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Critiques de Frédéric Livyns (432)
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Danse de sang

Un roman qui nous plonge au coeur de la magie vaudou.



Une écriture addictive, et un scénario pointilleux, même si j'aurais préféré quelques longueurs supplémentaires ( en général je râle pour l'inverse !).



J'ai croisé plusieurs fois sur les pages d'ami.e.s ( qui se reconnaîtront et apprécieront, ou pas l'écriture inclusive a leur intention), passer le nom de l'auteur, la masse critique mauvais genre était donc pour moi l'occasion de faire connaissance avec l'auteur.



J'ai apprécié son histoire et son écriture. Cette dernière encore plus lors de la découverte de quelques belgicismes.

J'ai habituellement l'habitude de lire ce type de roman écrit par des anglophones et très sincèrement Frédéric Livyns n'a rien à leur envier.

Son histoire se tient, est prenante et effrayante.



Petit bémol quand même sur la fin que j'ai trouvé un peu abrupte. J'aurais préféré plus de détails et un peu plus de longueur.



Une très belle surprise, et je me suis vue finir ce roman sans m'en rendre compte. Les pages se tournaient toutes seules.

Talent de l'auteur ou envoûtement ?

En tout cas, une chose est sûre, c'est que je vais rapidement continuer ma découverte de l'auteur avec d'autres de ses romans.



Merci a Babelio et aux éditions Évidence Éditions : des surprises comme ça j'en veux bien tous les jours.
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Zone d'ombres

– Regarde, mon petit, voici un recueil avec sept Fantastiques histoires

qui m'ont permis de bien m'endormir quelques soirs...

– Mais elles ne t'ont pas fait trop peur, mère-grand ?

– Non, celles-ci, pas vraiment, mon enfant,

bien que la Faucheuse surtout a son mot à dire

dans ces récits avec loup-garou, une zombie, des vampires,

monsieur Frédéric Livyns, qui est un réel conteur !

a su intégrer avec bon goût et juste saveur

quelques clins d'œil à notre drôle de société,

où mails-en-chaîne et tourisme, entre autre, ont proliféré.

– Lesquels sont les meilleurs, mamie ? ...et y'avait beaucoup de sang ?

– Oh, il y a de l'éviscération et un peu de gore, mais sans excès, mon enfant.

"Lilith", la sauvage et "Dancin' Pig" m'ont bel et bien enchantée

toutefois, "Querry's Dephts" est sûrement ma préférée

parce que cette histoire fait référence à un monstre mythique

jadis inventé par un certain Lovecraft et sa clique.

– Dis mamie, tu peux me prêter ce bouquin maintenant ?

– Tu n'y penses pas ! Tes parents vont me tuer, mon fanfan,

ce sont là des bons "contes" de l'Imaginaire pour les grands !
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Murmures d'ombre



J'aurais aimé vous dire à quel point ce roman m'a enrichi, à quel point j'en suis sorti différent.

J'aurais aimé aimé vous parler de la force d'écriture de Frédéric Livyns, de la construction magistrale de son dernier roman, Murmures d'ombre.

J'aurais aussi aimé évoquer le déferlement d'émotions que m'ont procurées des personnages plus vrais que nature.

Mais même avec la meilleure volonté du monde, je ne vais pas pouvoir le faire.



Frédéric Livyns est un auteur belge assez prolifique, principalement connu pour ses romans et ses nouvelles horrifiques.

Trois fois lauréat du prix Masterton pour différents recueils, il a fait partie trois ( autres ) années du jury du même prix.

Début 2019, il a même collaboré avec le maître écossais en publiant The dark gates of madness, qui alterne des nouvelles des deux auteurs.

Eh bien, et cela ne devrait pas manquer de vous surprendre, en lisant ce roman fantastique je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec l'auteur de Rituel de chair.

Notamment en raison de scènes chocs ( voire choquantes ) très visuelles, à l'imagination et à l'ignominie démesurées.

Mais, mis à part ce parallèle évident, n'est pas Graham Masterton qui veut.



Alors Murmures d'ombre, qu'est-ce que ça raconte ?



Pierre Letro, inspecteur de police, enquête sur des meurtres épouvantables. Il retrouve les corps drogués, tailladés, brûlés, et éventrés de belles jeunes femmes ( enfin, avant leur exécution elles étaient jolies, moins après ).

Ces crimes odieux sont filmés, et les snuff movies diffusés ensuite sur le Darknet.

"Cela faisait plusieurs jours que le poste de police recevait des vidéos d'adolescents torturés."

Mais alors que son enquête progresse à grands pas, un léger incident vient perturber son avancée.

L'épouse de Pierre, Sophie, emmène celui-ci dans un chalet isolé afin de lui annoncer que leur rêve de devenir parents va enfin devenir réalité.

Une surprise en cachant une autre, trois cambrioleurs pénètrent dans la demeure, et maîtrisent Pierre et son épouse.

"On lui avait fait miroiter un casse facile dans une maison inoccupée."

La menaçant de son arme, l'un d'eux demande à Sophie de lui faire une petite gâterie, sous le regard d'un Pierre tétanisé et pas du tout d'accord avec cette idée.

Pas d'accord non plus, son épouse se plie cependant aux exigeances du malotru, puis se rebelle d'un claquement de dents.

Attristé de voir son sexe choir au sol, le voyou abat Sophie d'une balle en pleine tête.

Et l'horreur véritable peut alors commencer.

( Jusque là c'était juste de la gnognotte ).



Murmures d'ombre évoque parallèlement la reconstruction physique et surtout psychologique de ce policier en deuil, et l'abominable vengeance exercée sur les trois hommes responsables de la tuerie.

L'imagination de Frédéric Livyns n'a aucune limite lorsqu'il s'agit d'inventer des scènes ignobles.

D'autant que personne n'est épargné. Adultes, enfants, bébés, personnes âgées et animaux : il y aura du sang pour tout le monde.

Parce que la vengeance d'outre - tombe exercée ne va pas s'arrêter aux trois malfrats. Elle va prendre une ampleur monstrueuse et attenter à la vie de personnes totalement innocentes.

"On dirait que quelqu'un s'évertue à pourchasser les personnes qui vous ont agressés, Sophie et toi."

Et c'est d'ailleurs la principale pierre angulaire du roman : Dans l'hypothèse où on se ferait justice soi - même, jusqu'où nos représailles pourraient - elles aller avant de devenir impardonnables, injustifiables ? le meurtre ? La loi du talion ? La malédiction sur dix générations ?

A partir de quel degré de cruauté ne peut - on plus seulement parler de vindicte ?



