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Citations de Georges Courteline (185)


Entre la femme et le mari, son cœur, conquis, se partageait.
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La mission d’un arbre fruitier est de porter des noix, des cerises ou des pêches, de même la mission d’Hamiet était de porter des idées, – toujours inapplicables, c’est vrai, mais toujours originales, puisées aux sources, aux seules sources, d’une imagination délicieusement absurde.
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Tu mens aujourd’hui comme tu as menti hier, comme tu as menti toute la vie ! Car elle est là tout entière ta vie : mentir et mentir encore !
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Les femmes sont des fleurs, et qui, s’il avait pour la rose une préférence non douteuse, ne méprisait pourtant ni l’humble violette, ni l’œillet odoriférant, ni la pervenche comparable aux sombres yeux des petits chats, ni l’anthémis, qui porte collerette comme Catherine de Médicis.
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Volontiers il eût déjeuné de ses sourires, dîné du parfum de ses gants, de ses cheveux ou de sa voilette.
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La tombée, dans son existence, d’une maîtresse qui en était une réellement, ayant à ses yeux adultes le charme ineffable de l’aînesse et le prestige de la femme mariée, avait déterminé chez lui une floraison de sentimentalité spontanée dont rien, jusqu’alors, n’eût fait soupçonner le germe.
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Ah ! les choses, vraiment ont des mélancolies à elles ; des tristesses qui leur sont propres !
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Et, au surplus, que pouvais-je répondre à une femme qui courait de gaîté de cœur le risque de se perdre, jouait sa réputation et peut-être sa vie pour le seul plaisir de se donner davantage ?
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S’il est un vrai moyen de ne pas se brûler les doigts, c’est de ne pas s’approcher du feu. Les hommes sont toujours les hommes, et les femmes sont toujours les femmes.
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J’ai toujours pensé que l’homme ne pouvait rien tant regretter au monde que d’avoir manqué par sa faute la femme qu'll convoitait et qu’il eut pu avoir.
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Dans le cadre familier d'un café, tout un acte a été employé à éveiller la sympathie pour Boubouroche, homme sincère, incapable de songer à mal, généreux, serviable, naïvement convaincu de la fidélité d'Adèle.
Hélas ! Surgi comme un démon du doute, un trop obligeant voisin vient révéler, avec preuves, que depuis sept ans Adèle reçoit une visite coupable à chacune des absences de Boubouroche.
Celui-ci a bondi vers sa demeure ; il a vu, de ses yeux vu, deux ombres derrière le rideau. A son furieux coup de sonnette, Adèle a dissimulé le visiteur dans un bahut où une bougie et de la lecture sont prévus en cas de retour inopiné. Il sera facile de reconnaître ici la tactique de Célimène devant Alceste jaloux. Mais alors que Boubouroche s'excuse déjà, voici qu'apparaît la lumière révélatrice : la scène tourne ainsi à la farce, ce qui eût été inconcevable dans "Le Misanthrope".
(extrait "Lagarde et Michard" -XX° siècle - "Le théâtre avant 1914)
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L'ARTICLE 330
LA BRIGE - C'est alors que j'imaginai de me plonger dans le faux jusqu'au cou afin d'être aussitôt dans le vrai, puisque, neuf fois sur dix, la Loi, cette bonne fille, sourit à celui qui la viole.
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Le Président : Vous savez de quoi vous êtes prévenu ?

La Brige : Du tout. De quoi ?

Le Président : D'avoir montré votre derrière.

La Brige : Moi ?

Le Président : Vous.

La Brige : A qui ?

Le Président : A treize mille six cent quatre−vingt−sept personnes dont les plaintes sont au dossier.

La Brige : J'invoque la pureté notoire de mes mœurs. Montrer mon derrière ! Pourquoi faire ?

Le Président : C'est ce qu'établiront les débats. En attendant, treize mille six cent quatre−vingt−sept personnes déclarent, je vous le répète, l'avoir vu.
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Dites-moi colonel, vous veillez à la propreté de vos hommes, j'aime à croire ?
Mon général, fit le colonel, j'y apporte les plus grands soins. Mes hommes se lavent à grande eau tous les jours.
Et ils s'essuient avec leurs dras de lit, sans doute ?
Oh mon général, jamais !
Comment jamais ! Dit le général très surpris, vous touchez donc des serviettes ?
Le colonel répondit tranquillement.
Pardonnez moi, mon général, nous ne touchons pas de serviettes.
Cette anecdote est trop invraisemblable pour ne point être rigoureusement vraie. Obliger les hommes à se laver et ne point leur donner de serviettes, toute l'ânerie militaire est là...
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Le medecin civil s'inclina sans répondre. C'était un brave homme, doux et nul, blanchi dans la pratique stricte de son métier, la vieille routine allopathique, l'application niaise des formules. Sa continuelle indecision devant les cas qui se présentaient le rendait incapable de la plus petite audace, lui retirait toute velléité d'initiative. Il restait rêveur, bouche béante, plein d'appréhension et d'angoisses, devant un rhume de cerveau et la plupart du temps les appréciations de la soeur et du garçon infirmier lui remplaçait le diagnostic dont il manquait absolument.
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Elle avait des rancunes ! … Ah Dieu ! Sa mémoire était une tirelire où elle enfouissait sournoisement des myriades de petits griefs, des rien-du-tout qui remontaient à des siècles et que, triomphante et narquoise, elle lui ressortait un beau jour : « Te rappelles-tu, quand tu m’as fait çi ? tandis que Bobo, effaré, répétait « Qui ? Quand ? Quoi ? Qu’est-ce que tu me chantes ? Je ne me rappelle rien du tout ! » Pauvre Bobo.
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Georges Courteline
"Il vaut mieux gâcher sa jeunesse que de n'en rien faire du tout."
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Georges Courteline
Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.
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Lauriane. --- Car plus je réfléchis, et plus je me souviens! Avec ton air de ne pas y toucher, sais-tu bien que, grâce à toi, j'ai tout manqué, tout perdu, tout raté, tout gâché! Un mariage superbe, inespéré! Une place merveilleuse au Tonkin! De l'avancement. De l'augmentation! Ces palmes!... Ces palmes auxquelles je ne tenais pas... mais que je désirais avoir pour flatter ta vanité! Autant de rêves envolés! Eh bien, j'en ai ma claque, là! Ce métier de forçat m'est devenu odieux... (En frappant du poing sur la table.) J'en ai assez! J'en ai assez! J'en ai assez!
Margot se lève, sort tout en larmes et murmure entre deux sanglots. --- Oh! moi aussi, j'en ai assez!
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Lavernié. --- Oh! moi, mon bon, je suis comme beaucoup d'autres: je deviens vieux tout doucettement. Je m'éveille tous les matins avec un jour de plus que la veille, et j'en pleure de rage jusqu'au soir. A part cela, je relis les lettres des maîtresses qui m'ont trompé et des amis qui m'ont trahi; je compte mes rides du bout de mon doigt en me regardant dans la glace, et quand j'ai une minute à moi, je retouche mon testament, ou j'y ajoute un codicille. Enfin, je me distrais, quoi! Je m'amuse.
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