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Critiques de Georges-Marc Benamou (37)
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Le dernier Mitterrand

Voilà un livre qui a dû son succès à une douzaine d’ortolans. Ceux qu’auraient consommés François Mitterrand avec ses convives, le 31 décembre 1995, 8 jours avant sa mort. Ces quelques pages ont suscité une telle polémique que cela a effacé tout le reste.

C’est qu’il y avait là une triple transgression :

Une transgression légale, un président, garant de l’état de droit et donc de la loi, qui s’autorise à manger une espèce protégée d’oiseaux, braconnés qui plus est.

Une transgression de classe, avec ces hiérarques socialistes se livrant au rituel grand bourgeois de la « cagoule landaise », cette grande serviette qui recouvre entièrement la tête, en dégustant ce que Balzac appelait « le met des rois ».

Une transgression morale, enfin, presqu’une atteinte au caractère sacré de la mort, avec ce moribond qui dévore une dernière fois la vie en enfournant l’ortolan, symbole de luxe et de luxure.

Oui, il y avait là de quoi en défriser quelques-uns. Ce qui fait qu’on a oublié tout le reste. Notamment le fait que ce livre tient probablement plus du roman que de l’essai, en particulier sur le caractère amical de la relation entre l’auteur et le Président. De gauche, Benamou ? Bien sûr, Mitterrand ne l’était guère, mais on se souviendra quand même que douze ans plus tard, l’auteur était fiévreusement sarkozyste dans l’espoir d’obtenir la direction de la Villa Médicis à Rome..

Mais si on veut bien réaliser qu’on lit là une œuvre de fiction, on peut en trouver la lecture agréable.

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Le Général a disparu

Mis à mal par la "révolution" de mai 68, le Général de Gaulle disparait 48 heures durant lesquelles il doute, du passé, du présent et à plus forte raison de l'avenir (il a 78 ans). Hébergé par Massu (auquel il s'impose) à Baden-Baden, il doit à ce dernier son retour sur la scène politique et la suite qu'on connaît (pour mémoire, De Gaulle a convoqué de nouvelles élections législatives qui confortent les Gaullistes... pas pour longtemps).

Il y a quelque chose de pathétique dans ce petit opuscule, on touche à l'humain, au doute , aux "grandes" idées et à leur difficile mise en application et au don de soi comme en témoignent les passages relatifs à Yvonne de Gaulle. Que se serait-il passé s'il avait cédé à ces attentes à elle plutôt qu'au coup de dés lancé par le Général Massu ?

Du coup, j'ai eu envie d'en savoir un (tout petit) peu plus sur cette période.
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Le dernier Mitterrand

Qu’il séduise, étonne, irrite ou subjugue, François Mitterrand ne laisse certainement pas indifférent. Il n’est pas mort en fonction comme Pompidou mais il a été malade dès les premiers jours de son arrivée à l’Elysée et malgré les pronostics des médecins qui lui donnaient six mois, il y restera quatorze ans.

Il n’est pas question ici de parler de son bilan ou de son action politique, mais uniquement d’observer un homme de près de 80 ans qui livre sa dernière bataille contre la maladie sous l’œil fasciné du journaliste George-Marc Benamou. Pendant mille jours, le jeune homme a suivi un Mitterrand affaibli, pas encore mort mais mourant qui garde encore son mordant et son fort caractère alors que ses forces le quittent petit à petit.



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Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous..

Georges-Marc Benamou est un journaliste et cela se sent dans son écriture. Dans "Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parlez" il relate les nombreux entretiens qu'il a eu avec François Mitterrand dans les dernières années de sa vie alors que le cancer le rongeait .

Mitterrand parle librement ou tout au moins en donne l'impression de ses années "noires" sous Vichy ainsi que de ses amitiés fidèles envers des gens comme Bousquet ou d'autres .

