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Critiques de Gaël Aymon (982)
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Une nuit de mon enfance

Sympathique...



Un roman qui commence fort, dans le nébuleux souvenir d'une nuit d'enfance. On y rencontre Aurore, qui tente bon grès mal grès de remettre de l'ordre à sa vie.



Mais cela ne dure pas. Un nom, une rencontre et les secrets bouillonnent sous la surface.



J'ai apprécié le rythme, le roman se laisse lire. J'ai apprécié le personnage de Aurore, un peu paumée et prise au piège d'un terrible accident. J'ai aimé la couverture aussi !



Mais... mais j'ai eu plus de mal avec le manque de développement des personnages. Pour Trevor, on ne sait pas grand chose et je trouve cela dommage. Tout comme pour la sœur de Aurore, qui manque d'une certaine profondeur.



J'ai aussi trouvé dommage que l'auteur nous embarque dans des histoires abracadabrantes au lieu de se concentrer sur son intrigue principal qui semble parfois écrit à toute vitesse pour raconter au plus vite ce qu'on a à dire...



En bref, j'aime le fond, l'intrigue, les révélations. Mais je suis un peu plus septique sur la forme !



Belles lectures à tous.
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Une nuit de mon enfance

Une nuit de son enfance, Aurore a connu l’horreur.

Elle a maintenant 17 ans, et a abandonné l’école pour s’engager comme surveillante-animatrice pour les enfants. Mais hantée par ses souvenirs, elle a voulu couper les ponts avec sa famille qui lui rappelle sa honte. Un jour, un personnage bien spécifique de cette nuit sinistre revient dans sa vie…



Je suis très ennuyée de rédiger la critique de ce livre car je ne sais absolument pas comment les ados réagiraient face à cette lecture.

J’ai très moyennement aimé en raison du traitement des personnages et du type de faits. La psychologie des uns n’est pas très développée, leurs dialogues me semblent artificiels, la vraisemblabilité et la multiplication des autres est à discuter.



Justement, il faudrait en discuter. Mais comme je n’ai plus d’ado à la maison ni à l’école pour cause de grandes vacances, ça va être difficile.



Que pourraient-ils penser ?

Que les faits sont glauques et ils aiment ça.

Qu’il y a un retournement de situation à la fin et ils aiment ça.

Que l’héroïne principale est tourmentée et n’a pas un physique exceptionnel, et ils se sentiraient moins complexés, plus assurés dans leur propre vie.

Que c’est facile à comprendre.

Et moi j’ajoute que le style est très correct et même recherché par endroits, et que j’ai aimé « Ma réputation » du même auteur. Mais que je le préfère dans ce type de roman-là, plus quotidien, plus réel.



Donc je suis dans l’expectative, car pour moi, ce n’est pas le coup de cœur, mais ça pourrait l’être pour les ados, en espérant que cela ne leur rappellerait aucune nuit de leur enfance !



Merci aux éditions Nathan et à l’opération Masse critique de juin.

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Une nuit de mon enfance

Conte moderne



Je viens de finir Une nuit de mon enfance de Gaël Aymon dont j’apprécie toujours beaucoup les titres.



Cette fois l’auteur nous offre un thriller psychologique dont l’intrigue monte crescendo.



Aurore est une jeune femme un peu perdue. Souvent solitaire, elle mène une vie terne. Quand un être de son passé refait surface, Aurore se souvient d’une nuit de son enfance où tout a basculé pour elle…

Quel secret ronge la jeune fille ?



Si le roman avait été publié au rayon adulte, je vous aurais dit que l’intrigue manquait un poil d’originalité et que j’ai tout deviné bien trop tôt. Mais il s’agit d’un thriller jeunesse et ils sont peu nombreux dans ce genre. Pour qui n’a pas lu beaucoup de thrillers c’est sans aucun doute un texte percutant.



Les sujets abordés sont difficiles - d’ailleurs une page à la fin pour donner des référents, des pistes pour en parler - aurait été un vrai plus. Mais Gaël Aymon sait toujours comment aborder les sujets graves sans jamais tomber dans le pathos.



L’intrigue n’est pas forcément pleine de rebondissements, on est dans le psychologique et non l’action mais on ne s’ennuie pas pour autant.



