Frank Giroud

A l'origine, Frank Giroud, le plus talentueux et le plus prolifique scénariste actuel, a écrit ce récit pour Michel Faure, grand passionné d'aventure. En effet, ce récit est une véritable chasse au trésor dans une jungle luxuriante au pays des Maharajas.



Ceci est le quatrième volet de la série "Secrets". L'héroïne Elisabeth va connaître une étrange loi du silence dans sa famille autour d'un sujet tabou : l'Inde. Cela aura pour conséquence de lui motiver une soif d'aventure afin de connaître la vérité sur le passé de sa famille et notamment les circonstances exactes de la mort tragique de sa mère.



Giroud nous plonge dans une atmosphère de chaleur moite et pesante où les personnages vont véritablement évoluer aux confins de la folie pour les esprits les plus sains. On sent l'empreinte de mystère et de secrets inavoués, marque de fabrique de la série.



L'auteur prend également du temps pour mettre en place une histoire palpitante en soignant la psychologie de ses personnages. Ainsi, on arrive à mieux cerner les motivations des actes des uns et des autres.



Graphiquement, c'est tout bonnement magnifique aussi bien dans les décors que dans les traits des différents personnages. C'est un dessin d'une beauté saisissante qui exalte le romantisme de ce récit palpitant ! Cela fait penser à ces tableaux impressionnistes de Monet qu'on passe des heures à contempler.



Egalement appréciable : la collection "Secrets" n'hésite pas à augmenter ses paginations pour ne pas imposer aux lecteurs le couperet un peu artificiel de la page 46. Vous aurez droit à 80 pages par volume pour visiter l'Inde.



Le second tome est réellement à la hauteur des espérances laissées par le premier. On découvre ce que veut dire le Samsara. Plus encore: les révélations finales seront de taille! Tout s'imbrique logiquement ce qui est la marque d'un scénario fort réussi. Magnifique et brillant à la fois!



Pour les amateurs de série d'aventures exotiques et de fresque romanesque! Vous ne serez pas déçu de ce voyage ! C'est assurément le meilleur de la déjà excellente collection "Secrets".

Cette série devient très agaçante. J'ai l'impression d'être dans un roman de Agatha Christie, avec Hercule Poirot qui reçoit les différents témoignages, tous évidement très différents les uns des autres, et il faut à partir de là trouver ce qui cloche dans l'histoire.... et je n'y arrive pas.

Il est donc urgent que je finisse cette lecture.

Nouveau dessinateur, nouveau style... plutôt plaisant.

Voici un tome qui change des précédents.

Il n'y est plus question des différents massacres de l'histoires, "juste" de l'opposition entre les différentes classes de la population dans l’Amérique de la fin du XIXème et du début du XXème.

Et ce n'est pas plus fameux que les massacres :

Il est question de tout ce que l'argent peut acheter

Il est question de tout ce qui peut être fait par cupidité.

Par contre, j'ai un peu de mal à suivre l'histoire "a l'envers" du Nahik. A chaque fin de tome, j'essaie de me souvenir des première page du précédent pour trouver le lien : mais ce n'est pas toujours évident.

De bon matin en ce 25 décembre, je me lance dans la lecture du troisième opus de cette série.

On aurait du me prévenir de ne pas lire cette BD, en étant à moitié réveillée ;-)

Quoi que, pour ce qui est de la mise en forme, elle fut très efficace : un bon suspense, très bien mené.... J'étais bien crispée à la lecture de ces quelques pages.

Un moment j'ai eu les images de Tintin au Tibet qui se sont superposées sur ces planches, puis des souvenirs de lectures de Frison Roche..... et au final, bien envie d'aller un jour visiter cette partie de la Grèce : mais pas sous la neige évidemment.

Un personnage plus qu’anonyme dans la série ? Pas tout à fait d’accord, elle apparaît déjà dans le premier tome. Et c’est le tome le plus lu – 1.064 lecteurs sur Babelio !



Par contre c’est assez inattendu de faire un album sur ce personnage, même si XIII Mystery est une spin-off destinée aux personnages secondaires. Et encore plus inattendu l’idylle avec le député William Sheridan. Mais que va donc faire cette obstétricienne aux humbles origines dans ce milieu riche, louche et politique ?



Beaucoup de ficelles tirées à défaut de devoir trancher un nœud gordien. Un tome également intéressant en ce qu’il nous montre Sheridan sous un jour moins glorieux – c’est à cause de lui que Martha devient alcoolique…



Pour les aficionados de la série, sinon cela paraîtra un peu trop mièvre.

