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Critiques de Fritz Leiber (142)
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Le pense-bête

La collection Dyschroniques des éditions Le passager clandestin, dirigée par Philippe Lecuyer a pour mission d’exhumer des nouvelles d’auteurs phares de la Science Fiction. Des nouvelles ayant marqué leur époque par un « génie visionnaire et un imaginaire sans limite ».

Dans Le pense-bête, Fritz Leiber explore les arcanes de l’intelligence artificielle et de la cybernétique. Dans un monde décomposé, ou la majeure partie de la population vit sous terre, parmi ceux qui ont choisi de rester au dessus, vivent Gussy, sa femme Daisy et leurs enfants. Gussy est un inventeur insatiable et fait vivre sa famille de la vente de ses trouvailles. Un jour il propose à Fay, un émissaire de ceux du dessous, une sorte de mémorisateur qui lui permettrait de ne plus oublier ce qui est important, comme regardez la nouvelle série TV qu’il vient de rater. L’idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd et Fay revient quelques temps plus tard avec une machine à installer sur l’épaule qui agit comme un secrétaire particulier… mais au fil du temps la machine après avoir subi plusieurs améliorations commence à montrer des signes d’autonomie et développe une capacité à l’auto-persuasion des sujets qui la porte assez inquiétante. Lorsque Gussy daigne descendre chez ceux du dessous, il découvre stupéfait que toute la population est équipée de ce nouvel attribut !

Comment ne pas penser à nos portables actuels et toutes leurs flopées d’application censées nous faciliter la vie… Comment ne pas imaginer le monde de demain dans la description de Fritz Leiber ? Visionnaire, il y a plus de cinquante ans de ce qui pourrait nous arriver très prochainement, et qui déjà pointe son nez… l’esclavage assisté par la technologie, la soumission aux smartphones…
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Le pense-bête

LE PENSE-BÊTE, Fritz Leiber

Vous voyez le petit chapeau robot dans le film d’animation Bienvenue chez les. Robinson (film sous côté non ?), voilà à quoi me fait penser l’espèce d’organisateur électronique présenté dans ce petit livre.

La plus grande partie de l’humanité vis sous terre, tout est quasiment automatisé avec des tapis roulants pour être plus efficace. Nous allons suivre le parcours d’une invention censée (encore) simplifier la vie de la masse populaire, diminuer son action de pensée avec cette sorte de téléphone/organisateur qui «pense » pour vous et qui s’accroche à votre épaule.

J’ai bien aimé le concept mais l’histoire est malgré le nombre de pages, pas très fluide, parfois un peu ennuyante, pas vraiment de surprise ( quand on lit ou quand on regarde pas mal d’oeuvres dans le genre)

Pour l’instant c’est le livre que j’ai le moins apprécié de la collection, ayant déjà lu : Destination finale de Silverberg, Audience Captive, de Griffith, L’examen de Matheson,


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Le pense-bête

Je recommande régulièrement la collection dyschronique mais on est ici avec le premier que je ne recommande pas. Le pense-bête a de mon point de vue mal vieilli et avec du recul, même pour l’année d’écriture, 1962, certains points devaient déjà faire grincer des dents. Les propos sont particulièrement sexistes, racistes et transphobes. C’est dommage parce que la thématique de la nouvelle et le reste de l'histoire sont vraiment intéressants mais pour cela il faut réussir à s’affranchir de toutes les petites pics gratuites sur les minorités et ça je n’ai pas réussi.

Niveau histoire de base, il est question d’un futur où la quasi intégralité de la population s’est réfugiée dans les sous-sols et où la technologie prend de plus en plus de place. On découvre l’histoire par les yeux d’un irréductible (et infect personnage) qui continue à vivre en surface avec sa petite famille, un peu à l'ancienne. Pour arrondir ses fins de mois, il propose un développement : une aide à l'organisation. L’idée est d’avoir un outil qui libère le cerveau de toutes les taches à se rappeler comme sortir le repas du congélateur par exemple. Vous vous doutez bien que ça va prendre des proportions non anticipées à cause de l’IA mise en place.