Si je dois bien avouer que ces 240 pages se laissent lire, et même avec une certaine avidité, le rythme donné à l'intrigue ne suffit pas pour pardonner totalement les défauts du roman.

Je trouve dommage qu'un écrivain doté pourtant d'une imagination fertile se serve autant de clichés : les jeunes femmes éviscérées, le policier endeuillé, le patient qui finit par tomber amoureux de sa psychiatre, la créature de l'au - delà qui prend possession des êtres vivants, la médium qui tombe à pic … Pour moi ce sont des sujets vus et revus en littérature ( notamment fantastique ), et souvent de façon bien mieux amenée et bien mieux écrite.



Parce qu'à mon sens, l'auteur abuse aussi des grosses ficelles ( un rapport avec son recueil de nouvelles intitulé Sutures ? ) et a une écriture très banale, pour ne pas dire aucun style. Ca resterait prometteur pour un premier essai, mais je suis déçu je crois de ne pas avoir eu entre les mains l'oeuvre d'un romancier confirmé comme ses lettres de noblesse le laissaient suggérer.

Peut - être que ses nouvelles m'inspireront davantage ?



Bref, un livre dont il ne reste pas grand chose une fois refermé, à l'exception peut - être de cette image glaçante d'un bambin percutant de plein fouet la vitre d'un parloir de prison.

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Les contes d'Amy

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 26/40)



Quand j’ai lu la quatrième de couverture, j’ai tout de suite été emballé. Je ne connais pas du tout cet auteur mais l’idée de plusieurs nouvelles sombres et angoissantes me donnait envie. De plus, le livre est booster par une banderole « Prix Masterton 2012 ».



Même la préface me faisait saliver, on nous présentait ce livre dans la même veine que Clive Barker, Graham Masterton, Hitchcock et Stephen King. Et là, c’est le drame, la déception totale. Un style correct, cela se lit tout seul, mais par contre aucune prise de risque, aucune surprise. Dans quasiment toutes les nouvelles j’ai trouvé le truc à la moitié de l’histoire, de plus certaines histoires sont mille fois connues. Mais bon, je m’en serait contenté si j’avais trouvé ce qu’on m’avait promis dans la quatrième de couverture et dans la préface. Une ambiance horrifique, malsaine, sombre, angoissante. Ben non, il faut être honnête, rien ne fait flipper dans ce livre. On est a des années lumières d’un des livres de sang de Barker (livre de nouvelles justement) ou des scènes flippantes de certains livre de King.



Je ne me suis pas ennuyé pendant ma lecture, parce que c’est quand même bien écrit, par contre, il n’y a rien de nouveau sous le soleil et l’ambiance promise n’était pas au rendez-vous. Dommage.



Petit point négatif sur la maison d’édition Lokomodo que je ne connais pas mais qui est d’une qualité plus que médiocre. Sur les quelques 200 pages que fait le livre, j’ai dénombré une bonne dizaine d’erreurs de mots employés ou de mots absents dans une phrase. Je me doute que c’est une petite maison d’édition, du moins je l’espère, mais quand même…
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Les cendreux



J'imagine que vous connaissez tous l'écrivain franco suisse Blaise Cendrars ?

Mais si ! L'or, La main coupée, L'homme foudroyé ! Début vingtième ?

En même temps, dans le cas contraire, ça n'est pas très grave. Les Cendreux n'est pas le nom du fan club de l'auteur mais celui d'une novella de Frédéric Livyns, écrite en 2019.



Et qui dit 2019 dit bien évidemment virus !

« Un micro-organisme puissant et foudroyant dont l'origine était inconnue. »

Mais un virus qui rappellerait davantage celui de The Walking Dead que la Covid 19.

Encore qu'ils ne sont pas si différents. Quand on se fait mordre par une victime du coronavirus qui a tellement faim qu'il nous arrache un gros morceau de chair avec les dents, il est conseillé de passer rapidement un test antigénique.

Enfin je dis ça, je ne suis pas médecin.

« Les minutes s'étirèrent, interminables, rythmées par les bruits de mastication, les grognements primitifs, les bruits de pas parcourant la pièce à la recherche d'une autre proie. »



Les Cendreux ne sont pas vraiment des cannibales. C'est juste qu'ils ont faim.

Leurs caractéristiques ?

« Tous avaient la peau grise, attestant de leur degré avancé d'infection. »

« Rien de bien spectaculaire. Juste une régression des hommes et des animaux qui, jusqu'à maintenant, semblait inexorable. »

Leur problème, à l'exception de leur violence revenue et de leur teint maladif, c'est qu'une fois les commerces dévalisés, ils n'ont plus grand chose à se mettre sous la dent. Alors ils s'organisent en meute pour se nourrir des non contaminés. Une bonne soeur ( avec un peu de sauce tomate c'est pas mauvais ), un bébé ( à réchauffer au micro-ondes, bien sûr ).

Exactement comme on le ferait vous et moi, je ne leur jette pas la pierre !



De cette petite commune des Etats-Unis où vit l'héroïne, Lucie, diabétique, on ne saura pas grand chose. Peut être s'agit-il de Wuhan Town ?

Tout ce qu'on sait, c'est qu'on ne peut pas en sortir, sinon l'armée s'occupera de notre cas. Une ou deux balles dans la tête pour être sûrs que le virus ne se répande pas

On peut compter sur les Américains !

Et que rester n'est pas très sain non plus si on veut éviter de finir cuit au barbecue.



Tout comme pendant le coronavirus, un couvre-feu est instauré.

Personne ne sort la nuit. Ni les gentils qui recherchent de l'insuline, ni les vilains qui ont la peau cendreuse.

Parce que la nuit c'est le règne des bêtes.

« Ou alors c'était l'un de ces animaux errants, chiens ou chats, qui s'étaient mis à attaquer les hommes. »

Lucie devra prendre mille précautions si elle ne veut pas rencontrer un hamster assoiffé de sang ou un pangolin enragé.



Les cendreux a les couleurs d'un récit post apocalyptique mais sans en être tout à fait un.

En outre, malgré ce côté zombiesque ( la différence étant que les cendreux sont toujours en vie et un peu plus organisés, bavards et réactifs que leurs camarades de chez AMC ), les passages mettant l'horreur en avant sont rares et davantage suggérés.. C'est l'angoisse qui est davantage à l'honneur dans cette novella fantastique.

Du moins espérons qu'il s'agisse de fantastique !



Le texte est trop court pour que je puisse me forger une réelle opinion en terme de qualité ( 70 pages ) mais la fin étant également prometteuse je continuerai à découvrir progressivement les écrits de Frédéric Livyns.



