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Citations de G. H. David (111)


On avait déjà le bon, la brute vient de se tirer et le truand débarque!
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A trop vivre dans la crainte de perdre ce à quoi on tient, on finit par obtenir ce qu'on redoute.
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Les enfants, tous les psys vous le diront, ne connaissent pas la colère. Ils n'identifient pas la violence de ce sentiment qui les consume et ne font pas le tri avec ce qu'elle provoque: la tristesse et l'effroyable sensation de solitude qui l'accompagne. Elle n'explose que bien plus tard, avec l'adolescence. Elle engendre une crise libératoire qui purge l'inconscient, comme la fonte des neiges fait naître des torrents.
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Bien sûr, vous avez déjà fait le raccourci et vous aurez raison: je suis affectée aux affaires paranormales. Et cerise sur le gâteau, vu mon patronyme, on me surnomme Hell Christ. La classe à Dallas - ou plutôt à Paris.
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Il est mon roc, celui sans qui je m'effondre.
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— Mademoiselle, ne vous méprenez pas, si je suis venu de loin, ce n’est pas dans le but d’acheter votre vertu.

Et elle n’en a rien à cirer, Fioretti.

Je saisis sa main pour la porter à mes lèvres, comme s’il s’agissait d’un oiseau tremblant que j’aurais eu peur d’écraser en le serrant trop fort. Elle me détaille, critique, en fronçant les sourcils.

— Il me semble vous avoir déjà vu…

Je m’incline en une sorte de révérence maladroite en signe de respect qui doit paraître désuète et obséquieuse. Normalement, je n’ai pas besoin de ça, que ce soit grâce à ma belle gueule ou à mon porte-monnaie bien garni, je n’essuie aucun refus. Les gens sont superficiels, c’est si tristement facile… Mais avec elle, c’est différent, je veux faire mieux.

— En effet, j’ai eu le plaisir de vous croiser il y a quelques semaines sur Toulon. Mais j’avais envie d’en voir encore davantage. À vrai dire, je… serais curieux de découvrir chaque facette de vos compétences.

J’ai peur qu’elle me saute à la gorge. Ou pas. En fait, l’idée me séduirait assez. Viens à moi, petit oiseau, et je jouerai à chat…

Ses yeux regardent furtivement sur le côté et elle semble mal à l’aise, alors j’essaie de rendre ma voix plus douce encore :

— Pour être parfaitement honnête, je suis venu pour vos talents. Et si le bien-fondé de ma démarche vous échappe, je vous promets de rester protocolaire et de ne plus faire irruption dans votre quotidien. Je m’en tiendrai strictement au cadre professionnel et ne traiterai pas en personne. Mais, s’il vous plaît, accordez-moi ce dernier spectacle.

Tu la supplies, Fioretti, fais attention…

Sa bouche s’entrouvre comme si elle cherchait ses mots et, sous son maquillage, sa peau se teinte d’une nuance délicatement rosée.

— D’accord, concède-t-elle, je vais faire une exception… C’est juste que le cancan n’est pas notre spécialité et ce que vous demandez, à savoir une prestation privée, est une démarche très particulière qui me met mal à l’aise.

Un cancan ? J’ai pas demandé ça, moi ! Je veux juste qu’elle s’effeuille !

— Entendu. Dans ce cas, je tiendrai parole, après cette faveur, je disparaîtrai.
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Chapitre 1 : Coma White

