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Critiques de Fritz Leiber (142)
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A l'aube des ténèbres

Voici un roman de science-fiction déjà fort ancien et tout à fait original, qui prend à contre-pied le lecteur. En effet, l'auteur imagine dans l'avenir une société théocratique dirigée par les prêtres du Grand Dieu, garants du "Bien". Ces prêtres, parfaitement organisés, fabriquent des pseudo-"miracles" - fruit d'une technologie élémentaire, mais efficace - destinés à édifier le peuple: ils émerveillent ou terrifient, mais le but essentiel est de soumettre et d'abrutir par la propagande.

Comment s'opposer à cette entreprise de domination perverse ? Une "sorcellerie", armée des ombres inspirée par "Sathanas", apparait pour combattre le pouvoir des prêtres du Grand Dieu; elle parvient à les mettre en échec sur leur point fort, les "miracles". Il s'ensuit une lutte à mort entre les forces du "Bien" (dominantes) et celles du "Mal" (rebelles). Bien entendu, c'est le "Mal" qui triomphera, et le peuple en sortira gagnant.

De cette jolie fable, le lecteur pourra tirer quelques leçons utiles concernant les conflits politiques actuels. En tout cas, l'idée de base est très intéressante. Le récit est bien mené et le ton est allègre. Petit clin d'oeil: l'auteur s'amuse à donner aux personnages des prénoms volontairement "écorchés", par exemple frère Goniface ou frère Chulian.

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Notre-Dame des ténèbres

Selon moi, un des quelques chefs-d'oeuvre de Leiber.

Franz Westen (incontestablement le double de Leiber), écrivain de fantastique et de science-fiction, découvre par hasard, en observant depuis son appartement les collines de San Francisco, une mystérieuse silhouette. Commence alors une histoire occulte dans laquelle un être bien étrange menace la ville...

Le roman est un formidable récit de fantastique urbain, hommage à Lovecraft et ses disciples autant que réflexion sur la figure de l'écrivain et le pouvoir de la fiction. San Francisco apparaît comme un des protagonistes à part entière.

Le résultat est une sorte de vision cosmique et apocalyptique.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

J'ai entamé la lecture de ce tome comprenant les trois premières nouvelles du cycle des épées afin de faire connaissance avec Fritz Leiber, grand nom de la Fantasy et de la SF. Je comprends que les récits de ce cycle ont eu beaucoup de succès à leur parution en français dans les années 80 : zéro prise de tête et en avant pour l'aventure !



Pour ma part, je ne continuerai pas la lecture car ce n'est pas mon style : un peu trop dans l'action et moins dans la psychologie des personnages ou la complexité des intrigues dans un style d'écriture qui ne me parle pas plus que ça. Les personnages sont plutôt des caricatures, un duo que tout oppose et qui, malgré tout, d'un coup deviennent les meilleurs potes.



L'ensemble des trois nouvelles ne m'a pas permis de m'attacher aux personnages et le récit en lui même m'a paru un peu pauvre et décousu, sans parler des décisions stupides et injustifiées, du manque de réflexion des protagonistes. D'accord ils sont jeunes, mais avec ce qu'ils ont vécu et la vie qu'ils mènent ils auraient dû faire preuve de plus de maturité. Ce ne sont pas des ados de 14 ou 15 ans tout de même.



Les personnages féminins ne servent quasiment à rien dans l'histoire, ce ne sont que de jolies petites choses qu'il faut sauver. Quand je lis d'autres qui qualifient ces histoires de "modernes", je cherche encore en quoi ? C'est du divertissement, sans plus. J'ai trouvé la plume de Robert E. Howard beaucoup plus agréable à lire dans "Conan" : il y a de la fougue, de l'énergie, du merveilleux, du mystère, de l'horreur, de la poésie et quelques beaux personnages de femmes fortes.