L’idée de mettre en avant la perte d’initiative qui découle d’un emploi du temps calibré à la minute par autrui est bonne. Les réflexions sur le moment où une aide passe de bénéfique à néfaste car elle enlève le libre arbitre sous couvert de suppression de charge mentale sont intéressantes mais le fait que le récit soit bourré de petites phrases comme ça en passant mine de rien qui dénigre les femmes, les personnes non blanches, celles avec une religion différente…. c’était trop, je ne voyais plus que ça.
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Les racines du passé

5 nouvelles de Fitz Leiber de valeur assez inégale (et que l'on trouve dans d'autres recueils) : 3 appartiennent au cycle de la guerre du temps qui voit s'affronter Araignées et Serpents: "Le matin de la damnation" et "Un météore de calibre32" (variation assez classique sue le paradoxe temporel ) sont de qualité moyenne. "Les racines du passé" est un récit remarquable qui renvoie également à la biographie de Leiber (fils d'acteur shakespearien) . Les deux autres nouvelles "Pavane pour les filles-fantômes" et "Minuit dans le monde miroir" appartiennent plutôt au genre fantastique et manquent (surtout la seconde) d'originalité.
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Ceux des profondeurs

Au-delà du Cycle des épées, Fritz Leiber est un écrivain américain que j’apprécie, car il passe aussi bien d’un ouvrage à l’autre de la fantasy à la science-fiction pure ou au fantastique. En changeant à chaque fois de tonalité et de style, mais le plus souvent avec un égal talent. Logiquement donc, lorsque j’ai vu ce très court texte dans les allées de Livre Paris, et que je me suis rendu compte que c’était un inédit, j’ai craqué et acheté Ceux des profondeurs.

Avant toute chose, si vous ne connaissez pas bien l’univers de Lovecraft, reposez ce livre immédiatement et choisissez un autre livre de Fritz Leiber à lire : Demain les loups, Ballet de sorcières, Le Vagabond ou Epées et Démons par exemple. Fritz Leiber est un fin connaisseur de la mythologie de Cthulhu et s’amuse beaucoup avec l’œuvre du reclus de Providence dans ce texte. Si dans ses premiers récits, Fritz Leiber était fasciné par Lovecraft, cette nouvelle plus tardive peut se lire comme un pastiche du genre et une critique déguisée de ses travers.

Ceux des profondeurs met en effet en scène un homme encore jeune, mais déjà coupé du monde moderne vivant dans sa maison étrange aux portes du désert californien. Malade et difforme, il raconte comment toute sa vie il a rêvé d’étranges souterrains courant sous la colline. Ses rêves attirent l’intérêt d’Albert Wilmarth, professeur à l’université de Miskatonic et fin connaisseur de la mythologie de Lovecraft (qui dans la nouvelle est un écrivaillon qui base ses récits sur les mésaventures de ses voisins bien réels d’Arkham). Forcément leur rencontre va mal se finir, mais ceci nous le savons dès la première page.

J’ai apprécié Ceux des profondeurs en tant qu’exercice littéraire finement joué par Fritz Leiber, mais il ne restera pas dans ma mémoire comme une œuvre absolue à lire de lui. C’est une incursion intéressante dans l’univers de Cthulhu avec l’originalité de créer un lien souterrain avec le dieu endormi marin. Mais la trame de l’histoire reste très classique et sera vite oubliable. En revanche, le côté ironique de certaines descriptions de personnages ou de remarques en passant est un vrai régal pour les amateurs de fantastique et de Lovecraft lui-même. De quoi se délasser les neurones avec bonheur lors d’un voyage en train ou d’une soirée tranquille.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Avec Lankhmar, j’ai plutôt mal commencé la deuxième intégrale éditée par Bragelonne alors que la première n’était plus du tout disponible.



Heureusement que les livres existaient en format numérique. Alors avec quelques promos, j’ai pu acquérir ceux qui manquaient pour pouvoir compléter l’intégrale. Le roman comporte deux parties dans lesquelles on présente l’un puis l’autre des personnages principaux. Pour Fafhrd j’ai trouvé cette présentation plutôt longue, par contre pour Souricier c’était plus court mais plus violent. Une fois que leur rencontre a eu lieu, on se retrouve avec deux personnages qui fonctionnent bien ensemble. Je ne vais pas dire qu’ils sont complémentaires mais leur relation fonctionne bien. Ils ont de l’humour, ils sont grande gueule mais ils ont aussi de l’honneur, de l’inventivité. Parfois j’ai eu l’impression que Souricier et Fafhrd sont les lointains ascendants des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch.



