AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782332473011
194 pages
Edilivre-Aparis (25/11/2011)
3.41/5   66 notes
Résumé :
Quels secrets se cachent derrière les murs de ce vieil asile abandonné ? Pourquoi ne trouve-t-il pas d'acquéreur après tant d'années ? Quelles horreurs renferment les cellules désertées ? Ce recueil contient douze contes terrifiants magnifiquement illustrés par Kévin Biseau dans lesquels spectres et démons se livrent à une macabre sarabande. Ne soyez pas timide et entrez dans la danse ! Laissez Amy vous conter une petite histoire...
Que lire après Les contes d'AmyVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,41

sur 66 notes
CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 26/40)

Quand j'ai lu la quatrième de couverture, j'ai tout de suite été emballé. Je ne connais pas du tout cet auteur mais l'idée de plusieurs nouvelles sombres et angoissantes me donnait envie. de plus, le livre est booster par une banderole « Prix Masterton 2012 ».

Même la préface me faisait saliver, on nous présentait ce livre dans la même veine que Clive Barker, Graham Masterton, Hitchcock et Stephen King. Et là, c'est le drame, la déception totale. Un style correct, cela se lit tout seul, mais par contre aucune prise de risque, aucune surprise. Dans quasiment toutes les nouvelles j'ai trouvé le truc à la moitié de l'histoire, de plus certaines histoires sont mille fois connues. Mais bon, je m'en serait contenté si j'avais trouvé ce qu'on m'avait promis dans la quatrième de couverture et dans la préface. Une ambiance horrifique, malsaine, sombre, angoissante. Ben non, il faut être honnête, rien ne fait flipper dans ce livre. On est a des années lumières d'un des livres de sang de Barker (livre de nouvelles justement) ou des scènes flippantes de certains livre de King.

Je ne me suis pas ennuyé pendant ma lecture, parce que c'est quand même bien écrit, par contre, il n'y a rien de nouveau sous le soleil et l'ambiance promise n'était pas au rendez-vous. Dommage.

Petit point négatif sur la maison d'édition Lokomodo que je ne connais pas mais qui est d'une qualité plus que médiocre. Sur les quelques 200 pages que fait le livre, j'ai dénombré une bonne dizaine d'erreurs de mots employés ou de mots absents dans une phrase. Je me doute que c'est une petite maison d'édition, du moins je l'espère, mais quand même…
Commenter  J’apprécie          351
《Que feriez-vous si, du jour au lendemain, tous les gens qui vous entourent apparaissaient défigurés, brûlés ? Quelle serait votre réaction si votre fille se liait d'amitié avec un ami pas si imaginaire que cela ? Auprès de qui chercher de l'aide quand votre famille se fait déchiqueter sous vos yeux par les créatures qui se tapissent dans les ténèbres ?》


Quelques explications avant tout :

J'ai découvert Frédéric Livyns via les groupes de lectures sur Facebook, et je suis tombée sous le charme de son style grâce à ce livre "Les contes d'Amy". Je suis actuellement déjà en train de lire un autre recueil de l'auteur, "Sutures", dont je vous parlerai probablement sous peu.
Ceci simplement pour préciser que si coup de coeur il y a, c'est plus pour la plume de ce génialissime conteur, que pour ce bouquin-ci, malgré ce que j'ai pu en penser au début. Seulement voilà, ayant entamé ce second titre, je suis d'ores et déjà convaincue qu'il me plaira tout autant, et je peux donc affirmer que c'est bel et bien l'écriture et les sentiments qu'elle fait naître en moi que j'apprécie fondamentalement.


Alors, de quoi parle ce "bouquin-ci" justement ?

Les contes d'Amy ne sont pas vraiment des histoires à raconter aux tout-petits avant d'aller au lit...
Pas horrifiques au sens propre du terme, il se dégage de ces nouvelles un climat relativement inquiètant, oppressant, bien que les dénouements soient souvent prévisibles malheureusement.
Je ne me suis pourtant pas lassée, au contraire. J'y ai retrouvé une ambiance indéniablement lovecraftienne, du moins ai-je rapidement ressenti la réelle admiration que l'auteur belge voue à l'écrivain américain.
On frôle le paranormal, on se dilue dans la fantasmagorie, on surnage la noirceur de l'âme...