L'ensemble m'a donné une impression de longueur, des scènes qui s'enchaînent sans grand intérêt. Même l'humour je ne l'ai pas trouvé. La seconde nouvelle m'a laissé une question :



Vous l'aurez compris, je n'ai pas été séduite par le cycle des épées mais je comprends que ça a pu avoir son petit succès à l'époque. Je lirai d'autres choses de F. Leiber, Le Vagabond ou Le grand jeu du temps par exemple. F. Leiber étant tout de même un grand auteur, je trouverai certainement un autre récit plus à mon goût dans sa bibliographie.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Épées et démons se compose de trois récits, trois nouvelles pour aller aux origines du mythe.



Les femmes des neiges nous présente les contrées nordiques dans lesquelles a grandi le barbare Fafhrd. Une tribu dirigée en sous-main par des femmes, qui pratiquent la magie et influent sur le comportement de leurs maris. Soumis à une mère assez castratrice, aimé par une jeune femme enceinte de lui qui souhaite elle aussi le garder à proximité, Fafhrd ne pense qu’à aller découvrir la civilisation. La visite d’une caravane de saltimbanques et de marchands sera l’occasion de rencontrer la belle Valna et de s’échapper (de peu et dans la douleur) du piège glacial qui tente de l’emprisonner. On découvre un jeune homme au caractère trempé, avide de belles femmes et attiré par le monde extérieur comme un papillon par une flamme. Ce n’est pas un récit majeur mais cela se lit bien.



Le Graal hérétique s’intéresse à un jeune apprenti encore nommé Souris qui voit son maître de magie mourir sous les coups d’un duc détestant les jeteurs de sorts. Amoureux de la fille du duc, elle aussi adepte du magicien défunt, le jeune homme se lance dans une vengeance qui le fera passer de la magie blanche à la noire sans vraiment de scrupules. Une courte nouvelle, d’une vingtaine de pages, efficace dans la façon de montrer comment le Souricier (devenu Gris) est prêt à tout pour venger son maître.



Mauvaise rencontre à Lankhmar nous conte enfin la rencontre entre les deux futurs compagnons. Après des débuts dramatiques, ils sont tous les deux arrivés à Lankhmar, la cité mythique du continent de Nehwon (écriture inverse de No When). Sans se connaître ni se concerter, Fafhrd et le Souricier Gris se retrouvent à dévaliser des voleurs ayant eux-même dérobé des joyaux. Une amitié et une complicité instantanée vont naître, et ils vont se lancer à l’assaut de la guilde des Voleurs, dans une vengeance influencée par leurs compagnes. Hélas, tout cela va mal finir car la magie s’en mêle, et les deux apprentis héros sont encore bien loin d’avoir les compétences nécessaires pour gagner. Un récit qui commence sur le mode tragi-comique et évolue lentement vers le drame et l’horreur, un vrai tour de force à la fois attachant et poignant. Et deux personnages qui, à la fin du récit, décident de quitter Lankhmar !



Trois nouvelles donc dans ce premier tome des aventures mythiques contées par Leiber, qui n’ont pas pris une ride et permettent de faire connaissance avec les personnages et d’esquisser leurs premiers pas dans une ville hors normes.
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.

La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.

De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
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Ballet de sorcières

Oh la la, acheté 24 francs belges à l’époque (un peu moins de 50 cents) ce livre a été rentabilisé depuis !

Et oui, il fait partie des bouquins que je relis sporadiquement avec le même plaisir angoissé.

Histoire de jalousie, d’amour, rationalisme vs sorcellerie,psychologie des protagonistes, faux semblants, climat de plus en plus pesant au fil de la lecture, ce livre est un livre « d’ambiance », il s’immisce, s’insinue, vous possède…

Et à un certain moment du récit (non non, je ne vais pas vous dévoiler quand) , alors que je lisais par une lumineuse et chaude après midi d’été, j’ai vraiment eu la sensation que la lumière déclinait et que la température chutait ( il n’en était rien bien sûr) et me suis surpris à regarder et scruter autours de moi, en mode parano…un bouquin d’ambiance je vous dis, anxiogène au possible !