Soyons honnête, Aurore n’est pas un personnage très attachant mais après tout il est question de culpabilité, de rédemption, du poids du secret qui fait rester chenille.

Va savoir quel papillon les gens peuvent devenir…



Un roman qui ne me marquera pas par son originalité mais une lecture agréable tout de même et surtout qui aborde un sujet ô combien difficile.



À découvrir dès 14 ans.



À paraître le 6 juillet.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Une nuit de mon enfance

Les souvenirs d’une nuit de cauchemar que la narratrice avait cru ensevelir à jamais refont surface, les souvenirs d’une nuit de son enfance.

La vie d’Aurore a basculé quand, à l’âge de 6 ans, elle a provoqué accidentellement la noyade d’un père de famille, Mark Seddon, qui avait loué le gîte à ses parents. Depuis cet événement dramatique qui a brisé une famille, privé un fils de son père et obligé ses parents à vendre le gîte, elle est incapable d’avancer et de dépasser sa culpabilité.

À 17 ans, émancipée et sans diplôme si ce n’est le BAFA, elle a néanmoins trouvé un poste d’animatrice à la Petite École internationale, un boulot qui pour elle est la planque parfaite. Elle s’y sent invisible et c’est tout ce qu’elle demande. Pour elle, « une horde d’enfants privilégiés ne sera jamais aussi indomptable que mes cauchemars. »

Après un dîner raté avec sa sœur Célia, elle décide de retrouver Trevor Seddon, le fils de ce couple de touristes anglais lié comme elle à ce drame et au lac de son enfance.

Elle découvre de terribles secrets…

Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?

Tout le talent de Gaël Aymon consiste à nous amener, par brefs retours en arrière sur cette fameuse nuit, à une réponse complètement inattendue et bouleversante.

Une nuit de mon enfance est un thriller psychologique prenant et captivant de bout en bout.

L’écriture tranchante et vive, claire et concise de Gaël Aymon décrit à merveille, toujours avec finesse et sensibilité des personnages forts, aux sentiments complexes. Ceux de l’héroïne, Aurore, sont particulièrement bien analysés et décryptés, notamment ce sentiment de culpabilité qui la traverse de façon récurrente et ne la quitte pour ainsi dire jamais, étant à la source de tous ses tourments. Trevor, devenu baryton-basse, va s’avérer un personnage plus compliqué qu’il n’y paraît au premier abord et difficile à cerner. Il faudra bien attendre la fin du récit pour comprendre qui est qui.

C’est justement la montée en tension qui se fait crescendo qui apporte toute sa saveur à cette lecture.

Cette nuit de cauchemar avec ce terrible accident que Aurore pense avoir provoqué met en avant plusieurs thèmes violents tels le viol et l’inceste mais l’auteur sait les aborder de façon très juste, avec beaucoup de délicatesse et de sobriété.

Gaël Aymon met aussi l’accent sur le poids que peuvent avoir les mots. Des mots dont les parents n’ont parfois pas conscience de la portée qu’ils peuvent avoir sur de jeunes enfants. Des mots prononcés sans penser qu’ils peuvent être entendus par des oreilles aux aguets.

En effet, si les mots peuvent donner des ailes et aider les enfants à se développer, ils peuvent aussi gangrener l'estime de soi jusqu'à l'âge adulte. C’est entre autre ce qui s’est passé pour Aurore qui a entendu par mégarde des propos dévalorisants sur son physique…

Une nuit de mon enfance, de Gaël Aymon, même s’il est au départ un bouquin pour ados plaira à tout lecteur amateur de thriller psychologique se terminant en conte moderne.

Pour ma part, l’auteur a su m’emporter dans cette enquête où drame, action, paranoïa mais aussi entraide sont au rendez-vous, le tout rehaussé par quelques petits traits d’humour.

