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Citations de G. H. David (111)


Tout devient apparence, et la vérité se confond avec le mensonge. Je danse en permanence sur un fil entre illusion et réalité. Comment vivre avec quelqu’un, faire des plans sur l’avenir ou même tout simplement se projeter soi-même, quand on est à ce point contraint de se cacher ? Tout cela finit par me donner le tournis et je sature, je me perds.
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À force d’enchaîner les contrats illégaux et les prestations obscures, quelqu’un pourrait bien accumuler des preuves ou des indices, même si je suis prudente. Personne n’est à l’abri d’un faux pas. Alors, je me transformerais en cible, je deviendrais la proie.
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L’art n’est pas un support promotionnel, c’est un mode d’expression sensible et constructif.
Et surtout, il s’exerce seul, dans le secret de ce que j’estime être une couverture. À trop fouiller, on pourrait découvrir mes productions « souterraines » et comme elles sont de loin les plus rentables, je tiens à faire profil bas, quoi qu’il advienne. Je ne raffole pas des promotions, seules les sauteries m’intéressent : elles me permettent de consolider mon réseau en toute discrétion.
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Les relations politiques internationales changent avec plus de légèreté qu’une valse à quatre temps.
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Les hasards créent parfois des opportunités à côté desquelles on ne peut pas passer. Une personnalité ou une célébrité qui croise votre route, c’est un éventail spectaculaire de possibilités qui s’offre à vous, à condition de ne rien négliger. Il faut être discret, faire vite et collecter proprement ce que l’on peut : ADN sous toutes ses formes, mégots, cheveux, photos si possible, papiers revêtus d’une écriture originale à contrefaire, confidences.
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J’ai appris à subsister, par la force des choses, quand je me suis retrouvée seule dans la rue. J’ai pris la manne là où on la trouve, puis je me suis fait des alliés et j’ai cessé de me poser des questions. Que ce ne soit pas conventionnel m’importait peu.
Un jour, j’ai eu un déclic. Alors avec l’obstination du condamné qui sait qu’il n’a rien à perdre à tout tenter, j’ai entamé des études, tirant mes proches vers le haut. Rares sont ceux qui se sont hissés sur la berge, et les autres ont tous sombré dans les eaux nauséabondes de la misère sociale et économique. Moi, j’ai continué à ramer, j’ai bataillé dur et je suis devenue Dana Vassilievsky, artiste peintre.
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Il y a les gens à l’aise, et ceux qui ne le sont pas. Je fais partie de la deuxième catégorie. J’ai les yeux bleus, très bleus, c’est une chose qui surprend ceux qui me croisent dans la rue et qui me fixent du regard. Depuis quelques années, je mets des lunettes noires, même lorsqu’il fait mauvais temps, pour avoir la paix et éviter les regards insistants.
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Mon quotidien prend la forme d’une torture, un sarcophage où j’étouffe et où chaque événement constitue une pointe qui pénètre douloureusement ma chair. Mais le pic le plus dur, c’est cette enflure qui me l’inflige, ce salopard dont le geste a ruiné ma vie en mettant en péril tout ce que j’ai bâti. Un coup bas porté dans mon dos avec lâcheté.
Entre le dépit et le dégoût de soi, j’agonise, je ne suis plus rien.
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Avec le temps, j’ai bâti ma fortune, entre activités régulières et navigation en eaux troubles. J’ai utilisé ma belle gueule pour séduire les femmes et m’ouvrir des portes, j’ai remporté des faveurs et j’ai commencé à investir. Le principe est simple : passer l’intégralité des bénéfices en investissement, rester sans salaire et me rémunérer à ma convenance pour me maintenir en dessous des lignes de flottaison. Tenez-vous bien, je suis non imposable. Mes pirouettes supposent une activité de reprise quasi incessante et parfois… des faillites arrangées ou facilitées. Aussitôt qu’une entreprise redevient rentable, je n’ai plus qu’à m’en défaire pour répéter l’opération. Un système complexe et savamment étudié qui joue à la fois sur la défiscalisation des acquis, l’immobilisation des capitaux et l’emploi des actifs.
Naturellement, cette aisance attire le gotha, désireux de faire la connaissance de celui qui transforme les échecs en reprises. J’ai rencontré toutes les strates de la belle société : les politiciens véreux, les anciens footballeurs en décadence, les mafieux renommés, les stars en reclassement dans la magouille. Le monde à l’envers et, entre les deux, une limite aussi mince convenance pour me maintenir en dessous des lignes de flottaison. Tenez-vous bien, je suis non imposable. Mes pirouettes supposent une activité de reprise quasi incessante et parfois… des faillites arrangées ou facilitées.
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Je savais bien que mes mauvais penchants d’enfance finiraient par me rattraper et me coûter cher. Quand j’étais plus jeune, j’en ai fait quelques-uns, des larcins, j’avais le don de me faire des amis qui n’en sont pas. Trafics en tout genre, drogue douce, dure parfois. Mon oncle et ma tante ne savaient pas me gérer, je crois que les difficultés que je leur attirais ont même réussi à faire éclater leur couple.
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En décrochage de coke, je suis en pleine descente depuis des jours. Le manque me tenaille et remplit chaque espace vide de mon quotidien. C’est terrible seul, mais je sais que ce serait encore pire en groupe ; chaque soirée est un rappel à l’excès. Avec quelques centimètres de recul, je distingue mon reflet dans la vitre et il est sans appel : des traits tirés, des yeux bouffis. Je suis l’ombre de moi-même.
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Dans la société, comme en numismatique, toute pièce a deux côtés. On peut se contenter d’exploiter l’un d’eux, ou doubler ses chances et la mise en s’intéressant à la face cachée. Mes relations m’ont alors appris à travailler sur tous les aspects d’une affaire pour en tirer le maximum : légal ou pas.
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Prologue : À bonne fin
Languedoc, 1364