Voici enfin le dernier tome de cette saga plein de mystères écrite par Frank Giroud.

Le précédent tome, nous l'avons dit, avait fait la part belle aux révélations de l'intrigue principale. Cependant Iannis, peu convaincu par les autres membres du cercle, ne s'intéresse que très peu à leur projet humaniste un peu fou.

Et c'est effectivement de cette fracture que découle toute l'intrigue de ce cinquième tome.

Les rebondissements sont nombreux et le rythme haletant.

Une bonne note pour cet ultime album.

Le cercle est enfin réuni. Les membres du cercle de Minsk se retrouvent enfin et vont se lancer dans un projet de grande envergure qui laisse Iannis un peu froid, préoccupé qu'il est par la recherche des meurtriers de sa sœur ...

Giroud redonne à sa série un rythme plus palpitant que le précédent opus. L'intrigue est dévoilée, ne reste que l'issue qui est bien incertaine.

On attend la fin avec une impatience polie, le mystère étant levé.

Il fallait en effet lire les deux tomes pour comprendre.

Mais le premier était tellement flou, que je ne suis pas convaincue que j'aurais lu le second, si je ne l'avais pas emprunté en même temps.

Je ne suis toujours pas fan du dessin : j'ai souvent l'impression qu'il a été agrandi.

Quant au récit lui même c'est plutôt cette structure où rien n'est dit pour ensuite tout dire qui ne me plait pas trop.

Cette lecture est plutôt une déception

On reprend presque les mêmes et on recommence! Sur le premier tome on assistait au recrutement compliqué de Furbringer, ingénieur allemand, au sortir de la seconde guerre mondiale par un couple de faux espions de la CIA et un jeune orphelin allemand. On reprend quelques années avant et on découvre que l'ingénieur a un petit garçon mais aussi une fille et une femme. Cette dernière est retenue en otage par Klymov, officier russe, qui finit par retrouver l'ingénieur sans son fils, et le ramène en Union Soviétique. Mais malgré sa collaboration active, les recherches n'avancent pas. Alors Klymov, déconsidéré à cause de sa mère passée à l'ouest, décide de frapper un grand coup en mettant sur pied une opération qui permettra de faire passer Furbringuer aux USA, qui espionnera les avancées des américains sur la bombe A...

Aventures prenantes autour du pion Furbringer et de Klymov, personnage ambigu fidèle à sa famille, son pays mais dans quel ordre?

A lire.

Merwan, intégriste repenti, est toujours hanté par la mort d’Halid Riza dont il est responsable. Il part à Zurich pour trouver les recherches menées par l’écrivain frappé d’une fatwa. Il ne sait pas que les intégristes musulmans qu’il a quittés sont également sur ses traces et sont déterminés à faire disparaître tout ce qui irait à l’encontre de leur vision d’un Islam violent et vengeur. Contrairement à ce que l’on pensait, le texte gravé sur l’omoplate est loin d’avoir disparu. « La Dernière Sourate ne doit pas être détruite : car le jour où plus personne ne songera à remettre l’Islam en question, il faudra bien restituer aux fidèles la véritable parole du Prophète ! » (p. 50) Les musulmans n’ont pas fini de se déchirer sur le sens profond de leur religion. Et le Vatican entend bien maintenir l’ordre établi.



J’avoue avoir un peu tiqué en voyant arriver l’Église catholique dans l’équation. Je crains un développement à la Da Vinci Code. Il semble certes inévitable que l’une des plus grandes religions monothéistes du monde se manifeste dans cette histoire, mais j’espère que l’auteur nous évitera un complot abracadabrant…

Voici le tour d’un personnage réellement secondaire de faire la couverture. Il s’agit de la femme qui a soigné notre héros dans le premier tome lui révélant son amnésie avant d’être liquidée. Bientôt, nous aurons droit à toute l’histoire de celui qui lui a servi un verre sur une terrasse. Ceci dit, Frank Giroud prouve qu’il est l’un des meilleurs scénaristes car il arrive à lui donner une toute autre dimension grâce à sa love story avec l’un des frères Sheridan. Le personnage a une véritable épaisseur car complexe et au passé douloureux. On la plaint véritablement lors de sa descente aux enfers. On découvre les causes qui l’ont plongée dans l’alcoolisme. Cela fait un véritable lien avec le premier tome. Par ailleurs, le dessin dans le style de Vance s’inscrit parfaitement dans cette saga. Bref, mission réussie pour les deux auteurs.