Une lecture intéressante pour les amateurs d’histoire contemporaine tout en gardant bien un sens critique tout de même , Mitterrand sentant sa fin proche voulait sans doute livrer à la postérité une vision quasi parfaite de sa vie.





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Un mensonge français

Je tiens à préciser que je n’avais aucune opinion établie avant d’ouvrir ce livre sur la guerre d’Algérie. Par ailleurs, mon histoire familiale n’a pas de liens avec les faits décrits par Georges-Marc BENAMOU. Donc je l’ai lu sans a priori.

Ce livre est un cri contre les mensonges d’état, le cynisme des décideurs, le mépris contre ceux jugés inférieurs, la lâcheté intellectuelle, la malhonnêteté de certains intellectuels… Sous la plume de Georges-Marc BENAMOU les grands de ce monde apparaissent comme des funambules, au mieux, ou comme des froids criminels, au pire. La grande figure d’Albert CAMUS est omniprésente dans ce livre. Elle illumine ce livre passionné.

Georges-Marc BENAMOU est encore son meilleur critique quand il écrit : « L’époque est fascinante (il parle de la 4ième république) …C’est un roman d’Alexandre DUMAS et l’on se perd dans son labyrinthe de complots …des conjurations emboitées comme des poupées russes ».

Tout y est dit. En parcourant « un mensonge français » je me suis vu en train de lire « le comte de Monte Cristo ». Un livre que j’ai lu d’un trait. Georges-Marc BENAMOU est une grande plume.

Un livre qui m’a ouvert les yeux.

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Le fantôme de Munich

Que n’’a pas été dit sur la conférence de Munich, selon que l’auteur soit français, anglais ou allemand .

Ici, l’écrivain prend le parti de scinder son récit en deux avec des allers retour aléatoires, l’un avec une journaliste cherchant à lever le voile sur les accords passés des décennies auparavant avec l’aide d’un Daladier vieux et oublié de tous et le second, narrer ces heures de tension vécues par le Président Daladier et ses tentatives désespérées pour faire plier Hitler, acoquiné pour l’occasion avec Mussolini.

Le fond est intéressant , il reprend ce que l’on sait déjà mais de façon plus approfondie, pour un roman, la forme quant à elle renforce la sensation de longueur de ces échanges.
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Un mensonge français

Un éclairage très documenté qui permet d'éclairer cette période noire dont certains épisodes ont été occultés par le gouvernement

Français .Le chef de l'état en la personne de De Gaulle voulait en finir au plus vite avec " le bourbier "algerien avec comme corollaire le recours à un mensonge ou des mensonges envers les " pieds noirs" et les harkis...la raison d'État ?
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Le Général a disparu

J'ai lu ce livre peu après "Mai 68 raconté à ceux qui ne l'ont pas vécu" de Patrick Rotman et Laurence Devillairs. Une fiction historique après un livre documentaire. J'ai beaucoup aimé et j'ai bien compris la fuite du général de Gaulle, son retour, le référendum, le changement d'époque, les héros d'hier qui n'insprent plus la jeunesse...J'ai été captivée même si je suis bien consciente que le tout est fortement romancé.
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Le fantôme de Munich

Une lecture plaisante, un fait historique romancé, et vu sous l'angle des quatre principaux protagonistes, Daladier, Chamberlain, et surtout, Hitler et Mussolini.

Ecrit comme une pièce de théâtre, avec des portes qu'on n'ose pas claquer comme chez Feydau, avec des paroles qui trahissent et travestissent la pensée- comme le disait Talleyrand, "la parole a été donnée à l'homme pour trahir sa pensée-, avec les petites "histoires" de l'Histoire.

Il y a ce qui a été, réellement, et ce qu'on en a retiré, ce qu'on a cru, et ce que l'on s'est forcé de croire, pour à une époque, se rassurer.

Mais les choses ont-elles vraiment changé, depuis?

Olivier le Daim a-t-il vraiment rapporté mot pour mot les paroles de son ami et confident, Louis XI, où les a-t-il modifiées et arrangées à "sa sauce"?