« … Elle s’interrompt un instant pour saisir la main de sa petite-fille, qui la porte affectueusement à son visage.
— Éloïc et Mélisandre sont des élus, des messagers porteurs de paroles et passeurs d’âmes.
La douleur crispe ses traits et une larme s’échappe.
— Mais l’Homme n’a pas su se tenir, une fois de plus. Il faut à présent garantir leur
survie pour la survivance de l’humanité. Ils doivent être protégés et vivre seuls sans compagnon, comme les parfaits s’astreignaient au célibat. Ils devront s’accommoder de veuvage et de solitude, à chaque tentative de mariage : le destin prendra celui qui du messager trop près s’approche. Se consacrer à leur tâche sera leur sacerdoce. Le secret devra être gardé coûte que coûte, la prophétie est gravée sous une pierre dans les fondations de Montségur.
D’un geste, elle remonte la main de la fillette et la joint à celle d’Éloïc, puis déclare avec solennité :
— Un jour, devins et messagers s’uniront dans le sang, amorçant le début d’un moratoire mystique. Et si la Providence y consent, les deux messagers élus se réuniront et leur aura donnera naissance à une ère nouvelle. Sans oublier la mission, ils pourront à nouveau prendre épouse, loin de tout péril, enfin écarté.
... »
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Chapitre 13 : Le clan Flannighan
An Clan Flannighan
Sean
« … Avant de la claquer, quelqu’un retient mon bras. Je relève la tête : c’est le paternel en personne.
— Elle est mignonne, la petite, je comprends que t’aies pas envie de la voir traîner n’importe où. Ici, on en a pris soin parce que Jenny s’est entichée d’elle et que c’est sa grande copine. Mais objectivement, elle n’est pas au bon endroit. Dis-lui de faire du piano comme les bourges d’East Belfast ou cherche une autre salle si elle veut continuer la boxe. C’est pas prudent qu’elle revienne, et toi non plus. Crois-moi, fiston, c’est le conseil d’un père. J’aimerais pas être à la place du tien si on lui annonce que son rejeton s’est fait descendre.
Je hoche la tête avant de répondre :
— J’y penserai.
Je me dégage et je claque la portière. Je démarre, crispé. Au premier feu rouge, quand elle ouvre la bouche, je la fais taire aussitôt.
— Stop ! Ne dis rien ! Ça suffit, je ne veux pas t’entendre. Ça aurait pu très mal finir ! Je veux plus jamais que tu retournes là-bas et je ne veux plus jamais avoir affaire à cette famille de trous du cul !
Elle n’avait rien répondu, elle avait baissé la tête, consciente que j’aurais pu rester sur le carreau, ou déclencher une fusillade. Belfast était un gigantesque baril de poudre à l’époque.
Bien sûr, elle n’en avait rien fait, elle avait rejoint le club en douce et avait convaincu le clan Flannighan de l’accepter. Je l’avais suivie une fois ou deux pour m’assurer de leurs intentions, je les avais trouvés protecteurs, courtois. Les filles passaient tout leur temps ensemble, j’avais même ri de voir la rouquine jouer les gros bras et raconter des blagues pourries. Elle avait un fichu caractère, un joli corps bien dessiné, j’aimais beaucoup ses fesses.
Il n’y avait rien de plus.
Au début.»
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Chapitre 1 : Prologue :
Sean
20 mai 2017, Islandmagee
« …
— Jenny !
Mon cri lutte contre le vent. Mon cœur s’oppose à la déferlante qui s’écrase contre ma poitrine. Quand elle se tourne, le gris de ses yeux m’abat comme si un ciel d’orage s’effondrait sur moi. Son visage à peine changé par les ans a gardé la beauté des femmes de guerre, marquée par la colère et la détermination. Elle m’interpelle alors, me foudroyant par mon seul prénom.
— Sean ?
Le vent se calme un instant et je fais un pas vers elle.
— Sean Griffin ! s’exclame-t-elle.
Je ne comprends pas la raison de son retour. Est-ce la disparition de Dorothy, ma sœur dont elle était si proche, malgré nos clans opposés ? Une perte que nous avons tous appris à accepter, sauf elle. Ou est-ce un vieux remous d’Old IRA ? Telle la chaleur du whisky qui perdure, bien après la première gorgée...
Comme la morsure du vent, comme le choc des vagues contre les falaises, comme le feu de l’alcool, le souvenir de Jennifer vous tient au corps. Un corps que j’ai étreint trop fort un soir et dont le souvenir me tord le ventre.
Tine ar lasadh¹... La fille Flannighan est revenue...»
1 Signifie « feu ardent ».
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Son sourire revient peu à peu, sans atteindre ses yeux verts, lumineux et calmes. Une chair de poule se propage le long de mon corps. Il ouvre la bouche, mais les sons sortent à grand-peine :
- Avant j'ignorais que je pouvais t'aimer. Je pensais juste à te posséder, c'était maladif. J'avais si peur de te perdre... qu'à force de persévérance et de combats intérieurs, j'ai fini par parvenir à l'inverse de ce que je cherchais.