Détenteur du Prix Masterton 2012, le recueil en lui-même m'a d'avantage fait penser à un bon Hitchcock qu'à un sanguinolent Clive Barker.
On ne peut pas parler de réelles frayeurs telles que nous laisse entrevoir la 4ème de couv, néanmoins les craintes sont bel et bien là, sous-jacentes, inexorablement présentes - mais à un moindre niveau. Il ne faudrait pas pour autant sous-estimer le pouvoir de suggestion, notre imagination se chargera du reste selon notre envie ou humeur du moment.


...Mais encore ?

Ce livre recueille donc en son coeur les "contes" qu'Amy, jeune patiente dans un institut psychiatrique, a un jour - peu importe quand - couché sur le papier. Ce ne sont évidemment pas des récits comme les autres, puisque Amy n'est pas non plus une petite fille comme les autres...


"Intro" et "Outro", soit la première et la dernière de ses nouvelles qui englobent les autres récits, relatent en quelque sorte la même histoire, ou comment un couple, la femme tout d'abord, va faire la "connaissance" d'Amy et de ses fameux textes, alors qu'ils visitent l'ancien asile désaffecté, aujourd'hui en vente.
Ces deux titres ne forment donc qu'un, interrompus par la découverte de cet étrange cahier...

Au coeur de cette anthologie, les véritables récits d'Amy, se présentent comme tel :

*Fin de la route
*Amour éternel
*Le village maudit
*Au revoir
*Euridyce
*Réminiscences
*La nuit vient
*La véritable nature de l'homme
*La forêt
*L'ami
*Cimetière


Qu'en ai-je pensé ?

Des nouvelles, certes éthérées de par leur nature (on aimerait presque qu'un roman entier soit consacré pour chacune d'entre elles ^^), mais extrêmement bien écrites.
Livyns possède un vrai talent de conteur fantastique, ses écrits revêtent différents aspects qui ne manqueront pas de vous donner des frissons, ou qui vous feront monter les larmes aux yeux parfois... Certaines sont dignes de "la quatrième Dimension" (vous savez cette série en noir et blanc - que les moins de 20 ans, ...heu non 30 ans, ne peuvent pas connaître -), d'autres vous assailleront les tripes sans concession, d'autres encore vous toucheront directement en plein coeur de par leur environnement ou leur sujet si réaliste.

Il en ressort d'après moi un excellent ouvrage, de quoi passer de très bons moments de lecture.
Après tout, n'est-ce pas ce qu'on attend tout naturellement d'un bon livre ? Et ce, quel que soit le sujet traîté.
Le pari est ici réussi.


Quelques mots encore avant de vous laisser :

D'aucuns préfèrent (et continueront de préférer) les romans aux nouvelles, ces dernières ne permettant pas une immersion totale vu leur taille, mais il me tient à coeur d'essayer de convertir une fois de plus ces avis-là, parce qu'en terme d'immersion Les contes d'Amy pourraient parfaitement vous surprendre... à défaut de vous faire littéralement trembler de peur.
Car il est vrai que si les textes ne conviendraient pas à de très jeunes lecteurs, on ne peut pas non plus parler de récits d'Horreur avec un grand H. D'ailleurs, cet opus est même classé jeunesse il me semble.

Pourtant, souvenez-vous : ne sous-estimez jamais la puissance de la suggestion... ni celle de votre imagination.
Commenter  J’apprécie          194
Frédéric Livyns, l'auteur est un fan de littérature fantastico-horrifique, un genre notamment porté par des auteurs anglosaxons, même si il ne sont pas les seuls à en écrire, voir Hoffmann, Gautier, Maupassant, Renard, Level etc... !

Matheson, King, Masterton et autres Clive Barker ont fait de la "terreur" un genre à part entière qui eut un large succès populaire, avant d'être éclipsé par la fantasy depuis ces dernières années...

Livyns connait bien les codes du genre et c'est un peu à double tranchant, car si pour un lecteur ou une lectrice novice les nouvelles présentées peuvent faire le job, en revanche, pour quelqu'un comme moi qui lit ce genre depuis près de quarante ans les fils sont un peu usés..!

C'est le bémol qui me retient de mieux noter ce recueil, malgré d'indéniables qualités.
Le fait de lire ce genre de textes de la plume d'un auteur francophone est en outre un plus appréciable.