J'ai d'ailleurs quelques romans et recueils de nouvelles en retard, les plus curieux pourront d'ailleurs 'peut être m'apercevoir sur la page facebook de l'auteur en date du 21 mai dernier.

De toute façon je nierai qu'il s'agit de moi.

Et attention, je mords !



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Le cinéma hanté

Une bande d’ados, un cinéma où rôde un spectre, le tout orchestré par le talentueux Frédéric Lyvens. Vous ne dormirez plus que la lumière allumée.



Bon, n’exagérons rien !! Pas pour le talent de Fred Lyvens, mais le côté flippant. C’est un roman destiné aux jeunes lecteurs quand même. Et, les moins jeunes comme moi, l’apprécieront également. Que de souvenirs où gamin, je lisais planqué sous ma couette à la lumière d’une lampe Varta comme nombre d’entre vous je suppose. Nous sous-estimons trop souvent le bienfait de ce genre de littérature qui en nous faisant un peu flipper, nous aide à vaincre nos peurs, nos angoisses.



Wattrelos, commune du Nord, située sur la frontière belge. Sophie et Louis, son petit frère, arrivent en vacances, accompagnés de leurs parents, chez leurs cousins Charles et Bertrand. Quitter leur Provence pour le Nord, même juste pour quelques jours, n’était pas facile. Mais, l’accueil chaleureux reçu leur fera vite oublier cette peine. Les cousins sont tellement heureux de les accueillir d’autant plus, que Bertrand, cinéaste amateur vient de perdre l’actrice principale de son prochain court métrage. Cette dernière a vécu une expérience troublante devant le cinéma abandonné à la terrifiante réputation où ils doivent tourner, il serait réellement hanté.



Mais, qui a dit que les ados étaient froussards ?? Pas cette joyeuse bande en tout cas. Ce film, sera le meilleur de Bertrand, il a tout prévu… Tout ne se passera pas exactement comme il le voulait.



Des personnages attachants, ados comme parents, un lieu magique, une impression d’être dans un film d’horreur des années 80 tout en étant très contemporain et un fantôme… Envie de flipper ? Courez chez votre libraire direction le Quai des Cauchemars, le train n’attend plus que vous pour partir.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
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Les contes d'Amy

Frédéric Livyns, l'auteur est un fan de littérature fantastico-horrifique, un genre notamment porté par des auteurs anglosaxons, même si il ne sont pas les seuls à en écrire, voir Hoffmann, Gautier, Maupassant, Renard, Level etc... !



Matheson, King, Masterton et autres Clive Barker ont fait de la "terreur" un genre à part entière qui eut un large succès populaire, avant d'être éclipsé par la fantasy depuis ces dernières années...



Livyns connait bien les codes du genre et c'est un peu à double tranchant, car si pour un lecteur ou une lectrice novice les nouvelles présentées peuvent faire le job, en revanche, pour quelqu'un comme moi qui lit ce genre depuis près de quarante ans les fils sont un peu usés..!



C'est le bémol qui me retient de mieux noter ce recueil, malgré d'indéniables qualités.

Le fait de lire ce genre de textes de la plume d'un auteur francophone est en outre un plus appréciable.



Donc, si mon enthousiasme est un peu tiède, ce n'est pas tant que les contes d'Amy ne mérite pas un bon accueil (ni son prix Masterton) mais plus que j'ai beaucoup (trop ?) lu ce genre de récit et que j'en connais les ficelles par coeur...

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Le souffle des ténèbres

Je remercie Evidence Editions pour l'envoi, en service presse, du roman : Le souffle des ténèbres de Frédéric Livyns.

Bryan et Suzy se rendent en Bretagne afin de se ressourcer, suite à un évènement traumatisant vécu quelques mois auparavant.

À proximité d’un étrange village que Bryan ne connaît qu’à travers les récits de son grand-père, ils découvrent les ruines d’un vieux château qu’aucune carte ne mentionne, mais que tous les villageois paraissent craindre.

Il s'agit d'un château qui aurait appartenu à Marie de Rais, la fille du célèbre Gilles de Rais.

Bryan et Suzy décident d’ignorer les avertissements et, animés par la curiosité, entreprennent de s’y rendre.

Ils vont bien malgré eux réveiller la force maléfique qui y sommeillait..

Le souffle des ténèbres est censé être un thriller horrifique mais je l'ai trouvé un peu léger dans le genre. Nous avons plutôt ici un huis clos oscillant entre légendes bretonnes et roman fantastique contemporain.

C'est réussi mais l'auteur ne va pas assez loin à mon goût, je m'attendais à plus d'horreur, plus de suspens, plus de thriller.. Je suis restée sur ma faim, c'est dommage. La fin notamment aurait pu être plus forte, avec des scènes encore plus percutantes.

J'ai apprécié que ce roman se déroule en Bretagne, et toute l'ambiance parfois flippante crée grâce aux légendes bretonnes.

C'est une très bonne idée de mettre à l'honneur Gilles de Rais et sa fille Marie. Je connais bien ce personnage horrifique, j'ai visité le château de Tiffauges il y a quelques années avec mon fils, nous avions appris de nombreuses choses sur ce personnage. Tout ce qui l'entoure est très intrigant et forcément, j'ai aimé découvrir toutes les légendes le concernant.

On retrouve un autre personnage célèbre en Bretagne, j'avais deviné immédiatement qui il était.

Toute cette ambiance particulière, très mystérieuse, m'a beaucoup plu.

Bryan et Suzy sont venus dans ce petit village isolé de Bretagne car il a toujours entendu parler de celui-ci, dont son grand-père était originaire. Malheureusement pour lui, personne ne lui avait dit la vérité.. Et ignorer le passé, les légendes bretonnes, vont attirer de sacrés ennuis à notre couple d'amoureux. Ils venaient pourtant là pour se remettre d'un évènement traumatisant, ils vont avoir du mal à passer à autre chose..

Les personnages sont intéressants, même si certains auraient pu être un peu plus fouillés.

L'ensemble m'a intéressé et j'ai pris plaisir à le lire d'une traite cet après midi. En plus, à un moment, il s'est mis à faire un sale temps dehors ce qui est parfait quand on lit un roman censé faire flipper ;)

Même si mon avis est un peu mitigé, je ne regrette pas ma lecture.

Ma note : 3.5 étoiles.







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The dark gates of terror

Visiblement, l'auteur et moi avons des références communes.

Nous avons été biberonnés aux bandes dessinées horrifiques comme Creepy et Eerie auxquelles il est rendu hommage dans ce recueil de nouvelles



Six courtes nouvelles fantastico-horrifiques, dans des univers variés dont le point commun est une horrible conclusion.



DUALITE revient sur une hypothèse concernant l'identité du tueur de Whitechappel.