Merci aux éditions Nathan et à Babelio qui m’ont offert, avec Une nuit de mon enfance de Gaël Aymon, de belles heures de lecture.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Et ta vie m'appartiendra

Le livre que j’ai lu est ‘’Et ta vie m’appartiendra’’ c’est l’histoire d’une jeune adolescente qui s’appelle Irina, elle vit avec sa mère, elle reçoit un héritage de sa grand-mère après son décès. J’ai bien aimé ce livre il est intéressant, au début j’ai eu du mal à accrocher car il est intrigant à première vue mais une fois qu’on est dans l’histoire il est bien. Il y a quelques passages dans le livre comme par exemple quand la mère d’Irina décède elle a aucune réaction, elle réagit comme s’il ne s’était rien passé et que sa mère était encore en vie, or elle aurait pu montrer de la tristesse où une petite émotion car c’est sa mère qui est décédée. Le point positif est que l’histoire est intéressante car on y ressent plusieurs émotions au fur et à mesure des évènements qui se déroule on peut y ressentir du suspense, de la tristesse, une certaine intrigue.

Klara



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Et ta vie m'appartiendra

«  Et si votre plus cher désir risquait de vous tuer » est la phrase qui m’a donné envie de lire ce livre car elle est intrigante. On comprend tout de suite que l’histoire va être étrange. Cette énigmatique citation se trouve sur la quatrième de couverture et dans un passage du livre.



C’est l’histoire d’Irina, une adolescente, qui découvre un talisman : cela va changer sa vie. Elle partage ce secret avec Halima, sa meilleure amie.



J’ai bien aimé la fin car pour une fois, elle surprend les attentes du lecteur. Mais il y a une chose qui m’a dérangée dans l’épilogue : on ne sait pas si Halima va utiliser les pouvoirs du talisman, à la fois bénéfiques et maléfiques. Et cela change tout pour le lecteur. Le dénouement reste en suspend.
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Et ta vie m'appartiendra

Le livre raconte l'histoire intrigante d'Irina, une jeune fille de 18 ans, et le malheureux destin qui l'attend. Irina n'a toujours été élevée que par sa mère, une mère très peu présente, aux fréquentations plus que douteuses. Heureusement, Irina pouvait compter sur sa nouvelle et seule amie : Halima. Leur vie rythmée par les études et examens fut bousculée lorsque, à la mort de sa grand-mère, qu'elle n'avait connu que récemment, Irina reçut un étrange héritage, un talisman permettant la réalisation de n'importe quel souhait. Cependant, chaque vœu rapprocherait son propriétaire un peu plus de la mort. Irina, plutôt dubitative, céda à la tentation qu'offrait cette opportunité, elle qui avait été si longtemps négligée, entraînant Halima dans une aventure sans fin. Sur leur route, elles verront la mort de près, en devant constamment s'exiler pour fuir le danger. En effet, ce talisman attire la convoitise de personnes très dangereuses et sans pitié. Elles devront sans cesse ruser d'astuces pour leur échapper... Le livre n'est pas toujours facile à lire car des changements soudains de lieux et de personnages apparaissent, notamment dans les parties II et III. L'histoire s'inspire du roman La peau de chagrin d'Honoré de Balzac. Gaël Aymon a tout de même su apporter cette originalité dans son écriture pour se démarquer, chose compliquée à faire lorsque l'on reprend une histoire existante. Elle a su questionner le lecteur à travers les chagrins d'Irina: " - A quoi sert la vie selon toi? [...] - Je veux savoir le sens que la vie a pour toi.", page 249. Cette simple question, pleine de profondeur, interroge le personnage, mais également le lecteur. Cette question devient selon moi la morale du livre car, étant témoin du destin d'Irina, qui obtenait tout ce qu'elle désirait, on remarque qu'elle n'était pas réellement heureuse alors que c'était tout ce qu'elle avait toujours voulu, elle qui manquait d'argent autrefois. L'argent et la facilité font-ils le bonheur de l'être-humain? Je ne pense pas, mais ils peuvent y contribuer, lorsque c'est consommé avec modération ! C'est à vous, qui me lisez, de vous faire votre propre opinion sur ces questions et de penser à l'impact que vos réponses auraient sur vos vies.
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Et ta vie m'appartiendra

Gaël Aymon à été acteur, scénariste, réalisateur, producteur, et a enseigner le théâtre. Avant de devenir écrivain an 2010. Ces livres on obtenue de nombreuse récompenses et plusieurs de ces livres on été traduit dans plusieurs langues.



Le titre du livre est Et ta vie m’appartiendra. L’auteur du livre est Gaël Aymon. Le genre du livre est un roman. Les thèmes principaux sont “la vie d’Irina” et “son destin”.