«… Puis avance vers moi comme une prédatrice, elle retire la pique à chignon qui retient sa coiffure et, d’un air de défi, me la tend en articulant distinctement un mot qui me fout en vrac :
— Pardon.
J’agrippe le délicat accessoire, comme s’il s’agissait de l’unique clé déverrouillant l’issue de secours d’un entrepôt en feu. Je suis convaincu qu’il y a quelque chose de possible entre nous. L’obscurité qui suit la fin du morceau est oppressant et je ressens un vague soulagement quand a lumière revient peu à peu.
Je la cherche, ça ne peut pas être anodin. Mais je ne la vois nulle part, elle a dû repartir dans les loges. Après quelques minutes d’une attente interminable, je décide de l’y rejoindre. Dans le couloir, je croise quelques jeunes femmes déjà prêtes à partir, quittant les lieux par l’escalier de service. J’intercepte l’une d’entre elles en espérant que Miss Carlotta ne soit pas déjà partie elle aussi.
— Je suis navrée, monsieur, vous arrivez trop tard. Nous n’avons pas le droit d’avoir des contacts avec les clients de toute façon, je suis vraiment désolée…
Je râle, dépité et furieux contre moi-même :
— Non, non ! Elle était là il y a une minute !
J’écoute à peine les voix qui s’élèvent autour de moi m’expliquant le règlement, les usages et tout le reste. De toute façon, je m’en fous, je reviendrai tous les soirs s’il le faut. Mais, face à moi, la jeune femme insiste et pose une main sur mon bras pour attirer mon attention bers sa pique à chignon.
— Monsieur ? Monsieur ! Elle vous a tout de même laissé quelque chose !
Je tire distraitement sur un bout de l’origami en papier japonais imprimé qui orne l’extrémité. Je suis aussi angoissé qu’un lycéen qui découvrir s’il a été reçu au bac. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je me fige. c’est une sorte de carte de visite avec ses coordonnées et je découvre avec délice sa véritable identité : Miss Carlotta s’appelle Mahira, Mahira Camps.
Je vais tenir parole et la séduire, comme aucun homme ne l’a jamais fait : en cultivant le mystère.»
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Tu es la douceur, la délicatesse, moi la brutalité et la violence.
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Si le mot confusion avait une tronche, ce serait la mienne.
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De toute manière, j'ai peu de choix, il n'y a pas mille façons de canaliser mes pulsions. Drogue, alcool, combat. Il y en a trois.
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- Dis-moi que tu m’aimes, Dana, dis-le-moi, même pour de faux : dis-le-moi pour que nous puissions survivre à la folie, à la passion et aux apparences. Dis-moi que tu m’aimes comme on insuffle la vie, empêche-moi de mourir dans l’indifférence des nuits moscovites. Donne-moi une raison de racheter mon âme quand je l’aurai vendue au diable.
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La volupté des impressions : (page 37)
« … Il a repris un air sérieux pour formuler une requête qui semble le préoccuper.
— J’aimerais vous revoir, Sacha.
Un vent frais se lève, le temps va changer. Je baise la tête, puis la redresse en regardant ailleurs, comme si je n’osais pas affronter son regard pour lui parler.
— Ce serait avec plaisir !
Il se penche et murmure à mon oreille :
— Vous n’êtes pas rien pour moi…»
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— Tes zones d’ombre ! Tes secrets Sean ! D’abord le coup de fil de cet homme pour savoir si tu as bien une sœur, puis cette fille qui débarque d’on ne sait où et qui me donne la furieuse impression qu’elle en sait plus sur toi que moi ou n’importe qui d’autre. Qui est-elle Sean ?

Je secoue la tête, buté. Quoi lui dire ?
Un fantôme du passé, la femme que j’ai le plus aimée de toute ma misérable existence, une militante enragée capable du pire pour défendre ses convictions, comment définir Jennifer Flannighan ?
Tine ar lasadh : la fille à la chevelure de feu.
Comme les incendies qu’elle déclenche, le feu qu’elle déchaîne dans les fusillades. Le bras vengeur de Troid, Jenny ne craint ni rien ni personne.

J’avance vers elle et elle recule jusqu’à buter contre le mur. J’approche comme un prédateur, puis je laisse mes lèvres effleurer la peau de sa nuque. Je sens son pouls qui y pulse, elle palpite contre ma bouche. J’articule avec lenteur des mots que je souhaite intelligibles :

— On avait un accord, pas de questions. J’ai servi d’alibi quand il a fallu te planquer. T’avais trouvé ça drôle de jouer les escorts avec tes copines jusqu’à ce que ce type décide qu’il en voulait plus. Alors je t’ai cachée, défendue, puis je t’ai offert une couverture. On a dérapé, voilà où ça nous a menés. Je ne te demandais qu’une chose, en partageant mon présent, tu devais éviter le passé sous toutes ses manifestations.