SYMPHONIE ROUMAINE nous emmène sur les traces d'un célèbre comte transylvanien.



La cupidité d'un explorateur est punie dans LE DEMON DE VISHNOU.



Ambiance western et lycanthropie dans BEAST AND GUNS.



La science-fiction n'est pas oubliée avec LA PLANETE MEMOIRE.



Enfin, L'HORREUR DE SLAUGHTERHOUSE SREET, est à conseiller (ou pas) aux arachnophobes.



Ces six récits, s'ils ne sont pas d'une originalité bouleversante (ils répondent à des codes), font le job, est remplissent leur rôle d'hommage.



Ils sont en outre illustrés de fort belle façon par Christophe Huet un artiste de talent.
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Histoires de zombies

Dans la même collection d'anthologies que "Histoires de... Démons et merveilles" dont j'ai fait la chronique ici il y a quelques semaines, nous sommes tout de même ici un cran au dessus avec les zombies.

Ce recueil compte pas moins de 16 nouvelles diverses et variées avec plein de bonnes surprises, seules deux ou trois nouvelles ne m'ont pas accrochées mais pour le reste c'est tout bon, je précise que certaines histoires ne sont pas dénuées d'humour, d'amour, de suspense ou encore de stress.



Pour les thèmes on passe par le jeu vidéo en ligne qui se transforme en apocalypse réelle ; un homme n'aimant pas trop les enfants se retrouvant à aider et aimer une petite fille traumatisée ; Nous sommes à un moment donné dans la peau d'un zombie (j'adore) ; il y a aussi du plus classique dans la veine de The walking dead (sans non plus en être une copie) ; une histoire de Père Noël ou encore une momie Égyptienne semant la panique dans un camp d'archéologues. Mention spéciale pour une des nouvelles qui se déroule en Amazonie avec une légende autour d'une tribue terrassant des exploitants de bois, impressionnant !



J'ai beaucoup apprécié ma lecture et l'ai fait dérouler lentement (une nouvelle ou deux par jour) pour ne pas tomber dans l'indigestion (sans jeux de mots).

En tous cas l'originalité est au rendez-vous et les fans de marcheurs et autres rôdeurs, monstres ou mordants auraient tort de se priver de cette lecture bien sympathique.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Creepy Christmas

Fichtre ! Halloween n'a qu'à bien se tenir, le Père Noël débarque dans le glauque ! Muarf !



Voilà un recueil de nouvelles de Noël "horrifique" qui dépote ! (Acheté dans le cadre de l'opération 1mois/1maison/1achat du blog (que je suis sur FB) dePéléane Léana (oui oui, c'est bien elle), Vision Livre). J'avais eu du mal à choisir, mais comme c'était la période, celui-là s'est "détaché", forcément.

Je ne regrette pas, et je lorgne maintenant vers les autres recueils de cette petite maison d'édition bien sympathique, que je ne connaissais pas du tout. Hélas, pas avant quelques temps, car ma PAL exige un peu de discipline... Mais c'est dur, hein !



La nouvelle est un art difficile, je le sais, je m'y suis essayée, je ne suis décidément pas écrivain. Mais lectrice assidue, ça oui, et le format nouvelles, j'adore ! Cela me permet des "entractes" lorsque à côté, je lis un bon gros roman. Pour le coup, les entractes, ici, ont été aussi sanglants que réjouissants.



Le détournement est vraiment réussi, et tous les auteurs de ce recueil sont vraiment déjantés, chacun dans son genre.

Je remarque que ce pauvre Père Noël finit souvent au menu, voilà voilà, à être représenté comme un bon gros pépère, il est devenu trop appétissant ! Mdr !



Je sais que chaque auteur aimerait que je disserte plus longuement sur "sa" nouvelle, mais je suis désolée, vous êtes trop nombreux pour cela dans ce recueil ! Sachez que j'ai trouvé toutes les nouvelles vraiment bonnes, que je vous ai tous trouvés complètement barrés, et que j'ai adoré ça ! Mon coup de coeur sur ce recueil va à Loïc Lendemaine pour sa nouvelle "Santa Vs Ded Moroz", parce que c'est bourré d'humour, j'ai adoré (et celle de Dean Venetza aussi, la plus barge de toutes, il me semble bien...) ! Mais les autres ne déméritent pas, très loin de là, bravo à tous !



A très bientôt dans un autre recueil de nouvelles de ces petites éditions très très trèèèèèèèès tentantes, vils démons tentateurs !



Edit : âmes sensibles s'abstenir ! Si vous n'aimez pas le gore, les entrailles qui traînent, les membres qui se détachent, les odeurs putrides, passez votre chemin !



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Les contes d'Amy

《Que feriez-vous si, du jour au lendemain, tous les gens qui vous entourent apparaissaient défigurés, brûlés ? Quelle serait votre réaction si votre fille se liait d'amitié avec un ami pas si imaginaire que cela ? Auprès de qui chercher de l'aide quand votre famille se fait déchiqueter sous vos yeux par les créatures qui se tapissent dans les ténèbres ?》





Quelques explications avant tout :



J'ai découvert Frédéric Livyns via les groupes de lectures sur Facebook, et je suis tombée sous le charme de son style grâce à ce livre "Les contes d'Amy". Je suis actuellement déjà en train de lire un autre recueil de l'auteur, "Sutures", dont je vous parlerai probablement sous peu.

Ceci simplement pour préciser que si coup de coeur il y a, c'est plus pour la plume de ce génialissime conteur, que pour ce bouquin-ci, malgré ce que j'ai pu en penser au début. Seulement voilà, ayant entamé ce second titre, je suis d'ores et déjà convaincue qu'il me plaira tout autant, et je peux donc affirmer que c'est bel et bien l'écriture et les sentiments qu'elle fait naître en moi que j'apprécie fondamentalement.





Alors, de quoi parle ce "bouquin-ci" justement ?



Les contes d'Amy ne sont pas vraiment des histoires à raconter aux tout-petits avant d'aller au lit...

Pas horrifiques au sens propre du terme, il se dégage de ces nouvelles un climat relativement inquiètant, oppressant, bien que les dénouements soient souvent prévisibles malheureusement.

Je ne me suis pourtant pas lassée, au contraire. J'y ai retrouvé une ambiance indéniablement lovecraftienne, du moins ai-je rapidement ressenti la réelle admiration que l'auteur belge voue à l'écrivain américain.

On frôle le paranormal, on se dilue dans la fantasmagorie, on surnage la noirceur de l'âme...





Détenteur du Prix Masterton 2012, le recueil en lui-même m'a d'avantage fait penser à un bon Hitchcock qu'à un sanguinolent Clive Barker.