Donc, si mon enthousiasme est un peu tiède, ce n'est pas tant que les contes d'Amy ne mérite pas un bon accueil (ni son prix Masterton) mais plus que j'ai beaucoup (trop ?) lu ce genre de récit et que j'en connais les ficelles par coeur...
Commenter  J’apprécie          243
Après un passage au Salon du Fantastique de Paris, je me suis fait conseiller à 2 reprises "Les contes d'Amy". Petit bouquin de 222 pages au format aussi mimi que son prix (6 euros), Les contes d'Amy offrent un contenu un "tantinet" moins mignon que le reste. Tant mieux !
Recueil de 12 nouvelles à la croisée de l'horreur et du fantastique, l'univers de Livyns saura vous rappeler celui de Stephen King. (Oui, tout de suite, ça en jette !)
Si toutes les histoires ne m'ont pas happée de manière homogène, la qualité, elle, est constante. Mais après tout, comment juger 12 genres différents avec des styles d'écritures adaptés en fonction des récits ? Tout ça c'est une question de goût, mais de manière générale, ce livre est une petite perle. le rythme, les personnages, les descriptions, l'ambiance, les chutes... rien à redire !
Petite mention spéciale pour la nouvelle d'introduction et de conclusion du recueil. Non seulement elles forment un fil rouge entre toutes les histoires (chose rare dans un recueil de nouvelles), mais comme elles se situent à un niveau différent des autres, la fiction vous donne subitement l'impression d'être réalité. Et ça, ça vous excite le palpitant bien comme il faut !
Un prix Masterton 2012 pour un auteur à suivre !
Commenter  J’apprécie          170
Frédéric Livyns est un auteur belge passionné de fantastique. Pour l'heure, six de ses romans et recueils de nouvelles ont été publiés, dont Les contes d'Amy, lauréat du prix Masterton 2012. Paru aux éditions Lokomodo, ce recueil nous présente une dizaine de nouvelles où fantômes, démons et autres monstres émergent dans le quotidien des personnages…


Des sujets (trop) classiques

Avant de découvrir les nouvelles, une préface d'un autre auteur belge, Christophe Collins, vante les mérites de Frédéric Livyns. N'ayant pas grand intérêt, on tourne vite les pages, en s'arrêtant tout de même sur le passage où le préfacier critique le côté édulcoré du genre fantastique actuel… On s'attend donc à ce que les nouvelles de Frédéric Livyns soient originales et marquantes.

Malheureusement, plus le lecteur avance dans sa lecture, plus la déception s'installe. Les thèmes abordés par l'auteur sont, certes classiques, mais surtout, le déroulement de l'action est fortement prévisible. Pourtant, la première nouvelle, était assez alléchante. Un couple visite une vieille maison qui s'avère être un ancien asile. La femme, Coralie, découvre les carnets d'une jeune patiente, Amy, qui se servait d'un mystérieux don d'écriture pour donner vie aux pires cauchemars de son entourage… Ainsi, chaque nouvelle relate un destin tragique, un cauchemar, provoqué par Amy.

En dix nouvelles – les deux autres, au début et à la fin de l'ouvrage parlent du couple qui visite la maison – il y a beaucoup de fantômes, quelques démons et monstres, mais peu de surprises et de frissons. Si vous vous intéressez au fantastique, ces nouvelles auront goût de déjà-vu. Pire, vous risquez de facilement deviner les chutes des nouvelles, déjà beaucoup utilisées ailleurs. En plus, même si les récits comportent une part de violence et de gore, rassurez-vous, il y a souvent un petit happy end : les défunts retrouvent leur famille dans l'au-delà et les fantômes pensent à faire un petit bisou à leurs proches avant de s'en aller pour de bon…

Même si le recueil est assez court, on déplore également de nombreuses répétitions… Ainsi, comme dit juste au-dessus, le thème des fantômes est très présent et certaines nouvelles se ressemblent tellement qu'on les pense liées ou qu'on s'attend à retrouver les mêmes personnages. Par exemple, les nouvelles « Eurydice » et « Réminiscences » placées à la suite, tournent autour d'un accident de voiture…

Un autre détail revient bien trop souvent : le divorce. Dans presque chaque nouvelle du recueil, on découvre un personnage qui vit très mal une séparation ! Alors, traumatisé notre auteur ? Mais c'est le quotidien d'une manière générale qui se révèle être une obsession, jusqu'à annihiler toute angoisse pour le lecteur.