Souricier et Fafhrd sont deux personnages que j’aime bien. Même si Epées et démons est un roman de présentation, il laisse augurer de bonnes choses pour la suite du cycle.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Non, décidément je n'accroche pas.

Pourtant, savoir que nous allons partager de longs moments avec le souricier gris et Fafhrd. Errer dans les rues de Lankmar, il faut avouer que c'est tentant. Et bien non, je n'y arrive pas. Après trois tentatives infructueuses, j'ai décidé d'abandonner. Le style (la traduction ?) est maladroit et le récit manque de fluidité. A tenter en VO ?
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Le vaisseau lève l'ancre à minuit

Dans Le vaisseau lève l’ancre à minuit, quatre étudiants rencontrent Helen, une jeune femme mystérieuse au contact de laquelle ils débordent de créativité et qui leur inspire amour et dévotion. Cette histoire de premier contact est traitée d’un point de vue sentimental et psychologique, aboutissant à un romantisme cosmique au dénouement tragique dû à l’hétérogénéité des espèces, les humains ne pouvant dépasser leur nature égocentrée.

Dans La maison d’hier, Jack Barr en villégiature chez un professeur pour ses recherches scientifiques se rend sur une ile censée être déserte et rencontre une jeune femme mystérieuse qui croit vivre vingt ans plus tôt. Cette histoire d’amours se présente comme la découverte d’une anomalie temporelle à l’ambiance de fantastique surnaturel puis intègre la science fiction par la biologie et le clonage sans approfondir le sujet et en conservant une approche philosophique archaïque sur le développement d’un être humain. Finalement un peu de magie vient à la rescousse de la méthode hasardeuse pour obtenir la copie d’une personne.

Dans Le jour du professeur Kometevsky, une panique se répand sur Terre depuis la disparition des satellites naturels de Mars et de Jupiter. Dans un mélange de science fiction et de fantastique, cette situation extravagante trouve son explication par le biais d’enfants devenus récepteurs télépathiques des pensées d’êtres supérieurs pour qui les humains ont une insignifiance utile de pions dans un conflit cosmique les menant à une évolution de la conscience.

Dans Une balle à son nom, Ernie Mecker est choisi pour passer un test de rationalité au nom de l’humanité, pour évaluer la capacité de l’espèce à intégrer la citoyenneté galactique. Il reçoit donc des Dons qui surpassent sa condition et la technologie terrienne. Plutôt embarrassé par ses nouvelles capacités, Ernie devient l’incarnation de la différence inconfortable parmi les siens dans une impasse psychosociale causant paranoïa et abus d’alcool.

Dans La vieille petite Miss Macbeth, une vieille femme erre comme une somnambule dans une grande ville déserte, dans une solitude post-apocalyptique.

Dans Essayez de changer le passé, un homme devenu un Serpent après son meurtre perpétré par sa femme tente de modifier le passé pour échapper à la fatalité. Cette nouvelle fait partie de la Guerre Modificatrice et se concentre sur la résistance de la trame du monde au changement et sur les compensations d’une ligne temporelle déviée.

Dans Nos vacances en soucoupe, une famille d’extra-terrestres part faire une expédition touristique sur Terre pour observer une espèce immature. Cette science fiction humoristique se base sur un renversement relatif de point de vue avec le comportement des vacanciers à tentacules qui explique les vagues d’observation de soucoupes volantes et amoindrit l’infériorité humaine, évitant l’interférence pour garantir l’autodétermination.

Dans Le matin de la damnation, un homme est recruté par une femme mystérieuse pour rejoindre la camp des Araignées. Cette nouvelle qui fait partie de la Guerre Modificatrice présente le processus de résurrection et détaille l’initiation à la technique de translation temporelle.

Dans Créativité pour les chats, Gummitch est un chat déprimé rendu casanier par l’agressivité du monde extérieur. Il est au centre du Mystère de l’Eau Renversée, donnant libre cours à sa fibre créatrice.