On ne peut pas parler de réelles frayeurs telles que nous laisse entrevoir la 4ème de couv, néanmoins les craintes sont bel et bien là, sous-jacentes, inexorablement présentes - mais à un moindre niveau. Il ne faudrait pas pour autant sous-estimer le pouvoir de suggestion, notre imagination se chargera du reste selon notre envie ou humeur du moment.





...Mais encore ?



Ce livre recueille donc en son coeur les "contes" qu'Amy, jeune patiente dans un institut psychiatrique, a un jour - peu importe quand - couché sur le papier. Ce ne sont évidemment pas des récits comme les autres, puisque Amy n'est pas non plus une petite fille comme les autres...





"Intro" et "Outro", soit la première et la dernière de ses nouvelles qui englobent les autres récits, relatent en quelque sorte la même histoire, ou comment un couple, la femme tout d'abord, va faire la "connaissance" d'Amy et de ses fameux textes, alors qu'ils visitent l'ancien asile désaffecté, aujourd'hui en vente.

Ces deux titres ne forment donc qu'un, interrompus par la découverte de cet étrange cahier...



Au coeur de cette anthologie, les véritables récits d'Amy, se présentent comme tel :



*Fin de la route

*Amour éternel

*Le village maudit

*Au revoir

*Euridyce

*Réminiscences

*La nuit vient

*La véritable nature de l'homme

*La forêt

*L'ami

*Cimetière





Qu'en ai-je pensé ?



Des nouvelles, certes éthérées de par leur nature (on aimerait presque qu'un roman entier soit consacré pour chacune d'entre elles ^^), mais extrêmement bien écrites.

Livyns possède un vrai talent de conteur fantastique, ses écrits revêtent différents aspects qui ne manqueront pas de vous donner des frissons, ou qui vous feront monter les larmes aux yeux parfois... Certaines sont dignes de "la quatrième Dimension" (vous savez cette série en noir et blanc - que les moins de 20 ans, ...heu non 30 ans, ne peuvent pas connaître -), d'autres vous assailleront les tripes sans concession, d'autres encore vous toucheront directement en plein coeur de par leur environnement ou leur sujet si réaliste.



Il en ressort d'après moi un excellent ouvrage, de quoi passer de très bons moments de lecture.

Après tout, n'est-ce pas ce qu'on attend tout naturellement d'un bon livre ? Et ce, quel que soit le sujet traîté.

Le pari est ici réussi.





Quelques mots encore avant de vous laisser :



D'aucuns préfèrent (et continueront de préférer) les romans aux nouvelles, ces dernières ne permettant pas une immersion totale vu leur taille, mais il me tient à coeur d'essayer de convertir une fois de plus ces avis-là, parce qu'en terme d'immersion Les contes d'Amy pourraient parfaitement vous surprendre... à défaut de vous faire littéralement trembler de peur.

Car il est vrai que si les textes ne conviendraient pas à de très jeunes lecteurs, on ne peut pas non plus parler de récits d'Horreur avec un grand H. D'ailleurs, cet opus est même classé jeunesse il me semble.



Pourtant, souvenez-vous : ne sous-estimez jamais la puissance de la suggestion... ni celle de votre imagination.

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Le Résident

Vous avez envie de frissonner, mais pas trop ? Vous êtes irrémédiablement attirés par les romans catégorisés « horreur » mais êtes vite impressionnés ? Tentez la lecture de ce court roman, vous aurez bien quelques moments de doute mais pas de quoi faire des cauchemars. De plus, l’histoire est bien écrite et intéressante, notamment en ce qui concerne les liens familiaux.



« En effet, lorsque le générique commença, Bertrand vint s'asseoir aux côtés de sa fille. Delphine, quant à elle, débarrassait la table. Le feuilleton n'en était pas encore à la moitié qu'un hurlement les fit sursauter. » Bertrand, Delphine et leur fille Alice viennent d’emménager dans une maison située dans un village, ravis d’être enfin propriétaires. Mais des manifestations étranges viennent peu à peu perturber le quotidien de la famille



« - C'est ridicule ! Les maisons hantées n'existent pas ! C'est une invention de romanciers à quatre sous. » De regards en coin en messages sous- entendus étranges, Alice, 16 ans, va chercher une explication au changement d’humeur de son père et à ses propres cauchemars. Et si tout venait de cette maison ?



« - Il a été prouvé scientifiquement que certaines demeures enregistrent les événements qui s'y sont passés, et sous certaines conditions, restituent ces scènes par après. » Et si cette explication apportée par la jeune Sophie expliquait tout, mais alors quelles seraient ces scènes, quelles seraient leur origine, et surtout, comment faire pour que cela cesse ? Alice n’est pas au bout de ses surprises, ni de ses déconvenues.



Au final, un roman que j’ai lu quasiment d’une traite. J’ai été absorbée par les déboires de la famille Deltend, et j’ai bien aimé le personnage d’Alice, cette jeune fille qui, malgré son jeune âge, pose un regard objectif sur ses parents et les phénomènes paranormaux qui viennent progressivement entacher leur quotidien. Je suis facilement impressionnable mais ici je n’ai pas été effrayée au point de risquer de faire des cauchemars ces prochaines nuits. Et puis, décidément, j’aime vraiment la plume stylée de Frédéric Livyns !

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Murmures d'ombre

Murmures d'ombre par Frédéric Livyns est une nouveauté littéraire 2019 chez séma éditions et c'est en avant-première que j'ai eu l'opportunité de le découvrir étant partenaire avec la maison d'édition que je remercie pour ce service presse.

Ce livre fantastique-horreur non seulement s'investit dans une histoire qui vous mène à l'ignominie, mais se base aussi sur une très belle et attachante histoire d'amour pour vous faire oublier un tant soit peu le côté macabre qui vous attend lequel d'ailleurs je vous préviens ne manque pas, mais alors pas du tout.

C'est toujours avec un plaisir certain et beaucoup d'intérêt que je lis cet auteur qui m'arrache de mes lectures douces pour me plonger dans son univers sanglant et sans merci

À vrai dire, il suffit de regarder la couverture qui est une belle réussite pour savoir à quoi s'attendre…

Perdre un être cher dans des circonstances des plus terrifiantes ne peut que mener à une véritable confusion pour l'endeuillé qui n'arrivera plus à discerner entre rêves et réalités le menant à des situations qui dépassent l'entendement… un questionnement s'impose alors, est-ce de simples hallucinations que vit Pierre Letro après avoir perdu sa femme ou bien est-ce qu'une force surnaturelle un démon, spectre autre ? s'incruste dans sa vie et celle de tout son entourage ?

