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Citations de Franz Bartelt (574)


Vous savez, il n'y a pas besoin de connaissances spéciales pour apprécier la peinture. C'est comme l'amour, comme la haine, comme le jalousie, on sait l'exprimer sans avoir eu besoin d'apprendre quoi que ce soit. On sait même ce que c'est avant de se trouver en position de l'éprouver.
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L’amour rend aveugle, dit-on. Mais il n’a pas une bonne influence non plus sur les vertus comptables d’un salarié.
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Bien souvent, la seule différence entre un assassin et un homme ordinaire, c’est la capacité de la victime à résister au mal qu’on lui fait subir.
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Je ne voudrais pas te paraître pessimiste, mais la vérité n'est pas de ce monde. Il n'y a pas d'innocents. La vérité est peut-être de l'autre monde. Mais l'autre monde n'étant ouvert qu'aux innocents, je le vois vide et désert. La vérité est infréquentable. Parole de flic.
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Tous les assassins ont des alibis. Un assassin sans alibi, c'est un pompier sans échelle.
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Il avait eu un samedi soir plein d'indignité, qui l'avait conduit d'un bar à une boîte de nuit, puis à un autre bar, liquidant dans divers breuvages des fatigues existentielles et quelques soucis d'argent.
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Mais depuis vingt ans, il allait au pain à dix heures du matin. Ce sont des habitudes qu'on ne change pas ou alors la province ne serait plus la province et le pain n'aurait plus besoin du quotidien.

Le souvenir de Fred, p. 100.
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Il avait une tête opiniâtre. Le genre qui dénonce une longue pratique de l'incrustation et un mépris total des cultures locales.
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Sans être d'une nature dépressive, mais sujet par moments à ce que les bardes de la météorologie nationale nomment des " épisodes nuageux ", du fin fond de mon ciel de traîne où, parfois, la noirceur le dispute aux grisailles, j'ai trouvé dans le tableau de Hopper des raisons de présumer que la mélancolie pouvait être beaucoup plus présentable en couleurs. Certes, le pouvoir de la couleur est limité. A l'intérieur de tout, il fait noir. D'ailleurs, à l'intérieur de la couleur, il fait aussi noir qu'à l'intérieur de tout. La couleur ne change rien au fond des choses. Par contre, elle encourage la forme, elle la conforte, la réconforte, lui donne bonne mine. Comme les artifices de la poésie, comme les feintes de la peinture, c'est un traitement de surface, un fard qui, sans remédier à la disgrâce qui gouverne nos humeurs, permet de sauver les apparences.
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Ce qui lui plaisait, ce qui l'attirait, c'était les poils. C'est une femme qui a le vice des poils.Son père était poilu. Ses frères sont poilus. Elle est issue d'une lignée de velus d'exception. Chez eux ,les photos de famille broussaillent, buissonnent, ,s'ébouriffent.
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Bientôt, c'est un mot de l'amour qui grandit. Plus tard, un mot de l'amour qui a vieilli. Bientôt va vers la vie, plus tard s'en éloigne.
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Plus ça va, plus je suis persuadé qu’un homme n’est grand qu’après avoir été mêlé à de grands événements. Un alpiniste sera toujours plus grand qu’un fossoyeur. La taille de l’alpiniste sera toujours augmentée de la taille de la montagne au sommet de laquelle il a su se tenir. Alors que la taille du fossoyeur sera toujours diminuée de la hauteur du trou au fond duquel il creuse. À moins d’être un géant la taille du fossoyeur sera toujours négative. Il lui manquera toujours dix ou vingt centimètres pour se hisser au niveau des pieds du plus simple des mortels de surface.
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Il conjecturait le coup de foudre.Jamais il n'avait éprouvé une telle certitude. Il ne savait pas de quoi il était certain. Il était seulement certain d'être certain.
Il était certain qu'elle lui faisait de l'effet. Quand elle apparaissait, il ne voyait qu'elle.
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En général, la plupart des gens qui se portent volontaires pour aller chercher un sandwich ne mettent pas en péril leur espérance de vie.
Dans la police, le sandwich n'a jamais été inscrit parmi les risques professionnels.