Les larmes emplissent silencieusement ses yeux sans en déborder, faisant resplendir la couleur de leur iris, rare et mordorée.
- Elisabeth, si tu savais à quel point je suis seul! Je suis malade de mes addictions, j'étais jeune, mais j'ai compris, j'ai souffert et payé...

J'appuie mon front au sien, resserrant un peu plus la sphère intime de notre échange.
- Je ne peux pas faire ça Sylvain, revenir en arrière serait te propulser en enfer.
- Alors essayons autrement! Je te couvrirais de lumière et d'amour, je t'offrirai le monde! Lisa, je t'en supplie...

Sa voix se trouble et ses larmes débordent :
- Je t'en supplie... laisse-moi t'aimer, juste un peu! S'il te plaît! J'ai changé Liz, je te le jure, aime-moi, accorde-moi la chance de trouver la paix. Lisa, aime-moi ou j'en mourrai! Je peux pas vivre sans toi, j'essaie depuis cinq ans, j'ai cru devenir fou, et je le suis certainement, mais pitié : reprends-moi, ne me laisse plus seul!

Il pleure. Comme il pleurait l'autre soir et les larmes me viennent aussi. Je savais que ça se passerait ainsi, je connais Sylvain. Le gangster au grand cœur. Le bad boy incarné, fantasme des adolescentes. Hélas, pour les jeunes filles en fleur, les mauvais garçons vieillissent mal et les blessures qu'ils infligent sont longues à cicatriser. Les miennes sont encore douloureuses et je ne peux pas les ignorer. Je caresse sa peau parfaite et ses muscles fermes, délicatement dessinés. Je passe mes doigts dans ses cheveux, mais aucun geste ne semble apaiser sa peine.

- J'ai peur du noir, Elisabeth! Ne laisse pas l'obscurité de ton absence m'engloutir encore. Quand tu es là, tout s'illumine et le monde renaît sous mes yeux, puis l'univers entier s'éteint quand tu pars.

S'il est effectivement en thérapie, elle n'est pas très efficace. Et moi, je peux faire quoi? Quel rôle je peux tenir sans l'achever purement et simplement?
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- Qu’est ce qu’il y a ? S’il te plait, parle-moi !
Il ne dit rien. Il est simplement recroquevillé, en train de pleurer en silence. Peut-être qu’il essaye de se reprendre pour me dire quelque chose. Mais rien ne vient, il est pris dans une spirale infernale de douleur et de colère comme j’en ai connu quelques-unes. Sa prison, c’est sa vie. Ça n’ira mieux que s’il s’ouvre, seulement ce n’est pas si facile. D’abord parce que c’est dur de verbaliser, ensuite parce qu’on craint le jugement de la personne qui reçoit la confidence. Je l’encourage :
- Tu peux me le dire, Alex, rien de ce que tu as pu faire ne peut changer mon regard sur toi. Pourquoi es-tu fâché avec ton père ?
Il retient sa respiration, ses dents grincent, puis d’un coup d’un seul, sa voix revient, faible et enrouée :
- Parce qu’il se tapait ma sœur.
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Max est un immense mystère pour moi, sa présence réveille des sentiments étranges. Ça n'a rien à voir avec l'attirance que j'éprouve pour Alex, c'est plus profond, viscéral et naturel. Un jumeau bénéfique, l'avers positif d'une médaille. Quand il est à mes côtés, j'ai l'impression que mes réactions sont irrésistibles parce qu'elles sont instinctives. Je ne peux ni mentir ni me cacher en sa présence, il voit tout en moi, je me conduis spontanément sans me dissimuler. Je me dévoile.