Ca y est, ça me reprends, je suis seul avec mon chat noir pendant que je rédige cet avis et je ressens ce même malaise…brrr

Rares sont les livres qui me font cet effet mais celui là tient une place de choix



Bonnes lectures



Fred-Fichetoux-Beg mode angoisse activé

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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Oui, j'ai un peu honte de n'avoir découvert Le cycle des épées qu'à 30 ans. C'est un peu comme aller à l'église sans avoir lu la bible, j'en conviens. Mais je me méfie toujours un peu des classiques (même en fantasy. Surtout en fantasy). Et puis de mon temps, une belle édition de ce cycle, ça n'existait pas. Parce que l'édition Press Pocket de ce style avec un fond argent, une illustration grande comme un timbre, la première phrase du livre sur la couverture écrite en rose... c'était tout sauf une invitation au rêve.

Heureusement, Bragelonne a sorti une nouvelle traduction avec de superbes couvertures de Sarry Long (dont le site regorge de magnifiques illustrations) et Philippe a fait pression sur moi pour que je lise l'oeuvre de Fritz Leiber. Les astres étaient alignés, j'allais pouvoir plonger mon regard sur Lankhmar.



Or donc, Fafhrd (le barbare roux) et le Souricier gris (le brunet) forme un insépar... euh un duo de choc basé sur une amitié souvent mise à rude épreuve. Ils écument Lankhmar, une cité où suinte une magie bien sombre, et louent leurs épées ou courent la gueuse selon que leur bourse est vide ou pleine. Ils ont grand coeur, mais ils n'hésitent pas à faire main basse sur un butin. Ils tombent amoureux aussi vite qu'ils dégainent, se retrouvent fréquemment à ne pas travailler dans le même camp mais finissent invariablement par tout résoudre dans une bonne vieille baston où ils combattent dos à dos comme des frères (sans oublier toutefois de s'envoyer quelques répliques cinglantes pour titiller leur amitié).

C'est un peu Les 3 mousquetaires sans Milady, sans Richelieu, sans les valets, sans les gascons... mouais, ça n'a finalement rien à voir avec le bouquin de Dumas.



Pourquoi est-ce si intéressant ? Toute simplement parce que Fritz Leiber pose içi les bases de la sword & sorcery à papa. Ça a l'air de rien, mais cet écrivain met en scène des voleurs, des guildes, des magiciens retors, des monstres effroyables, une ville séduisante de pêchers... et le tout écrit dès les années 40. Il puise directement dans l'imagerie de Lovecraft, reprend un peu ce que faisait Howard dans ses nouvelles, mais avec un style bien à lui et un univers très sombre.

Bon, forcément, 60 ans plus tard, toutes les nouvelles (car à l'exception du volume 5, tous les livres sont des recueils de nouvelles) ne sont pas géniales, mais ce sont des textes fondateurs qui imposent le respect.

J'avoue que certains passages m'ont prodigieusement gonflé (des voyages interminables, tout ça pour finir immanquablement par revenir à Lankhmar), que je trouve certains artifices de narration aussi horripilants que chez Conan (comme le niveau de language qui est constant chez tous les personnages), que certaines idées ont l'air d'avoir été accouchées sous LSD, mais punaise, c'est fort. On retrouve une certaine malice chez les héros (le Souricier gris me fait penser à Cugel), Lankhmar est comme une sorte de trou noir qui attire à elle tout ce qui gravite autour de ses murs, les sorciers sont plus vicelards que Donald Rumsfled... Y'a bon.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Ceux des profondeurs

Après la disparition de son père dans un étrange trou, Georg Reuter Fischer se lance dans une sinistre enquête qui le mènera aux portes de l'indicible...



Si j'adore Lovecraft, je suis en revanche moins fans des textes d'autres auteurs qui s'en inspirent ouvertement, mais il y a une exception à ce désamour : les auteurs qui l'ont réellement côtoyé. Fritz Leiber en fait partie, et entre ce détail et la superbe couverture de Zdzisław Beksiński, je ne pouvais que me laisser tenter.