Entre la vie et la mort, c'est ce que tous les personnages de ce roman vont vivre, avec ou sans relâche, et ce sans discontinuité durant tout le déroulement de l'histoire à croire qu'une force imprévisible les emporte sans leur laisser le temps réaliser. C'est effroyable comme sensation…

Frédéric Livyns nous emporte dans un scénario démoniaque, des plus mystérieux saupoudré de clichés maléfiques qui se noient dans l'hémoglobine, mais se relâchent de temps à autre par une poignée de tendresse à l'envolée écrite par sa plume tonique ce qui atténue l'atmosphère oppressante omniprésente durant cette lecture

Que vous dire de plus ? À part qu'il ne faut pas manquer cette pépite.


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Les contes d'Amy

Après un passage au Salon du Fantastique de Paris, je me suis fait conseiller à 2 reprises "Les contes d'Amy". Petit bouquin de 222 pages au format aussi mimi que son prix (6 euros), Les contes d'Amy offrent un contenu un "tantinet" moins mignon que le reste. Tant mieux !

Recueil de 12 nouvelles à la croisée de l'horreur et du fantastique, l'univers de Livyns saura vous rappeler celui de Stephen King. (Oui, tout de suite, ça en jette !)

Si toutes les histoires ne m'ont pas happée de manière homogène, la qualité, elle, est constante. Mais après tout, comment juger 12 genres différents avec des styles d'écritures adaptés en fonction des récits ? Tout ça c'est une question de goût, mais de manière générale, ce livre est une petite perle. Le rythme, les personnages, les descriptions, l'ambiance, les chutes... rien à redire !

Petite mention spéciale pour la nouvelle d'introduction et de conclusion du recueil. Non seulement elles forment un fil rouge entre toutes les histoires (chose rare dans un recueil de nouvelles), mais comme elles se situent à un niveau différent des autres, la fiction vous donne subitement l'impression d'être réalité. Et ça, ça vous excite le palpitant bien comme il faut !

Un prix Masterton 2012 pour un auteur à suivre !

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Le souffle des ténèbres

Je remercie infiniment Jennifer et les éditions Evidence pour l'envoi !



Les légendes, malgré leurs caractères merveilleux, sont fondées sur des faits historiques modifiés par l'imagination populaire. Leur représentation, au fil du temps, conserve une part de mystère qui peut entraîner de la crainte, dans la mémoire collective. Cela a créé les superstitions.

Dans un sens, peut-être que toutes ces superstitions ont réveillé de vieilles légendes…



L'auteur nous immerge dans un cadre purement rustique et archaïque. Dans ce village où les touristes se font extrêmement rares, on dirait que le temps s'est arrêté. Pourtant, les murs épais et humides des vieilles demeures et du château ont vu passer de nombreuses générations et les histoires se sont perpétuées au fil des époques.



Grâce à la plume incisive et visuelle – sans pour autant s'attarder sur des détails inutiles -, le lecteur arrive à s'immerger dans cette atmosphère particulière. le rythme rapide, lors de certains passages, ne m'a pas tellement dérangé !



Nous arrivons parfaitement bien à imaginer l'ambiance frissonnante et pesante qui règne dans ces lieux. Progressivement, nous enfonçons dans ce village, qui va vite devenir de plus en plus sombre. Nous suivons en même temps les personnages, les meurtres qui s'enchaînent et l'enquête qui se met peu à peu en place. Parallèlement, petit à petit, nous en savons un peu plus sur les protagonistes.



L'histoire est bien ficelée, à tel point que le retournement final m'a agréablement surpris ; à aucun moment, je n'aurais soupçonné ce revirement de situation !



La corrélation entre les faits historiques, notamment avec l'insertion de personnages historiques, et les légendes est parfaitement menée et cela arrive à tenir en haleine le lecteur.

Pour tout vous avouer, j'ai trouvé que ce livre possède une ambiance à la Sleepy Hollow, ce qui est vraiment sympathique. de plus, la Bretagne est le lieu idéal pour le déroulement d'une telle histoire !



Il faut notifier le fait que je ne suis pas habituée aux récits d'horreur, alors, le côté un peu léger de l'épouvante ne m'a pas dérangé.

Je suppose qu'il s'agit d'une bonne histoire pour toutes les personnes qui souhaitent débuter dans ce genre littéraire. Néanmoins, j'imagine bien que pour les amateur.ice.s, l'effroi n'est peut-être pas à son apogée !



In fine, j'ai bien aimé ce roman horrifique et je pense sincèrement qu'il est adéquat pour une lecture du mois d'octobre et, surtout, pour la période d'Halloween. En effet, avec les feuilles brunâtres qui se détachent des arbres pour aller se déposer doucement sur la terre, le froid qui s'engouffre dans les maisons et l'humidité que l'on peut ressentir ; toutes les conditions sont réunies pour lire ce genre d'histoire. Cette ambiance automnale vous permettra, lorsqu'il pleut, de vous installer confortablement, bien chaud, sous votre plaid en sirotant une boisson chaude, afin de vous immerger au plein coeur dans cet univers.



Je n'en dis pas plus et je vous laisse découvrir, à votre tour, ce one-shot. C'est maintenant à vous de percer à jour le fameux mystère, qui traîne de génération en génération, dans ce village maudit. Cependant, n'oubliez jamais qu'il y a toujours une part de vérité dans les croyances populaires…
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FreakShow

Sous une couverture moche, se cachent quelques pépites, et quelques horreurs aussi, il faut bien être raccord...



J'ai acheté ce livre sur la base d'un seul auteur au sommaire, Jean Christophe Gapdy, et je ne pense pas que j'aurai sauté le pas au vu de la thématique : les arts forains, même si l'imaginaire a donné quelques très beaux textes jusque la moitié du siècle dernier, puis vient le lent déclin.

Cette anthologie s'ouvre sur la préface de Frédéric Czilinder qui a choisi les nouvelles qui explorent chacun à sa manière l'univers du nomadisme et/ou du cirque. Loin d'être un simple hommage, les auteurs et autrices se sont emparés du sujet en explorant les différentes facettes et en lui amenant sa dose de modernité.





Le Sabbat - Sofee L. Grey

Où l'on suit des forains vers leur future destination.

Les textes poétiques ne sont pas ma tasse de thé, ce qui laisse augurer un départ un peu foireux. Et pourtant.

Ici, pas de roulottes sur les routes, mais une vieille péniche sur un canal, parfois achalandée par des gadjos. Dans un univers fantastique, l'autrice parvient à poser l'ambiance étouffante et oppressante, et nous dévoile un léger pan de la manière de vivre de jadis de ce peuple nomade. Quelques semaines après lecture, j'ai encore sa petite musique qui me trotte dans la tête.