Mais, être soi, quand on a passé pratiquement toute son existence à se pervertir pour se mettre à l'abri, c'est comme sortir dans une rue piétonne bondée de monde en étant nue. Je panique, tout cela est effrayant.


Puis il y a "l'absent". Je l'ai juré à Stéphane, je n'aimerais plus jamais après lui. Je ferme les paupières et fais remonter à la surface le souvenir de l'homme à qui j'ai donné mon amour en gage. Je sais pertinemment que sa mémoire ne quittera jamais mon esprit et mon cœur. Mon avenir sentimental serait inévitablement un couple à trois. Je ne ferais jamais mon deuil, j'ai trop aimé, aimé jusqu'aux limites de la mort de l'âme. Son décès nous a emporté tous les deux, ce qui reste de moi est une femme qui ne peut plus aller jusqu'à l'amour, seulement s'en approcher. J'ai tenté, en vain, de l'expliquer à Alex : la place est déjà, encore, prise.
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D'autant plus que moi, Hélène Christy, je suis embarquée dans l'unité la plus barge de la PJ : les affaires spirituelles et non classées. Non, non, vous ne rêvez pas, une unité d'enquête à la X-Files en beaucoup moins glamour, dans des locaux en beaucoup moins confortables que le sous-sol de l'agent Mulder. Bien sûr, vous avez déjà fait le raccourci et vous avez raison : je suis affectée aux affaires paranormales. Et cerise sur le gâteau, vu mon patronyme, on me surnomme Hell Christ. La classe à Dallas (ou plutôt à Paris).

Le service est ancien, on croirait à une vaste blague inspirée par un parquetier fan des Ghostbusters, mais non. En réalité la brigade d'intervention remonte au XVI ème siècle, elle est la digne héritière de l'inquisition. D'où son nom, la Brigade d'investigation para-spirituelle, la BIPs, surnommée par ceux qui la connaisse "La Brigade des culs bénits".
Et ça me fait rire, parce qu'en matière de transgression biblique on s'en donne à cœur joie, chez nous. Sauf qu'on bute des esprits, des démons et des chimères. Vous ne savez pas encore ce que c'est? Bougez-pas, sortez l'encens, les crucifix, l'ail... non je plaisante, ça marche pas ça! Vous croyez quand même pas qu'on monte une unité d'élite quand il suffit de jeter quatre hosties à la figure d'un psychopathe spirituel en récitant quatre Pater et deux Ave!

Mais si vous êtes sages, je vous embarque en intervention. Sauf si vous parlez latin à l'envers ou si votre tête fait des 360° en affirmant que ma mère suce des bites en enfer. Là, on va pas être pote.
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En fait, je ne sais plus ce que je veux à l'exception d'une chose : j'envisage assez mal de ne pas revoir Elie, elle m'apporte beaucoup. Lorsque nous sommes ensemble, je me sens bien et l'envie irrésistible que j'ai de l'avoir toujours plus près de moi est agréable, son contact est grisant. Comme une drogue, quand je la quitte après avoir passé un bon moment, je reste optimiste, euphorique. Puis les effets s'estompent et les idées noires me gagnent, son absence me déchire les entrailles, l'air se fait plus lourd, les souvenirs de son odeur, tourbillonnent dans ma tête et m'obsèdent. Je deviens nerveux, fébrile, je la cherche dans tout ce qui m'entoure. C'est un calvaire, j'en peux plus. Alors, je commence à lui écrire des petits messages, à attendre sa réponse, à réfléchir pour la retrouver, encore. L'impatience de la revoir me ronge, brûlante comme un acide, douloureuse comme une blessure à vif.

J'ignore ce qui s'est produit, mais j'ai la certitude d'avoir développé une fascination malsaine et je me fais peur. J'étais discret, sans histoires, j'avais des amis et des copines pour la forme, même si l'acte sexuel en soi n'était pas la panacée dans mes relations. J'avais une routine et un quotidien, une vie. Elle m'a tout pris : aujourd'hui, je ne suis plus rien, un zombie dans la recherche permanente d'un mot, d'un geste, d'une rencontre avec cette fille. Je me lève Elie, je mange Elie, je me branle Elie : je suis en train de perdre la tête. Je croyais que Ludo m'aiderait, mais il ne comprend pas, pire, il en rit en pensant simplement qu'elle me plaît.

C'est plus que ça. C'est indescriptible.
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