Vaut-il mieux se retrouver chez les " simples d'esprit" que l'on qualifie parfois "d'heureux", ou avoir véritablemetn accès à certaines connaissances et vérités?

Difficile équilibre au-dessus du vide sur une corde pas assez tendue...
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Si la gauche savait

Le roi quoi.

La classe absolue autant dans la construction des idées que dans la verve.

C'est savoureux. Brillant. Bourré de références audacieuses.

Je me demande dans quelle mesure Rocard aurait eu un autre destin si Mitterand ne l'avais pas à ce point diminué. C'est une question que nous sommes beaucoup à nous poser. la réponse que semble nous donner Rocard dans ce livre c'est qu'il a fait selon la bonne marche du pays et que son sort personnel ne comptait pas. La classe .
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Un mensonge français

L'auteur est Pied-noir, a dû quitter l'Algérie enfant en raison de l'indépendance. 40 ans plus tard, il revient sur "les événements d'Algérie" comme on a appelé cette guerre pendant longtemps en France. Il a retrouvé des acteurs, recoupé des témoignages, analysé des documents déclassifiés, pour tenter de comprendre comment on a pu en arriver à une indépendance aussi catastrophique de l'Algérie : accords d'Evian vite violés, massacres d'Européens et de Harkis, installation d'une dictature marxiste-islamiste. Le général de Gaulle en particulier ne ressort pas grandi de ce "dégagement" d'Algérie. Un livre essentiel pour la compréhension des dramatiques événements de cette époque.
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Comédie française

Une chronique du petit théâtre de la cour élyséenne du temps de Sarkozy tenue par un de conseillers de l’intérieur est souvent amusante à lire si tant est que l’auteur ait un petit talent de plume et un peu de recul face au roi soleil. Sa lecture est d’autant plus rigolote si ledit commentateur vient du bord politique opposé et a servi bien d’autres maîtres.

Autant dire que les « choses vues » de Georges-Marc Benamou se savoure avec une certaine délectation. La cruauté côtoie la bêtise autant que le ridicule. Du théâtre, on vous le dit,…. qui a plus à voir avec le Boulevard qu’avec la Comédie française.

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Le Général a disparu

On hésite: roman historique, biographie romancée ou roman tout court? En tout cas tout sonne juste dans ce livre qui nous met en mémoire une très courte période, celle des quelques jours où le Général de Gaulle a effectivement disparu durant les événements de mai 68.

L'auteur retrace avec beaucoup de réalisme les relations entre les hommes politiques du moment, le général et ses proches.

En tout cas, on peut dire qu'il y a une constante: même si le temps a passé, même si les hommes ne sont plus les mêmes, les coups bas, les calculs et l'ambition eux sont toujours de mise dans la politique française... quoique cela doit être une constante dans la politique tout court, tellement l'attrait du pouvoir rend fou.
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Le Général a disparu

Le Général a disparu ! Soupire George Pompidou le 29 mai 1968 , cette exclamation restée dans l'histoire est reprise par Georges-Marc Benamou pour son livre sur l'entrevue de Baden.





Quelle impertinence !

Quand Georges-Marc Benamou écrit page 128 : Face au général Massu en poste à Baden, de Gaulle avoue, "et comme je me sens menacé en France ainsi que les miens, je viens chercher refuge chez vous". Le monde de Massu alors vacille, quel coup..





Peut-on à l'égard du Chef de l'état faire preuve d'impertinence ?

User de cette pincée de culot qui doit déstabiliser un Président au moins quelques instants avant que celui-ci esquisse un sourire, c'est de l’impertinence amicale.

Mais pour le général de Gaulle l'impertinence pourrait évoquer un brin d'arrogance, une impolitesse mal venue.





Raconter cet épisode de la vie du général de Gaulle, l'homme du 18 juin 1941, est devenu par la malice du conteur un grand moment de lecture. Oui il faut rire de tout et savoir le faire des hommes ou des femmes que l'on admire ou que l'on déteste.