Ceux des Profondeurs est un court roman qui fait la part belle à l'intertextualité : ici, tout renvoie à Lovecraft. Les noms des personnages (qui sont présents dans les œuvres du maître mais sont ici présentés comme des personnes existant réellement), les lieux, les dates, les événements... tout est clin d'œil et allusions, comme un jeu de pistes géant qui raviront les amateurs de Lovecraft (pour les autres par contre, j'aurais tendance à déconseiller la lecture, sous peine de passer à côté de tout l'intérêt du texte). Mais si le fond renvoie au maître de Providence, la forme le fait aussi, avec un style et un déroulement qui collent parfaitement.



Néanmoins, Leiber ne fait pas que copier, et il a intelligemment choisi de placer son action en Californie, là où le soleil vient remplacer le temps morne et gris de Providence. Ce changement n'est d'ailleurs pas dénué d'intérêt, et l'auteur sait intelligemment en jouer avec l'arrivée d'Albert Wilmarth dont le comportement oscille en fonction du jour et de la nuit. La forme du journal rédigé juste avant la catastrophe est respectée elle aussi, permettant de poser l'ambiance d'urgence et de d'angoisse. Autre changement, Leiber a beaucoup orienté son texte sur les liens qui existent entre Georg et son père, ce qui tranche avec les textes de Lovecraft et qui permet de voir la situation sous un angle très différent.



En bref, un court roman hommage qui ravira les fans de Lovecraft.
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Les lubies lunatiques

De Fritz Leiber, on connaît surtout l’œuvre de fantasy avec Le Cycle des épées régulièrement réédité et même adapté en bande dessinée. C’était également un écrivain de science-fiction et de fantastique de premier ordre comme le prouve Les lubies lunatiques, un recueil dirigé par Alain Dorémieux rassemblant dix-sept de ses nouvelles parues à l’origine entre 1940 et 1974. Toutes très courtes — le recueil lui-même ne fait que 288 pages, préface incluse — ces nouvelles appartiennent à l’un ou l’autre des genres, quand elles n’oscillent pas comme Mariana ou Rêves en tubes entre les deux.

De par les événements évoqués ou les techniques proposées, elles sont souvent datées comme Le Pistolet automatique qui revisite le thème du familier magique sur fond de Prohibition. Mais même lues quarante-six ans après la plus récente, elles ont toutes une certaine résonance. Certes, Fritz Leiber n’était pas connu pour son féminisme exacerbé (il suffit de lire son roman Ballet de sorcières pour en être convaincue). Dans ces nouvelles, le plus souvent, les femmes y évoquent des pinups hollywoodiennes dangereuses à l’image de La Fille aux yeux avides, la créature de Or, noir et argent ou Bobby dans Je chercher Jeff. Mais, elles ne sont que rarement des potiches sauf peut-être dans Rêves en tubes. Mieux, dans L’Incubation fabuleuse (écrit en 1961 soit près de vingt ans après Ballets de Sorcières), elles arrivent même à retourner un bon partisan du patriarcat tranquille en allié décisif.

Pour autant certains thèmes restent d’actualité : la pollution et la crise économique dans Fantôme de fumée ou La Grande caravane, la folie contagieuse dans Le Porteur de folie, Mariana ou La Treizième marche, l’automatisation avec La Dernière lettre, etc. En ces temps de pandémie et de confinement, La Prison de Cristal écrite en 1966 arrive même à être d’une actualité brûlante. Seule L’Homme qui aimait l’électricité avec l’anticommunisme primaire de son personnage-titre est ancrée dans un monde en pleine Guerre froide. Malgré tout, j’ai pris autant de plaisir à relire ces nouvelles qu’à les découvrir au siècle dernier lors de l’achat de ce recueil. Son style tout en suggestion et en allusion arrive à poser en quelques lignes une atmosphère, et instiller une sensation d’étrangeté sans être outrancièrement descriptif. Du coup, ce petit recueil donne envie de découvrir l’univers de Fritz Leiber bien au-delà du monde de Newhon où errent Fafhrd et le Souricier gris.
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Le cycle des épées - Intégrale