Le personnage principale est Irina et les personnages secondaire son Halima ,sa mère maria, sa grand mère, Hassen et Erick Debellemanière.

C’est l’histoire d’Irina une jeune étudiante qui habite chez sa mère. Elle travail très dure pour pouvoir intégrés science PO avec son amie. Irina aller voir sa grand mère clandestinement car sa grand mère avait abandonné la mère d’Irina. Après le décès de sa grand mère. Quelle que temps après Irina et sa mère découvre quelle possède un étrange héritage un talisman censé exaucer tous ces désirs.





J’ai pas apprécier ce livre car le début de l’histoire était bien mais plus on n’avancer dans le livre plus sa devenait monotone.

Tatiana
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Ma réputation

Laura est une jeune adolescente comme les autres mais ses seuls amis sont des garçons et lorsque ces derniers décident de l'abandonner, elle se retrouve isolée et harcelée par ses camarades de classe à cause d'une photo qui finit par entraîner des rumeurs. Ce petit roman est vraiment rapide à lire et aborde des sujets importants. Il montre aussi que les rumeurs peuvent surgir de n'importe où et se propagent à toute vitesse.
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Et ta vie m'appartiendra

Quel pari de proposer non pas une réécriture de La peau de chagrin mais bien une variation autour du roman de Balzac, une mise en contexte moderne de ce conte à la fois philosophique et fantastique. Comme Balzac, Aymon montre une forme de fatalité liée au destin et insiste sur le fait que la prospérité financière n’est en rien un accomplissement. Au contraire, elle est en permanence source d’angoisse et se traduit par une insondable misère morale. Irina cherche le sens de la vie, son utilité. Vaste question, évidemment, qui restera sans réponse et relèguera le pouvoir absolu engendré par la peau de chagrin au rang des futilités.



L’écriture est nerveuse, le texte vire au thriller et la tension ne cesse de monter sans pour autant laisser sur le chemin les aspects philosophiques et moraux de l’œuvre originelle. Un roman jeunesse aussi complexe que maîtrisé, sans concession, oscillant sans cesse entre suspens, drame et émotion.


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Silent Boy

Ah, la difficulté d’être soi-même face la dictature de la norme, un vaste sujet auquel bien des adolescents (et des adultes) sont confrontés. Anton connait les règles : entrer dans le moule pour ne pas faire de vagues, être comme tout le monde pour ne pas finir isolé et maltraité, suivre la meute pour ne pas devenir son ennemi. Il sait se comporter en fonction de ce que l’on attend de lui, quitte à trahir ce qu’il est vraiment.



Sensible, lucide, intelligent, le jeune homme voit la difficulté d’être une fille dans un monde plein de testostérone, comme il voit à travers Nathan la difficulté de s’assumer en garçon « différent » et ce que cela peut couter. Gaël Aymon parvient avec maestria à incarner ce personnage touchant, conscient de sa lâcheté et en même temps prêt à briser la carapace de convenances dans laquelle il étouffe chaque jour un peu plus. Un beau portrait, réaliste, sans concession et plein de tendresse.


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Et ta vie m'appartiendra

J'ai beaucoup aimé ce livre. Derrière cette histoire, je pense qu'il y a un message caché : l'argent rend heureux mais pour une durée éphémère. J'ai trouvé la fin triste et j'aurai aimé que cela finisse d'une autre façon, mais je pense qu'à la place du personnage principal j'aurai fait les même vœux.
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Vraiment peur !

Je veux une histoire qui fait peur.



Au moment du coucher, les parents privilégient les récits calmes. Pourtant, en grandissant, certains demandent à avoir des frissons...



Le lecteur suit un enfant qui explique à son père qu'il ne veut plus de fins édulcorées, car il trouve maintenant qu'elles sont ennuyeuses ou peu plausibles.



Alors, l'une après l'autre, il disqualifie chacun des personnages, jusqu'au vampire aux dents molles !



Il demande alors à choisir lui-même le livre qui sera lu et il demande un récit d'horreur...



Un album plein d'humour qui montre que les enfants ne sont pas dupes de notre désir de les protéger.



Il propose de laisser au jeune la possibilité de découvrir les différents genres. Tout en laissant la possibilité de fermer le livre au moment où il le désire !