Dans Les lunettes du professeur Dragonet, son invention permet de visualiser l’esprit des créatures intelligentes. Cette nouvelle est un mélange facétieux de science fiction et de fantastique dans une gradation des révélations pleine d’étrangeté.

Dans Chants secrets, Gwen et Don vivent leur histoire d’amour au-delà de leur passé psychiatrique commun, dans l’utilisation d’excitants pour elle et de somnifères pour lui, se croisent et se trouvent à travers leur imagination dans une poésie profondément humaniste.

Dans Les corridors noirs, un homme amnésique avance le long de corridors, la paroi derrière lui avançant pour le pousser à choisir entre deux portes à chaque fois. Cette nouvelle est une parabole de la vie entre claustrophobie et irréversibilité du temps.

Dans La racine carrée du cerveau, un Jeune Homme Réservé et un Vieil Homme Banal participent à une réception avec le gratin hétéroclite d’Hollywood. Les courts articles qui émaillent le texte s’accordent aux discussions techniques et considérations occultes pour exposer l’évolution de l’espèce humaine et la croissance du savoir dans une ambiance surréaliste, un décalage temporel qui rend une époque baroque jusqu’au ridicule, dans ce qui ressemble à une histoire sur le modèle de la Guerre Modificatrice.

Dans Amérique la belle, un conférencier anglais séjourne chez une famille de Dallas, se confrontant à cette société à la lumière de sa connaissance de la situation mondiale incertaine.

Dans Voyage de nuit, un écrivain rencontre à Las Vegas une jeune femme qui se déclare originaire de Mercure et traquée par les Solariens dans une atmosphère paranoïaque et irréelle.
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Le Cycle des épées, tome 2 : Epées et mort

Fritz Leibert et ses aventures de Fafhrd et le Souricier Gris font partie du panthéon de l'Heroic fantasy. La rumeur veut même qu'il est inventé le terme de Sword & sorcery.

Et il faut avouer que ses romans sont, a l'époque, novateurs. Nos deux héros sont un peu teinté de gris, ce sont des gredins, et non des chevaliers et s'ils manient l'épée, le vol, l'extorsion et toutes ces sortes de choses sont aussi dans leurs possibilités.

Les ouvrages en eux-mêmes se lisent assez facilement, puisque, la plupart du temps, les aventures s'étendent sur un ou plusieurs chapitres, permettant des pauses dans la lecture si nécessaire. Il n'empêche qu'il y ait bien un continuum pour le roman et leurs aventures, mais chacune d'entre elles pris au cas par cas possèdent début et fin.

Le style fonctionne bien, le récit et rapide et suffisamment immersif...

Bref un trs bon dosage et un auteur a découvrir ou redécouvrir.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Un premier tome poussif et déséquilibré, dans le ton comme dans ses arcs narratifs ; on y sent un auteur qui se cherche, à l'image de ses personnages.

C'est précisément lorsque ses deux protagonistes se rencontrent et font équipe que la magie commence timidement à opérer, dans le dernier tiers de ce fix-up plus bricolé que prémédité.

Plus une promesse qu'une réalisation à part entière, mais je suis curieux de lire la suite de ce qui ressemble quand même à une œuvre pionnière dans son genre bien particulier.
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A l'aube des ténèbres

Un roman de science fiction original et qui n'a pas beaucoup vieilli.Il serelit encore aujourd'hui avec plaisir car ses problématiques restent très actuelles. L'auteur nous offre un recit rythmé entrainant,et vous serez surpris par l'inventivité du narrateur.
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Ceux des profondeurs

Certes cette publication date de la fin des 70's mais à force de lire des hommages à Lovecraft et des livres inspirés de Lovecraft et des rééditions d'hommages à Lovecraft, je crois que je commence à fatiguer à la lecture de ces énumérations d'ouvrages interdits, à la (ré)citation de ces rappels de créatures impies, à l'évocation de ces engoulevents qui troublent la quiétude de chacun...

Je l'ai peut-être lu beaucoup trop tard.
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Le vagabond

L'idée de base est originale mais je trouve que l'auteur part dans tout les sens en voulant montrer différents points de vue.

Ce type de narration à beaucoup été repris dans les films catastrophes, c'est pourquoi il peut paraître un peu fade ici.

Ce que je n'ai surtout pas accrochée, ce sont les relations amoureuses qui se crée en l'espace de 24-48h. Je ne vois pas ce qu'elles apportent à l'histoire.