Ah ! Fafhrd et le Souricier Gris,les deux coupables de mon goût pervers pour la fantasy !Ce recueil contient 10 récits de leurs aventures épiques . Les Astérix et Obelix de Lankhmar escaladent des montagnes (le quai des étoiles) , plongent dans les abysses (Quand le Roi de la mer est au loin) ou explorent des royaumes souterrains (Les Seigneurs de Quarmall ) . le plus souvent ils hantent la vieille cité corrompue et luttent avec d’étranges cultes et des magiciens plus ou moins dangereux. Un régal d’aventure et d’humour.
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Ceux des profondeurs

Fritz Leiber est un écrivain de science-fiction et de fantasy auteur du Cycle des Épées et de bien d’autres livres. Fritz Leiber admirait aussi H. P. Lovecraft, d’ailleurs sa femme avait envoyé une nouvelle de Leiber à lire à Lovecraft, qui avait apprécié. Écrit en 1976, Ceux des profondeurs (The Terror from the Depths) est un court roman qui rend hommage à l’écrivain de Providence. Le roman avait été publié en 1990 chez Phénix, un éditeur belge, dans la collection Pégase qui ne dura seulement que 2 ans. Les éditions Mnémos ont eu l’excellente idée de le ressortir pour le mois Lovecraft organisé par les Indés de l’imaginaire.

Fritz Leiber montre dans ce roman sa grande connaissance de la mythologie créée par Lovecraft et s’amuse à mélanger des personnages des textes de l’auteur à ceux de son propre récit, et à faire même de Lovecraft un personnage de son récit. On ne le croise pas mais il est en contact avec Albert Wilmarth, professeur à l’université de Miskatonic, qui entretient une correspondance avec lui. L’histoire de Ceux des profondeurs se déroule essentiellement en 1937 et la mort de Lovecraft est mentionnée par un télégramme de Danforth à l’intention de Wilmarth.

Ceux des profondeurs est sans conteste une grande réussite. Ce court roman est un hommage de Fritz Leiber rendu à Lovecraft et à sa mythologie. Le récit est tout à fait dans la veine des écrits du maître de Providence et les références à son œuvre sont nombreuses. Il vaut mieux connaitre un peu les textes de Lovecraft pour profiter complétement de cette novella.

chronique plus complète sur le blog:
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Le Cycle des épées, tome 6 : La Magie des gla..

Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.

La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.

De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
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Après... la guerre atomique

L'un des livres qui m'a fait découvrir la SF et les bijoux que peuvent être les nouvelles. De grands auteurs, de bons textes, et j'ai démarré quelques années de lectures adolescentes vouées à ce genre (en n'oubliant pas quelques policiers aussi). Un très bon recueil bien fait, belle ouverture vers le genre.
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Ballet de sorcières

Lu il y a bien longtemps, puis relu et re-relu: comme quoi j'avais beaucoup aimé ce petit livre de Leiber, à l'ambiance de terreur et de sorcellerie très prenante. Une jolie petite réussite, à découvrir pour ceux qui aiment les histoires de sorcières.
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Le millénaire vert

Des chats et Fritz Leiber… Il ne fallait pas grand-chose de plus pour que je me penche sur la nouvelle intégrale des éditions Mnémos, Les Chats sont éternels. Et que je découvre par la même occasion un roman complètement déjanté de l’auteur, interrompant ma lecture le temps d’une chronique. De Fritz Leiber, je connaissais évidemment son cycle des Épées, mais également ses textes fantastiques, voire horrifiques, et finalement assez peu sa science-fiction.

