ça joue aussi) même si j’avais bien aimé le récit d’aventures qu’offrait le Quart-Livre. Dans Gargantua c’est un peu plus calme, il y a de nombreux passages où il ne se passe rien. C’est assez lent comme rythme. Malgré tout, il y a des moments qui m’ont bien fait rire ! Et le vocabulaire est souvent... assez familier et comique ! ^^ Ce n’est pas la lecture de l’année mais ça se lit. C’est un petit classique à connaître. ^^
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Pantagruel

- PANTAGRUEL-



Si j'avais lu Gargantua, la logique voudrait que je lise Pantagruel. Le fils du géant qui mange des pèlerins dans une salade. Bien que Pantagruel a été écrit avant Gargantua , de nos jours nous lisons le contraires.



Pantagruel et Gargantua sont deux livres, deux histoires différentes et deux écrits différents mêmes. Dans Pantagruel nous trouverons moins de vulgarité que dans Gargantua et des situations plus réfléchie et beaucoup moins improbables. C'est pour ça que j'ai préférée lire Pantagruel que Gargantua, souvent les personnes vont dire que le mieux est Gargantua car il défit tout les impossibles et choque encore plus ! Mais Pantagruel a une façon de faire mieux entendre ses messages qui est qu'elle est une bonne éducation au moyens-âge ? Ou encore est-ce que la guerre est-t-elle importante ou utile ?



Bien sûr, Pantagruel reste un écrit de Rabelais donc cela restera toujours un peu incongrue.



Carlaines
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Le quart livre

Encore une fois, Rabelais a frappé fort. Un roman qui lie à la fois le rire et le savoir, le tout dans une vision humaniste. Malgré une lecture du texte original en français du XVIe siècle, la langue de Rabelais est magnifique, et ne m'a pas empêchée d'accéder à la "substantifique moelle" ! Je recommande vivement, tout comme Gargantua, un des plus grands chefs d'oeuvre de la littérature française. Vous allez rire du début à la fin tellement il est passionnant.
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Pantagruel

Il semble qu’en écrivant son premier ouvrage, Rabelais mette à l’essai une formule originale qui est issue des romans popu­laires, de la verve des fabliaux et de la comédie satirique" pour une part, mais qui, d’autre part, est inspirée par sa culture humaniste de type syncrétique. Pour schématiser: une culture antique, qui va d’Homère à Lucien en passant par Virgile, se double d’une culture théologique et biblique particulièrement au fait des tra­ductions en grec ; enfin, une culture moderne de type encyclo­pédique, technique et pratique, vient couronner l’ensemble, en matière de droit, de médecine, de linguistique et de pédagogie.



La tension que ressent le lecteur est au fond constitutive de l’œuvre. Hugues Sahel, dans son « Dizain liminaire» qui apparait dans l’édition de 1534, voit en Rabelais un nou­veau Démocrite qui « soubz plaisant fondement » nous offre un livre où règne « l’utilité ». Mais on sait que cette formule origi­nale, où s’allient le comique et le sérieux, mise au point dès le premier Pantagruel, a reçu un accueil partagé: si l’ouvrage a bénéficié d’un véritable succès de librairie - comme en témoi­gnent ses nombreuses rééditions de 1532 à 1542 - il a été, semble-t-il, froidement reçu par le public cultivé. Au fond il est bien difficile de se représenter le lecteur idéal d’un tel ouvrage; sans doute faut-il voir là l’ambition d’un écrivain qui, à travers Son œuvre, appelle un nouveau lecteur et suscite une nou­velle manière de lire. C’est au dernier chapitre de l’ouvrage qu’apparaît l’image souhaitée d’un tel lecteur : le bon pantagruéliste sachant « vivre en paix, joye, santé, faisans tousjours grande chère »; mais surtout ce lecteur va se définir par son état d’esprit: il lit non pour « nuyre à quelq’un meschantement» mais pour « passer temps joyeusement » (ibid.).