J’appuie mon bassin contre ses hanches pour l’immobiliser. Mes doigts entourent ses poignets et je ramène ses mains l’une à l’autre. Elle grimace et tente de se dégager.

— C’est pas moi qui chasse tes vieux démons, ce sont eux qui m’interpellent, les esprits sortent de l’ombre Sean ! On ne peut pas prétendre épouser quelqu’un et refuser de lui expliquer qui on est.
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— Tes zones d’ombre ! Tes secrets Sean ! D’abord le coup de fil de cet homme pour savoir si tu as bien une sœur, puis cette fille qui débarque d’on ne sait où et qui me donne la furieuse impression qu’elle en sait plus sur toi que moi ou n’importe qui d’autre. Qui est-elle Sean ?

Je secoue la tête, buté. Quoi lui dire ?
Un fantôme du passé, la femme que j’ai le plus aimée de toute ma misérable existence, une militante enragée capable du pire pour défendre ses convictions, comment définir Jennifer Flannighan ?
Tine ar lasadh : la fille à la chevelure de feu.
Comme les incendies qu’elle déclenche, le feu qu’elle déchaîne dans les fusillades. Le bras vengeur de Troid, Jenny ne craint ni rien ni personne.

J’avance vers elle et elle recule jusqu’à buter contre le mur. J’approche comme un prédateur, puis je laisse mes lèvres effleurer la peau de sa nuque. Je sens son pouls qui y pulse, elle palpite contre ma bouche. J’articule avec lenteur des mots que je souhaite intelligibles :

— On avait un accord, pas de questions. J’ai servi d’alibi quand il a fallu te planquer. T’avais trouvé ça drôle de jouer les escorts avec tes copines jusqu’à ce que ce type décide qu’il en voulait plus. Alors je t’ai cachée, défendue, puis je t’ai offert une couverture. On a dérapé, voilà où ça nous a menés. Je ne te demandais qu’une chose, en partageant mon présent, tu devais éviter le passé sous toutes ses manifestations.

J’appuie mon bassin contre ses hanches pour l’immobiliser. Mes doigts entourent ses poignets et je ramène ses mains l’une à l’autre. Elle grimace et tente de se dégager.

— C’est pas moi qui chasse tes vieux démons, ce sont eux qui m’interpellent, les esprits sortent de l’ombre Sean ! On ne peut pas prétendre épouser quelqu’un et refuser de lui expliquer qui on est.
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— On va transformer le désert en jardin, tu vas reprendre ta vie en main, tu vas tout reconstruire. Tout est là, tu verras, y a plus qu’à tendre la main…
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— Je t’aime. Mais pas comme Alex ou Max, c’est différent, c’est à part. Je t’aime comme si tu étais de ma famille. On t’a foutu sur ma route et maintenant je veux plus avancer sans toi parce que j’ai peur. Il n’y a plus que toi, et le désert autour.
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Il n'y a pas de répit, pas de pause pour moi, juste une longue agonie qui se poursuit jour après jour. Sauf que, depuis quelque temps, j'ai décidé de reprendre le combat là où je l'avais interrompu. Je suis partie un matin de Cork et j'ai roulé autant que possible. J'ai oublié la fatigue, la route et jusqu'à mon propre nom.
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Il y a quelque chose chez lui, une aura qui m'attire désespérément. Je ne veux pas d'un chevalier servant sur un fier cheval blanc, je cherche un partenaire pour une partie de jambes en l'ai et ce type est le candidat idéal.
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Parce qu'avec tout ce que j'ai vécu durant ces dernières heures, je ne sais même plus qui je suis: deux existences viennent de se percuter de plein fouet, une femme inconnue vient de faire irruption dans mon inconscience, une personne que je ne connais plus assez pour lui faire confiance: "Bonjour, c'est moi, je t'ai manqué?" Pas du tout...
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Mes mâchoires se crispent de rage, parce que je prends toute la mesure du monstre que je suis, comme l’étaient mon père et son père avant lui : une dynastie de tarés sanguinaires. Les bêtes comme nous ne sont pas faites pour aimer et être aimées. Nous sommes des trous noirs absorbant toute bonté et, dans notre âme, la lumière ne perce jamais.
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