Avec Desproges, sachons désacraliser les statues sans les déboulonner.





Que Toto (Mme Massu) et compère le Goff un breton arrivent à réamorcer la pompe du cœur vaillant de, de Gaulle, est un moment d'histoire où la notion de fierté trouve une illustration insolite, puis galvanisante.

L'homme arrivé rouillé, désarticulé, épuisé, tel un naufragé sur la banquise, a repris sa taille normale, ou même quelques centimètres de plus à la stupéfaction de tante Yvonne qui devra rempiler ses valises de photos.





Pendant ce temps l'histoire ne chôme pas, Mendes, Mitterand, Monnerville, Pompidou, anticipent, sauf le retour du Général.



Massu a déjà percé la muraille, "vous êtes déjà mort puisque vous êtes rentré dans l'histoire", la messe commence à la télévision le 30 mai à 16h ; « j'ai un mandat du peuple , je le remplirai. »





la mise en scène est désopilante parfois, ne sachant ni la vérité des traits ni les confidences des acteurs, je me suis laissé bercer par toutes ces multiples réflexions et dialogues, honorables parfois, de mauvaise foi souvent qui illustrent le jeu subtil des escarmouches politiques.

Pas de femmes ? Si Toto et tante Yvonne, très actives et souvent déterminantes.
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Le Général a disparu

Un épisode moins connu de mai 68 où l'on retrouve le Général 3 jours à Baden Baden en pleine réflexion sur la conduite à prendre et qui fera basculer le destin de la France. Ça ne manque pas d'intérêt et de précision ! L'écriture fluide ainsi que les courts chapitres nous porte dans cette histoire éclairante.
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Le Général a disparu

Dans « le Général a disparu » Gorges-Marc Benamou revient sur les évènements de mai 68 et plus particulièrement sur les trois jours durant lesquels De Gaulle s'est réfugié à Baden-Baden.



Alors que des milliers de personnes sont dans la rue et que la révolte gronde sur la France, De Gaulle quitte dans le plus grand secret le palais de l'Elysée et va se réfugier en Allemagne sur une base militaire française. Benamou décrit un De Gaulle vieillissant, chancelant et impuissant face à la contestation de la rue, car seul face au poids des décisions à prendre, alors qu'à Paris les intrigues fusent et chacun tente d'avancer ses pions.



A mi-chemin entre le roman et le documentaire, Benamou tente de faire revivre les journées de doute d'un chef d'Etat pathétique, humilié, dépassé par les évènements et qui ne comprends pas les raisons de ce déferlement haineux. La description de ce vieil homme, qui a perdu ses illusions, aurait pu être émouvante, mais le récit manque trop de souffle et de crédibilité car on ne sait pas ce qui est la réalité historique ou ce qui découle de l'imagination. Les dialogues sont peu intéressants et on s'ennuie vite.

La fin est carrément bâclée, elle a cependant le mérite d'annoncer la conclusion d'une lecture, somme toute, ennuyeuse.

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Les vies d'Albert Camus

Vu film ce soir.

C'est remarquable, les interviews sont de qualité exceptionnelle.

Le film ne se contente pas de passer en revue la vie et l'oeuvre d'Albert Camus, mais l'accompagne de l'histoire étrangement mêlée à celle de l'écrivain d'ailleurs, probablement à cause de ses engagements totaux . Bien sûr on y voit des moments heureux, mais aussi des moments touchants au coeur d'événements brûlants qui ont marqué son époque. Dans la mine déchirée de Camus face à toutes les épreuves, se lisait invariablement une âme d'enfant ballottée par un

destin incroyable ..
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Le Général a disparu

Mai 1968, la rue gronde. La panique s’installe au Palais. Le pouvoir vacille. L’impensable pourrait-il arriver ? La chute du Général ? Le héros de 1940 serait-il devenu colosse aux pieds d’argile ? Possible. En tout cas, le doute et la peur se sont installés à un tel point que le Général De Gaulle va disparaitre pendant quelques jours au plus près de l’émeute. Des valises sont faites à la va-vite. Le plan du vol vers l’étranger reste secret. Seuls quelques hommes sont dans la confidence alors que le Premier ministre est écarté du cercle de confiance.