C'est toute la série de BD (10 tomes) que j'ai lue à l’occasion de notre modeste café littéraire familial où chacun propose ses ouvrages coups de coeur. C’est un peu circonspecte que je plonge dans le premier tome - Le Manuscrit - qui s’ouvre sur un auteur tourmenté par son incapacité à produire le roman qu’il porte en lui depuis toujours. Il se retrouve en possession d’un manuscrit envoyé par une vieille dame, intitulé Nahik et qui lui ouvre la porte du succès grâce au plagiat qu’il en fait. Mais évidemment, il faudra en payer le prix et c’est dans le crime et le sang versé que se termine ce premier opus. Chaque tome est un one shot et boucle une histoire qui se passe dans une époque différente et avec chaque fois des personnages descendants des lignées détentrices du livre. La trame principale repose sur ce manuscrit ancien – Nahik - magnifiquement illustré de gravures orientales et dépositaire des derniers commandements du prophète Mahomet. Ces écrits sous forme d’un décalogue écrits de la main du prophète sur un omoplate de chameau viendraient remettre en cause certains préceptes de l’Islam mais surtout les fondements mêmes de nos civilisations. Chaque tome est illustré par un dessinateur différent, ce qui je dois dire m’a moyennement plu. Toutefois on est très rapidement pris par l’histoire et on a envie de démêler tout l’écheveau. C’est une lecture originale, basée sur une construction de scénario peu commune puisque Franck Giroud a d’abord écrit le tome 8 paru en tout premier et autour duquel il a progressivement construit tout « l’arbre généalogique » de Nahik. Au final, une aventure dépaysante et instructive dans un univers de BD atypique.

J'ai attendu de lire la série pour écrire ces quelques mots.

Le thème central : l'histoire d'un manuscrit, de ses origines, de la malédiction qui le poursuit.

Le contexte : il change à chaque album puisque Giroud a décidé de changer de partenaire pour la rédaction des 10 albums. Donc changements de lieux et d'espace temps garantis....

Ni une BD historique, ni totalement une BD fantastique, ni une BD policière.... un montage inclassable.

Les rebondissements dans chaque volume, des révélations sur l'histoire du manuscrit et ses détenteurs, une traduction de chacun des 10 commandements.

Donc, même si 2 ou 3 tomes ne sont pas du même niveau que l'ensemble, A LIRE et RELIRE

Je ne m'attendais pas à cette conclusion, et surtout je ne pensais pas qu'elle serait présentée de cette façon. Je pensais que le dernier point de vue du Quintett se passerait à la même époque et dans le même lieu que les précédents. Alors je suis un peu déçue, parce que justement, j'aurais aimé voir ce 5ème à l'oeuvre....

Mais avec la mise en garde de la 4ème de couverture : "Si les albums précédents peuvent se lire séparément, celui-ci est indissociable des quatre premiers mouvements. Il est vivement recommandé de ne pas l'ouvrir avant de les avoir lus. Et pour apprécier pleinement cette "chute", il est même conseillé de ne pas feuilleter cet album avant d'entamer sa lecture."

il est difficile de résister à l'envie de dévorer les précédents tomes pour enfin arriver à cette chute.

Je poursuis cette enquête.... et je crois que je commence à entrevoir le fond du sujet. Même s'il est toujours bien caché par les histoires "ordinaires" de la vie dans la zone neutre à quelques kilomètres du front oriental....

J'aime beaucoup cette idée qu'on ne connait des personnes qu'on croisent que ce qu'elles veulent nous montrer, ou alors ce serait uniquement ce qu'on veut bien voir.

J'ai dans ce tome retrouvé un dessin qui me fait penser à la série L'ambulance 13, est ce juste à cause de la similitude d'époque et de contexte du récit ?

Voici le second point de vue de la série. Et pour le moment je ne sais toujours pas de quoi il est question au delà de ces quelques mois de l'automne 1916 commun aux différents personnages des 5 tomes.

Autre point de vue, autre expérience... et aussi un autres point de vue pour la lectrice que je suis, sur ce que pouvait être la vie de certaines personnes sous l'uniforme au début du XXème siècle. On change aussi complètement de genre, avec presque un thriller... et un personnage décidément plein de ressource.

Au niveau du dessin, je préfère cette représentation plus classique et réaliste des personnages, à la version du tome 1.

Voilà le dernier tome..... et voilà la déception...

Je trouve cette conclusion de la série un peu trop consensuelle à mon goût. Alors que j'étais si impatiente de le découvrir....

Par contre j'aime encore une fois beaucoup le dessin, et surtout ce petit cours sur l'histoire de l'Islam m'est aussi très agréable.



