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Citations de François Roux (158)


L'art ne tient qu'à la rareté de l'offre. Un objet ne devient cher que parce que peu de gens peuvent l'acquérir et se battent pour le faire.
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C'est essentiel le sentiment, c'est même la seule chose qui soit intéressante dans tout ce cirque. Seul le théâtre, le cinéma la plupart du temps ce n'est rien d'autre qu'une affaire de sentiment.
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François Roux
Nous avons grandi dans un monde où la moindre des certitudes a cédé du terrain. Un monde qui s'est pris à son propre piège, en faisant exploser avec détermination et arrogance les limites qu'il affirmait s"être fixées. Un monde qui a négligé de se fabriquer un idéal de nation et privilégié l'intérêt particulier au détriment de l'intérêt de tous.
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C'est ce que des parents devraient faire normalement, donner à leur enfant l'impression qu'ils sont capables de le défendre envers et contre tout, de l'aimer, d'être fiers de lui, de l'élever, tu entends, papa, de l'élever, c'est-à-dire de le porter beaucoup plus haut qu'il ne pourrait le faire tout seul, c'est à ça que servent les parents, à faire grandir leur enfant, au sens le plus beau du terme.
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C'est ce que les parents devraient normalement, donner à leur enfant l'impression qu'ils sont capables de le défendre envers et contre tout, de l'aimer, d'être fiers de lui, de l'élever, tu entends, papa, de l'élever, c'est-à-dire de le porter beaucoup plus haut qu'il ne pourrait le faire tout seul, c'est à ça que servent les parents, à faire grandir leur enfant, au sens le plus beau du terme.
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La vie m'apparaissait dans son incroyable et réjouissante complexité. Je pouvais décider de coucher avec un garçon ou une fille. Je pouvais décider de mentir ou de dire la vérité. Je pouvais décider d'être heureux ou de ne pas l'être. Je pouvais vivre mille vies en un seule, les possibilités et les combinaisons étaient infinies. Surtout, j'allais me nourrir de ces expériences humaines pour enrichir des personnages de fiction. La vie et le théâtre me semblaient procéder d'un tout cohérent, être constitués de la même matière, factice et enivrante. Franchement, est-ce que je n'avais pas choisi le plus beau métier du monde ?
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Et si le bonheur était la plus grosse arnaque de ce siècle et de tous ceux qui l'ont précédé ? Et si le souci d'atteindre le bonheur était précisément la chose qui nous faisait le plus souffrir ?
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"(..) en général les gens aimaient surtout se saouler de leurs propres paroles, ce que les autres avaient à leur dire ou à leur transmettre ne les intéressait finalement qu'assez peu."
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La nouveauté des choses, même les plus pénibles, même les plus rébarbatives, à partir du moment où elle vient briser le cercle vicieux de l'ennui, est toujours profitable, c'est probablement cela qu'on appelle l'énergie du désespoir.
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« - C’est quand même une drôle de famille non tu ne trouves pas ? déclara Justine …
- C’est une famille de merde, compléta Adèle…
- C’est une famille malgré tout, dit Nicolas d’un ton abrupt.
Justine savait ce qu’il voulait dire, il le lui avait cent fois répété : mieux vaut une famille bancale que pas de famille du tout. En dépit de ce qu’elle savait de sa souffrance, elle n’arrivait pas à lui donner entièrement raison. »

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Une crise économique c'est comme une guerre. Il y en a qui en meurent, il y en a d'autres qui en vivent. C'est comme ça que le monde marche, c'est comme ça que le monde a toujours marché. Il faudrait être con ou aveugle pour ne pas l'admettre.
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Tout en parlant, je réalisai combien les mots, s'ils ne sont pas flétris par l'orgueil, le mensonge ou la honte, peuvent devenir apaisants et merveilleusement libérateurs.
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C'est quoi, à ton avis, le punk, sinon de la politique à l'état pur ? Un refus des valeurs occidentales.
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Je décide de ne pas réagir et de laisser s'épanouir cette marque d'affection, qui autrefois m'aurait mortifiée. Benoît saisit mon regard gêné et me sourit. Je sens sur son visage une profonde empathie et peut-être aussi un peu d'envie et d'admiration.
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Eh bien Patricia, y a rien de plus redoutable que de vivre dans un système capitaliste avec des gens qui ne le sont pas. Or l'unité de mesure d'un système capitaliste, c'est l'argent. Si vous ne l'acceptez pas, c'est comme dire à un sportif : tu oublies le chronomètre. Ou à un mec qui écrit : tu te fous des prix littéraires. Peu importe... Moi mon unité de mesure; c'est l'argent. J'entreprends toutes mes affaires avec une volonté farouche de gagner beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. P127
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Le temps, l'espace, l'action.
Mais aussi le corps, le silence, la méditation.
Mais encore l'amour, la mer, le mystère.
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En réalité, tout le monde se fiche de ce que tu as à dire, personne n'a envie de se taper les pleurnicheries éculées d'un vieux con aigri par cinquante années d'échecs. C'est exactement pour cette raison que personne ne s'est empressé de t'éditer et a fortiori de te lire. Tu écris mal, Joseph, parce que tu vis mal, tes livres sont mauvais parce que toi-même tu es mauvais, il n'y a que les génies qui peuvent à la limite se permettre d'être infects, toi tu es infect mais tu n'es pas un génie. C'est visiblement acceptable quand on fait de la politique mais certainement pas quand on prétend faire de la littérature.
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Il y a ceux qui ne savent pas [...]. Je les appelle des imbéciles. Et il y a ceux qui savent et ne font rien. Ceux-là, je les appelle des assassins. (p.207)
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C'est pour cette raison que vous avez fait le tour du monde ? Que vous avez pris des tas de drogues ? Pour ne rien voir des choses telles qu'elles sont ? Pour ne pas vous battre ? Ou seulement à moitié ? demanda-t-elle sans animosité, mais avec une certaine douleur.
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Comme la plupart des gens de sa génération – cette génération martyre comme on la nommait – elle avait vécu très tôt la douleur d’un monde désenchanté, précaire, malade, violemment exposé au divorce, au chômage, à la débrouille, à l’effondrement de ses valeurs fondamentales, à la montée en puissance de l’argent roi, à la haine de soi et surtout de l’autre. P 44
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