Un quotidien beaucoup trop présent

On est souvent bluffé quand le fantastique naît dans une situation très pragmatique. Également, découvrir certains détails de la vie des personnages nous permet souvent de s'attacher à eux et ainsi de vivre leur horreur de plein fouet. Mais il ne suffit pas de balancer un monstre ou un être surnaturel dans une vie banale pour susciter l'épouvante, ou l'horreur. le juste dosage des deux est très important, ainsi que le rythme et une certaine ambiance. le gros problème du recueil est que l'on se noie complètement dans des situations très banales. Les personnages ont certes une famille, un entourage, mais ils n'ont aucun relief. Et parmi de longues considérations sur leur vie intime et de descriptions de paysages, l'horreur fait soudainement irruption, d'un coup, trop brutalement, alors que nous avions perdu tout intérêt pour l'histoire. Difficile de rester très concentré lorsqu'une page entière est consacrée à un petit chien et à toute l'adoration qu'il suscite autour de lui…

Tout est raconté d'un ton trop neutre, trop plat, à l'image des titres des nouvelles : « Au revoir », « La forêt », « L'ami »… jusqu'à la toute dernière nouvelle judicieusement intitulée « Outro ». On se demandait d'ailleurs ce qu'Amy allait faire de nos personnages du début, eh bien, encore une fois, c'est plat, décevant.

Dans un entretien à Edilivre, Frédéric Livyns confie qu'il a commencé à écrire un roman sur Amy… Peut-être aura-t-on bientôt la chance d'en savoir un peu plus sur elle ?

Lien : http://www.actusf.com/spip/L..
Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Un sentiment étrange de bien-être de peur l'envahit. il savait qu'il se passait quelque chose d'anormal, mais ne bougeait pas. Il se sentait si bien. Après tout, que lui important la vie sans Sophie ? Il fit courir ses mains sur le dos de sa bien-aimée
qui posa sur lui un regard aimant teinté d'une lueur luxurieuse. Il passa ses doigts dans les cheveux de sa douce
et, effrayé, remarqua que ceux-ci se détachaient sans effort de son crâne et restaient collés entre ses doigts. Alors qu'il ouvrit la bouche pour hurler, sa femme l'embrassa gou-lûment, étouffant ses cris de sa langue froide et moite.

(Amour Éternel)
Commenter  J’apprécie          125
Cependant son état ne s'ameliora pas. À sa faiblesse vinrent s'ajouter des propos décousus. Elle disait qu'elle se sentait observée. Cela dura peu de temps. Deux jours plus tard, en rentrant du travail, Christian trouva sa femme inerte dans le canapé.
Elle avait cessé de respirer. Sans aucune raison apparente. Elle n'avait fait aucune attaque cardiaque ou cérébrale. Elle s'était juste éteinte comme une bougie.

[Amour éternel]
Commenter  J’apprécie          140
Coralie referma le livre. Elle n'avait jamais rien lu d'aussi malsain.
- Cette petite devait franchement avoir le cerveau dérangé ! se dit-elle.
À plusieurs reprises, elle avait failli abandonner sa lecture, mais l'envie d'en savoir plus avait à chaque fois était plus forte. Elle posa le cahier sur la table et se frotta les mains contre son jeans, comme si le simple fait d'avoir touché l'ouvrage l'avait souillée.

[Outro]
Commenter  J’apprécie          90
Je m'éveillai brusquement. Avais-je rêvé ou le sol avait-il réellement tremblé? Le grondement sourd se reproduisit et mon lit bougera tout seul en grinçant. (...)
Le grognement recommença. Je tendis l'oreille et m'aperçu que cela n'était nullement le bruit annonciateur d'une secousse. C'était autre chose. Il montait et descendait comme une étrange et grave mélopée lugubre.

[La forêt]
Commenter  J’apprécie          100
Alors que tous se demandaient ce qui se passait, ils virent Eurydice se lever et agiter la queue. On aurait dit qu'il était content. Certaines personnes sentirent un frisson remonter le long de leur échine lorsque l'animal commença à laper l'air. C'était comme si il faisait des lèches à une personne invisible accroupie auprès de lui.

[Eurydice]
Commenter  J’apprécie          90

autres livres classés : horreurVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (105) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
957 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}