Familier du petit monde politique français, ancien conseiller de Mitterrand, Georges-Marc Benamou transforme cette réalité historique en un une histoire alliant le romanesque à la psychologie. Romanesque dans le sens où le lecteur est plongé dans les replis du pouvoir, au cœur d’une situation de tension truffée de personnages éminemment charismatiques. La singularité du récit est d’opter pour une forme dépouillée pour mieux se glisser dans la pensée, pourtant inaccessible, de De Gaulle. Ecrit à l’aide plume sèche et nerveuse, ce presque docu-fiction comporte tous les éléments des meilleurs séries politiques à suspens.

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Le Général a disparu

Bien écrit et se lit rapidement. Néanmoins, pas un grand moment. Un peu déçu.
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Le Général a disparu

28 mai 1968. La France est paralysée par dix millions de grévistes, la France est en plein chaos. Nous sommes la veille d'une grosse manifestation qui se dirigerait sur l’Élysée avec des manifestants armés. Retranché dans son palais, en état de stupeur après sept nuits d’émeutes, les questions du recours à l'armée et de l'usage du feu se posent, le Général De Gaulle y est favorable. Lâché par ses fidèles, considéré comme fini par la majorité des ses ministres qui lui préfèrent Pompidou, le Général disparaît sans que personne ne sache où il est. Officiellement il est parti se reposer à Colombey, en fait il est allé rejoindre secrètement Massu à Baden-Baden.



"Tout est foutu, Massu" seront les premiers mots du Général au général Massu, commandant des forces françaises en Allemagne. Commence alors un corps à corps dans lequel De Gaulle entraîne Massu. De Gaulle hésite entre installer un gouvernement provisoire à Strasbourg ou prendre les pleins pouvoirs, mais il sait qu'il court le risque que le conseil constitutionnel prononce sa déchéance. Massu va-t-il oser lui dire ce que personne dans son entourage n'a osé lui dire jusqu'à présent? Va-t-il réussir à le convaincre de ne pas déserter?



J'ai beaucoup aimé ce roman qui retrace un moment important de notre histoire. L'auteur nous plonge dans une atmosphère de fin de règne où intrigues et jeux de pouvoir vont bon train. Il présente De Gaulle et Massu comme de simples hommes avec leurs doutes et leurs faiblesses et ne manque pas d'humour dans sa description des réactions du couple Massu devant l'arrivée intempestive du couple présidentiel.

Benamou nous plonge dans la tête du Général et n'hésite pas à dépeindre un chef d’État épuisé, longtemps sourd aux avertissements de sa femme et de son fils, impressionnant dans son aveuglement, un homme qui dit son mépris pour le peuple qui refuse la grandeur qu'il veut lui apporter. Un homme raide mais aussi complètement découragé qui apparaît assez misérable, déconnecté des réalités par sa vision de militaire et par son âge, un vieil homme en pleine déchéance, obsédé par les menaces qui pèsent sur sa famille dans ces "heures de déroute intime". Un homme déchu mais qui saura se redresser... J'ai aimé découvrir le rôle important qu'ont joué dans l'ombre les femmes de ces hommes de pouvoir qu'étaient De Gaulle et Massu. J'ai aimé que De Gaulle soit présenté de façon terriblement humaine avec ses faiblesses. Un texte objectif et très bien documenté qui nous fait revivre ces trois jours qui ont fait basculer le destin de la France. L'auteur a construit son récit comme un thriller, son écriture est fluide, précise et bien rythmée. Un très agréable moment de lecture
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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