C'est donc une lecture en demi teinte. On ne peut pas adorer à chaque fois.

Je dois avouer avoir lu ce tome en deux étapes... J'ai commencé hier soir, dans un état de fatigue assez intense, et j'ai du fermer le livre a moins de 10 pages de la fin : l'ambiance étant devenu trop insoutenable pour mes neurones HS.

Après une bonne nuit de sommeil, c'était beaucoup plus facile.

Le vengeur.... encore une fois cette histoire laisse peu d'espoir, car le Nahik passe de main en main, toujours dans des situations violentes, et semble semer bien des malheurs autour de ceux qui l'ont entre leurs mains.

Et voilà, j’ai enfin rattrapé mon retard sur cette série qui compte déjà neuf tomes. Si les premiers tomes de ce spin-off visant à approfondir l’univers de XIII se concentraient à chaque fois sur l’un des personnages-phare de la saga, les suivants avaient plutôt tendance à s’intéresser à des personnages secondaires, parfois assez méconnus comme Billy Stockton ou plus récurrents comme Betty Barnowsky. Ce huitième opus de XIII Mystery met en scène Martha Shoebridge, qui n’apparaît qu’au tout début de la saga.



Chaque tome de cette saga étant attribué à un duo inédit d’auteurs (tandis que Jean Van Hamme garde un œil sur l’ensemble afin d’éviter au maximum les incohérences scénaristiques), le lecteur ne sait jamais trop à quoi s’attendre. Ici, Frank Giroud et Colin Wilson s’attaquent donc à la femme alcoolique qui sauva XIII lors du Tome 1 (Le jour du soleil noir). N’ayant pas vraiment fait long feu au sein de la saga, le lecteur ne savait vraiment pas grand-chose du médecin et même le Tome 13 (l’Enquête) ne révélait pas beaucoup plus. Heureusement, ce spin-off est là pour combler les zones d’ombre.



Ce tome débute lorsque l’obstétricienne fait la connaissance du député William Sheridan à une Garden party chez les Fitzsimmons. L’idylle qui s’installe entre les deux n’est pas vu d’un bon œil par tout le monde et surtout pas par l’assistante de William, qui va nous faire une petite fixette sur Martha et contribuer à la déception amoureuse qui la poussera à boire et à finir radiée de l’ordre des médecins.



Après un tome plutôt axé sur l’action, cette saga parallèle nous propose un thriller sentimental beaucoup plus lent, mais pas forcément moins efficace. Bon, certes, en voulant insérer sa petite histoire dans la grande, Frank Giroud finit par utiliser des ficelles un peu trop grosses. On a donc du mal à croire à cette liaison improbable entre la petite Martha et le futur Président des États-Unis et le fait de constater à quel point la petite est finalement liée à la famille Sheridan en surprendra donc plus d’un car on la croyait totalement étrangère à tout cela.



Mais, malgré ces liens un peu artificiels et capillo-tractés, l’auteur dresse néanmoins un portrait assez intéressant de Martha et dévoile même une part sombre assez inattendue de William Sheridan. Au fil des pages, on finit même par oublier le manque de crédibilité de l’intrigue pour s’attacher à cette femme un peu trop naïve qui se laisse embarquer dans une histoire d’amour riche en manipulations et aux conséquences psychologiques importantes. De plus, j’aime beaucoup le dessin de Colin Wilson (La jeunesse de Blueberry, Wonderball, Du Plomb Dans La Tête).



Bref, un bon tome… qu’il serait même intéressant de lire avant d’entamer la lecture de la série principale.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Golohan, seigneur de Galkiddek, est fou. Fou d'amour. Et cet amour il l'a perdu. Alors plus jamais de résonnera sur les terres de Galkiddek la joie, les chants et les fêtes. Enfermé dans sa rage et son infinie tristesse, le roi ne désire qu'une chose retrouver Eloée. Quitte à la faire revenir d'entre les morts grâce aux promesses de son inquiétant alchimiste.



Galkiddek est une histoire sombre, pleine de tension sourde et de suspense brulant. Une histoire dans laquelle on se laisse entrainer au fil des pages dans son univers médiéval.

Les personnages sont torturés, leur sentiments tellement forts qu'ils transpercent les pages. Malgré leur cruauté, leur mystère ou leur révolte, chaque personnage à une part d'humanité qui fait que l'on s'attache à leur destinée.



les dessins sont très fins. La colorisation rend bien le coté sombre de l'histoire.

La couverture est également réussie, j'aime beaucoup ces couleurs de l'aube.