La lecture peut donc servir aussi à s'ouvrir au monde et ses dangers, mais aussi à découvrir ses propres limites.



La dernière page en mode pop-up montre l'intrusion des personnages dans l'imaginaire de l'enfant.


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Silent Boy

"Silent Boy" est un roman phare de Gaël Aymon, il semble incontournable quand on s'intéresse un peu à sa bibliographie. J'ai donc décidé d'y jeter un oeil, d'autant que la collection "Court toujours" de Nathan propose habituellement des textes de très bonne tenue.



Et je dois dire que je n'ai pas été déçue. J'ai eu l'impression de lire le verso du mouvement metoo et du mouvement néo-féministe qui souhaite "déconstruire les hommes".

Par l'histoire d'Anton, son personnage principal, l'auteur montre bien la pression qui pèse aussi sur les épaules des garçons à l'adolescence.

Il ne s'agit pas d'excuser leur comportement grossier voire violent, mais d'expliquer leur vécu.



La difficulté était de choisir comment montrer le fossé (immense) entre la façade macho et la vie intérieure du garçon. J'ai aimé que cela se fasse via un forum, support si usité des ados, mais que la syntaxe n'en souffre pas pour autant.

On ne peut qu'être touché par le parcours d'Anton et espérer qu'il inspirera des jeunes garçons, pour les aider à s'affirmer en dehors des comportements attendus si désespérants.
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Et ta vie m'appartiendra

Vous êtes vous déjà demandé si tout ce que vous souhaitez pouvait se réaliser et vous tuer ?

Dans une banlieue parisienne, une jeune femme, Irina, reçoit de sa grand-mère un héritage particulier… Une peau magique,une sorte de talisman censé exaucer tous ses désirs. Sans y croire une seconde, Irina demande à devenir riche et la dévotion de sa seule amie Halima.Ses souhaits se réalisent finalement. Seulement, cette vie de rêve qu’elle frôlait grâce à ce talisman se transforma en un cauchemar : un ennemi rôde, prêt à tout pour récupérer ce fameux talisman. Elle s’oblige elle et son amie à s'exiler sur une île déserte. Mais, à chaque vœu qu’elle formulera par la suite, la peau aspirera sa vie en la tuant peu à peu.

Ce livre m’a plu car il met en avant une jeune femme qui peut avoir ce qu’elle veut mais cela peut l’exposer à des situations dangereuses, comme la mort, la tristesse, la solitude, la jalousie, ou encore l’égoïsme et la vanité de sa part. Cette situation peut faire penser aux personnes de notre époque, avec un niveau social élevé, qui réussissent très bien mais qui sont seules et malheureuses et où le danger de se faire tuer par jalousie ou envie par autrui est très grand.

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Et ta vie m'appartiendra

"Et ta vie m'appartiendra" est un roman de Gaël Aymon.

C'est l'histoire de Irina qui reçoit un jour un héritage de sa mystérieuse grand-mère, une vieille relique. Cette relique a un pouvoir spécial, mais pour le découvrir je vous laisse lire ce livre.

Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car il n'est pas vraiment du style que j'apprécie lire, mais je suis sûr que les personnes à qui ce style convient adoreront le lire.

Je vous laisse le découvrir, bonne lecture !
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Et ta vie m'appartiendra

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle version avec Irina qui reçoit un étrange héritage qui peut exaucer ses vœux mais en les exauçant elle risque peu à peu sa vie. Je me suis aussi accroché a l'héroine qui est attachante. J'ai aimé la police du texte ainsi que l'écriture fluide.

lou
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L'apprenti conteur

Pierre Perrault, 12 ans, est envoyé à la campagne afin d'y écrire LE recueil de contes qui le fera connaître. Mais cela ne lui plaît guère … Il faut dire que son illustre paternel a placé la barre très haut ! Son autre père – Gaël Aymon – ne lui épargne rien non plus : il le plonge dans un univers où réel et imaginaire se confondent parfois pour faire vivre au jeune Pierre des aventures et des rencontres propres à l'ébranler. C'est ainsi que, loin de l'univers sucré des versions édulcorées trop souvent proposées aux enfants, les héros de contes viennent à sa rencontre et le plongent dans une ambiance fantastique, effrayante, sans concession au joli et au gentil : nous sommes chez Tim Burton bien plus que chez Disney ! La magnifique couverture, illustrée par Cyril de Turckheim, donne d'ailleurs le ton du roman : il sera sombre et effrayant.

