Citations de Françoise Bourdin (1310)
Pour vous, mon parcours semble peut-être cohérent, mais ma famille n'y comprendra rien. Si besoin est, vous leur expliquerez que mon seul but était de retrouver le paradis perdu. Cette quête évidemment vouée à l'échec, m'a tout de même fait tenir debout pendant plus d'un demi-siècle.
Une pile de courrier dans une main, Anne releva de l'autre le col de son blouson et parcourut la fin du sentier à grandes enjambées pour se réchauffer. Derrière elle Goliath, un énorme chien noir hérité avec la maison, trottinait la truffe au ras du sol. Dépassant les derniers arbres, la jeune femme marqua un temps d'arrêt pour contempler la façade très blanche qui se dressait au beau milieu de la clairière. Celui de ses ancêtres qui avait fait construire la bastide ne s'était pas trompé en l'édifiant là, au centre d'une forêt de pins dont les Nogaro avaient tiré profit durant des générations, avant de sombrer dans la ruine.
Savoir se contenter de ce qu’on a est une vertu.
N'emmenait-on pas ses soucis dans ses valises ?
- Tu sais, quand on est marié, on n'a jamais intérêt à regarder ailleurs. On doit pouvoir se faire confiance et aussi respecter l'autre.
Chaque matin [ces photos] me rapelle toutes les guerres que je n'ai pas faites.
La bastide Nogaro n'était pas qu'une maison, c'était le combat de toute une vie.
Les films qu'on aime disent toujours quelque chose de nous.
Je comprends bien, moi, pourquoi la compagnie des superhéros le rassure. Car sans eux l'espèce humaine, qui au lieu d'apprendre de ses erreurs ajoute chaque jour au chaos généralisé, ne s'en sortira pas.
Parce qu'il l'aimait, lui. Et on ne s'occupe bien des gens que lorsqu'on les aime, c'est évident.
Le silence n’était peut-être pas la meilleure solution, mais rouvrir la plaie ne valait pas mieux.
Pas encore guéri, mais en convalescence. Endolori.
Nathan aurait pu se faire détester par les gens de la montagne. Bien au contraire, il était respecté, peut-être même admiré, car il était à la fois l’enfant prodige et l’ogre du pays.
Un nouveau départ, l’envie d’y croire…
Quand Axel, son mari, lui a proposé de quitter Paris et de déménager aux Engoulevents, le vieux manoir normand un peu délabré dont il a hérité, Margaux a dit oui. C’est vrai, les enfants auront plus de place ; lui, historien, n’a besoin que d’une bibliothèque et d’une bonne connexion internet ; elle, décoratrice, retrouvera facilement des clients. Et ils pourront toujours transformer une partie du domaine en gîte de charme.
Mais si Margaux a accepté, c’est aussi pour une autre raison : elle veut tourner la page après une aventure qu’elle regrette encore et donner une nouvelle chance à son couple.
Saura-t-elle trouver sa place dans un lieu chargé d’une histoire qui n’est pas la sienne ? Et comment regagner la confiance d’Axel ? Pourra-t-elle oublier ce qu’elle a laissé derrière elle, à Paris ?
Axel, de son côté, réussira-t-il à revivre auprès de celle qu’il pensait si bien connaître ? Parviendra-t-il à se confronter à son passé et à faire des Engoulevents un véritable foyer ?
Réparer les murs pour mieux réparer les cœurs. Pour ces deux âmes blessées reste l’espoir que le meilleur est à venir…
Cela peut être dangereux de se replonger dans son passé, dans sa jeunesse, qui plus est lorsqu'on prend conscience que la vie est fragile et que le temps passe inexorablement. On peut se dire ou réaliser qu'on a raté une partie de sa vie, que l'adolescent qu'on a été aurait honte de l'adulte qu'on est devenu.
"Des lettres oubliées" - Agnès Martin-Lugand.
D'une manière générale, il ne parle pas des choses de l'intimité.
"Un film de Douglas Sirk" - Philippe Besson.
Il est des lumières du soir, océaniques, qui peuvent faire croire en une sorte d'éternité. Le doré du crépuscule, le hasard d'une marée montante, la soie de l'air marin, le lassitude de l'eau qui, un instant, se déride, la fraîcheur de l'air iodé qui pénètre jusque dans l'âme des poumons, tout cela concourt à me débarrasser de moi-même et à me laisser porter sur l'invisible route des eaux.
"Une belle vie avec Charlie" - Jean-Paul Dubois.
Les films qu'on aime disent toujours quelque chose de nous.
"Un film de Douglas Sirk" - Philippe Besson.
Combien d'hommes savaient écouter?
Sinon, je lis beaucoup, et pas uniquement des parutions médicales puisque je suis amateur de polars!