C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre le titre d’« abstracteur de quintessence » dont s’affuble l’auteur-narrateur Rabelais-Alcofribas au début et à la fin de l’œuvre: il s'agit là de l’expression traditionnelle pour désigner l’alchi­miste, dont le but véritable se rapproche singulièrement du livre plein de pantagruélisme. En s'appuyant, en effet, sur une connaissance parfaite des agents de la nature (les métaux essentiellement) et de leur transformation possible (selon diverses opérations naturelles: coction, etc.), l’alchimie ne vise rien d’autre au fond que « la guérison prompte de toutes les maladies qui affligent l’humanité». Il faudrait donc lire ces livres pantagruéliques avec la même espérance qui habite un malade buvant un remède miracle, avec le même désir qui pousse l’assoiffé à se désaltérer.
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Le cahier rouge des chats - Anthologie

Cette anthologie inédite réunit plus de soixante-dix textes célèbres. Le chat idéal, Le chat magique, L’animal des rois, Le chat et les écrivains, Les malheurs des chats, Le chat, héros de la littérature. Les écrits ronronnent de plaisir et de malice. On y trouve des mythes et des histoires rapportés par Cicéron, Hérodote ou Plutarque ; des anecdotes sur les chats à la cour des rois, par la féroce princesse Palatine ou la tendre Mme Campan ; de grands classiques de la littérature féline, comme le Raminagrobis de Rabelais, L’Epitaphe d’un chat de Du Bellay, Le Chat botté de Perrault, Le Chat Murr de Hoffmann, le chat du Cheshire de Lewis Caroll, Le Chat de Baudelaire.



Les plus grands amoureux des chats ne sont-ils pas les écrivains ?



L’Histoire de mes bêtes d’Alexandre Dumas, le Bestiaire de Paul Léautaud, la Vie de deux chattes de Pierre Loti.



Des interviews d’Alphonse Daudet, d’Edmond de Goncourt et de Stéphane Mallarmé.



Et enfin trois nouvelles inédites de jeunes écrivains français.



Un humoriste français avait déclaré que Dieu a inventé le chat pour permettre à l’homme de caresser le tigre.



Pour savourer chaque passage, je parcours chaque soir quelques pages. Puis je le repose et entre dans la lecture dans un autre ouvrage. Ainsi, je ne me lasse pas. Je l’apprécie d’autant plus. car la répétition peut vite me lasser. Ceci serait dommage, il est fort intéressant.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/10/2..
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Gargantua

Je le lis dans le carde d'objet d'études en classe de première. Je n'aime pas ce livre, car je le trouve trop compliqué donc je n'arrive pas à rentrer dans l'histoire afin d'y comprendre le texte. En revanche, je trouve qu'il est très bien présenté avec des pâtes lecture assez régulière qui nous permet de nous contextactualiser le texte et de nous poser les bonne question.
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Le torchecul

Entrer dans la langue de Rabelais, à sept ans, par la lecture offerte de cet album illustré par Pef.

Est-ce la transgression ? la lecture d'un album scatologique par leur papa amusé ? la langue est truCULente et imagée, mes enfants n'ont fait que rire !
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Gargantua et Pantagruel

Les livres de Rabelais sont des classiques dd la litterature qui se decouvrfnt jne foid que l'on a passe l'obstacle de la langue ancienne qui peut rebuter et rfndre la decouverte difficile.Sinon l'imagination de l'auteur et ses personnages passds dans l'imaginaire collectif vous feront passer une belle lecture !
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Pantagruel

Lu en un week-end, l’univers de Rabelais est à la fois foisonnant, drôle, délirant et érudit.



Pantagruel, fils de Gargantua naît en faisant mourir sa mère Gargamelle. Puis il parcourt la France (un peu comme le fit l’auteur) et étudie en humaniste passant par Angers, Montpellier, Orléans, Bourges puis Paris où il rencontre Panurge son ami pour toujours. Il y tient de doctes propos et une scène délirante le décrit donnant sentence d’un procès après avoir entendu les deux parties : on ne comprend rien à ce qu’il dit. Ainsi Rabelais se moquait-il de la justice en latin faite de lois vieillottes, réservées à la connaissance des seuls clercs et érudits et permettant de l’interpréter à leur profit.