- Ah, si j'avais su... gémissait l'inspecteur.
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C'est dur de devenir célèbre du jour au lendemain, d'être reconnu quand on se promène dans la rue, à Miami, à Pékin, à Moscou. Il s'agit d'avoir un mental de char d'assaut.
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Et cette dame au sourire charmeur, c'est Mme Mousse-Brayat. Agathe, dans l'intimité. Mon épouse. Ma collaboratrice. Ma plus fidèle électrice. Mon soutien le plus zélé. La femme sans qui je ne serais pas l'homme que je suis ni le maire qu'on a voulu que je sois.
- Ne l'écoutez pas, monsieur Dump, mon mari éprouve toujours le besoin d'en rajouter. C'est sa maladie. Il se laisse trop souvent gouverner par son instinct d'orateur! Comme ça, vous avez décidé d'écrire un livre sur lui? C'est un projet qui l'excite terriblement, vous savez! Il m'en parle sans arrêt.
Le soir jusqu'à tard dans la nuit. Et le matin, à peine a-t-il ouvert les yeux que c'est reparti. Si ça continue, ça va le rendre fou.
-Agathe chérie, intervient Mousse-Brayat, c'est un honneur , tout de même!
Après ma carrière à la mairie, devenir une grande figure de la littérature, je m'excuse, ce n'est pas rien. Dans l'affaire, je ne pense pas à moi, mais à Puffigny. A travers ma personne, ce sera notre jolie petite cité qu'on célébrera.
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《 Ma méthode, avait expliqué le policier, c'est de ne pas avoir de méthode. Ce que je veux ,c'est mettre ce village sens -dessus dessous.Que personne n'y comprenne plus rien.Qu'on ne sache plus qui cherche qui,qui a tué, qui n'a pas tué. Je mets tout le monde dans le même sac.Je crée la panique.J'installe la folie dans le pays.En trois jours ,j'ai réussi à semer la pagaille dans les esprits. Ils me prennent pour un dingue. Mais quelque chose en eux les somme de se méfier de moi. Je devine qu'ils essaient de me rouler,mais je leur rends coup pour coup, je me venge,je leur fait payer leur peu d'empressement à faire éclater la vérité. Parce qu'ils savent qui a tué Rousselet. Ils le savent.Et ils savent pourquoi.Alors je fiche un coup de pied dans la fourmilière, je piétine le bon sens,la logique, la politesse.J'abuse des pouvoirs qui me sont conférés. À la fin ,il sortira bien une vérité de ce sac de noeuds.En tant que puriste,j'aurais préféré que cette vérité sorte du puits.La vérité qui sort du puits est moins sale que celle qui s'echappe d'un sac de noeuds.Mais à douze jours de la retraite ,je n'ai pas le temps de fignoler. 》
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Il s'appuyait sur le comptoir,mains à plat contre le plateau, bras étendus à cause de son ventre. Les policiers et le chauffeur l'avaient suivi dans l'hôtel et piėtinaient derrière lui.
《 En ce qui concerne les repas madame,signifia l'inspecteur,vous ne serez pas étonnée d'apprendre qu'il m'est nécessaire d'en absorber quatre chaque jour.Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas difficile. Le samedi et le dimanche,je mange de tout.Pendant la semaine ,je me contente de frites et de boulettes le matin,de frites et de cervelas le midi ,de frites et de fricadelles à quatre heures, de frites et de steak haché le soir.Vous voyez,je ne suis pas compliqué. Pour vous faciliter la tâche je consomme les viandes dans l'ordre alphabétique : boulettes,cervelas, fricadelles, steak.Toujours dans le même ordre. Toujours avec des frites. Quand j'enquête j'ai horreur des surprises.Horreur!》
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En tant que matière qui à pris conscience d'elle même je suis sensible à l'humidité. Je gonfle comme du bois. Je flotte pareil . Mais prudent et responsable , je m'interdis de naviguer par gros temps. Au dessus de trente bières, le risque de coup de vent n'est pas négligeable . Très peu pour moi. Je suis un partisan de la raison raisonnable.
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Elle s'installait au bar et noyait tranquillement la partie submersible de son chagrin.
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