Ces héros, ces aventures, sont ceux des contes les plus populaires aujourd'hui et cette manière de nous montrer leur part sombre conduit inévitablement à la réflexion : pour quoi et pour qui ces contes sont-ils écrits ? Pourquoi sont-ils si souvent édulcorés ? Quelles sont les intentions de l'auteur ? Quelles sont les visées de ces contes ? Sont-ils réellement destinés aux enfants ? Quelle est la part de l'imagination dans la rédaction et la réception de ces contes ? Ne serait-ce pas le travail de décodage accompli par l'imaginaire du lecteur qui confère à ces contes leur puissance et leur noirceur ?

Si le jeune lecteur verra dans ce roman une aventure mêlant habilement les références aux histoires de son enfance et le côté un peu horrifique qui plaît tant, les adultes y verront beaucoup plus et feront de cette lecture une occasion de réfléchir aux sources et aux finalités de ce domaine littéraire si souvent réduit aux « petites histoires pour petits enfants ».

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Contes d'un autre genre

Ce recueil propose trois contes réinterprétés par Gaël Aymon. Je suis toujours curieuse de découvrir ce genre de texte.



"La belle éveillée" est, comme son titre l'indique, une réécriture de "La belle au bois dormant". Sauf qu'au lieu des dons habituels (amour, gloire, beauté et tout le toutim), les fées l'ont gratifiée de l'intelligence, de la finesse de jugement, d'une santé robuste, de courage et... du pire sommeil du monde. Bien pratique quand on nous a prédit un sommeil de 100 ans ! Ainsi la princesse va prendre son destin en main et déjouer les plans des vils conseillers royaux. Une réécriture amusante, bien que je n'aime pas du tout les illustrations de François Bourgeon.



Si "Crinière rouge" fait tout d'abord penser à "Barbe bleue", cette réécriture s'éloigne vraiment de la version originale, ou du moins ce que j'en connais. J'ai même pensé à Kirikou avec cette figure de femme que la souffrance fait tout détruire sur son passage. Ce conte-ci est illustré avec talent par Sylvie Serprix dont les doux entrelacs blancs attirent l'œil.



Le motif le plus reconnaissable des "Souliers écarlates" vient du conte des "Le secret des sept princesses" avec ses danses nocturnes trouant les semelles des chaussures.

Mais Gaël Aymon en fait un conte sur les violences conjugales, le seigneur n'appréciant son épouse que pour sa vulnérabilité.

De quelle manière la princesse va-t-elle se sortir de cette situation ?

Les illustrations de Nancy Ribard jouent parfaitement sur l'étrangeté de certains passages de l'histoire tout en évitant de trop souligner les éléments inquiétants.



Trois contes qui donnent aux femmes un rôle plus actif que ceux auxquels elles sont habituellement cantonnées, sans pour autant avoir la volonté de remplacer leurs modèles.
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L'apprenti conteur

Pierre, 12 ans, fils du grand Charles Perrault, auteur déjà célèbre à son époque, est envoyé à la campagne chez son oncle pour écrire son premier recueil de poèmes. Très vite, le jeune garçon se rend compte qu'il se passe des choses étranges au manoir des Rozières. Une nuit, alors qu'il peine sur sa page blanche, il trouve sous son lit une toute petite fille, Mariette, qui l'entraîne dans une aventure surnaturelle. Bottes magiques, capuchon rouge, épaisse barbe noire, et petites orgresses, les personnages que Pierre rencontre lors de ses escapades nocturnes alimentent son imagination et lui permettent de commencer à écrire non pas les poèmes répondant à l'exigence paternelle, mais de très modernes petits récits qui plairont certainement à la Cour ...



Le sujet est alléchant, mais la mise en route des aventures est un peu poussive. On compte sur une très bonne connaissance des histoires dont il est question par le lecteur pour l'entraîner dans des entrelacs narratifs où il est facile de se perdre.C'est mélangé, un peu brouillon, on reconnaît, bien sûr, tous les rapprochements qu'on veut nous faire deviner ... mais on peine à suivre le fil du récit. La fin cependant est touchante et originale.
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