Le Sabbat pose l'ambiance de cette anthologie de manière forte. Une réussite.





Aubeline dans la fosse aux monstres - Pierre Stolze

Un groupe d'enfants va sortir de son quotidien suite à l'annonce de l'arrivée d'une fête foraine.

Nous avons le droit aux freaks, qui vont se révéler différent de ce quoi on pourrait s'attendre, tout comme l'histoire qui prend les chemins de traverse avec la fraîcheur et la bizarrerie de cette bande de gosses. Nous sommes dans de la SF qui rappelle les textes anciens, avec des clins d'oeil à van Vogt, Théodore Sturgeon et Charles Grandison Finney, tout en restant moderne avec la thématique actuelle autour des animaux de cirque.

Une ode à la liberté pour tous les marginaux, réels ou imaginaires.





Des insultes, des coups… - Patrick Eris

Un père, un fils, une différence et un cirque de monstres.

Une histoire un peu trop classique peut-être, mais emplie d'humanité et d'amour paternel. Malgré sa brièveté, l'auteur arrive à nous immerger dans la relation père-fils sans être démonstratif. Et à nous montrer les sentiments derrière.



Le Cirque des maudits - Frédéric Livyns

Alors qu'un cirque arrive dans un village, une étrange roulotte un peu à part va intriguer un jeune garçon.

Un texte sur l'absence et sur la représentation que l'on a des forains, jetant les malédictions. Même si je n'ai pas vu venir la chute, cela reste un peu trop sage et classique à mon goût.



Les Loges du savoir - Élie Darco

Une planète éloignée, de drôles de bestioles et un vaisseau spatial.

Dès les premières phrases, j'ai su que ce n'était pas pour moi. J'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture qui manque cruellement de musicalité, rendant la lecture difficile. J'en ai lu la moitié sans y déceler d'originalité, mais y percevant un côté vieillot.



Une nouvelle poupée - Linné Lharsson

Un jeune pick pocket, élevé seul par sa mère depuis que le père n'est pas revenu de sa dernière ballade se voir offrir une place pour assister à un cirque.

Voilà une fable cruelle autour des représentations que l'on a des forains et de leurs mauvais tours. L'auteur retranscrit bien l'ambiance. Sans trop connaître Stephen King, je pense que ce texte aurait pu plaire au maître.



Le Dernier tour de piste - Alexandre Ratel

Des extra-terrestres, un dompteur de morts vivants et un cadavre embarrassant .

Soit un pitch improbable qui laisse augurer du pire...

Qui n'est pas atteint, mais d'une courte longueur. J'ai trouvé le tout un peu brouillon et les zombies et l'humour sont à manier avec prudence. Seule la chute misanthrope sauve le texte, et cette citation : "Notre ami zombie se sentait léger et prêt à dévorer le monde."



Samudaripen - Sandrine Scardigli

Une tranche de vie de la petite Perla dans les années 40.

La poésie du texte est contrebalancée par l'horreur qui sourd entre les lignes. Souvent camp d'extermination riment avec juifs, en oubliant que d'autres populations ont subi les foudres des nazis, dont les gens du voyage. Une belle et triste histoire.



Le dernier train-fantôme - Jean Rébillat

Une jeune fille et un jeune garçon passent la soirée dans une fête foraine. Le garçon espère conclure durant la soirée. Mais un tour dans le train fantôme va tout chambouler.

Pas trop compris l'un des tenants de l'histoire avec une histoire de Guetteur extra terrestre. L'autre tenant est plus convenu. Cela se lit tout seul, mais une relecture du texte n'aurait pas été du luxe.



Les forains de Walpurgis - Jean Christophe Gapdy

Nous voici contés une mésaventure arrivée à un jeune ado lors de la nuit de Walpurgis.

On se croirait presque dans un conte, avec ce jeune lycanthrope métis dont l'extraordinaire et horrible nuit vont le hanter.

C'est dans ce texte que l'attraction-répulsion de la fête foraine et de ses us et coutume se fait le plus ressentir avec ce côté intemporel des attractions, les rites et croyances sur les gens du voyage.

Jamais je n'aurai cru qu'une nouvelle avec un "loup-garou" et une fête foraine puisse fonctionner, l'auteur me prouve le contraire avec brio.
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Sutures

《Qu'est-ce qu'une vie ?



Des fragments de temps que l'on essaie d'agencer à notre convenance ?



On a beau essayer d'agir au mieux, on ne dispose jamais de toutes les cartes.



Tout ce qu'on a créé peut être balayé d'un revers de main du Destin.



Quoi que l'on fasse, la souffrance et la mort ne sont jamais bien loin.



Elles guettent le moindre de nos faux-pas afin d'imprimer dans notre chair et notre esprit des cicatrices indélébiles.



Des Sutures que nous nous efforçons de cacher...》





Avant d'en dire d'avantage, je vous propose un petit extrait de la préface introduite par son collègue et ami, Marc Bailly :



"Frédéric Livyns, un auteur de talent...



(...) du talent, Fréféric en a, beaucoup même, et de l'énergie également qui le fait partir dans tous les sens. C'est amusant et excitant tout à la fois, de voir cette petite flamme s'allumer dans ses yeux gris-bleu quand une esquisse y pointe le bout de son nez.

Il a écrit maintenant plusieurs romans et des nouvelles au kilo, et pourtant il m'étonne toujours autant.

(...) On dit souvent que Frédéric Livyns est classique... Dans son écriture, son style peut-être oui, mais je vous assure que ses nouvelles ne le sont pas, classiques. Elles vont vous faire frémir, trembler, suer, monter aux rideaux.

(...) Alors oui, Frédéric Livyns est un auteur, mais c'est avant tout un conteur d'histoires, excellent qui plus est..."



Je n'aurai certainement pas mieux dit.





Parlons maintenant un peu plus de ce fantastique recueil de nouvelles horrifiques, lauréat du Prix Masterton 2015 :



L'auteur propose donc ici un peu plus d'une vingtaine nouvelles, toutes plus terribles les unes que les autres, tel un patchwork sombre et ténébreux, dans lequel l'esprit humain ne peut vraisemblablement que se perdre...



Livyns ressort des thèmes de prédilection qui lui sont chers - notamment découverts dans "Les contes d'Amy" - , mais avec une plume nettement plus singulière et pernicieuse, plus cruelle, parfois carrément virulente : la mort et la vie après la mort principalement.

Des mots plus acérés, des scènes plus noires. On peut dire de Sutures qu'il est un cran au-dessus des contes, au niveau de la violence des faits et de la dureté des situations.





