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Citations de Gaëlle Josse (1880)


Ce qui vient, ce qui part.
(p.11)
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Je ne suis au monde que pour composer, se dit Schubert souvent.
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Au creux des nuages
la lune pleine doit se cacher,
pour que les hommes
ne voient pas ses larmes
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Il est plus terrible de se voir retirer une affection pleine de promesses que de ne l'avoir jamais connue. L'or devenu plomb. Cette violente transmutation, cette insupportable alchimie à rebours.
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Je m'éloigne et j'entre dans l'autre versant de ma vie,celle de mère torturée par l'absence,par l'attente,par le silence,par l’inquiétude,par le remords.
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Franz voudrait être à Vienne de nouveau, poser ses maigres affaires chez l'un de ses amis, ou louer une petite chambre avec l'argent qu'il gagne ici, et fuir ce château, fuir Madame et le comte, fuir les tables encombrées de porcelaine et de cristaux, fuir ces couloirs sans fin et leurs miroirs où il ne peut échapper à son reflet, leurs angelots fesses à l'air, dodus et souriants, et leurs dorures. Il se moque de vivre ici où là, du moment qu'on l'accueille avec chaleur et qu'il peut composer en paix. Le reste n'a pas d'importance. Depuis ses années d'enfermement au Konvikt, son uniforme, sa discipline, ses dortoirs glacés, toute chambre, même la plus modeste, est un royaume, dès lors qu'il s'y sent libre.
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Ne laissez pas la haine ni la jalousie meurtrir et étouffer votre coeur. Soignez votre âme, c'est elle seule qui donne la beauté! C'est votre bonté seule qui vous rendra belle, plus surement et plus durablement que la fraîcheur de votre teint ou la finesse de votre taille. Nous sommes tous victimes de nos passions, elles nous égarent, nous blessent, et nous anéantissent parfois.
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Je ne veux plus être tenté de vous approcher.
Aussi ai-je décidé de ne plus entrer dans votre chambre.
p65
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J'ai aimé ta voix.
Peut-être n'étais-je aimé que pour ta voix, après tout.
Chaude. Ardente.
Une voix de son, de muscles, de tripes, de sexe.
Ta voix comme une flambée, une brûlure, un embrasement, une irradiation.
p 69
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Tu aimais la nuit.
Comme si ces ombres absorbaient les tiennes
te permettaient de les oublier.
En t'y fondant, tu offrais quelques heures insoucieuses, éloignées de tes rives.
p 89
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Tout ce que les hommes ont inventés, tout ce qu'on nomme civilisation ou culture, ne sert qu'à tenir en laisse notre part sauvage, notre fulgurante envie, par moment, de dépecer l'autre et de dévorer son coeur encore palpitant. Je l'ai compris avec toi.
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De ce jour, je crois le miracle possible, et qu'il ne faut pas céder au désespoir. Mais, lorsque je promène mes regards autour de moi, je crois que la chance, hélas, oublie de poser les yeux sur nombre d'entre nous.
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on m'a fait remarquer un jour que mes visages ignorent celui qui regarde la toile, comme indifférents à sa présence ou à son absence. Peut-être est-ce la vérité, après-tout. Je n'éprouve aucun intérêt à représenter des êtres qui vous dévisagent du de leur cadre. Des airs altiers, décidés, autoritaires, comme le demandent les nobles pour leurs portraits, ou réfléchis, attentifs, pleins de bonté vraie ou feinte, la main posée sur quelque livre pieux, comme le désirent les ecclésiastiques.
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Etre quittée, c'est un risque consenti au premier regard. Mais partir, c'était autre chose.
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La main, le geste, le visage. Tout ce que je peins tient là, dans cette mystérieuse trinité.
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C'est la vision intérieure du peintre, au-delà de sa technique, qui donne toute sa force à un sujet
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Tu aimais la nuit. Comme si ses ombres absorbaient les tiennes et te permettaient de les oublier.
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Nous trichons en paroles, rarement en gestes.
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Notre monde est un théâtre agité, mouvant, fait d'appétits désordonnés et de désirs inavouables. Le malheur y règne en maître.
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