Et j’étais complètement passée à côté de ce roman paru aux États-Unis en 1953. Comment expliquer Le Millénaire vert ? Imaginez un roman de science-fiction psychédélique à la Zelazny, Dick ou Sheckley, mais écrit juste après la Seconde Guerre mondiale, dans une Amérique du Nord encore bien puritaine où le Code Hays au cinéma et le Comics Code Authority (mis en place un an après la publication du roman) vont strictement encadrer la fiction pendant longtemps. Dans Le Millénaire vert, Fritz Leiber se projette tout au début d’un XXIe siècle qui ne ressemble pas du tout au nôtre et où la Guerre froide est encore bien présente, contrairement à l’informatique. Dans un monde où la robotisation a poussé au chômage bien des gens, et dans une ville construite en couche successive, Phil Gish rêvasse en contemplant ses voisines lorsqu’un chat vert entre dans son appartement. De déprimé et timoré, l’homme se retrouve joyeux et sûr de lui durant tout le temps où le chat est en sa compagnie. Quitte à affronter une bande de catcheurs et truands et, une fois le chat disparu à se retrouver mêlé à un imbroglio entre la Mafia, le gouvernement américain, une secte étrange et un psychanalyste particulier. Et pourquoi sa voisine ressemble-t-elle à une version femelle d’un faune lorsqu’elle se déshabille ?

Plutôt court, puisqu’il ne fait que 224 pages, plus une trentaine de pages de notes de l’éditeur de cette version, Le Millénaire vert est un roman sans temps mort. Pouvant se lire comme un polar déjanté à la Fredric Brown ou à la Jean-Baptiste Pouy (l’aspect politique étant mis en sourdine, époque oblige, mais étant présent), cette histoire mène son lecteur comme son protagoniste par une succession sans fin de situations invraisemblables avant de conclure en apothéose comme dans un film de la séance de minuit. Et le chat ? Vert il est, vert il reste, mais il se porte bien et agit miraculeusement sur tout les. En se lançant à sa poursuite, le lecteur du XXIe fait un plongeon dans la science-fiction du passé dans ce qu’elle a de plus typique, mais également de plus drôle. Et notons que, bien que contraintes par le rôle que l’époque leur assigne, les personnages féminins du Millénaire vert ne manquent pas de punch et sont loin de faire de la figuration.
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Le pense-bête

Cette nouvelle, qui dénonce notre obsession pour le progrès, les dangers de la technologie et notre tendance à la servitude volontaire, propose une chute un peu fantasque et aborde probablement trop de sujets pour son format, mais elle est visionnaire à plus d'un titre.

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

"Cycle des épées Tome 1 : Épées et Démon" de Fritz Leiber chez @BragelonneFR



Synopsis :



"Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d'épées affûtées. Au cœur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C'est là que se sont rencontrés Fafhrd, de la Toundra de Glace, des terres hostiles perdues bien plus au nord que les Huit Cités et la chaîne des Pas du Troll, et le Souricier Gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie et la silhouette évoquait les villes du Sud, les venelles obscures et les grands espaces brûlés de soleil. Alors que les deux hommes se défiaient du regard dans une brume à peine percée par la lumière de torches distantes, ils eurent le sentiment diffus d'être les moitiés longtemps séparées d'un héros qui les dépasserait l'un et l'autre. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes et cent vies d'aventure!"



Scénario : Fritz Leiber ;

Illustration de la couverture : Sarry Long ;

Éditeur : Bragelonne ;

Prix : 17.30 € ;



Oyez, oyez, oyez, braves aventuriers, bienvenue sur les terres de Lankhmar, froides, inhospitalières et remplient des pires engeances que le monde porte en son sein. C'est dans cette contrée enchanteresse, que nous rencontrons nos deux héros : Fafhrd et le Souricier Gris. L'association entre un barbare et un apprenti sorcier, mène toujours à des aventures rocambolesques, plus tordues les unes que les autres, avec moult rebondissements et combats sanglants. Et vous ne serez pas dépaysés ici non plus. Après avoir échappé à leur destin respectif, nos deux héros ont convolé avec leur douce respective dans le but de se faire la tête pensante de la Guilde des Voleurs. Un peu comme tenté de mettre une claque à Zeus sur l'Olympe et s'en tirer sans conséquences. Vous voyez donc dans quel guêpier ils se sont fourrés. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises.



Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 1 ? :



Fritz Leiber faisant partie des incontournables de la Fantasy et ayant se livre depuis quelque temps dans ma PAL, je me devais de le lire, un jour ou l'autre. Chose que j'ai fais récemment. Malheureusement, c'est une déception pour ma part, car j'ai trouvé que le scénario, bien que respectant le schéma classique de ce style d'histoire, n'est pas à la hauteur d'autres roman du même style, comme par exemple, la "Roue du Temp". En effet, c'est plat, les personnages principaux sont fades, et même les scènes d'actions ne sont pas folichonnes, folichonnes. Pourtant, l'idée de base aurait pu être un succès, comme Hawk & Fisher. C'est donc, à mon grand regret que je ne continuerai pas cette série. Mais rien ne vus empêche d'y jeter un coup d’œil et vous faire votre propre opinion. C'est même ce que je peux vous conseiller. Pour finir, le point positif, il se lit facilement et assez rapidement, assez court, ce qui m'a également surpris. Les aventures de Fafhrd et du Sourcier Gris, termineront dans mes limbes livresques, avec la Compagnie Noire.



Note Tome 1 : 7/20.



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See you soon sur les ondes...




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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Dans la famille des grands classiques fantasy qui traînent dans ma PAL depuis une éternité, je demande... Le Cycle des épées ! L'ouvrage ne me tentait pas plus que ça, mais il me fallait bien connaître les origines de la sword and sorcery, et rencontrer enfin les fameux Fafhrd (à vos souhaits) et Souricier Gris, dont on me rebat les oreilles depuis des années.

Si on peut reconnaître aux classiques d'avoir innové dans le genre, certains vieillissent mal, et c'est à mon avis le cas de celui-ci.



Ce qui m'a frappée dès les premières pages, c'est son aspect misogyne très lourd et appuyé, bien dégoulinant, sans cesse martelé. La vision de la femme y est franchement méprisant du début à la fin, et chaque fois que j'avais l'espoir d'une vague nuance pour l'un des personnages féminins, j'étais très vite détrompée. Oh, bien sûr, on ne peut pas dire qu'elles soient toutes sorties du même moule, vous avez le choix du stéréotype. Vous préférez la horde de furies castratrices (oui, parce que TOUTES les femmes d'un même peuple partagent le même caractère hystérique), la manipulatrice fantasme-ambulant, ou la demoiselle tellement en détresse qu'elle en semble handicapée ? Dans chaque péripétie du roman, la femme est source de désagrément, qui tire le héros en arrière, essaie de lui arracher sa liberté ou le jette au devant des ennuis.

Cela aurait pu être anecdotique et il faut remettre l'œuvre dans son époque, mais l'auteur insiste tellement dessus (et avec quelle fréquence !) que cette espèce d'obsession tordue semble être le cœur de son roman plutôt que l'aventure et la magie.



D'autres aspects du roman auraient pu contrebalancer ce point noir.

Le duo iconique de Fafhrd et du Souricier Gris, par exemple. Mais ni l'un ni l'autre n'a su attirer ma sympathie, je ne les ai trouvés ni attachants ni charismatiques.



De même, l'humour n'a pas fait mouche, et j'ai eu l'impression que les péripéties, si elles avaient du potentiel, n'étaient pas toujours très bien amenées. Comme c'est un premier tome, on a davantage l'impression d'une introduction qu'une réelle aventure. Je passerai sur l'originalité, puisque c'est un ouvrage qui en a inspiré depuis beaucoup d'autres : c'est normal qu'il ait un côté déjà-vu.



Quant à l'écriture, si je l'ai d'abord trouvée agréable, elle m'a vite parue lourdement descriptive.



Bref. Pas pour moi.
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Le Cycle des épées, tome 7 : Le crépuscule des ..

Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.

La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.

De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
Lien : https://unkapart.fr/lectures..
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Le Cycle des épées, tome 4 : Epées et sorciers

Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.

La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.

De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
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