J'ai l'extrême bonheur de posséder un exemplaire signé par l'auteur, et je tiens à vous faire part également d'une petite partie de cette dédicace, qui dépeint en une seule phrase l'atmosphère de ce livre :

《(...) 23 univers dans lesquels les vies sont lézardées par des "Sutures" purulentes 》

Voilà effectivement de quoi se plonger directement dans l'ambiance !





Je pourrais palabrer encore sur chacune de ses petites histoires pendant des heures, mais il y aurait tant à dire...

Certaines m'ont impressionnée, d'autres m'ont presque choquée, mais dans l'ensemble toutes m'ont énormément plues.

Ce recueil m'a aussi conforté - si besoin était ^^ - dans l'idée que mon compatriote d'écrivain est réellement un narrateur extraordinaire ! Et riche d'une imagination débordante.

Quand je commence à lire ses récits, c'est un peu comme quand j'écoutais, il y a une quinzaine d'années, Pierre Bellemare « raconte des histoires », à la radio. Je ne pouvais pas décoller de devant le poste tant j'étais littéralement absorbée, autant par sa voix particulière que par ses textes insolites. J'ai, avec les écrits de Livyns, cette même irrépressible attraction. Ce besoin incoercible de lire chaque composition jusqu'à la fin comme si ma propre vie - à tout le moins mon mental ^^ - en dépendait.



Je serais également bien en peine de poser un choix sur une nouvelle que j'aurai préféré plutôt qu'une autre... Juste impossible !





Cependant, je n'ai mis "que" 4 étoiles - plus proche de 4,5 en réalité - c'est vrai oui, mais alors, pourquoi ?



Parce qu'en fait...

Je n'en ai peut-être pas eu assez !



Plus sérieusement, ce fût une excellente lecture mais je regrette néanmoins les quelques "répétitivités" - même si c'est un peu le thème qui veut ça - et trop de "prévisibilité" à mon goût... mais ce sont des nouvelles aussi, donc...

De plus, cet ultime avis n'engage que moi ;)





Voici pour conclure la liste des titres repris dans Sutures :

*Dirty Henry

*Escaliers pour nulle part

*Joyeux anniversaire

*La cave

*La descente

*La malédiction du suricate

*La part aux morts

*La nuit dévorante

*La voix

*Le bracelet

*Le sourire

*Les mange-chair

*Lilu et Lilitu

*Mémoires d'outre-temps

*Post mortem

*Poupée d'amour

*Prédateurs

*Promesse tenue

*Sutures

*Temps d'arrêt

*Un bonbon ou un sort !

*Un jour ordinaire





Il ne reste plus qu'à vous souhaitez de terrifiantes et cauchemardesques lectures avant d'aller dormir...



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Entrez...

Halloween approche… Et si vous racontiez des histoires pour faire frémir votre entourage le 31 octobre ? Ce recueil de 22 nouvelles horrifiques sera le support adéquat ! Eteignez les lumières, sortez vos lampes de poche et cachez vous sous la couette, puis « Entrez… »



« - Qui est là ? demanda-t-il en priant intérieurement qu'on ne lui réponde pas. » Dans les maisons que nous fait visiter l'auteur, il y a toujours une chaise qui bouge, des objets qui changent de place sans qu'on les touche, des ombres qui se meuvent dans le dos des protagonistes. « Ils eurent alors l'impression d'entendre un bruit se rapprocher. Comme quelque chose que l'on frotte légèrement sur le sol. le bruit produit par un délicat frôlement entre les murs se dirigeait vers eux. » Vite, il faut fuir ! Mais encore, faut-il que cela soit possible…



« On aurait dit un assemblage de sons gutturaux n'ayant pour lui aucun sens. Il essaya encore de s'enfuir, mais c'était peine perdue. » Frédéric Livyns est doué pour nous faire « entendre » ces bruits terrifiants sans qu'aucun son ne sorte de ces pages ! L'ambiance est à chaque fois cinématographique, sans que jamais ce ne soit grotesque ou caricatural. Les nouvelles sont courtes et vont à l'essentiel, et les chutes proposées sont redoutables ! Je me suis exclamée à plusieurs reprises, horrifiée !!!



Bref, j'ai beaucoup aimé ce recueil dans lequel le thème de la maison hantée est abordé sous divers angles : fantômes, créatures dignes de l'univers de Lovecraft, folie, et tableaux envoûtés dynamisent le concept de base et vous surprendront à coups sûrs ! Osez « Entrez… » !

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Sutures

Je retrouve toujours avec plaisir la plume de Frédéric Livyns. Il sait manier l’art de la nouvelle fantastique avec originalité tant ses histoires sont variées, et les chutes font mouche à chaque fois ! Quelle imagination tout de même ! J’ai été horrifiée par certains récits, comme « Post mortem » ou « Le bracelet », mais aussi émue par d’autres, comme « La cave » ou « La mare aux morts ».



« Je le vois remuer dans le coin de la pièce. Les barreaux l'empêchent de se jeter sur moi. Il m'a repérée. Il me regarde et ses yeux noirs me transpercent jusqu'à l'âme. Toute la malice infernale dont il use me saute au visage. Je ne comprends pas comment il se fait que je sois la seule à être témoin de cette manifestation, mais l'heure n'est pas à la réflexion. » Qu’y a-t-il après la mort ? Pourquoi des défunts reviennent- ils hanter les vivants et leur faire vivre de véritables cauchemars ? La hantise est présente dans plusieurs des nouvelles, faisant frissonner le lecteur de manière croissante pour le cueillir dans une chute souvent déroutante.



« Le sourire qu'affichait l'enfant était effrayant, empli d'une malice ancienne. Il tenait à la main un flambeau, tête vers le bas, qui brûlait d'une flamme noire. Mais ce ne fut pas cela qui terrorisa le plus Loïc. » Outre la hantise, d’autres phénomènes paranormaux, comme ceux issus de nos légendes patrimoniales, sont sources d’idées pour l’auteur, mais c’est aussi l’occasion de dresser un panorama des croyances qui perdurent dans diverses régions de France et de Belgique. Un régal pour les curieux amateurs d’Histoire et bien des frissons pour les fans du genre fantastique !



Au final, un recueil qui se dévore car les nouvelles font frissonner mais sans terroriser. L’écriture est élaborée sans appartenir au lourd genre soutenu. Moi qui suis irrésistiblement attirée par les histoires horrifiques, je demeure malgré tout une grande froussarde et là, je n’ai déploré aucun cauchemar ni nuit blanche à déclarer après- lecture ! Encore un bon point pour Frédéric Livyns !

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