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Le livre de Lankhmar : 13 nouvelles

J'étais très jeune quand j'ai découvert le livre de Lankhmar - sa magnifique couverture mystérieuse, ses pages qui restaient pas ensemble, son odeur de poussière et à l'intérieur, un univers fantasy fait d'une collection d'histoires bien ficelées, hallucinantes que deux héros atypiques et surtout mal assortis traversent tant bien que mal. Une tour vivante, un souk étrange, les femmes des neiges.... Des souvenirs lointains aujourd'hui mais une impression qui m'est toujours restée. Et puis j'ai lu Tolkien. Et Lankhmar est resté comme un souffle lointain d'aventures étranges et exotiques.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Dans ce premier tome des aventures de Fafhrd et du souricier gris, on les découvre, jeunes, chacun de leur côté, tenter de changer un monde qui ne leur oppose qu'un sinistre dédain. Ils lutteront, et perdront beaucoup ... avant de se retrouver dans une Lankhmar qui m'a toujours paru être l'inspiration de l'Ankh-Morpokh de [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|https://d.gr-assets.com/authors/1235562205p2/1654.jpg].On trouve donc dans ce recueil une langue baroque par sa richesse et ses vagues relents Cthuliens (c'est rempli d'horreurs innomables qui vous dressent les cheveux sur la tête). Et un monde à la fois, violent, barbare, et d'un érotisme permanent. En effet, si les hommes y sont des hommes, les femmes, elles, y sont très femmes et aiment ces hommes qui le leur rendent bien. Et tout ça colle pas mal à la préface de l'auteur qui explique assez clairement que cet érotisme est le reflet de ses désirs.C'est donc une bonne relecture (pas surprenant, vu que je gardais le souvenir de nouvelles d'une sacrément bonne qualité).

9782723479257"
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Lankhmar - Intégrale, tome 2

Je me lance en sachant que j'attaque le tome 2 sans avoir lu le 1 (ce que je décommanderait en général)...Et bien dans ce cas-ci pas de soucis.

Weber a du génie. Dès la lecture des premières lignes les nom de Fafhrd et du Souricier Gris se rappellent à ma mémoire: Je dois avoir lu il y a très longtemps les premières aventures de ces 2 héros hors du commun.

Déjà c'est bon signe...

Pourtant, je sortais d'un cycle Honor Harrington (SF militaire) et j'avais peur d'être déçu. Et bien pas du tout. La magie opère dès les premières pages! On sourit souvent, en se laissant emporter par la rivalité (amoureuse, vénale,...) entre les 2 compères et par les traits d'humour souvent caustiques de l'auteur. La poésie et l'imagination sont au rendez-vous dès les premières lignes. Les descriptions sont courtes mais de qualité afin de nous plonger rapidement dans une ambiance où le plaisir de l'action se mêle à celui de la langue. Félicitations au traducteur !

Ici pas de fée, ni de nains, d'elfes, ou de dragons ...non: Weber nous entraîne dans un monde totalement unique et différent comme on prendrait un enfant par la main...on en a des étoiles dans les yeux. Un bestiaire unique (mantes volantes presque invisibles, serpent à poil pour résister aux basses températures,...)

A découvrir absolument...

Concernant cette maison d'édition: le tome 2 de l'Intégrale chez Bragelonne fait partie de leur série 10 romans à 10 euros...pour faire connaître de nouveaux auteurs. Je suis fan depuis plusieurs années et certains romans exceptionnels tirés de cette collection me sont passés entre les mains...

Je recommande aussi de Leiber l'excellent "Ballet de sorcières" que j'ai lu il y a plus de 30 ans. Un excellent ouvrage plein d'humour qui vous réveille les méninges...

Classé dans Fantasy & Humour...Tellement rare l'humour aussi délicat que de réussir un bon Sabayon...Bon appétit.