De même est-on subjugué par un chapitre en plusieurs langues que devait probablement posséder Rabelais : allemand, anglais, hébreu, grec,espagnol, italien, danois, basque…) A la fin de l’ouvrage, Pantagruel combat les Dipsodes (les lorrains !) qui assiègent le pays des Amaurotes (Metz) de façon « estrange », en asséchant les gosiers. C’est aussi prétextes à agapes diverses qui, pour Rabelais, lui permettent de parler médecine et de donner toute sa verve et son érudition.



Tout y est gigantesque, titanesque, imaginatif. On en ressort grandi dans tous les «sens» du terme.

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Gargantua

Même si la première partie du roman semble être centrée sur l’idée de la fête, du rassemblement et du plaisir, ce n’est en aucun cas ce dont Rabelais a voulu mettre en avant.

Entre la vulgarité et la scatologie qui sont très présents dans le roman, il est possible que l’on soit dégouté par les propos et que les banquets qui paraissaient à première vue chaleureux, deviennent une communion dégoutante. Il n’y a plus rien d’agréable dans ces rassemblements.


Mais l’oeuvre de Rabelais va bien au delà de cela puisque celui-ci nous fait part de ses idées tout au long de Gargantua. Sous toutes ces festivités se cache donc des messages. L’auteur est un grand humaniste qui n’a pas peur de partager ses idées mais il arrive à le faire de manière très subtile afin d’échapper à la censure. Il fait également une critique du catholicisme tout en mettant en avant l’évangélisme. L’apologie et la satire religieuse définissent alors l’humanisme de Rabelais.
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Le tiers livre

Dans ce troisième livre, et à travers la thématique du mariage, Rabelais interroge ses contemporains, leurs doutes et leurs croyances. Si ses propos sont parfois durs à l’égard des femmes, les hommes et leurs postures sont tous tournés en dérision. Des sciences en tout genre jusqu’à la folie, toutes les sources de savoir sont sollicitées pour conseiller le brave Panurge qui, au fond, restera le symbole de l’indécision et de l’inconnu.

Cette réflexion transgressive sur la connaissance passe pour Rabelais par l’excès et l’humour : en ce sens, il est l’écrivain de l’infini, de la démesure et du non-sens. Et c’est peut-être pour cela que Rabelais est aujourd’hui considéré comme le père de la littérature française : ses personnages hauts en couleurs ne sont que le reflet de notre condition humaine.
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Le cinquième Livre

Guy Demerson en 1977 écrivait « Le Livre V peut être du langage de Rabelais sans être du style de Rabelais » et c'est au final la conclusion que j'adopte pour qualifier ce Cinquième Livre sensé clore l’œuvre de Rabelais.



L'authenticité de l'ouvrage est sujette à de nombreuses questions , à de nombreux doutes légitimes ; reste que l'on se retrouve avec un ouvrage qui s'inscrit dans la continuité du Quatrième Livre : par les voyages d'îles en îles et la rencontre de peuples et créatures étranges ; l'histoire permet également de clore le questionnement qui file le Troisième Livre à savoir si oui ou non Panurge doit se marier.



De Rabelais ou pas de Rabelais ? La question – légitime – ne doit surtout pas gêner la lecture et le plaisir de lire cet opus.
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Gargantua

Texte qui peut s'avérer choquant et pénible. D'abord, il faut tout de même s'habituer au vocabulaire et à l'orthographe de l'époque, c'est parfois assez compliqué pour énerver ou décourager le lecteur. Ensuite, c'est répétitif, vulgaire et franchement excessif et délirant. Ça peut être amusant au début de la lecture, mais ça laisse très rapidement l'impression d'un récit insensé qui ne va nulle part et qui ne veut rien dire. Évidemment, puisque c'est de l'absurde! Encore faut-il aimer le genre... On peut tout de même s'amuser des excès qui y sont décrits.
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Gargantua

Si on se revendique epicurien, alors lisons Gargantua .. et puis Carpe Diem ...
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