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Le livre de Lankhmar : 13 nouvelles

Dans ce volume second paradoxalement on assiste aux débuts des deux héros (« Les femmes des neiges » et « Le rituel profané » )puis à leur rencontre et leurs premières amours (« Mauvaise rencontre à Lankhmar » ) Ils trouvent chacun leur maître occulte et se lancent dans les aventures qui les rendront riches ( ???) et leur permettront d’oublier . A remarquer pour les amateurs de Warhammer (version fantasy) la parenté avec le duo Felix et Gotrek ainsi qu’avec les Skavens.
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Lankhmar - Intégrale, tome 2

Difficile de fermer ce livre, j'adore ces personnages! Le grand barbare roux impulsif et le petit voleur gris fourbe. Pas d'honneur, ce sont les "champions" de deux dieux un peu miteux et ils n'aiment que l'argent et les femmes même s'il n'arrivent pas toujours à leur but. De bonnes aventures encore avec une invasion de rats intelligents, des femmes, une raie géante invisible, un alien sur le dos d'un dragon mangeur de rats, des femmes, la mort qui leur court après mais se lasse, un nécromancien qui avec l'aide d'un Odin vieux et pervers et d'un Loki flamboyant et bon orateur, réussi presque à les mener à la mort mais ils sont forts, intelligents et surtout de très bons séducteurs. On les suit d'un pic enneigé qui touche presque les étoiles, aux confins de leur bulle monde sans se lasser!
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Le Cycle des épées, tome 4 : Epées et sorciers

Ce tome est composé de deux aventures de Fafhrd et du Souricier Gris - entre deux épisodes de transition. Elles furent publiées vers la fin des années 60. La première histoire hisse les personnages sur les parois abruptes et glacées du plus haut sommet de Nehwon, en quête de fabuleux joyaux ; la seconde les enferme dans les dédales d'un palais souterrain où intriguent les membres d'une famille royale dégénérée.

Comme dans les tomes précédents, on lit avec facilité ces péripéties où abondent les trouvailles originales, les curiosités et les décors pittoresques.

Mais comme précédemment, on est en droit de se sentir décontenancé - surtout dans la seconde aventure - par la narration distanciée et goguenarde de Fritz Leiber. Non content de tourner sans cesse en ridicule ses deux héros, Leiber se raille lui-même de les faire participer à "une de ces absurdes aventures qu'ils apprécient tant".

Et comme l'auteur feint de décliner toute responsabilité dans ce roman de gare où se croisent à tous les corridors déesses puissamment poumonées et esclaves lascives et consentantes, le lecteur éprouve quelque mal à s'y investir. Quel est le but recherché ? L'aventure ? L'épique ? Non car Leiber sape ses propres effets. L'humour ? On sent nettement la filiation entre cet ouvrage et la future série du Disque-Monde de Pratchett - ainsi le passage où un collège de mages séniles et incompétents subit les conséquences d'avoir traficoté leur CV - mais le sarcasme du narrateur ne s'accorde pas à une franche rigolade...

On a plutôt l'impression que Leiber, lassé de ses deux personnages, accable les pauvres Fafhrd et Souricier Gris qui sombrent dans la caricature, à leur détriment.

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Le grand jeu du temps

Pas toujours évident d’avouer que l’on est resté de marbre face à un classique. Et LE GRAND JEU DU TEMPS peut prétendre à ce titre puisqu’il est sans doute un des premiers romans à avoir abordé le thème de la « guerre modificatrice ». Autrement dit un combat que se livrent différentes factions à travers les âges afin de modifier l’Histoire. Pourquoi combattre une armée lorsque l’on peut tuer son général au berceau ? Un concept fascinant, par la suite souvent repris en science-fiction, que ce soit en roman ou en série télévisée (Star Trek, Doctor Who, etc.). Leiber semble avoir été le premier à y penser à travers ce roman, d’ailleurs récompensé par un Hugo, et sa « suite », le recueil de nouvelles LES RACINES DU PASSE. Cela parait grandiose. Cela ne l’est pas.



L’intrigue s’intéresse à deux races extra-terrestres dont le lecteur ne saura pas grand-chose. L’humanité les surnomme les Araignées et les Serpents. Ces créatures s’affrontent à travers le temps, au risque de détruire peu à peu le continuum. Ils ramènent différentes personnes à la vie et en font des pions dans ce grand jeu cosmique. Une poignée de soldats se retrouve, entre deux combats, dans une station hors du temps. L’Histoire a déjà subi bien des manipulations mais combien de fois pourra-t-elle encore être altérée ?
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